Contient plusieurs dossiers de projets produits par Jakob Zweifel et ses associés (le plus souvent avec Zweifel, Strikler et associés), concernant le domaine de la planification universitaire et la recherche, soit principalement :
– les plans de la planification directive, des maquettes de l'évolution de la structure bâtie et des plans de la première étape de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) à Lausanne ;
– l'Université de Annaba en Algérie ;
– le centre de recherches Ciba/Geigy à saint-Aubin ;
– l'institut pour les ingénieurs agronomes de l'université de Benghasi à Al Beida en Libye.
Contient également un dossier concernant le Secteur 6 de l'Exposition nationale suisse de 1964 à Lausanne, dirigé par Zweifel.
Photographies de la construction de la tour Bel-Air Métropole à Lausanne.
Une cassette vidéo documentant la construction d’un pont sur la Dalla (VS) éditée par l'entreprise dans les années 1970 (donnée par le directeur de l'entreprise en 1995).
Les projets se situent entre Lausanne (Bourdonette, Université de Lausanne, Exposition 64) et Genève (Jardin botanique, immeubles, aéroport).
Jean-Marie YokoyamaConférence de Wilhelm VON MOLKTE, professeur d'urbanisme émérite à l'Université de Harvard, ancien chef de la division d'urbanisme de la Philadelphia Planning Commission Cette conférence a pour sujet la renaissance du centre urbain de Philadelphie qui se manifeste par l'accroissement de la population de 15%. Dans les autres villes américaines au contraire, les noyaux historiques connaissent une diminution du nombre d'habitants. Dans sa conférence, W. von Molkte traitera du premier projet-clé Penn-Center, du renouvellement de Society Hill (réhabilitation de 500 bâtiments) qui est mondialement reconnu comme modèle pour la réhabilitation créative et la réanimation d'un quartier historique, du développement des rives de la Delaware (Riverfront Development) ainsi que du projet Market East, le développement intégré d'un ensemble comportant des immeubles de commerce, de bureaux, de loisir et un centre de transports destiné à des trains de banlieue, au métro et à des autobus intervilles avec un garage public de 5'000 voitures, le tout lié directement à un réseau d'autoroutes urbaines.
Il est composé de plusieurs séries, dont la première inclut des pièces personnelles telles que les diplômes de Heidi et Peter Wenger, ainsi que des esquisses réalisées par Peter Wenger entre 1948 et 1953. La deuxième série est constituée de carnets et de photographies documentant leurs réalisations architecturales, avec des albums et des photographies datées des années 1950 à 2003. La troisième série regroupe des dossiers de plans et de dessins liés à leurs projets et réalisations architecturales, y compris des bâtiments résidentiels, des infrastructures publiques et des structures. Le fonds contient également des dossiers de concours, des portfolios photographiques et des maquettes.
Heidi WengerImportant corpus épistolaire (2,7 ml, 260 correspondants) documentant 60 années de carrière et la constitution d'un réseau pluridisciplinaire à l'échelle suisse et internationale. Documentation restreinte sur sa pratique architecturale (dossiers de plans d'objets ou interventions mineurs, mais photographies de l'ensemble de l’œuvre) ; documentation plus abondante sur son activité institutionnelle (CIAM, OEV, FAS, Heimatschutz), sur son activité critique (écrits originaux) et sur son activité de designer (travaux graphiques, projets, photos). Ensemble considérable d’œuvres (environ 800 pièces) à statut artistique sur papier (dessins, gouaches, aquarelles, 1918-1980). Dessins originaux, plaquettes, cartes postales et 10 enregistrements sonores.
Henri-Robert Von der MühllLe fonds documente les sections des échanges internationaux, des foires, des entreprises suisses dans le monde et du restaurant cosmopolite, dans le cadre de l'Expo 64.
Florian VischerArchives de sa formation et archives techniques (plans et dessins originaux de maisons individuelles, locatifs, fermes, restaurants et établissements publics, surtout écoles et collèges).
Philippe ViqueratLe fonds documente plusieurs périodes de la carrière de Viollier. On y trouve des relevés de monuments médiévaux et orientaux datant de sa période d’étude, ainsi que des dessins et photographies relatifs à la restauration de Saint-Pierre, à la construction de la Villa Claparède (1893), à la transformation de l’immeuble Töpffer (1912) et à divers projets de décors intérieurs, boiseries et tentures.
Louis ViollierConférence de Pierre FREY, historien de l'art et de Jörg WINISTOERFER, professeur à l'Institut de Géographie de l'Université de Lausanne.
Dès après son éviction de l'Ecole des Beaux-Arts en 1863, Viollet-le-Duc entreprend des investigations dans le Massif du Mont-Blanc. l'architecte-géologue cherche à dégager le principe constructif qui a présidé à la formation de l'écorce terrestre et aux chaînes de montagne en particulier. Il cherche sur le terrain les « preuves » à l'appui de sa théorie. A la manière de l'architecte-archéologue, confronté à un monument, il se livre à un relevé minutieux du massif. Il fait près de 600 dessins et dresse une carte topographique au 1 :40000 après avoir constaté les imprécisions des cartes existantes. Viollet-le-Duc s’attaque aux problèmes glaciologiques armé des théories d'Agassiz. Il confronte sur le terrain ses connaissances aux connaissances de l'époque.
Les glaciers sont pour lui les agents principaux de destruction du massif. l'érosion glaciaire et la résistance différentielle des formations géologiques expliquent l'aspect ruiniforme des Aiguilles de Chamonix. Il s’empresse de proposer une reconstitution paléogéographique raisonnée des appareils glaciaires des montagnes.
Un carnet de régies et une lettre, relatives à une villa à Gland appartenant à M. Hunziker, qui en est également l’architecte.
Emilio LuisoniArchives techniques (fragments et tirages héliographiques) de la Villa Magnolias, habitation unifamiliale propriété de Alois de Meuron, en avenue du Théâtre 1, Lausanne. Arch. Charles Melley.
Charles MelleyBâtiment contient plans d'exécution à l'encre et crayon sur calque du 1/50 à grandeur. Décoration contient études de mobilier, d'équipement pour les chambres, salon, bureau 1/20-1/10 et grandeur. Cette partie dite "Décoration" comporte de nombreux dessins talentueux de J. Bercier, dessinateur. Meubles contient des études et variantes, esquisses et échelle grandeur pour fauteuil confortable, bureau, cheminée.
Conférence inaugurale de l'exposition Tendances nouvelles de l'architecture autrichienne par Adolf KRISCHANITZ, professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne et co-fondateur du bureau Missing Link. Krischanitz parlera de la situation générale de l'architecture et des architectes à Vienne où les prises de position actuelles de jeunes architectes tels Appelt, Kneissel, Prochazka, Czech, Tesar, Kapfinger et Krischanitz sont issues d'un dialogue constant avec la réflexion historique. Il montrera comment les approches architecturales spécifiques qui sont présentées dans l'exposition sont en relation avec les différentes interprétations de la tradition viennoise (Kornhäusler, Semper, Wagner, Loos, Frank, etc.) et que les processus artistiques et intellectuels qui suscitent une libération du fonctionnalisme pur et du matérialisme sont une réalité historique particulièrement ressentie à Vienne.
Conférence de Dobroslav PAVLOVITCH, docteur en architecture, Professeur à l'Université de Belgrade, à l'initiative de Plemenka Supic, assistante au DA En Serbie, les construction en bois les plus intéressantes sont les églises de village, monuments précieux de l'architecture vernaculaire. Le dernier siècle passé sous le joug des Turcs a obligé les Serbes à enfouir les églises au fond des forêts pour les dérober à la vue. Leurs proportions sont celles d'une simple maison en bois de forme rectangulaire. Le toit haut et abrupt, couvre tout le bâtiment. La croix se distingue à peine du faîtage. l'emplacement de la petite église, ses dimensions, ses fermes, sa décoration, tout dénote l'époque de la construction. l'église en bois est avant tout le monument de l'insurrection, la preuve d'un art original et raffiné, inné au peuple serbe (DP ).
Conférence de Francis STRAUVEN, professeur à l'Ecole d'Architecture d'Anvers et de Hasselt, rédacteur de la revue hollandaise TABK.
Réagissant contre l'architecture et le décor académiques, Victor Horta (1861-1947) fut avec Van de Velde le principal créateur du style Art Nouveau. Les caractéristiques de son style résident dans l'emploi du fer, du verre et des matériaux colorés, les structures apparentes, le goût de la dissymétrie, des formes incurvées et la création d'un décor exubérant et onduleux aux formes dites « en coup de fouet ».
Conférence de Pierre ZOELLY, architecte. « l'engineering d'un bâtiment est la base de toute mon inspiration. Le squelette brut m’inspire, la boîte terminée m’ennuie. Je la termine quand même pour que les gens puissent l'employer. En somme, je pratique le culte de la ruine » (PZ)
Quelques projets et réalisations basés sur systèmes cumulatifs ouverts.
5 mai 1976 : Conférence de A.-L. MANSFELD, architecte et professeur à l'Israël Institute of Technology, Haifa
Le quoi et le comment : Permanence et mutabilité : l'antithèse : système contre composition : Définition des systèmes : systèmes de conception, systèmes cumulatifs ouverts : Interaction entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes de conception et systèmes de construction : Le processus de conception, création, structuration : signes et hypersignes : Comparaison de systèmes évolutifs : Le Corbusier, Candilis, van Eyck, Herzberger : Système cumulatif réalisé : le Musée d'Israël à Jérusalem : Aperçu : emploi de systèmes cumulatifs en urbanisme et habitation.
Conférences inaugurales de l'exposition Venturi & Rauch par Stanislaus VON MOOS, professeur à l'Ecole polytechnique de Delft, Jean-Marc LAMUNIERE, professeur au DA, Pierre CAGNA, Norman CUCCIO, Bernard GINDRE, Stéphane DE MONTMOLLIN, étudiants au DA et Patrick MESTELAN, professeur au DA.
Conférence de Michel BASSAND, professeur de sociologie au DA et à l'EAUG.
Pour la plupart des spécialistes, l'urbanisation est un des aspects les plus étonnants de la mutation qui s’empare des sociétés industrielles. Quelles sont les principales dimensions de l'urbanisation ? Quels en sont les facteurs ? Comment l'urbanisation se développe-t-elle en Suisse ? Quelles en sont les conséquences sur le système politique local de la Suisse ?
Conférence de David GOSLING, professeur au Département d'architecture de l'Université de Sheffield.
Habitation de secours (1968-1972).
Travail de diplôme EPFL de Vincent Mangeat (1968-1969) repris par le GRC (Groupe de recherche pour la construction) (1970-1972)
Conférence de Livio VACCHINI, architecte, Locarno.
« Je parle du processus de mon travail : à quoi est-ce que je pense lorsque je commence un travail ? d'où vient le plaisir que j’en retire ? J’ai choisi le plus petit projet pour commencer à en parler. Un client m’avait demandé de dessiner un socle pour une sculpture de Giacometti qu’il avait achetée, mais ce projet n’est qu’une excuse pour parler d'architecture et de mon travail d'architecte ».
Conférence de Jean-Luc DAVAL, historien de l'art, chargé de cours à l'Université de Genève et doyen de l'Ecole d'Art visuel de Genève.
Film de la collection PLAN FIXE, introduction de Maurice Cosandey, président de l'EPFL.
Conférence d'Ueli ZBINDEN, architecte, Zürich, professeur invité au DA de l'EPFL.
Archives photographiques et d'enseignement. Dessins originaux (études et analyse comparatives) et photographies des travaux des élèves de Jean Tschumi à l'EPUL.
Jean TschumiLe fonds se compose principalement des archives parisiennes et lausannoises de Jean Tschumi. Ces archives englobent diverses documents, qui reflètent les travaux et concours élaborés au sein des agences de Paris et de Lausanne. Les documents techniques et les dessins comprennent des supports variés tels que des lavis, des pastels, des encres sur calque et des tirages héliographiques.
Par ailleurs, les archives iconographiques occupent une place significative dans ce fonds. Elles comprennent des photographies en lien avec les réalisations architecturales de Jean Tschumi ainsi que des clichés documentant ses voyages.
Les archives d'enseignement retracent son parcours pédagogique à l'EPUL (École Polytechnique de l'Université de Lausanne), et sont complétés par des éléments liés à ses expositions et conférences.
Les archives à caractère personnel couvrent divers aspects de la vie de Jean Tschumi. Elles abordent sa formation, sa correspondance ainsi que des pièces diverses témoignant de sa trajectoire personnelle et professionnelle.
En outre, ce fonds comprend une collection documentaire qui regroupe des documents de travail ainsi que des revues de presse. Ces éléments viennent compléter la documentation disponible. De plus, des documents additionnels relatifs à Jean Tschumi, à caractère posthume, sont également inclus.
Conférences inaugurales de l'exposition Le Corbusier et Pierre Jeanneret 1919-1929 par Max RISSELADA, architecte, professeur à l'Université de Delft, et Stanislaus VON MOOS, Professeur à l'Université de Zürich.
Exposition.
Exposition du 3 au 20 décembre 1976
Conférence de Fritz HALLER, architecte, Soleure.
Il y a plus de dix ans, à l'Université de Princeton, le professeur Gérard K. O'Neill posait avec ses étudiants une très surprenante question : la surface des planètes est-elle l'endroit adéquat pour une civilisation d'expansion technologique? Après réflexion, il s’est avéré qu’à l'aube d'un ère de voyages interplanétaires, l'homme trouverait pour vivre de meilleures conditions d'existence dans une base artificielle loin des grands centres de gravitation.
Fritz Haller parlera de son travail de recherche d'un habitat spatial pour la NASA.
Contient plusieurs plans et dessins, dont :
- Tour Beaulieu, 1961 [graphite et aquarelle sur papier ; 143 x 94 cm] ;
- Tour Beaulieu : Tour de Lausanne : Plans des étages au 1 :200, pl. 202, 12.1961 [encre sur papier calque ; ~82x137 cm] ;
- Tour Beaulieu, [1961] [encre et graphite sur papier calque ; 126x81 cm].
Exposition réalisée par Hans Imesh et Hans-Ulrich Thomann pour le Kunstgewerbemuseum de Zürich.
Conférence de Gérard LE COAT, sociologue de la culture, président de la Société pour l'étude des Arts comparés à l'Université de Montréal. C’est au milieu du XIXe siècle que le qualificatif « architecture parlante » a été utilisé pour la première fois en France pour caractériser l'oeuvre projeté ou réalisé des architectes de la seconde moitié du XVIIIe que nous nommons aujourd'hui « visionnaires » : Boullée, Ledoux, Lequeux.. l'objectif de l'exposé est double : 1.Montrer que Jefferson a lui aussi recours à une architecture que l'on est en droit de qualifier de parlante, et 2. Montrer que les architectes visionnaires français ont influencé dans une certaine mesure les projets et réalisations jeffersoniens, l'influence s’étendant d'ailleurs aux théoriciens français en général des décennies pré-révolutionnaires ou révolutionnaires : sans oublier les idéologues de l'ère impériale. La décision d'entreprendre une nouvelle lecture critique de l'oeuvre architectural de Jefferson se justifie par le fait que les spécialistes américains insistent quasi unanimement et quasi exclusivement sur l'intention fonctionnaliste de celui que l'histoire américaine a baptisé le « père du pragmatisme américain ». Dans cette perspective, seul le lien avec le classicisme romain transmis par Palladio, Desgodets, Fréart de Chambray et alia est souligné. Il est temps de préciser et d'expliquer le rôle de référents idéationnels liés à un programme d'action socio-politique et socio-culturelle en général qui est le coeur de la pensée jeffersonienne bien avant la Déclaration d'indépendance et les années de la présidence.
