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Alberto Giacometti

Deux courts-métrages d'Ernst SCHEIDEGGER et Peter MUNSER, 1964, et de Michael GILL, 1967


Jardins en France

Conférence inaugurale de l'exposition de la Caisse Nationale des Monuments historiques et des Sites Jardins en France 1760-1920. Pays d'illusion, terre d'expérience par Pierre FORETAY, professeur au DA de l'EPFL


Bologne : une ville ancienne pour une société nouvelle

Film de Luc DURAND de l'Office national du film du Canada relatant le bilan de la ville de Bologne qui, depuis trois décennies à peine, a posé le postulat : arrêter la croissance quantitative et y substituer la croissance qualitative. Le plan de croissance préserve entièrement le centre historique et contrôle aussi sévèrement les développements périphériques en protégeant de grandes zones vertes et publiques. La ville consacre 40% de son budget aux affaires sociales. Les transports sont gratuits. Les écoliers reçoivent des repas gratuits. 75% des petits enfants sont accueillis dans des maternelles de la ville. On supprime les orphelinats en regroupant les enfants par cinq avec des moniteurs qui fonctionnent comme des parents. Les vieillards sont soignés à domicile par les services de la ville.


HETZER, Système : photographies

Photographies (1 tirage original et 8 reproductions) de plusieurs projets de construction en bois de Système Hetzer : procédé de construction en bois (poutres en bois) moderne qui est breveté. Pour des bâtiments de grandes envergures qui nécessitent des charpentes en bois, tels que halles, usines, hangars ou coupoles.

Non connu

DUVILLARD Ernest

Le fonds se divise en trois séries. La première série (A) documente différents projets de l’architecte principalement entre 1885 et 1900 à travers des plans et des dessins d’architecture. Les pièces disponibles par dossiers varient fortement entre les différents projets, ainsi certains contiennent plus d’une vingtaine de documents alors que d’autres n’en possèdent qu’un seul. Les dossiers concernent majoritairement des projets de villas et des aménagements de propriétés privées ainsi que différents bâtiment publics ou industriels tel que l’œuvre hospitalière évangélique de Guebwiller (1889-1891), l’école de dessin de Mulhouse (1890), le Comptoir d’Escompte de Mulhouse (1889-1891), le bâtiment de la Banque d’Alsace et de Lorraine (1890-1891) ainsi que le Bureau Central de DMC (1887-1891). Notons également, différents projets singuliers comme le Pavillon de Dillmont de l’Exposition Universelle de Paris de 1889 et la même année le projet en lien avec la Société de Protection contre les accidents de fabrique de l’Exposition de Berlin ainsi que le projet de boîtes pour coton à broder et de fils pour machine que E. Duvillard a créé pour la compagnie DMC (1887-1888).
La deuxième série (B) contient des devis et des correspondances en lien avec ses projets et finalement la troisième série (C) contient des documents relatifs au parcours de formation de l’architecte notamment concernant ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris (1881-1885).

Ernest Duvillard

STEINMANN Georges A.

  • 0142
  • Fonds (EN)
  • 195?-2000

Documentation technique, principalement sous la forme de plans d'ingénieurs, concernant plusieurs réalisations de G. Steinmann, dont le Centre international de Conférences, Genève (CICG), construit en 1973 par André et François Gaillard et Alberto Camenzind (architectes).
Contient également de la documentation (articles, brochures, classeurs) sur le génie civil.

Georges A. Steinmann

AAA/AD DECOPPET

  • 0029
  • Fonds (EN)
  • 1964-1977

Archives documentant les activités des AAA entre autres en Algérie à Someri, à Aigle, à Ollon, à Yverdon, à Grangette/Praz-Séchaud, dans le quartier d’habitation à Cossonay et à Penthalaz, à Lausanne (Assurances Mutuelle Vaudoise, Baumgartner papiers et immeubles Chauderon, autres). Projets et réalisations (rouleaux de plans), études, expertises, dossiers documentaires et administratifs, photographies.

AAA/AD DECOPPET, Alin & part.

DORIER Fernand-Louis

  • 0012
  • Fonds (EN)
  • 1913-1995

Calques documentant différentes villas pour des particuliers situées essentiellement sur la Côte

Fernand-Louis Dorier

LAVERRIÈRE, Alphonse ° [MIGRATION EN COURS]

  • 0002
  • Fonds (EN)
  • 1896-1963

Archives techniques (quasi-totalité des dossiers originaux sur calques - réalisations et concours d'architecture, arts appliqués -, y compris de nombreuses séries d’esquisses, souvent datées, qui permettent de suivre le processus de projet ; nombreux dossiers d’exécution jusqu’aux dessins 1:1 de certains détails), photographiques (ensemble de photographies des objets les plus importants), privées, professionnelles et d’enseignement (correspondance relative soit aux affaires réalisées, soit à son activité d’enseignant, pièces personnelles, etc.), et également des collections documentaires (articles, coupures de presse) et libraires.

