Ce fonds constitue la partie concernant uniquement Honegger. Les archives du bureau Dumas comprenant les travaux de Fernand et de son fils Pierre, ainsi que ceux issus de l'association Fernand Dumas et Denis Honegger font partie d'un autre fonds.
Le fonds contient trois dossiers provenant des archives du bureau Fernand puis Pierre Dumas, concernant les objets suivants:
- Société d’assurances Winterthur, (1947) ;
- Institut de physique, Genève (1947) ;
- Hôtel particulier de Weck (1949).
6 planches de photomontage du projet dans le paysage genevois, dont le document original du montage de carton collé sur la vue aérienne du site ainsi que 2 tirages successifs retouchés, ces tirages proviennent de l'atelier Boissonnas (documents de valeur exceptionnelle).
Photographies de la construction de la tour Bel-Air Métropole à Lausanne.
Une cassette vidéo documentant la construction d’un pont sur la Dalla (VS) éditée par l'entreprise dans les années 1970 (donnée par le directeur de l'entreprise en 1995).
Le fonds se compose principalement des archives parisiennes et lausannoises de Jean Tschumi. Ces archives englobent diverses documents, qui reflètent les travaux et concours élaborés au sein des agences de Paris et de Lausanne. Les documents techniques et les dessins comprennent des supports variés tels que des lavis, des pastels, des encres sur calque et des tirages héliographiques.
Par ailleurs, les archives iconographiques occupent une place significative dans ce fonds. Elles comprennent des photographies en lien avec les réalisations architecturales de Jean Tschumi ainsi que des clichés documentant ses voyages.
Les archives d'enseignement retracent son parcours pédagogique à l'EPUL (École Polytechnique de l'Université de Lausanne), et sont complétés par des éléments liés à ses expositions et conférences.
Les archives à caractère personnel couvrent divers aspects de la vie de Jean Tschumi. Elles abordent sa formation, sa correspondance ainsi que des pièces diverses témoignant de sa trajectoire personnelle et professionnelle.
En outre, ce fonds comprend une collection documentaire qui regroupe des documents de travail ainsi que des revues de presse. Ces éléments viennent compléter la documentation disponible. De plus, des documents additionnels relatifs à Jean Tschumi, à caractère posthume, sont également inclus.
La mise à l'enquête initiale de 1973 est caractérisé par une typologie de bâtiments-tours de 42.9 m de hauteur basés sur un plan cruciforme. Bien que réglementaire, ce projet a suscité une controverse publique.
Grâce au plan directeur un nouveau projet, avec des bâtiments à hauteur fortement réduite et moyennant une certaine densification au niveau du sol, a pu être élaboré très rapidement.
Recueil photographique réalisé par Eric Stöckli, photographe à Lausanne (6 films, 180 prises de vue, 67 tirages), concernant le chantier du Centre d'enseignement secondaire supérieur (CESSOUEST) de Nyon.
Recueil photographique réalisé par Eric Stöckli, photographe à Lausanne (6 films, 180 prises de vue, 67 tirages), concernant le Centre d'enseignement secondaire supérieur (CESSOUEST) de Nyon.
Le fonds contient des plans et croquis du Monorail et du secteur 7 " Le port ", 3 photographies, un carnet de détail de la surface des sols et un plan avec couleurs des toiles
Marc-Joseph SaugeyDeux photographies d'espaces expositifs, dont une signée "J.P. Junod-Archinard, décorateurs", et un cartable de dessins signées "Deberti-Archinard" (transformation d'une maison à Coppet ; Villa de M. Bondanini, Domaine de la Boissiere ; pavillons ; intérieurs ; autres).
J.P. Junod et Lucien ArchinardUn cartable de dessins, parfois signés "Jules Guillet, Technicien, Morges".
Plusieurs objets, dont :
– projet d'usine pour les ateliers de constructions mécaniques Guillet & Bigler à Morges (1907) ;
– projet de petit chalet suisse (1911) ;
– projet de petite maison de famille (1910)
– projet de bâtiment industriel comprenant ateliers et bureau à construire sur la propriété de Mr. J. Guillet, La Sapinière sur Morges (1903) ;
– autres (maisons, pavillons, dessins techniques...).
Fonds volumineux, tant en dossiers de plans qu'en dossiers administratifs.
Zone géographique: principalement Lausanne et environs.
Secteur d'activité et programme: transformations et assainissement, magasins et agencements, immeubles locatifs et administratifs, écoles, habitats privés.
Archives techniques (plans et élévations de l’arch. A. Fraisse, Fribourg) et administratives (dossiers administratifs et comptables, correspondances) de la Société pour la construction de maisons ouvrières La Ruche à Payerne (surtout pour ce qui concerne la construction des logements et leur administration), dès sa fondation jusqu'à env. les années 1960.
Société La Ruche à PayerneLe fonds documente les restaurants du secteur “L’art de vivre, demi secteur: Joie de vivre par les architectes E. Gisel, H. Howald, T. Carloni, D. Schnebli”; la section temps libre et la communauté humaine.
Microfilms.
27 dossiers documentant 19 objets. Dossier documentant principalement des bâtiments publics en Suisse, particulièrement en Valais. Dossier documentant des projets en Algérie.
Daniel Girardet64 dossiers documentant 37 objets. Le fonds comprend un certain nombre d’affaires, ses travaux d’élève chez Tschumi, son travail de diplôme.
Lucio Di Clemente28 dossiers documentant 13 objets concernant principalement des barrages et des usines hydrauliques en Suisse (Spitalamm, Grindelwald, Sautet, Oberaar, Sanetsch, Rätherichsboden, Grande Dixence).
Henri JuillardCe dossier contient un album photographique concernant les travaux d'élèves de Jean Tschumi à l'EPUL, ainsi que quelques travaux des diplômes. Malheureusement une liste des projets n'est pas ajoutée.
Archives de sa formation et archives techniques (plans et dessins originaux de maisons individuelles, locatifs, fermes, restaurants et établissements publics, surtout écoles et collèges).
Philippe ViqueratArchives techniques sur papier (projets d’architecture et d’urbanisme : un asile pour aveugles, des constructions à la place de la Riponne à Lausanne, bâtiments locatifs et scolaires - Cheseaux, Chavannes, Prilly, La Tour-de-Peils, Prangins, Lausanne, Ecublens -, immeubles divers, villas individuelles), administratives (correspondances, devis, soumissions, pièces comptables, pièces diverses), photographiques (photographies de certaines réalisations) et documentation (brochures, directives et recommandations, livres techniques).
Pierre QuilletArchives techniques et documentaires. Concerne l'entreprise IGECO, le béton armé et précontraint, et certaines réalisations de l'entreprise. Contient plusieurs publications, brochures et documentation administratifs, et des documents concernant les réalisations suivantes :
– Avanchet-Parc, à Genève, 1970-1975
– Poutres Triangulées pour le Dépôt de Bus, à Lausanne, 1976-1980
– Tour de stockage, à Genève, 1968
– Göhner 2, 1972-1975
– Schlieren Nord, 1972-1975
Archives techniques (plans et dessins de bâtiments réalisés, transformations et aménagements intérieurs - villas au Monts-sur-Lausanne et Chailly et locatifs à Lausanne et Montreux, un tea room à place St. François à Lausanne, l'Hôpital de Cery, un hôtel-restaurant à l'avenue de la Gare à Lausanne, un cinéma, autres bâtiments, un concours pour un immeuble administratif à la Riponne à Lausanne) et iconographiques (photographies de réalisations et chantiers), documentation (surtout reproductions) sur les activités du producteur.
Marius PacheArchives techniques (dessins, plans d’aménagement, plans d’ingénieurs, plans de la façade, maquettes) et iconographique (photographies du chantier, 1947-1948) de la construction, des agrandissements et travaux successifs effectués sur le bâtiment des Grand Magasins L'Innovation, puis Jelmoli, à la rue du Pont-rue Centrale à Lausanne, ainsi que du stand Jelmoli pour l'Exposition nationale suisse de 1964.
Grands Magasins L'Innovation, LausanneLe fonds documente à la fois l'activité d'enseignement et de sculpteur de Jean-Louis Ruche, et celle de maquettiste de son frère Maurice.
Jean-Louis RucheArchives techniques et administratives (documentamnt toutes les réalisations de F. Füeg pendant sa carrière) et collection de livres.
Franz FüegArchives techniques. Concerne les travaux d'école et les premiers projets de Mario Bevilacqua.
Mario BevilacquaArchives techniques (plans) documentant toute l'activité professionnelle d'André Gaillard.
Le fonds comprends également une collection photographique, en dépôt.
Le fonds concerne surtout la formation de Michel Bonnard et sa carrière professionnelle : notes et polycopiés des cours EPUL, son travail de diplôme, des documents relatifs à ses stages et ses emplois, ses affiliations professionnelles et son rôle dans l'Union de Sociétés suisses d'ingénieurs-conseils et d'architecture (USSI).
Michel BonnardDocuments concernant l'activité professionnelle d'Ugo Fovanna.
Ugo FovannaProjection film.
Tourné à la demande de l'Initiative pour l'Aménagement équitable du sol vaudois, ce film pose le problème de l'achat des terrains des paysans pour la construction d'immeubles ou de l'autoroute mettant ceux-ci dans l'impossibilité d'exploiter un domaine.
Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours au Département d'architecture de l'EPFL.
Le Village Suisse de la deuxième Exposition Nationale (Genève, 1896) cristallise le modèle culturel du nationalisme helvétique. Comment l' « image » de la patrie a été coulée au moule du style suisse d'architecture ? Comment le bucolisme, le rejet de la technique et l'esthétique du pittoresque ont-ils cheminé à travers les canaux d'information de la société industrielle (presse, photo, cinéma, expositions, architecture) ?
Conférence d'Angelo MANGIAROTTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.
A. Mangiarotti donnera une conférence sur le thème « Aspect social et construction dans l'expression architecturale » reflétant les travaux d'environ 20 années de sa pratique architecturale et en discutant le rôle de l'architecte contemporain, la prise de conscience du « signifié » de son travail, les rapports entre architecture industrialisée et industrial design.
Conférence inaugurale de l'exposition par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
J. Duiker (1890-1935) est avec Rietveld le représentant le plus marquant de l'époque héroïque de l'architecture moderne en Hollande. Pendant cette période de bouleversements de la sociéé et de l'esprit, la croyance au progrès scientifique et technique influence artistes et architectes. J. Duiker fut l'un des architectes capables d'appliquer une partie des intentions théoriques de son époque à ses principales constructions : le sanatorium Sonnenstrahl à Hilversum, l'école en plein air à Amsterdam, le Cineac d'Amsterdam et l'Hôtel Gooiland à Hilversum.
Film-vidéo de Dominique GILLIARD.
La Municipalité de Bologne a pris en charge depuis plusieurs années le contrôle de la croissance de la ville et tente de rendre le centre aux habitants. Elle fait preuve d'un respect de la ville ancienne et d'un dynamisme probablement unique en Europe. Le film établit un parallèle entre Bologne et Lausanne en insistant plus particulièrement sur les processus décisionnaires. Présentation de Dominique Gilliard.
: Conférence de Jean-Pierre PROTZEN, professeur à l'Université de Californie à Berkeley.
Comment l'architecte (l'urbaniste, l'aménagiste du territoire, etc..) peut-il juger de la qualité de ses plans ? Sur quels principes ces jugements sont-ils basés ? Le public affecté par le travail de l'architecte doit-il se fier à ces jugements ? Les problèmes d'architecture (d'urbanisme, d'aménagement du territoire, etc.) sont des problèmes éminemment politiques. Le choix du « meilleur » plan ne doit pas être délégué aux experts : ne devrait-on pas soumettre des variantes au vote populaire ? Un bon plan ne peut émerger que d'un effort politique commun : ou contradictoire : conduit selon des règles à instaurer.
Conférence de Franco ROSSO, architecte et professeur-assistant au Politecnico de Turin.
La conférence aura pour objet l'oeuvre de l'architecte piémontais Alessandro Antonelli, non pas tant sur la base de ses oeuvres les plus connues, la Mole Antonelliani de Turin et la coupole de S. Godenzio de Novarre mais sur la base de l'entité de son activité : passablement méconnue : d'architecte civil et d'urbaniste. Le problème de la maison d'habitation fut certainement un des problèmes centraux de la recherche architectonique d'Antonelli qui a élaboré et réalisé des propositions tout aussi nouvelles que ce qui se faisait en Europe ou en Amérique et il a travaillé aussi longtemps et avec beaucoup d'incidence sur l'urbanisme des villes de Turin et de Novarre.
La conférence sera donc orientée sur ces deux points afin de dégager Antonelli des idées conventionnelles qui en font une sorte de constructeur bizarre et génial mais égaré dans des problèmes étrangers à la culture architectonique la plus vivante du XIXe siècle et de le réintégrer dans cette position de premier plan qui lui revient parmi les expériences de pointe de l'architecture du siècle dernier. (FR)
Conférence inaugurale de l'exposition par Mario BOTTA, architecte.
« On ne peut pas bâtir haut, il faudrait pouvoir bâtir sans bâtir et puis il faut trouver l'échelle ». (LC) Avec ce projet se terminait en 1965 la longue et patiente recherche créatrice du maître, aboutissement de nombreuses années de travail et expression d'un riche répertoire formel et idéologique. Il s’agit d'une œuvre nouvelle par la diversité de ses aspects, différente de toute sa production architectonique précédente. Elle donne une ouverture nouvelle à sa recherche et est particulièrement émouvante par son humilité et son exceptionnel contenu artistique.
Conférence inaugurale de l'exposition Evans & Shalev par David SHALEV, architecte, Londres . Les deux jeunes architectes britanniques Eldred Evans et David Shalev ont produit un grand nombre de projets mais réalisé seulement trois d'entre eux : une école à Newport de 1967 à 72, un home d'enfants à Camden de 1972 à 77 et un foyer pour personnes handicapées à Camden de 1972 à 78. On trouve dans tous leurs projets une sensibilité particulière pour la conception spatiale et la forme bâtie comme réponse à un programme complexe et une grande rigueur pour traduire des concepts par l'intermédiaire de la technologie. Ils précisent les termes de leur travail comme suit : - Un ordre hiérarchique pour mettre en relation le privé et le communautaire en manipulant la transition et la progression de l'intérieur vers l'extérieur et vice-versa - Une liberté de mouvements avec la possibilité de choisir des cheminements multiples (circulations et entrées) - La complexité spatiale en réponse à des programmes complexes et à un besoin d'une perpétuelle ré-interprétation de l'utilisation - Le choix d'une technique de construction servant l'idée tridimensionnelle et les espaces que nous souhaitons créer (système structurel, méthode de construction, matériaux, installation).
