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PLANCHEREL Alexandre °

  • 0026
  • Fonds
  • 1953-1982

104 dossiers documentant 64 objets. Le fonds documente principalement des propriétés, des villas et une paroisse catholique.

Alexandre Plancherel

ZWEIFEL Jakob

  • 0054
  • Fonds
  • 1962-1998

Contient plusieurs dossiers de projets produits par Jakob Zweifel et ses associés (le plus souvent avec Zweifel, Strikler et associés), concernant le domaine de la planification universitaire et la recherche, soit principalement :
– les plans de la planification directive, des maquettes de l'évolution de la structure bâtie et des plans de la première étape de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) à Lausanne ;
– l'Université de Annaba en Algérie ;
– le centre de recherches Ciba/Geigy à saint-Aubin ;
– l'institut pour les ingénieurs agronomes de l'université de Benghasi à Al Beida en Libye.
Contient également un dossier concernant le Secteur 6 de l'Exposition nationale suisse de 1964 à Lausanne, dirigé par Zweifel.

Jakob Zweifel

MANGEAT Vincent

  • 0184
  • Fonds
  • 1955?-2012

L'ensemble documente l'oeuvre de Vincent Mangeat, à travers les dossiers des projets, des récoltes photographiques, ainsi que ses carnets de notes et croquis.

Vincent Mangeat

TAILLENS Jean et DUBOIS Charles

  • 0038
  • Fonds
  • 1890-1919

Un petit album contenant des reproductions de projets datant de la période d’études à Paris, ainsi que des photographies de certaines réalisations à Cape Town et Johannesburg, mais aussi divers édifices français dus à d’autres architectes. Un dossier de correspondance concernant la participation de Taillens à des jurys de concours d’architecture (concours des villas à Genève, tribunal fédéral à Lausanne, etc.). Un album de photographies et de reproductions de plusieurs édifices bâtis par Taillens et Dubois, en particulier des vues du chantier du siège de l’Union de banques suisses à la place Saint-François à Lausanne.

Jean Taillens

FAS Romandie - Fédération des Architectes Suisses, Section Romandie

  • 0205
  • Fonds
  • 1978-2014

Le fonds est constitué de documents produits et rassemblés essentiellement par le Comité de section et la Présidence de la Section romande de la FAS, à partir du milieu des années 1980. L’ensemble documentaire permet une lecture des activités et du fonctionnement de la FAS Romandie des dernières décennies. Il offre aussi un regard sur des éléments de premier plan de la pratique architecturale et urbanistique dans les cantons de Fribourg, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud.

Fédération des Architectes Suisses (FAS), Section Romandie

RUCKSTHUL Paul : Expo 64

  • 0050
  • Fonds
  • 1964

1 dossier contenant plusieurs photos en noir et blanc et couleur de l'exposition nationale suisse à Lausanne en 1964.

Paul Ruckstuhl

BECK Christian

  • 0053
  • Fonds
  • 1980-1993

78 dossiers documentant 79 objets sont dotés de plusieurs concours pour différents types de bâtiments, essentiellement publics: maison communale, église, école, situés principalement dans le canton du Valais.

Christian Beck

JUNOD Etienne

  • 0064
  • Fonds
  • 1965-1987

Dossier documentant des propriétés et villas dans l'arc lémanique (Lausanne, Savigny, Daillens, Pully, Cully, Ballens, Crissiers, Cullayes, Tolchenaz et Villars-Tiercelin).

Etienne Junod

MAULER René °

  • 0087
  • Fonds
  • 1932-1992

Archives de dessins (gouaches, aquarelles), plans et photographies (réalisations pour des villas privées, des cafés et des restaurants, quelques bureaux).

René Mauler

TSCHUMI Jean, Travaux des élèves

  • 0091
  • Fonds
  • 1945-1951

Archives photographiques et d'enseignement. Dessins originaux (études et analyse comparatives) et photographies des travaux des élèves de Jean Tschumi à l'EPUL.

Jean Tschumi

MORISOD Paul °

  • 0076
  • Fonds
  • 1958-1995

370 dossiers documentant 187 objets. Zone géographique: Valais principalement. Secteur d'activité: principalement habitat collectif et individuel, écoles, nombreux concours

Paul Morisod

ECOLE D'INGENIEURS de l'Université de Lausanne

  • 0077
  • Fonds
  • 185?-1931

Le fonds contient :

  • des documents en lien avec l'enseignement ;
  • des planches originales du travail de diplôme signé K. Nyeborg daté de juin 1922, soit un projet de pont rail en maçonnerie ;
  • projet de machines diverses ;
  • divers autres documents concernant les chemins de fer ;
  • des plans originaux qui devaient appartenir aux Marguet concernant la construction du chemin de fer Boulogne-Amiens, remontant aux années 1840 ;
  • des plans et rapports sur le "rail-way" en Angleterre ;
  • des plans originaux des ateliers de réparation de la compagnie de l'Ouest suisse à Yverdon ;
  • le plan du rez-de-chaussée de la première gare de Lausanne ;
  • divers plans relatifs au viaduc de la Paudèze.

École d'ingénieurs de l'Université de Lausanne

RADULESCU Stefan

  • 0113
  • Fonds
  • 1973-1995

Archives techniques sur papier (Villa Stern à Cologny, plans et dessins) et sur microfilm (perspectives pour plusieurs architectes, villas, bâtiments commerciaux et touristiques dans les cantons de Genève et Vaud, et à l’étranger) du bureau de Stefan Radulescu et René Giger.

Stefan Radulescu

CORREVON Henry (Fonds et collection)

  • 0117
  • Fonds
  • 1828 ; 1854-1939 ; 1957-2000

Collection documentaire et bibliothèque, archives personnelles (recherches, notes, publications, activités associatives, correspondances avec des personnages importants des milieux scientifiques et horticoles), archives iconographiques (récoltes photographiques et photographies personnelles), collection d’objets.

Henry Correvon

REVERDIN Dominique

  • 0105
  • Fonds
  • ~1964 ; 1971-1975

Archives techniques (plans de la Station fédérale de Changins - plans des bâtiments du siège principal, et autres non inventoriés) et iconographique (photographies concernant le Circarama des CFF et le Rotorama des PTT du secteur 'Les communications et les transports' pour l'Expo 64).

Dominique Reverdin

ANTOGNINI Emilio

  • 0112
  • