Correspondance avec René Dorizon (rue Saint-Lazare 85, Paris), administrateur de la société immobilière qui construit le chalet.
Dossier de calques, menuiseries en bois, parquets, détails d'aménagement, façades, plan de situation.
Dossier d'héliographies, plans des étages, façades, coupes, détails.
Objet : 1 page de 5 photos de cet objet dans un album (0024.02.001) Chalet inscrit dans une faible pente (le remblais sur un mur de soutènement rétablit l'horizontale et donne le dénivelé necessaire à la mise en scène du perron), deux niveaux, toit à deux pans. Mélange de typologies locales (à tout le moins à l'extérieur) et de modes constructifs Cornaz-Baumann. Façade sud : accès par un perron à rampe divergente menant aux parties latérales (traitées comme des galeries). Sur socle maçonné, ossature de bois revêtue d'un lambrissage de planches posées horizontalement. Les façades portent, au nord, le nom du chalet "Chantecler" et, au sud, la sentence «O Soleil sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont, 1910» en lettres peintes. Les photos de l'album cité plus haut montrent le peintre réalisant ce lettrage. Jack Cornaz et WB font entrer dans une coque de bois le plan et l'organisation intérieure des réalisations "urbaines" qu'ils signent à la même époque! "Disproportion" des espaces réservés au hall, au living et à l'escalier. Les pièces sont doublées de boiseries à panneaux embrevés finement travaillées, parquets mélangeant les essences, cheminée et trumeau. Il serait intéressant de comparer cette réalisation avec les chalets de Salvan (pour de Cérenville) et d'Arosa (pour Mermod).