Alphonse Laverrière

LAVENEX Paul °

  • 0003
  • Fonds (EN)
  • 1927-1984

Archives techniques (plans et dessins de plusieurs temples, villas et autres, ainsi que de nombreuses transformations, particulièrement dans le village d’origine de Paul Lavenex, Agiez. : relevé de l’état avant intervention et dessins concernant tant les travaux importants que des détails de mobilier ou les luminaires), administratives (correspondances, soumissions, pièces comptables…) et photographiques (réalisations les plus importantes). Quelques pièces personnelles et de formation (dessins académiques, dossiers FAS…).

Paul Lavenex

BÜHLER Adolf ° (Collection)

  • 0006
  • Fonds (EN)
  • 1856-1951

Ce fonds illustre une période importante des chemins de fer en général et des Chemins de fer fédéraux en particulier. Il est constitué de 1647 dossiers documentaires relatifs aux progrès en matière de recherche sur les ponts (usages de matériaux, essais de charge, techniques, innovations), au processus d'électrification des lignes, à la construction de barrages, à l'usage de la soudure et aux mesures prises pendant les deux conflits mondiaux. Cette documentation concerne principalement des réalisations en Suisse, mais aussi des constructions majeures situées à l'étranger, comme le pont sur l'Hudson à New York ou les ponts de Cologne. Le fonds comprend une importante iconographie montrant les principaux ouvrages de génie civil construits durant la première moitié du XXe siècle.

Adolf Bühler

LAMUNIERE Jean-Marc

  • 0195
  • Fonds (EN)
  • 1947-2008

Archives qui documentent toute l'activité professionnelle de Jean-Marc Lamunière : photographies, projets et réalisations (dossiers de l'agence), enseignement, bibliothèque et documentation.

Jean-Marc Lamunière

PLANCHEREL Alexandre °

  • 0026
  • Fonds (EN)
  • 1953-1982

104 dossiers documentant 64 objets. Le fonds documente principalement des propriétés, des villas et une paroisse catholique.

Alexandre Plancherel

ZWEIFEL Jakob

  • 0054
  • Fonds (EN)
  • 1962-1998

Contient plusieurs dossiers de projets produits par Jakob Zweifel et ses associés (le plus souvent avec Zweifel, Strikler et associés), concernant le domaine de la planification universitaire et la recherche, soit principalement :
– les plans de la planification directive, des maquettes de l'évolution de la structure bâtie et des plans de la première étape de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) à Lausanne ;
– l'Université de Annaba en Algérie ;
– le centre de recherches Ciba/Geigy à saint-Aubin ;
– l'institut pour les ingénieurs agronomes de l'université de Benghasi à Al Beida en Libye.
Contient également un dossier concernant le Secteur 6 de l'Exposition nationale suisse de 1964 à Lausanne, dirigé par Zweifel.

Jakob Zweifel

MANGEAT Vincent

  • 0184
  • Fonds (EN)
  • 1955?-2012

L'ensemble documente l'oeuvre de Vincent Mangeat, à travers les dossiers des projets, des récoltes photographiques, ainsi que ses carnets de notes et croquis.

Vincent Mangeat

TAILLENS Jean et DUBOIS Charles

  • 0038
  • Fonds (EN)
  • 1890-1919

Un petit album contenant des reproductions de projets datant de la période d’études à Paris, ainsi que des photographies de certaines réalisations à Cape Town et Johannesburg, mais aussi divers édifices français dus à d’autres architectes. Un dossier de correspondance concernant la participation de Taillens à des jurys de concours d’architecture (concours des villas à Genève, tribunal fédéral à Lausanne, etc.). Un album de photographies et de reproductions de plusieurs édifices bâtis par Taillens et Dubois, en particulier des vues du chantier du siège de l’Union de banques suisses à la place Saint-François à Lausanne.

Jean Taillens

FAS Romandie - Fédération des Architectes Suisses, Section Romandie

  • 0205
  • Fonds (EN)
  • 1978-2014

Le fonds est constitué de documents produits et rassemblés essentiellement par le Comité de section et la Présidence de la Section romande de la FAS, à partir du milieu des années 1980. L’ensemble documentaire permet une lecture des activités et du fonctionnement de la FAS Romandie des dernières décennies. Il offre aussi un regard sur des éléments de premier plan de la pratique architecturale et urbanistique dans les cantons de Fribourg, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud.

Fédération des Architectes Suisses (FAS), Section Romandie

RUCKSTHUL Paul : Expo 64

  • 0050
  • Fonds (EN)
  • 1964

1 dossier contenant plusieurs photos en noir et blanc et couleur de l'exposition nationale suisse à Lausanne en 1964.

Paul Ruckstuhl

BECK Christian

  • 0053
  • Fonds (EN)
  • 1980-1993

78 dossiers documentant 79 objets sont dotés de plusieurs concours pour différents types de bâtiments, essentiellement publics: maison communale, église, école, situés principalement dans le canton du Valais.

Christian Beck

JUNOD Etienne

  • 0064
  • Fonds (EN)
  • 1965-1987

Dossier documentant des propriétés et villas dans l'arc lémanique (Lausanne, Savigny, Daillens, Pully, Cully, Ballens, Crissiers, Cullayes, Tolchenaz et Villars-Tiercelin).

Etienne Junod

MAULER René °

  • 0087
  • Fonds (EN)
  • 1932-1992

Archives de dessins (gouaches, aquarelles), plans et photographies (réalisations pour des villas privées, des cafés et des restaurants, quelques bureaux).

René Mauler

TSCHUMI Jean, Travaux des élèves

  • 0091
  • Fonds (EN)
  • 1945-1951

Archives photographiques et d'enseignement. Dessins originaux (études et analyse comparatives) et photographies des travaux des élèves de Jean Tschumi à l'EPUL.

Jean Tschumi

MORISOD Paul °

  • 0076
  • Fonds (EN)
  • 1958-1995

370 dossiers documentant 187 objets. Zone géographique: Valais principalement. Secteur d'activité: principalement habitat collectif et individuel, écoles, nombreux concours

Paul Morisod

ECOLE D'INGENIEURS de l'Université de Lausanne

  • 0077
  • Fonds (EN)
  • 185?-1931

Le fonds contient :

  • des documents en lien avec l'enseignement ;
  • des planches originales du travail de diplôme signé K. Nyeborg daté de juin 1922, soit un projet de pont rail en maçonnerie ;
  • projet de machines diverses ;
  • divers autres documents concernant les chemins de fer ;
  • des plans originaux qui devaient appartenir aux Marguet concernant la construction du chemin de fer Boulogne-Amiens, remontant aux années 1840 ;
  • des plans et rapports sur le "rail-way" en Angleterre ;
  • des plans originaux des ateliers de réparation de la compagnie de l'Ouest suisse à Yverdon ;
  • le plan du rez-de-chaussée de la première gare de Lausanne ;
  • divers plans relatifs au viaduc de la Paudèze.

École d'ingénieurs de l'Université de Lausanne

RADULESCU Stefan

  • 0113
  • Fonds (EN)
  • 1973-1995

Archives techniques sur papier (Villa Stern à Cologny, plans et dessins) et sur microfilm (perspectives pour plusieurs architectes, villas, bâtiments commerciaux et touristiques dans les cantons de Genève et Vaud, et à l’étranger) du bureau de Stefan Radulescu et René Giger.

Stefan Radulescu

CORREVON Henry (Fonds et collection)

  • 0117
  • Fonds (EN)
  • 1828 ; 1854-1939 ; 1957-2000

Collection documentaire et bibliothèque, archives personnelles (recherches, notes, publications, activités associatives, correspondances avec des personnages importants des milieux scientifiques et horticoles), archives iconographiques (récoltes photographiques et photographies personnelles), collection d’objets.

Henry Correvon

REVERDIN Dominique

  • 0105
  • Fonds (EN)
  • ~1964 ; 1971-1975

Archives techniques (plans de la Station fédérale de Changins - plans des bâtiments du siège principal, et autres non inventoriés) et iconographique (photographies concernant le Circarama des CFF et le Rotorama des PTT du secteur 'Les communications et les transports' pour l'Expo 64).

Dominique Reverdin

ANTOGNINI Emilio

  • 0112
  • Fonds (EN)
  • env. 1930-1984

Archives personnelles (formation et pièces personnelles) et techniques (maquettes, plans et dessins de maisons individuelles, écoles, bâtiments publics, églises), collection de périodiques.
De nombreux dessins du fonds couvrent des mandats communs à Antognini et Honegger et illustrent l'interaction de leur pensée au niveau du projet. L'exemple le plus évident de cette catégorie est l'église de Christ-Roi à Fribourg

Emilio Antognini

[093] Village d'enfants Saint-Antoine, à Loèche : avant-projet

Concerne le Village d'enfants Saint-Antoine à Loèche (Kinderdorf St. Anton, Leuk.). Il comprend des plans d'avant-projet pour ce village d'enfants, datant de 1960-1965. Ces plans représentent une version différente du projet par rapport à la version issue du concours en 1957 (réf. 0183.04.0011). Dans cette version, l'organisation des bâtiments change, et le nouveau plan, en forme de C encadrant une cour, s'articule sur une trame polygonale.

MORSIER et WEIBEL (Fonds et bibliothèque)

  • 0164
  • Fonds (EN)
  • 1857-1933

Plans et dessins concernant beaucoup de bâtiments dans le canton de Genève et ailleurs en suisse : plusieurs concours (Concours du Musée d'Art et d'Histoire à Genève, Concours pour la Banque Nationale Suisse à Berne, Concours pour le pénitencier de Payerne), châteaux, villas, immeubles à Genève, écoles (Ecole à Ballaigues, Ecole des Beaux-Arts et école primaire des Casemates, Ecole des Eaux-Vives, Ecole du Chemin Vert), églises (Eglise anglaise à Genève, English Church à Champéry), des études d’alignement à Genève (rues Rôtisserie, Traversière, Pélisserie, Bémont), des hôtels (Grand hôtel Berthod à Château, Grand Hôtel de l'Observatoire à Saint-Cergues, Grand Hôtel du Lac de Joux, Le Pont, Grand Hotel en Sicile, Hôtel d'Argentières, Hôtel de l'Arc Romain), la Librairie Payot et le Magasins Wolf à Genève, l’Orphelinat des Grandes-Bougeries, la Synagogue de Genève… Contient également des récoltes photographiques, concernant la Poste de la rue du Stand, l'exposition nationale suisse de 1896, autre.