Le fonds, produit par Charles Thévenaz, Charles Philippe Thévenaz et Charles François Thévenaz, documente plusieurs bâtiments publics lausannois, villas et maisons privées.
Il comprend des dessins techniques (plans) et des papiers administratifs.
Conférence de Sverre FEHN, professeur à l'Ecole d'architecture d'Oslo.
Associé à Geir Grund qui fut plus tard l'un des membres du Team X, Fehn construit en 1955 une maison pour personnes âgées à Oskern/Oslo et le Musée des Traditions populaires de Lillehammer en 1959. Il gagne le concours du Pavillon norvégien de l'exposition de Bruxelles en 1958. Cette composition néo-plastique, utilisant largement le bois, éclairée par les interstices des poutres du toit, présente les caractéristiques les plus essentielles de l'architecture de Sverre Fehn, insistant sur la poésie de la construction avec quelque chose de plus subtil que la simple élégance de la structure formelle et des détails méticuleux.
Projection film.
Tourné à la demande de l'Initiative pour l'Aménagement équitable du sol vaudois, ce film pose le problème de l'achat des terrains des paysans pour la construction d'immeubles ou de l'autoroute mettant ceux-ci dans l'impossibilité d'exploiter un domaine.
Un petit album contenant des reproductions de projets datant de la période d’études à Paris, ainsi que des photographies de certaines réalisations à Cape Town et Johannesburg, mais aussi divers édifices français dus à d’autres architectes. Un dossier de correspondance concernant la participation de Taillens à des jurys de concours d’architecture (concours des villas à Genève, tribunal fédéral à Lausanne, etc.). Un album de photographies et de reproductions de plusieurs édifices bâtis par Taillens et Dubois, en particulier des vues du chantier du siège de l’Union de banques suisses à la place Saint-François à Lausanne.
Jean TaillensConférence inaugurale de l'exposition par J.-P. FICCI et A. NATALINI, architectes, Superstudio.
Créé en 1966, le bureau d'architecture florentin Superstudio développera son activité dans la recherche théorique de l'architecture et dans le design. Superstudio produit des films et des projets de divulgation sur des thèmes fondamentaux qui sont des tentatives critiques de détermination de nouvelles bases théoriques et anthropologiques de l'architecture. En développant à l'extrême une tendance architecturale ou urbanistique, leurs projets, parfois utopiques, servent d'avertissements.
Exposition réalisée par Walter Herdeg, New York.
Archives de l'enseignement du prof. Steinmann sous la forme de travaux d'étudiants regroupés par année.
Contient également un dossier documentaire sur l'arch. Marc Piccard.
Documentation technique, principalement sous la forme de plans d'ingénieurs, concernant plusieurs réalisations de G. Steinmann, dont le Centre international de Conférences, Genève (CICG), construit en 1973 par André et François Gaillard et Alberto Camenzind (architectes).
Contient également de la documentation (articles, brochures, classeurs) sur le génie civil.
62 dossiers documentant 44 objets concernant l'enseignement: originaux destinés à la rédaction des cours polycopiés et exercices donnés aux étudiants; la documentation sur la construction du mésoscaphe.
Georges SpinnlerConférence inaugurale de l'exposition Serres et jardins d'hiver au XIXe siècle ; Jean-Marc Lamunière : Dessins pour la serre du Jardin botanique de la ville de Genève.
De 1780 à 1900, l'attrait pour les fleurs exotiques, les plantes rares rapportées si précieusement dans les conditions de la navigation d'alors, le goût du dépaysement aux effluves coloniales et d'une nature renouvelée vont se confondre en une passion pour l'horticulture et en une forme architecturale : les serres et les jardins d'hiver. Leur extraordinaire expansion en fit un véritable mouvement de mode soutenu par la bourgeoisie fortunée qui gagna progressivement l'ensemble de la société européenne.
Archives techniques (plans et dessins d'architectes), documentant la carrière de Pierre-Paul Schmid.
Pierre-Paul SchmidArchives techniques (plans originaux, dossiers de construction et des chantiers) et administratives (correspondances, pièces comptables, pièces diverses) et photographiques documentant toute l'activité professionnelle de Max Schlup. Contient notamment les dossiers concernant le Palais de congrès de Bienne.
Max SchlupLe fonds contient des plans et croquis du Monorail et du secteur 7 " Le port ", 3 photographies, un carnet de détail de la surface des sols et un plan avec couleurs des toiles
Marc-Joseph SaugeyLe fonds Alberto Sartoris contient des plans, maquettes, représentations graphiques (dont 50 axonométries en couleurs traitées en sérigraphies), œuvres d'art, photographies d'architecture (8'000 pièces) et d'art (2'000), livres (18'000), revues (580 titres), manuscrits, correspondances (15'000), dossiers documentaires et coupures de presse (environ 50'000).
Ces documents témoignent non seulement de ses contributions architecturales mais aussi de ses relations professionnelles et personnelles avec d'autres figures influentes de son époque. Le fonds comprend des pièces et objets personnels, des documents concernant sa formation, une vaste correspondance reflétant ses interactions avec des mouvements artistiques tels que De Stijl et le Futurisme, ainsi que des échanges avec des architectes et artistes suisses, italiens, français, britanniques, américains et espagnols.