Conférence de Robert SLUTZKY, professeur à Cooper Union, New York
Conférence d'Italo INSOLERA, docteur en urbanisme, professeur à l'EAUG Le 28 mars 1577, le Grand Duc de Toscane, Francesco Premier, confia à Bernardo Buontalenti l'élaboration du plan directeur d'une ville nouvelle, Livourne, sur la côte toscane, port du grand duché. La ville sera planifiée pendant 350 ans, y compris la construction de quartiers sur les fortifications qui furent démolies à la fin du XIXe siècle et l'implantation du port et de la zone industrielle dans les années 20. Puis soudain, c’est la dégradation : les interventions fascistes « à la Hausmann », bombardements, reconstruction spéculative… Pendant les années 70, les citoyens s’interrogent : comment redonner à ces espaces anonymes construits depuis 30 ans leur valeur humaine ? Comment retrouver la qualité de la vue urbaine ? Le plan directeur : établi par Italo Insolera de 1974 à 1977 - s’insère dans cette problématique et se propose d'être un instrument dans une politique d'auto-gestion des citoyens participant aux structures de quartier.
Conférence inaugurale de l'exposition Edifices astronomique : anciens instruments astronomiques géants de l'Inde, du Mexique et du Pérou par Avram HAYLI, professeur à l'Université Claude Bernard de Lyon. Dans les années 1730, un maharaja hindou, Jai Singh II, fasciné par le ciel, avait imaginé de faire de son jardin un observatoire du ciel. Il y avait bien à cette époque des instruments de laiton mais ils manquaient de précision. Jai Singh II fit alors construire des instruments géants, cent fois plus grands que les cadrans et les échelles que l'on connaissait, pour obtenir des mesures cent fois plus exactes. Il fit ainsi construire des observatoires à Bénarès, Delhi et Jaipur. Au Mexique, les connaissances mathématiques des Mayas trouvent leur première application dans l'établissement d'un calendrier aussi précis que possible. Comme dans toute civilisation de type agraire, c’est en effet de la détermination des saisons que dépend la prospérité. Ces connaissances leur ont permis de développer une astronomie d'une valeur et d'une précision remarquables et n’ont pas été sans influer profondément sur l'architecture et même sur certaines formes d'urbanisme. « Gnomons » et « astrolabes », cadrans solaires et autres instruments composent ainsi l'ordonnance secrète de ces constructions fascinantes par la beauté sculpturale de leurs formes : l'architecture considérée comme le temps mis en forme, comme une charnière entre l'espace et le temps.
Conférence de Wilhelm VON MOLKTE, professeur d'urbanisme émérite à l'Université de Harvard, ancien chef de la division d'urbanisme de la Philadelphia Planning Commission Cette conférence a pour sujet la renaissance du centre urbain de Philadelphie qui se manifeste par l'accroissement de la population de 15%. Dans les autres villes américaines au contraire, les noyaux historiques connaissent une diminution du nombre d'habitants. Dans sa conférence, W. von Molkte traitera du premier projet-clé Penn-Center, du renouvellement de Society Hill (réhabilitation de 500 bâtiments) qui est mondialement reconnu comme modèle pour la réhabilitation créative et la réanimation d'un quartier historique, du développement des rives de la Delaware (Riverfront Development) ainsi que du projet Market East, le développement intégré d'un ensemble comportant des immeubles de commerce, de bureaux, de loisir et un centre de transports destiné à des trains de banlieue, au métro et à des autobus intervilles avec un garage public de 5'000 voitures, le tout lié directement à un réseau d'autoroutes urbaines.
Conférence inaugurale de l'exposition Les Châteaux de l'industrie par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL. Cette exposition de photographies illustre l'architecture des années 1830 à 1930 dans le bassin industriel de Lille-Roubaix-Tourcoing. Les matériaux présentés ont été réunis à l'occasion d'un travail d'inventaire confié par la Direction des Archives de l'Architecture moderne de Bruxelles. l'exposition s’articule en deux volets : « le siècle de l'éclectisme » et « les châteaux de l'industrie ». A partir de la spécificité locale et historique de l'échantillon présenté, il devient possible de s’interroger sur le phénomène global de la construction de la ville industrielle. Rejeté en bloc par les avant-gardes des années 1910 et 20, le XIXe siècle nous interpelle aujourd'hui dans la qualité et la quantité de son architecture, dans son aptitude à structurer de nouveaux espaces urbains. Si typologie architecturale et morphologie urbaine ne sont qu’une, l'inventaire de la ville industrielle sera une opération nécessaire non seulement à la sauvegarde de son patrimoine urbain, mais au projet lui-même, compris comme engagement critique sur la ville.
Conférence du Professeur Bengt LUNDSTEN, Helsinki. Dans tous les pays nordiques, la construction en bois a été l'objet d'une tradition qui s’est poursuivie sans interruption jusqu’à nos jours, Il est manifeste que mains éléments de l'architecture en bois sont inspirés des styles architecturaux méditerranéens de l'Antiquité. l'isolement des pays nordiques et les problèmes que posent un matériau de construction différent ont cependant tellement modifié l'architecture en bois que seul un œil exercé peut déceler l'origine des formes. Par ailleurs, le savoir-faire des artisans et le progrès technique ont développé l'expression architecturale plus que nous ne le croyons en général. l'on essaiera de montrer comment les caractéristiques des formes et l'opposition du matériau ouvrent la voie à la compréhension de l'évolution architecturale.
Exposition réalisée par Walter Herdeg, New York.
Conférence d'Angelo ROSSI : la décentralisation urbaine en Suisse.