Le fonds comprend également une bibliothèque (volumes du XVIIIe au XXe siècle).

Morsier et Weibel

BUECHE Louis et Etienne °

  • 0148
  • Fonds (EN)
  • 1906-1980

Le fonds documente toute l'activité professionnelle de Louis et Etienne Bueche : plans et dessins (plus de 250 objets : écoles, églises, institutions, habitations familiales...), dossiers administratifs et documentaires, correspondances, travaux graphiques (affiches).
Concerne, entre autres, la Banque Populaire Suisse de Saint-Imier, le Centre Coop de Saint-Imier, la Clinique Manufacture bernoise, à Leysin, l’École cantonale de Porrentruy, École d'horlogerie Technicum, à St Imier, nombreuses interventions pour des manufactures horlogères.

Louis Bueche

BONNARD ° René et Pierre et BOY DE LA TOUR Edouard

  • 0122
  • Fonds (EN)
  • 191?-1981

Archives techniques : plans de projets et réalisations couvrant tout le XXe siècle.
Concernent également plusieurs chantiers, dont la construction du bâtiment administratif de Lausanne-Ouchy (1912), du cinéma Georges V, du CHUV, du parking de Lausanne-Ouchy (1972), du temple de Saint-Marc à Lausanne (concours en 1949), de villas - parfois particulièrement bien documentées (plans de détails, projets de décor intérieur, aménagement du jardin, etc.) -, de cures (Belmont, Chailly).
Dans les dossiers concernant ces objets, on trouve parfois les plans originaux des bâtiments, dûs à d’autres architectes (comme les plans de Louis Brazzola pour l’église catholique de Polliez-Pittet). Au travers du fonds Bonnard, on découvre aussi l’activité de constructeurs moins connus comme Jean Picot ou Edouard Boy de la Tour

René Bonnard

MORSIER Frédéric de

  • 0138
  • Fonds (EN)
  • 1882-193? ; 1977

Portefeuille de documents qui décrit la formation à l’école des Beaux-Arts de Frédéric de Morsier dans l’atelier de Pascal à Paris.
Contient également documentation, photographies, correspondance.

Frédéric de Morsier

Pleinciel

En 1960, Perrochet SA fonde Pleinciel SA et débute une campagne systématique de photographies aériennes (dans le but d'en tirer des cartes postales), qui s'achève en 1968.
Les images sont prises depuis un avion Piper avec un appareil Mamiya et un pilote engagé à l'année; les clichés sont des négatifs monoculaires et des vues obliques dont les échelles s'étendent du 1:2000 au 1:4000.
Une telle campagne est unique en Suisse et a produit un excellent matériel pour des études de cas du développement territorial dix ans avant la mise en vigueur de la première loi sur l’occupation foncière.
Cette collection a été systématiquement ciblée et organisée; chaque prise de vue est datée. Elle représente non seulement par son contenu, mais aussi par l’organisation de sa couverture territoriale, un témoignage de la perception et des valeurs données, à cette époque et par l’auteur de la collection, aux objets et au territoire. Elle renseigne aussi l'histoire de la carte postale.

Jacques Favre 1921-1973

Conférence inaugurale de l'exposition Jacques Favre par
Pierre FORETAY, professeur au DA. 
Architecte, diplômé de l'Ecole polytechnique universitaire de Lausanne en 1950, Jacques Favre a laissé une oeuvre certes rare mais dont le langage architectural très personnel constitue une idée de probité intellectuelle et artistique, une passion cachée pour les choses de l'architecture, en même temps qu’une inquiétude à son égard. 
Professeur au département d'architecture pendant 10 ans, il y a tenu les premiers rôles. La sensibilité de ses analyses et de ses critiques s’exprimait en une sorte de rationalisme poétique. Pour lui, enseigner était une manière indirecte de pratiquer l'architecture. 
Dès 1956, il ouvre son atelier d'architecture. C’est à cette époque qu’il réalise le Framar, maison de vacances qui révèle la maîtrise de l'architecte par la manière dont les espaces intérieurs se développent, par la magie du détail et le jeu des matériaux naturels, par la rigueur du système structurel et constructif qui sous-tendent l'ouvrage et lui donnent sa force et sa cohésion. 
Décédé en 1973, Jacques Favre nous a laissé peu de réalisations qui ont suffi néanmoins à mesurer la distance qui le sépare de ses contemporains. Actuellement, avec la démolition sauvage du Framar en 1979, il ne reste presque plus rien de l'oeuvre de Jacques Favre et c’est ce qui a déterminé le département d'architecture de l'EPFL à lui consacrer une exposition et à réaliser un catalogue de son oeuvre. 