La collection photographique contient de nombreuses photographies d'architecture, récoltées auprès des architectes en tant que documentation pour ses œuvres. La documentation et les écrits incluent ses notes manuscrites et imprimées ainsi que des coupures de presse.
Le fonds contient également des plans, projets et dessins de ses réalisations architecturales, depuis ses premières esquisses jusqu'à ses projets les plus aboutis, ainsi que ses sérigraphies d'axonométries.
Une très riche collection de périodiques, dont plusieurs d'avant-garde, et une vaste bibliothèque, complètent cet ensemble.
Archives techniques d'ingénieurs, concernant les activités du Bureau technique A. Sarrasin, puis (dès 1975) Sarrasin Ingénieurs SA. Il documente également les activités de recherche (études et rapports, publications, brevets...) d'Alexandre Sarrasin, ainsi que la formation et les réalisations de Philippe Sarrasin, associé au père dès 1965.
Dossiers de projets et études techniques, dessins de plans, rapports, cahiers manuscrits, etc.
Contient également des photographies des réalisations (tirages, négatifs et encadrés), plusieurs livres et publications.
Conférence de Santiago CALATRAVA, ingénieur à Munich, professeur invité au DA de l'EPFL.
Planches pour un projet dont le motto est "L'économie n'est pas toujours profitable" pour le concours de 1863 pour la salle de Spectacle et Concerts de Vevey, dessinées probablement par Monsieur Marguet (ou Marguet père), "architecte au pré du Marché à la Villetta, Lausanne" (destinataire des lettres). Comprend des correspondances avec L[ouis] Ormond de la Société de Concerts et Spectacles concernant les détails du concours, un mémoire avec les détails du projet et des planches, et 9 planches (avec brouillons) sur papier calque.
Contient aussi des documents plus hétérogènes, dont une photographies qui n'appartient peut-être pas au fonds d'origine.
Conférence de Bernard MARREY, historien, Paris.
La révolution de 1798 a fait éclater les carcans corporatifs qui entravent l'essor industriel et commercial. Un vent de liberté souffle sur la France. Sans sous-estimer ses bienfaits, la déréglementation inquiète certains esprits qui réfléchissent à une nouvelle organisation sociale. Parmi eux, Fourier, dont la pensée est proche de ceux qu’on appellera les socialistes, et Saint-Simon, dont la pensée plus technicienne est assez proche d'un capitalisme d'Etat, ont une influence très forte sur le milieu intellectuel français et aussi bien sur les architectes et les ingénieurs entre 1820 et 1860.
Conférence inaugurale de l'exposition R.-M. Schindler (1887-1953) par le Dr August SARNITZ, Vienne.
Schindler fut l'un des architectes les plus marquants du Mouvement Moderne aux Etats-Unis. Né à Vienne, il fit ses études sous la direction d'Otto Wagner à l'Académie des Beaux Arts, sous celle d'Adolf Loos à la Bauschule et de Frank Lloyd Wright en travaillant dans son bureau à Oak Park et à Taliesin. Envoyé par Wright en Californie superviser la construction de la Barnsdall House, Schindler y trouve la situation idéale pour imaginer des variations sur le thème de la maison individuelle qui va constituer la majeure préoccupation de sa carrière. Dans la Lovell Beach House de 1926, souvent considérée comme son chef d'oeuvre, il expérimente les espaces intérieurs fluides, les vérandas, l'utilisation du béton et du verre.
Le dessin architectural de Schindler reflète l'influence de ses professeurs mais il marque aussi durablement l'architecture moderne aux Etats-Unis. Bien que n'enseignant que très peu dans les écoles d'architecture, ses articles et ses oruvres furent publiés en Europe et aux Etats-Unis. Ses réflexions personnelles sont tout à fait particulières car il fut élevé en Autriche mais passa le reste de sa vie aux Etats-Unis sans jamais revenir en Europe. Il la quitta juste avant la première guerre mondiale et ne maintint pas de relations directes avec les architectes et les artistes du Constructivisme russe, du Cubisme hollandais, du Bauhaus allemand ou du Futurisme italien. La plupart des architectes qui quittèrent l'Allemagne ou l'Autriche le firent pendant la période fasciste dont Schindler n'eut pas à subir les contraintes. Il fut ainsi très isolé tout au long de sa vie du style international et le résultat en fut une interprétation très personnelle de l'architecture.
1 dossier contenant plusieurs photos en noir et blanc et couleur de l'exposition nationale suisse à Lausanne en 1964.
Paul RuckstuhlLe fonds documente à la fois l'activité d'enseignement et de sculpteur de Jean-Louis Ruche, et celle de maquettiste de son frère Maurice.
Jean-Louis RucheConférence de Franco PURINI, architecte, Rome.