Conférence d'Antoine HAUMONT : Les déplacements quotidiens des citadins péri-urbains.
Conférence de Philippe AYDALOT : La mobilité des activités économiques. l'entreprise dans l'espace urbain.
Conférence d'Herman HERTZBERGER, architecte, Amsterdam. Le Centre de musique d'Utrecht peut être considéré comme une transition entre le centre historique de la ville et le nouveau quartier commercial. Le bâtiment, dans son ensemble, est composé d'un certain nombre de sections séparées les unes des autres, comme si elles étaient des blocs dans la ville, par des arcades commerciales recouvertes de verrières. Celles-ci sont à la même échelle que les rues du centre et reliées à la zone centrale du centre commercial. Ce centre de musique est une tentative de création d'un espace moins solennel et plus accessible, d'un espace formel qui permet aussi des spectacles musicaux de toutes sortes.
Conférence inaugurale de montage audiovisuel sur Robert Mallet-Stevens par Maurice CULOT, Archives de la Construction Moderne, Bruxelles. Robert Mallet-Stevens (1886-1945) fut l'un des architectes les plus doués de l'entre-deux guerres et l'un des protagonistes du style international en France. Dans la première partie de sa vie d'architecte, il dessine des projets pour la « cité moderne », recueil de dessins publié en 1922, dans lequel apparaît sa conception de la ville et se dessine son style : il conçoit chaque édifice depuis la maison ouvrière jusqu’à la mairie, l'arrêt d'autobus..., il montre la particularité de chaque bâtiment plutôt qu’une vision urbanistique globale. Pour lui, l'image de la ville passe par l'architecture et pourtant tous les édifices ont un trait commun et forment un ensemble : chaque élément est constitué de combinaisons de cubes, cylindres, angles aigus ou arrondis, courbes élégantes s’opposant des formes rectangulaires. Mallet-Stevens traite un bâtiment comme une sculpture. En 1923, il réalise pour Marcel l'Herbier les décors du film l'inhumaine, expérience capitale pour lui. Dès 1924, il construit ses principales réalisations : la villa du comte de Noailles à Hyères, celle de Paul Poiret à Mézy-sur-Oise, le Pavillon du Tourisme et le hall de l'Ambassade française à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, en collaboration avec Robert Delaunay et Fernand Léger, plusieurs bâtiments rue Mallet-Stevens dont sa propre maison, le casino de Saint Jean de Luz, etc. Injustement oublié pendant de nombreuses années, il fut pourtant avec Pierre Chareau, Gabriel Guévrékian et André Lurçat, l'un des rares représentants de ces architectes qui luttaient pour l'air, la lumière, le confort, l'universalité d'un style architectural en opposition au régionalisme.
Conférence inaugurale de l'exposition Architectures pour Rome par Paolo ANGELETTI, architecte, Rome. Réalisée sous le patronat de la Commission culturelle de la ville de Rome, cette exposition organisée par Giuseppe Vallifuoco est une réponse à la question : la Rome contemporaine peut-elle encore, comme elle le pût un certain temps, susciter des projets d'architecture ? Quelques jeunes architectes romains ont été invités à présenter des projets pour Rome ou à propos de Rome. Ces architectures sont nées autant d'un travail de recherche que des occasions offertes par des concours ou commandes publiques. Après une première impression d'hétérogénéité, les projets se rejoignent dans la mesure où, se confrontant avec Rome, ils sont à l'image de la crise et du désarroi de la cité et de l'architecture.
Séminaire organisé par le professeur Léopold VEUVE, introduction par Urs ZUPPINGER
. Description succincte et déroulement des opérations et des rôles des acteurs dans la production courante par Alain DECOPEPT, professeur à l'EPFL.
Aspiration des habitants : Expérience du bureau Metron par Mme MEYRAT
Présentation de 3 expériences de réalisation de logements avec la participation des habitants :
- Siedlung Die Bleiche, Worb par le professeur Franz OSWALD, architecte, Berne
- Ensemble d'habitations Windish III, Metron, Brugg par M. VAUCHER
- Quartier Les Pugessies, Groupe Y, Yverdon par MM. MICHEL, MOREL, DUPASQUIER.
Les expériences relatives à la participation des usagers dans la production du logement se multiplient. Ces expériences constituent-elles une réponse à l'insatisfaction du client vis-à-vis du produit ? De nombreux opérateurs interviennent pour le réaliser et se fondent, pour décider des choix, sur des critères financiers, techniques, juridiques. Le produit est conforme aux normes d'une valeur marchande mais l'usager, comme son nom l'indique, se place dans l'optique d'une valeur d'usage qui ne recouvre pas la précédente.
En Suisse et ailleurs, on a recherché ces dernières années des formes de participation accrue des habitants à l'élaboration de leur logement. l'éventail des expériences est large et pose à l'architecte et aux autres acteurs impliqués dans la production de logements des problèmes nouveaux. En particulier, l'architecte doit redéfinir son rôle et développer une approche nouvelle permettant de prendre en compte la question des besoins des usagers.