Oscar Tusquets : quelques oeuvres

Conférence d'Oscar TUSQUETS, architecte, Barcelone. 
Né à Barcelone en 1941, O, Tusquets suit des études d'architecture à l'Ecole technique supérieure de Barcelone de 1958 à 1965. Très vite, il reçoit plusieurs prix pour ses constructions et participe à plusieurs expositions. Dès 1973, certains de ses ouvrages sont publiés dans différentes revues d'architecture, notamment dans Werk-Archithèse et Lotus International.


Eileen Gray : un autre chemin pour la modernité

Conférence de Brigitte LOYE, chargée de recherches au CORDA, Paris. 
Une idée chorégraphique; une constante pour Eileen Gray depuis ses premières laques jusqu’à sa production architecturale. En appliquant les cinq points de l'architecture moderne, en particulier pour sa maison de Roquebrune, elle recherche avant tout à faciliter un certain type de geste, afin de permettre à l'homme des années trente de devenir un autre. A tous les stades de sa production, elle hésite devant la théorisation, l'abstraction, cherchant à comprendre comment évolue le geste et à mettre en scène l'homme dans son espace. « Une recherche patiente » en laquelle réside l'originalité d'Eileen Gray et qui la différencie de Le Corbusier et du De Stijl, ses contemporains et amis.


Machine et architecture : métaphore ou poétique productiviste ?

Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
Lorsque, vers 1900, les architectes ont inscrit au Dictionnaire des idées reçues la condamnation à mort du XIX siècle, il leur a fallu proposer de « nouveaux » modèles, par exemple le monde organique ou l'architecture des ingénieurs. Mais c’est peut-être la machine qui deviendra leur référence essentielle. Provisoirement, nous pourrions admettre que la machine existerait sous deux espèces dans la théorie architecturale du XXe siècle. Il y aurait d'une part une machine lyrique, essentiellement métaphorique et hédoniste. Il y aurait ensuite une machine réaliste, fonctionnant en contiguïté, essentiellement productiviste. A travers le fonctionnalisme, la machine offrirait un acquis important, à la fois réformiste, pédagogique et poétique.


Jean-Jacques Lequeu

Conférence de Philippe DUBOY, architecte, Nantes. 
Né à Rouen en 1757, mort vert 1825, Jean-Jacques Lequeu peut être classé avec Ledoux et Boullée parmi les architectes visionnaires de la fin du XVIIIe siècle. Toutefois, il ne construisit pratiquement rien et ses projets d'architecture zoomorphe semblent être plus inspirés par les goûts rousseauistes de l'époque que par la prémonition d'un monde futur (Dictionnaire des architectes, Oudin).


Richard Meier

  • 0185.02.0009/06
  • Item
  • 10 février au 3 mars 1982
  • Part of BIANCHI Edith

Exposition réalisée par la Harvard University
.

L'art dans la ville

Conférence de Raymonde MOULIN, Professeur à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, directeur de recherche au CNRS. 
Remarques introductives sur le caractère historique du concept d'art. Toutes les sociétés ont un art en soi mais elles n’ont pas toutes un art pour soi. On esquissera l'analyse du procès en diffamation du champ artistique.

- La beauté dans la ville : la ville vernaculaire et la ville monumentale ou comment le site, le tracé, l'architecture et l'art contribuent à la cohérence symbolique.


  • l'art dans la ville : la ville de béton et l'académisme fonctionnaliste avec l'art comme « supplément d'âme ».
    
- Art des artistes (commandes, art mural, participation des artistes à l'urbanisme, animation urbaine).
    
- Art populaire (des graffitis à la fête)
    
- « Commercial art » (la publicité) 
Remarques conclusives sur l'architecture comme art et sur la fin de la parenthèse de « l'art pour l'art » (l'expression est de Roger Caillois).


l'EPFL et le logement à Ecublens

7 juin 1982 :
Conférence inaugurale de l'exposition l'EPFL et le logement à Ecublens par le professeur Bernard VITTOZ, président de l'EPFL.
8-9 juin 1982 :
Présentation et commentaires de l'exposition par les architectes et les sociologues du DA.
10, 14 et 15 juin 1982 :
Débats avec les étudiants de l'EPFL.
16 juin 1982 : Débat avec le personnel de l'EPFL.