La nouvelle architecture à Rome n’est pas facile à décrire dans son ensemble car elle n’est pas linéaire dans son développement. La situation est marquée par des débats dont les racines remontent loin et témoignent des contradictions de l'histoire de la ville. La discrimination de la périphérie de la métropole montre le sous-développement de manière significative, processus résultant d'une négligence politique et gestionnelle à laquelle la ville fut soumise pendant les trente années qui suivirent la guerre. Entre 1975 et 1985, la ville avait adopté une gestion socio-communiste qui aurait dû apporter un changement. Dans les faits, très peu de ce qui avait été projeté a été réalisé, et, parmi les architectes romains de la nouvelle génération, on a travaillé avant tout sur une base historique pour comprendre d'une manière nouvelle l'architecture dans la ville du passé.
Franco Purini a fait d'abondantes propositions pour la ville de Rome, souvent publiées, jamais réalisées, qui sont liées à la fidélité aux méthodes de projétation néo-rationalistes et à l'intention d'approfondir les images de Piranèse. Il faut aussi rappeler combien ses architectures ont influencé à l'étranger la définition de l'imaginaire architectonique.
Conférence de Carlo BERTELLI, professeur d'histoire de l'art à l'Université de Lausanne.
l'emplacement à la périphérie de la ville ancienne de deux pôles principaux de la nouvelle réalité chrétienne a provoqué un dynamisme centrifuge qui s’opposait à la centralité du Forum. La situation politique créée dans la nuit de Noël 800 avec le couronnement de Charlemagne empereur donne au Pape la possibilité de détruire le Palatin comme résidence de l'empereur et de transformer son palais administratif au Latran en une résidence officielle sur le modèle du palais de Constantinople.
La deuxième étape sera la construction d'une ville nouvelle, la cité léonine, tout près de Saint Pierre. Rome devient une conurbation composée de centres différents, petites communautés fortifiées disséminées dans une région en grande partie inhabitée. C’est au XIVe siècle qu’on remet en question cet aspect de Rome en réalisant une grande construction publique, l'escalier de l'Aracoeli qui change l'orientation de la ville vers le nouveau centre habité qui est installé dans la région autrefois peu peuplée du Champ de Mars. Cette situation détermine le dynamisme de la Rome des Papes, comme problème de rattachement des parties isolées dans la ville, ce qui demande la présence de symboles urbains très forts pour souligner une unité qui existe à peine dans le tissu urbain.
Conférence de Rodolphe LUSCHER, architecte, Lausanne.
Conférence inaugurale de montage audiovisuel sur Robert Mallet-Stevens par Maurice CULOT, Archives de la Construction Moderne, Bruxelles. Robert Mallet-Stevens (1886-1945) fut l'un des architectes les plus doués de l'entre-deux guerres et l'un des protagonistes du style international en France. Dans la première partie de sa vie d'architecte, il dessine des projets pour la « cité moderne », recueil de dessins publié en 1922, dans lequel apparaît sa conception de la ville et se dessine son style : il conçoit chaque édifice depuis la maison ouvrière jusqu’à la mairie, l'arrêt d'autobus..., il montre la particularité de chaque bâtiment plutôt qu’une vision urbanistique globale. Pour lui, l'image de la ville passe par l'architecture et pourtant tous les édifices ont un trait commun et forment un ensemble : chaque élément est constitué de combinaisons de cubes, cylindres, angles aigus ou arrondis, courbes élégantes s’opposant des formes rectangulaires. Mallet-Stevens traite un bâtiment comme une sculpture. En 1923, il réalise pour Marcel l'Herbier les décors du film l'inhumaine, expérience capitale pour lui. Dès 1924, il construit ses principales réalisations : la villa du comte de Noailles à Hyères, celle de Paul Poiret à Mézy-sur-Oise, le Pavillon du Tourisme et le hall de l'Ambassade française à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, en collaboration avec Robert Delaunay et Fernand Léger, plusieurs bâtiments rue Mallet-Stevens dont sa propre maison, le casino de Saint Jean de Luz, etc. Injustement oublié pendant de nombreuses années, il fut pourtant avec Pierre Chareau, Gabriel Guévrékian et André Lurçat, l'un des rares représentants de ces architectes qui luttaient pour l'air, la lumière, le confort, l'universalité d'un style architectural en opposition au régionalisme.
Conférence de Giancarlo DE CARLO, architecte, Milan.
Exposition réalisée par la Harvard University .
14 dossiers. Études, esquisses, lithographie, surtout de William Bettinger (architecte admis à la SIA en 1913, décédé en 1917), et autres auteurs.
Eugène ReyArchives techniques (plans de la Station fédérale de Changins - plans des bâtiments du siège principal, et autres non inventoriés) et iconographique (photographies concernant le Circarama des CFF et le Rotorama des PTT du secteur 'Les communications et les transports' pour l'Expo 64).
Dominique ReverdinConférence d'Yves BOIRET, architecte en chef des Monuments historiques, Paris, président de la section française de l'ICOMOS, invité à l'initiative du Professeur Pierre Margot. L'abbaye de Saint Sernin de Toulouse a été construite au XIIe siècle. Viollet-le-Duc, au siècle dernier, avait fait subir à St Sernin une restauration que certains qualifient de violente. Cent ans après, l'état de l'édifice exige une reprise générale. Les Monuments historiques adoptent en 1979 le projet d'Yves Boiret qui devrait aboutir à la « dérestauration » des parties « repensées » par Viollet-le-Duc. C’est cette décision qui est en cause et qui cristallise la position de deux écoles : celle des archéologues respectueux de chaque phase historique et celle des architectes soucieux de retrouver le projet initial. Bien que les travaux ne concernent actuellement que les transepts, le parti choisi conditionnera non seulement la suite de la restauration de St-Sernin mais constituera un précédent doctrinal. C’est dire quelle est la gravité de l'enjeu.