Le séminaire veut contribuer au débat lancé à ce sujet dans les milieux intéressés. La question a été volontairement limitée au cas où des habitants participeraient eux-mêmes à l'élaboration de leur habitat. Les trois cas dont la présentation sert d'introduction à une table ronde, se distinguent par des approches très différentes tant en ce qui concerne les méthodes de travail, la structure architecturale choisie, qu’en ce qui concerne les modalités de la participation des habitants. Ils révèlent ainsi d'emblée la diversité des problèmes soulevés par un même thème.
Conférence de Fritz HALLER, architecte, Soleure.
Il y a plus de dix ans, à l'Université de Princeton, le professeur Gérard K. O'Neill posait avec ses étudiants une très surprenante question : la surface des planètes est-elle l'endroit adéquat pour une civilisation d'expansion technologique? Après réflexion, il s’est avéré qu’à l'aube d'un ère de voyages interplanétaires, l'homme trouverait pour vivre de meilleures conditions d'existence dans une base artificielle loin des grands centres de gravitation.
Fritz Haller parlera de son travail de recherche d'un habitat spatial pour la NASA.
Séminaire organisé par le Professeur Frantz FÜEG avec la collaboration de :
- Christian DUPAVILLON, chargé de mission au Ministère des Affaires culturelles, Paris
- Mona OZOUF, historienne, critique au Nouvel Observateur
- Gilles LAMBERT, scénographe, Théâtre Populaire Romand, La Chaux de Fonds
- Roland DEVILLE, décorateur de théâtre, Genève
- André STEIGER, metteur en scène, Centre Dramatique Romand, Lausanne
- Vincent MANGEAT, chargé de cours à l'EPFL
- Jean-Luc GROBETY, assistant à l'EPFL
- Erwin GALANTAY, professeur à l'EPFL
- la ville comme lieu scénique
- Le théâtre dans la ville.
Conférence de Jean-Luc DAVAL, historien de l'art, chargé de cours à l'Université de Genève et doyen de l'Ecole d'Art visuel de Genève.
Toutes les fonctions qui ont été données à la sculpture ont directement influencé ses formes, ses sujets et son matériau : liée au culte des morts, elle dut défier le temps ; intégrée à l'architecture, elle intervint en tant qu’emblème ou dédicace ; devenue indépendante et illusionniste, elle remplit une fonction commémorative qu’elle perdit quand le geste se vit privé de toute interprétation symbolique; mais quand l'urbanité laisse voir qu’elle a perdu son âme et la nature son sens, quand l'homme mesure la manière dont une médiatisation outrancière l'a dévalisé, le producteur d'espace se sent l'obligation de proposer d'autres manières de vivre, des expérimentations différentes du réel.
(Une des rares affiches signées ; en bas à droite).
Conférence d'Aurelio GALFETTI, architecte, Bellinzona.
Conférence de Dietrich WORBS, architecte et urbaniste à Berlin.
Les projets de logements sociaux d'Adolf Loos sont moins connus que ses projets pour des villas, des hôtels ou bâtiments administratifs. Le but de mon analyse est de savoir si l'organisation spatiale de Loos se trouve également dans les projets de logement social, exprimée naturellement de manière spécifique, en prenant pour base les projets de logements de masse et en respectant une classification entre logements par étage, en duplex ou en blocs de villas. Nous analyserons les projets de logement bourgeois et de logements ouvriers et, par comparaison, nous essaierons de déterminer l'organisation spatiale dans les différents types de logements de masse de Loos.
Conférence de Bernardo SECCHI, professeur au Politecnico de Milan et co-rédacteur de la revue Casabella.
Possible et probable sont deux mots qui délimitent un territoire. A l'intérieur de celui-ci, il peut y avoir différents itinéraires de recherche : les uns visant à définir les conditions de ce qui se produit : qui, pour être contradictoire, n’en est pas moins possible : les autres cherchant à analyser ce qui a une chance de se produire. l'architecte et l'urbaniste ne sont pas deux personnes professionnelles distinctes mais des termes à travers lesquels deux itinéraires peuvent s’exprimer. Leur chemin dans l'histoire récente a été de plus en plus solitaire. La conséquence est que l'on a souvent affaire aujourd'hui à des projets impossibles et à des plans improbables.
Conférence de Jacques BOUVERESSE, philosophe, professeur à l'Université de Paris I et de Genève.
Après avoir été pendant six ans instituteur dans différents villages de Basse-Autriche de 1920 à 1926, le philosophe Ludwig Witttgenstein s’est consacré pendant deux ans, en collaboration avec l'architecte Paul Engelmann qui avait été élève de Loos, à la construction d'une maison pour sa sœur, Margaret Stonborough, dans la Kundmanngasse à Vienne.
On ne possède pas d'indications sur les intentions exactes que Wittgenstein a essayé de réaliser dans cette œuvre en un certain sens typiquement « moderne » et, en un autre, tout à fait classique. Les idées architecturales de Wittgenstein sont certainement en rapport avec les conceptions qu’il avait développées dans son premier ouvrage philosophique, le Tractatus logico-philosophicus (1921). Mais il est difficile de déterminer en quoi consiste la position de Wittgenstein par rapport aux mouvements artistiques, en particulier architecturaux contemporains. On se demandera dans quelle mesure il existe une « architecture de Wittgenstein » et si elle entretient ou non des relations significatives avec sa philosophie (J. B.).