Espace social de la ville algérienne : plaidoyer pour la medina

Conférence de Nadir MAROUF, sociologue, professeur à l'Université d'Oran.
Le plaidoyer pour la médina ne procède pas d'une attitude sentimentale ou ethnographique à l'endroit de l'espace social traditionnel. Les cités occidentales les plus prestigieuses et en même temps les plus significatives des temps modernes s’ordonnent autour d'une sémiologie spatiale léguée par le passé. De là le présupposé que les exigences de notre temps n’interdisent pas le maintien, certes sous des modalités sans cesse renouvelées, d'un cadre archétypal qui fonde une civilisation et une culture (exemple du maintien de la centralité comme fondement du sens urbain).
Il y a tout d'abord lieu de dresser un panorama des configurations urbaines, de leur implantation au cours de l'histoire maghrébine et donc d'en comprendre les légitimations.
Si la ville pré-coloniale, voire même coloniale en Algérie, répondait à une rationalité saisissable (sur laquelle on peut toujours porter un jugement mais qui reste productrice d'un sens), la ville actuelle semble s’acheminer vers un décalage de plus en plus grand entre valeurs, aspirations nouvelles, principes ethnico-normatifs édictés par le Pouvoir et inscription dans l'espace de cet ensemble hétéroclite. Il semble en effet que la ville algérienne se laisse placer sous le signe de l'empirie. Mais est-ce que l'empirie relève elle-même d'une rationalité ? En d'autres termes, si la rationalité est une catégorie irréductible et donc immanente à ce qui, pour l'heure, peut paraître opaque et indéchiffrable, faut-il attendre qu’elle transparaisse à l'issu de l'oeuvre urbain en train de se faire, post-festum pourrait-on dire, ou faut-il proposer d'autres alternatives, fussent-elles un peu trop « rétro » ?
En conclusion, le rapport entre structure urbaine, société et politique dicte quelques uns de nos propos et surtout de nos orientations de recherche en matière de restructuration-réhabilitation de la medina. On en verra aussi la complexité pratique et donc les limites.

La charte d'Athènes comme fragment de la ville du rationalisme

Conférence de Pier-Giorgio GEROSA, architecte-urbaniste, Viganello, enseignant à l'Ecole d'architecture de Strasbourg.
La Charte d'Athènes est le premier texte collectif qui essaie de formuler une théorie de l'urbanisme fondée sur les expériences de l'architecture rationaliste. Issue de ces travaux du 4e congrès international d'Architecture Moderne, qui s’était tenu entre Marseille et Athènes en 1933, elle a connu une rédaction laborieuse et conflictuelle et a été publiée sous des formes diverses, dont celle que Le Corbusier lui a donnée en 1943 reste la plus connue.
Au cours de ses 50 ans d'existence, la Charte d'Athènes a été un point de repère de la pensée architecturale sur la ville : après avoir, dans ses premières années, représenté le manifeste de l'urbanisme progressiste, elle se trouve maintenant concernée en première ligne par le mouvement de recentrage critique de la modernité. La conférence propose un essai d'opération historique qui vise à reconstituer, par une recherche historiographique, le processus de rédaction de la Charte ; à déconstruire les courants de pensée qui y confluaient et qui s’y opposaient ; à délimiter, par une analyse épistémologique, les domaines empiriques sous-tendus par les théories énoncées ; à trouver, par l'analyse du discours lui-même, les interdits et les pluralités qui le frappent.

Perret Frères, architectes constructeurs : Aphorisme et pensée constructive

Conférence de Jean-Paul RAYON, chargé de cours au DA.
Derrière la personnalité délibérément représentative d'Auguste Perret se cache une « entreprise familiale » rigoureusement organisée qui conduit souvent le projet depuis sa conception architecturale jusqu’à l'exécution matérielle des travaux. l'expression architectonique, les références stylistiques, la forme de l'enseignement d'Auguste Perret qui prétendent à une certaine universalité sont à réévaluer au profit d'une pensée constructive qui a marqué les meilleurs et les plus différents architectes.

Renzo Piano : projets et architectures

Conférence inaugurale de l'exposition Renzo Piano par Renzo PIANO, architecte, Gênes et Paris.
l'architecture peut être analysée comme un objet, comme une construction ou comme un container selon le mode d'expression de son réalisateur. Par objet, on entend principalement un artefact destiné à être apprécié en tant que tel ; une « construction » se réfère plutôt aux méthodes et aux moyens constructifs actuels ; un « container » quand le bâtiment répond aux fonctions projetées. Naturellement, toute bonne architecture tient compte de ces trois éléments mais un architecte polémiste doit se préoccuper de l'un d'entre eux, voire deux. Renzo Piano a été un constructeur. Bien que ses bâtiments répondent certainement aux trois objectifs, les développements structurels sont vraiment son point de départ conceptuel.
Bien que se référer aujourd'hui à une architecture nationale ne signifie plus grand chose, il y avait quelque chose d'essentiellement italien dans ses premières recherches et son souci de perfection. Comme Nervi et d'autres maîtres italiens, les succès de Piano viennent de la souplesse du rôle des designers professionnels en Italie (architectes et ingénieurs peuvent être indifféremment constructeurs ou projeteurs) en même temps que de la chance d'avoir des industriels dans sa propre famille qui purent lui commander quelques-uns de ses premiers travaux.
Mais aucun d'entre eux n’aurait attiré l'attention internationale si Piano n’avait rencontré Richard Rogers à Londres et gagné avec lui et Ove Arup Partners le concours du Centre Pompidou. Sa contribution fut égale à celle de Rogers mais Piano fut plus spécialement chargé de la structure et de la conception globale du design exprimé dans le système de construction. Il fut un leader efficace mais encore plus un coordinateur de la conciliation.
Depuis 1977, Piano collabore avec Peter Rice, l'ingénieur en chef de la superstructure de Beaubourg (N. Silver, Architectes contemporains, 1980).