Conférence de Giorgio CIUCCI, professeur à l'Institut Universitaire d'Architecture de Venise. Le thème de la représentation en architecture de la perspective centrale à l'axonométrie est l'expression d'une recherche sur la transformation qui est arrivée dans la refiguration de l'espace comme conséquence d'une mutation du concept de l'espace entre le 15e et le 17e siècle. Depuis la Renaissance, à partir de Brunelleschi et à travers la représentation en perspective, il est possible d'observer la nature et de comprendre ses lois harmoniques les plus intimes, jusqu’à la création d'une seconde nature qui est l'architecture : la ville idéale est la création d'un espace artificiel qui se confronte avec l'espace naturel. Avec la naissance de la science moderne, l'art et en particulier l'architecture n’expliquent plus les lois de la nature, les proportions ne règlent plus l'harmonie de l'espace, la géométrie n’est plus un absolu : on arrive à la compréhension et à la possession de l'espace à travers l'application d'une méthode rationnelle rigoureuse. La perspective devient un langage pour une communication technique, utile pour la « description » des objets : elle fait partie au 17e siècle de la géométrie prospective. A la fin du 18e, la géométrie descriptive de Gaspard Monge permet de dessiner scientifiquement l'objet dans l'espace : la reproduction technique devient le système de communication entre ceux qui projettent et ceux qui sont chargés de l'exécution. Quelques dizaines d'années plus tard, l'invention de l'axonométrie permet de représenter et de mesurer d'une manière très simple et détachée un objet qui maintenant flotte dans un espace rationnel.
Conférence inaugurale de l'exposition 10 images pour Venise par Bernard HOESLI, professeur à l'EPFZ. « Je vais raconter comment nous avons fait notre travail pour Cannareggio : Je vais parler des recherches et d'un travail d'un étudiant de 4e année 1981 sur le terrain de Cannareggio » (BH).
Conférence inaugurale de l'exposition Renzo Piano par Renzo PIANO, architecte, Gênes et Paris.
l'architecture peut être analysée comme un objet, comme une construction ou comme un container selon le mode d'expression de son réalisateur. Par objet, on entend principalement un artefact destiné à être apprécié en tant que tel ; une « construction » se réfère plutôt aux méthodes et aux moyens constructifs actuels ; un « container » quand le bâtiment répond aux fonctions projetées. Naturellement, toute bonne architecture tient compte de ces trois éléments mais un architecte polémiste doit se préoccuper de l'un d'entre eux, voire deux. Renzo Piano a été un constructeur. Bien que ses bâtiments répondent certainement aux trois objectifs, les développements structurels sont vraiment son point de départ conceptuel.
Bien que se référer aujourd'hui à une architecture nationale ne signifie plus grand chose, il y avait quelque chose d'essentiellement italien dans ses premières recherches et son souci de perfection. Comme Nervi et d'autres maîtres italiens, les succès de Piano viennent de la souplesse du rôle des designers professionnels en Italie (architectes et ingénieurs peuvent être indifféremment constructeurs ou projeteurs) en même temps que de la chance d'avoir des industriels dans sa propre famille qui purent lui commander quelques-uns de ses premiers travaux.
Mais aucun d'entre eux n’aurait attiré l'attention internationale si Piano n’avait rencontré Richard Rogers à Londres et gagné avec lui et Ove Arup Partners le concours du Centre Pompidou. Sa contribution fut égale à celle de Rogers mais Piano fut plus spécialement chargé de la structure et de la conception globale du design exprimé dans le système de construction. Il fut un leader efficace mais encore plus un coordinateur de la conciliation.
Depuis 1977, Piano collabore avec Peter Rice, l'ingénieur en chef de la superstructure de Beaubourg (N. Silver, Architectes contemporains, 1980).
Conférence inaugurale de l'exposition Pas d'avenir sans passé par Ueli LAMEY, architecte-urbaniste au Planungsverband Äusserer Wirtschaftsraum, Munich.
Cette exposition : réalisée par le Werkbund de Bavière en collaboration avec le Service de protection des Monuments historiques à l'occasion de l'année du patrimoine architectural : se propose d'observer et d'analyser lucidement le processus de transformation qui a modifié notre environnement ces dernières décennies.
Ce n’est pas une exposition d'art mais plutôt une série d'images à but didactique. l'exposition tente de rendre le public attentif au déclin continuel de la diversité de la vie et de sa richesse visuelle. Elle demande au visiteur de ne pas se résigner en démontrant que l'Etat et son administration ne sont pas seuls responsables de la conservation du patrimoine culturel.
Conférence d'Alvaro SIZA, architecte, Porto, professeur invité au DA.
: Conférence de Jean-Pierre PROTZEN, professeur à l'Université de Californie à Berkeley.