Conférence inaugurale de l'exposition Les premiers élèves de Perret 1923-1930 : la génération de l'atelier du Palais de Bois : Goldfinger,Luyckx. Forestier, Nitzchke, Nelson, Ledonne, Brelet, Guilbet, Honneger, Sardnal, Lambert, Vetter par Joseph ABRAM, architecte, assistant à l'Ecole d'architecture de Nancy.
Dans les années 1910 apparaît en France une ligne architecturale nouvelle : le classicisme structurel. Cette ligne puise ses principes dans la théorie rationaliste du « Monument Parfait » (Viollet-le-Duc, 1863) et trouve, après une série d'expérimentations stylistiques avec le béton armé, sa première traduction accomplie dans la construction du Théâtre des Champs-Elysées. Elle atteint en 1923, avec l'église du Raincy, son manifeste radical. A partir de cette date se développe, en grande partie grâce à l'enseignement d'Auguste Perret, une école architecturale cohérente et stable qui étendra son cycle sur plus de cinq décennies.
Conférence d'Aurelio GALFETTI, architecte, Bellinzona.
« Je n’ai pas l'intention de parler de la restauration en général mais plutôt du travail que j’ai fait et suis en train de faire à Castelgrande. J’aimerais parler de cette expérience particulière mais surtout décrire la condition commune à beaucoup d'architectes qui participent à la tâche de la restauration : la contribution de l'architecte est étouffée par trop de commissions qui lui attribuent le seul rôle de conseiller technique et contestent sa fonction créatrice.
J’aimerais aussi contester ces mythes usés jusqu’à la corde :
- Tout ce qui est ancien doit être conservé
- Le rapport dialectique entre l'ancien et le nouveau : tout se résout par l'opposition.
- La solution naît du monument : le monument ignore le contenu. »
20 juin 1986 Exposition accompagnées des conférences suivantes :
4 juin 1986 : Conférence de Pierre VON MEISS et Jean-Marc LAMUNIERE, professeurs au Département d'architecture de l'EPFL : Eléments du projet : l'enseignement de base l'habitation.
Les performances fabuleuses de la construction moderne ont ouvert la voie vers un énorme pluralisme de formes au risque de confondre leurs significations premières et de laisser cours à l'arbitraire. Il appartient alors à la formation de base d'affiner les sens, de fournir les principales références architecturales et de poser les jalons d'une grammaire et d'une démarche plutôt que d'un langage architectural. Pénétrer les premiers « secrets » de notre discipline se compare à la mise en oeuvre patiente des pierres d'angle d'un édifice. (PvM)
Les travaux pratiques concernant les programmes d'habitation posent une série de problèmes délicats liés à la conception même de l'enseignement du projet d'architecture au niveau universitaire. l'habitation individuelle est prise comme thème d'un exercice destiné à révéler à l'étudiant l'organisation spatiale et constructive de certaines fonctions, à la fois élémentaires et complexes, déjà vécues par l'étudiant. Il permet d'étudier les conditions d'implantation dans un lieu, d'approcher les modes de composition et de construction, de rechercher des manières d'exprimer la forme architecturale. Des programmes d'habitation collective abordent certes les mêmes problèmes mais ils explorent des domaines d'investigation plus larges : le rapport au lieu et particulièrement à la ville, les conditions économiques, sociales et culturelles, les caractères distributifs, dimensionnels et constructifs des logements et de leurs systèmes de groupement, leurs éventuelles manières de faire participer l'usager, etc.
Ces travaux ne prétendent pas approfondir de façon rigoureuse la question du logement telle qu’elle peut se poser dans la pratique professionnelle, mais ils permettent de se familiariser avec les problèmes auxquels il sera confronté et de le rendre davantage conscient de la possibilité d'y apporter des réponses claires. La dimension très étendue d'une réflexion sérieuse sur le logement collectif doit disposer des apports nécessaires sur le plan historique et théorique qui ne peuvent être fourni que par un éventuel troisième cycle dont la matière des cours serait alimentée par des recherches. (J.-L)
11 juin 1986; Mario BEVILACQUA et Alain TSCHUMI, professeurs au DA de l'EPFL : Projet et/ou imaginaire : la construction considérée comme un des fondements du projet d'architecture et de son enseignement.
Le projet d'architecture peut être défini comme l'interprétation d'une réalité supposée ou encore comme l'expression d'un désir de matérialité. Il est représentation et communication : il est image, c’est-à-dire figure, de figura = forme (Robert). Image induit imagination et imaginaire connotant fantaisie, fantastique, fiction, fantasme : la négation de la réalité.
Mais, dans une réconciliation de ces extrêmes, ne pourrait-on pas, des abysses oniriques et des fantasmagories de la mémoire, faire émerger l'image et par le dessin, merveilleux forceps, la tirer à la lumière, la muter en métaphore et de là en figure; c’est-à-dire en forme ? l'enseignement doit-il ignorer cette voie royale conduisant au projet ? (M. B.)