Le défi pluraliste de Sinan à Istanbul

Conférence inaugurale de l'exposition Mimar Sinan 1492 ? 1588 par Bülent ÖZER, professeur à l'Université Sinan d'Istanbul.
Sinan, chrétien, renégat, soldat d'élite du Sultan est la figure centrale de l'architecture islamique. Sinan a eu une vie très longue dont il consacre les 40 premières années à guerroyer pour le Sultan et les 50 autres à construire près de 500 oeuvres disséminées dans le vaste empire ottoman. Sinan élabore un système de projétation régulateur avec lequel il fixe par convention les procédés de composition et de construction qui lui permettent de guider la réalisation d'une œuvre à distance. La composition, les solutions constructives d'une technologie dont il est expert, les types architecturaux sont les fondements d'une école d'architecture destinée à produire une grande floraison d'œuvres même après sa mort. l'intérêt de toute sa vie fut la structure à coupole centrale et la recherche de grandeur et d'unité que l'on peut obtenir avec un dispositif semblable sans encombrement de piliers. Sa construction rationnelle est soutenue par un art de la composition d'une grande rigueur euclidienne qui lui permet de renouveler continuellement les types sans jamais les répéter ou se répéter.

Post tabulam rasam

Conférence de Jacques GUBLER, professeur au Département d'architecture de l'EPFL.
La revue ABC, lancée à Zurich en 1924 par l'architecte hollandais Mart Stam, alimentée par le peintre russe El Lissitzky, soutenue passionnément par un petit groupe d'architectes suisses parmi lesquels « l'ingénieur » Emil Roth et le « théoricien » Hans Schmidt, énonce ainsi son programme : « Cette revue publiera des articles qui entendent clarifier les tâches et le processus de la ‘configuration’ (Gestaltung) :

  • configuration de la ville sous le rapport de la technique, de l'économie et du cadre social
  • configuration du logement, du lieu de travail, du trafic
  • configuration en matière de peinture et de théâtre
  • configuration en matière de technique et d'invention. »
    Ce programme sera suivi pendant quatre ans. Il culminera dans le fameux manifeste ABC proclamant la dictature de la machine de l'été 1928.

Les lieux : histoire des commodités

Conférence de Roger-Henri GUERRAND, historien et professeur à Paris VIII
R.-H. Guerrand, avec un ton mélangé de sérieux et d'humour sarcastique, retrace un pan de cette histoire sociale toujours laissé dans l'ombre : une histoire des commodités ou, pour parler plus directement, des lieux d'aisance.
Chronique qui fut souvent incroyable : celle du temps nécessaire pour que de simples conditions d'hygiène et de salubrité soient assez considérées pour qu’elles s’inscrivent dans les faits et que les lois soient appliquées et respectées. Il explique la façon dont notre société a considéré le corps, l'a regardé et l'a entretenu et rappelle que le discours sur les conditions sociales et politiques de l'hygiène publique et privé ont supposé deux conditions d'aménagement foncier : d'une part que l'on puisse disposer de suffisamment d'eau et d'autre part que l'on puisse évacuer les eaux usées. d'où la nécessité du tout-à-l'égout, conquête, somme toute, récente. Question d'histoire sociale qui nous dévoile les enjeux sous-jacents d'une politique sanitaire.

La maison de verre de Pierre Chareau et Bernard Bijvoet

Conférence de Bryan TAYLOR, historien de l'architecture.
Avec la maison de verre, dissimulée 31 rue St Guillaume à Paris, nous sommes confrontés à une oeuvre qui défie les formes reconnues de classification. Constater que cette réalisation était en avance sur son temps serait insuffisant. De nos jours, le message révolutionnaire qu’elle contient est loin d'être accepté et elle continue à offrir par la fluidité de son plan, la standardisation de ses composants, l'assemblage précis des espaces privés et publics, la série d'innovations techniques surprenantes qui la caractérisent (ossature métallique visible, façade de briques de verre, câbles techniques apparents) un modèle général à partir duquel peuvent être développées des réponses à certains problèmes de notre époque.

Serres et jardins d'hiver au XIXe siècle

Conférence inaugurale de l'exposition Serres et jardins d'hiver au XIXe siècle ; Jean-Marc Lamunière : Dessins pour la serre du Jardin botanique de la ville de Genève.
De 1780 à 1900, l'attrait pour les fleurs exotiques, les plantes rares rapportées si précieusement dans les conditions de la navigation d'alors, le goût du dépaysement aux effluves coloniales et d'une nature renouvelée vont se confondre en une passion pour l'horticulture et en une forme architecturale : les serres et les jardins d'hiver. Leur extraordinaire expansion en fit un véritable mouvement de mode soutenu par la bourgeoisie fortunée qui gagna progressivement l'ensemble de la société européenne.