Comment l'architecte (l'urbaniste, l'aménagiste du territoire, etc..) peut-il juger de la qualité de ses plans ? Sur quels principes ces jugements sont-ils basés ? Le public affecté par le travail de l'architecte doit-il se fier à ces jugements ? Les problèmes d'architecture (d'urbanisme, d'aménagement du territoire, etc.) sont des problèmes éminemment politiques. Le choix du « meilleur » plan ne doit pas être délégué aux experts : ne devrait-on pas soumettre des variantes au vote populaire ? Un bon plan ne peut émerger que d'un effort politique commun : ou contradictoire : conduit selon des règles à instaurer.
Le fonds se distingue par un contenu à la fois professionnel et privé.
Au niveau professionnel, le fonds documente en particulier le projet du Palais du Tribunal fédéral de Montbenon à Lausanne (1877-1886) avec des plans et des élévations illustrant les différentes phases du projet (Concours, Projet dit des cinq Architectes, projet définitif) ainsi que différents documents administratifs, des coupures de presses, un dossier de tirages photographiques des statues du bâtiment et des documents divers. Les autres réalisations et projets de B. Recordon sont documentés de façon limitée dans le fonds, avec parfois qu’une seule pièce. Il s’agit de la Fontaine Dapples de Montbenon à Lausanne (1985-188), le Collège des filles de Vevey (1874-1877), la flèche de l’église de Môtiers (1869-1871), le laboratoire de machines de l’École polytechnique de Zurich (1898), la Villa « le Cèdre » à Vevey (1890), l’Edifice de Rumine (1890) et la bibliothèque de l’École polytechnique de Zurich (1886-1900). Parmi les pièces personnelles, le dossier « autobiographie professionnelle » (cote 0023 (B1)), documente très précisément l’ensemble de la carrière de B. Recordon.
Au niveau des contenus privés, les documents personnels (Journaux, autobiographies, carnets, et agendas) que contient le fonds, sont d’une très grande richesse pour retracer et comprendre la vie de B. Recordon. Le détail de ses écrits apporte un éclairage permettant de saisir avec beaucoup de précisions l’intimité et la personnalité de l’architecte.
Conférence de Pierre FEDDERSEN, architecte EPFZ et assistant à l'EPFL.
Cette recherche méthodique consiste en une application concrète et marginale de la méthode du Pattern Language de Christopher Alexander en tant qu’instrument d'analyse, d'aménagement et de projetation.
Elle a pour but d'observer, d'étudier et de comprendre le rapport entre le comportement humain et l'environnement construit d'une architecture et d'un urbanisme populaire et pour objet une petite île de pêcheurs de la lagune vénitienne : Burano.
Les deux auteurs, Marie-José Dozio et Pierre Feddersen, ont travaillé pendant deux ans à cette recherche dans le cadre de l'EPFZ, en grande partie sur le terrain, en étroite collaboration avec la population de l'île, avec le concours des autorités locales, de l'Office d'urbanisme de Venise et de l'Unesco.
Conférence de Justo SOLSONA, architecte, Buenos Aires.
235 dossiers documentant 149 objets. Quelques dossiers administratifs concernant sa pratique architecturale. Dossiers de plans de projets d’architecture, de design, de sculpture et de recherche. Quelques livres.
Mirco RavanneArchives techniques sur papier (Villa Stern à Cologny, plans et dessins) et sur microfilm (perspectives pour plusieurs architectes, villas, bâtiments commerciaux et touristiques dans les cantons de Genève et Vaud, et à l’étranger) du bureau de Stefan Radulescu et René Giger.
Stefan RadulescuArchives techniques sur papier (projets d’architecture et d’urbanisme : un asile pour aveugles, des constructions à la place de la Riponne à Lausanne, bâtiments locatifs et scolaires - Cheseaux, Chavannes, Prilly, La Tour-de-Peils, Prangins, Lausanne, Ecublens -, immeubles divers, villas individuelles), administratives (correspondances, devis, soumissions, pièces comptables, pièces diverses), photographiques (photographies de certaines réalisations) et documentation (brochures, directives et recommandations, livres techniques).
Pierre QuilletHabitation individuelle (1979-1981), à 1263 Crassier (Vaud, Suisse).
(avant-projet, projet, exécution)
NB: un rouleau supplémentaire a été créé après avoir retrouvé d'autres plans dans un second temps et rangé dans une boîte courte avec les cotes 0184.04.0145 et 0184.04.0147.
Conférence de Félix KUHN, architecte, Aarau, professeur invité au DA, membre du bureau Metron jusqu’en 1989.
« Promenade entre simplicité et banalité, fasciné par la complexité et la contradiction. Promenade entre rationalisme et romantisme avec le danger de la désolation et du kitsch.
Promenade entre utopies sociales et contraintes économiques. Promenade entre provincialité, petite bourgeoisie et culture familière de la périphérie de la petite ville ou du village. Ce qui me manque le plus dans la discussion actuelle sur l'architecture, ce sont les contenus. Dans le débat intensif sur la forme, la technique, le détail et l'image, ces contenus sont souvent réduits à un rôle secondaire ».
Conférence d'Yves LION, architecte, Paris.
Yves Lion appartient à la génération qui a réclamé à cor et à cri le « retour à la ville » à l'occasion des concours de Marne-la Vallée et de la Roquette à Paris en 1973-74. Trois thèmes caractérisent ses projets les plus importants : la double nécessité de l'intégration et de la confrontation au site, le goût de faire simple et le souci de travailler avec la lumière naturelle qui joue un rôle important dans la stratégie formelle de ses projets.