La construction est parfois considérée comme un mal nécessaire par l'architecte, l'enseignant, l'étudiant. Vue comme l'intendance d'une politique dont de Gaulle disait qu’elle avait à la suivre, elle est au mieux, selon Viollet-le-Duc, le moyen dont l'architecture serait le but. La construction peut toutefois prendre une valeur accrue, devenir un des fondements sur lesquels se bâtit le projet d'architecture. En effet, la décomposition possible du bâti : vu comme une structure dans le sens structuraliste du terme : en différents systèmes (système porteur d'enveloppe, d'ouverture, de circulation, non porteur, etc.) implique autant la phase encore immatérielle du projet (1:500 : 1:100) que la phase dite de matérialisation (1:50 - 1:1). La nécessaire cohérence des deux phases exige une influence réciproque des idées dites de « projet » et de « construction ». d'autre part, les problèmes d'identification au lieu donnent au matériau, à son choix et à sa mise en oeuvre une valeur de premier plan dont l'influence sur le projet d'architecture s’exerce dès les premières réflexions de l'architecte. Si ce que faisait dire Paul Valery à Eupalinos est vrai : « Il n’y a pas de détails », alors la construction, le choix des matériaux, leur mise en oeuvre, les dessins des détails sont partie intégrante et fructifiante du projet d'architecture (A. T.).
18 juin 1986 : Luigi SNOZZI et Léopold VEUVE, professeurs au DA de l'EPFL : Architecture et territoire : organiser l'environnement urbain.
« Je crains que, sans une ouverture à la raison morale, il n’y ait pas de prochain siècle. Un appel à l'espoir est aujourd'hui un appel à la résistance » (Max Frisch, 1986).
Architecture et territoire, deux termes inséparables, l'un agissant nécessairement sur l'autre. Fondamentalement, le territoire que transforme l'architecture est limité. Il s’agit de la biosphère dans laquelle toute intervention touche à notre principe vital même. C’est dire la mesure de notre responsabilité d'architecte. Une école d'architecture ne peut se satisfaire d'être le lieu de transmission des spécificités disciplinaires scientifiques et théoriques au moment où les théories et les sciences échappent de plus en plus au contrôle moral des intellectuels. Sa tâche principale est de préparer l'étudiant à l'activité critique qui lui permettra d'exercer ce que Kenneth Frampton ou Max Frisch ont appelé l'activité de résistance (L. S.).
Quel sens accorder à la notion d'environnement urbain ? Ne serait-il pas préférable de parler d'environnement construit, la notion d'urbain se diluant rapidement en direction de la périphérie ? Et pourquoi parler « d'organiser » et non pas de projet ou de dessin ? Ces questions conduisent à examiner comment le Département d'Architecture évolue dans son enseignement à travers les thèmes abordés ces dix dernières années, quelles sont les problématiques développées et celles qui sont négligées. En regard des problèmes actuels, quelles sont les références pertinentes ? (L. V.)
Conférence de Christian GILOT, Université catholique de Louvain, chargé de cours au DA de l'EPFL.
Conférence inaugurale de l'exposition R.-M. Schindler (1887-1953) par le Dr August SARNITZ, Vienne.
Schindler fut l'un des architectes les plus marquants du Mouvement Moderne aux Etats-Unis. Né à Vienne, il fit ses études sous la direction d'Otto Wagner à l'Académie des Beaux Arts, sous celle d'Adolf Loos à la Bauschule et de Frank Lloyd Wright en travaillant dans son bureau à Oak Park et à Taliesin. Envoyé par Wright en Californie superviser la construction de la Barnsdall House, Schindler y trouve la situation idéale pour imaginer des variations sur le thème de la maison individuelle qui va constituer la majeure préoccupation de sa carrière. Dans la Lovell Beach House de 1926, souvent considérée comme son chef d'oeuvre, il expérimente les espaces intérieurs fluides, les vérandas, l'utilisation du béton et du verre.
Le dessin architectural de Schindler reflète l'influence de ses professeurs mais il marque aussi durablement l'architecture moderne aux Etats-Unis. Bien que n'enseignant que très peu dans les écoles d'architecture, ses articles et ses oruvres furent publiés en Europe et aux Etats-Unis. Ses réflexions personnelles sont tout à fait particulières car il fut élevé en Autriche mais passa le reste de sa vie aux Etats-Unis sans jamais revenir en Europe. Il la quitta juste avant la première guerre mondiale et ne maintint pas de relations directes avec les architectes et les artistes du Constructivisme russe, du Cubisme hollandais, du Bauhaus allemand ou du Futurisme italien. La plupart des architectes qui quittèrent l'Allemagne ou l'Autriche le firent pendant la période fasciste dont Schindler n'eut pas à subir les contraintes. Il fut ainsi très isolé tout au long de sa vie du style international et le résultat en fut une interprétation très personnelle de l'architecture.
Conférence inaugurale de l'exposition « Architectures à Porto par Alvaro SIZA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.
Conférence inaugurale de l'exposition « Livio Vacchini, 7 projets 1970-1987 » par Livio VACCHINI, architecte, Locarno.
Conférence d'Yves-Alain BOIS, historien de l'art, professeur à la John Hopkins University, Baltimore.
Conférence de Pietro DI ROSSI, professeur invité au DA.