Place, form and cultural identity

Conférence de Kenneth FRAMPTON, historien de l'art, professeur invité au Collège scientifique de Berlin.
« Le phénomène d'universalisation, tout en étant un progrès de l'humanité, constitue une sorte de destruction subtile des cultures traditionnelles, ce qui n’est peut-être pas un mal irréparable. Mais aussi ce que j’appellerais le noyau créatif des grandes civilisations et des grandes cultures. Là se trouve le paradoxe : comment devenir moderne et retourner à ses sources : comment raviver une vieille civilisation latente et faire partie d'une civilisation universelle » (Paul Ricoeur, La civilisation universelle et les cultures nationales).

Introduction à la terratecture

Conférence inaugurale de l'exposition P. Z. par
Pierre ZOELLY, architecte et explorateur, professeur invité à l'EPFL.
« Pour mieux comprendre les dangers vers lesquels se dirige l'architecture d'aujourd'hui, mais aussi les chances qu’elle a de sortir des contraintes qui l'étouffent, il faut se pencher vers un nouveau genre générique de cet art : la terratecture. Est-ce la mère ou la fille de l'architecture ? Basé sur des expériences d'une vingtaine d'années et de chaotiques recherches historiques et contemporaines que je trimbale dans mon rucksack d'idées, j’essaie de faire le point sur ce sujet qui m’intrigue et me passionne et qui : quand je traverse notre petit pays que Guillaume Fatio, en 1904, décrivit avec amour dans son petit livre Ouvrons les yeux, annonciateur du mouvement Heimatschutz : et qu’on devrait aujourd'hui réintituler Fermons les yeux : me semble être un remède particulièrement bien adapté à notre mal suisse. »

Santiago Calatrava

Conférence de Santiago CALATRAVA, ingénieur à Munich, professeur invité au DA de l'EPFL.

La couleur, un élément de l'architecture

Conférence de Werner SPILLMANN, professeur au Technicum de Winterthur.
L'apparence d'un bâtiment et de ses éléments est largement définie par les couleurs et les matériaux dont le choix dépend des architectes. La conférence a pour objet la manière dont la couleur est choisie en architecture pendant les différentes époques de l'histoire et de nos jours et de discuter certains des aspects fondamentaux de la couleur en architecture : la relation de la couleur à l'homme, à l'environnement, au voisinage des bâtiments entre eux, à la structure de la construction elle-même tout autant qu’aux phénomènes des relations entre les couleurs.

Rome : l'impossibilité de l'histoire

Conférence de Franco PURINI, architecte, Rome.
La nouvelle architecture à Rome n’est pas facile à décrire dans son ensemble car elle n’est pas linéaire dans son développement. La situation est marquée par des débats dont les racines remontent loin et témoignent des contradictions de l'histoire de la ville. La discrimination de la périphérie de la métropole montre le sous-développement de manière significative, processus résultant d'une négligence politique et gestionnelle à laquelle la ville fut soumise pendant les trente années qui suivirent la guerre. Entre 1975 et 1985, la ville avait adopté une gestion socio-communiste qui aurait dû apporter un changement. Dans les faits, très peu de ce qui avait été projeté a été réalisé, et, parmi les architectes romains de la nouvelle génération, on a travaillé avant tout sur une base historique pour comprendre d'une manière nouvelle l'architecture dans la ville du passé.
Franco Purini a fait d'abondantes propositions pour la ville de Rome, souvent publiées, jamais réalisées, qui sont liées à la fidélité aux méthodes de projétation néo-rationalistes et à l'intention d'approfondir les images de Piranèse. Il faut aussi rappeler combien ses architectures ont influencé à l'étranger la définition de l'imaginaire architectonique.

Grands chantiers du XXe siècle

Conférence inaugurale de l'exposition Grands chantiers du XXe siècle par Ricardo MARIANI, professeur à l'EAUG.
Au milieu du XIXe siècle, l'Europe industrielle explose. La France se couvre de ponts, de voies ferrées et de chaussées nouvelles. La photographie s'est vite imposée comme le témoin fidèle de cette évolution. Chacune de ces photographies a su garder, malgré l'indifférence apparente du sujet, une vision personnelle transformant les personnages en statues de pierre et géométries de fer, ou magnifiant les cintres d'un pont en apparition champêtre. C'est de ce jeu d'évocations matérielles où la voûte et le tympan roman se font une seconde jeunesse que naît peut-être un sentiment du sacré et du commémoratif; le moindre édifice y fait figure de cathédrale, de minaret, de stèle. Du plus humble tunnel qui agrémente la promenade du rentier avec son chien à la plus extravagante résille d'étais et entretoises qui encombre la vallée, c'est le Grand oeuvre du siècle qui veut être vu sous son plus beau jour, comme un peu l'ouvrage d'un seul : le spectateur.

Le Corbusier

Séminaire avec la participation de :

  • Jacques SBRIGLIO, professeur à l'Ecole d'architecture de Marseille : Le Corbusier et Marseille
  • Pierre-Alain CROSET, rédacteur de Casabella, assistant au DA de l'EPFL : Le Corbusier : les yeux qui voient
  • Franz OSWALD, professeur à l'EPFZ : Le Corbusier et l'utopie.
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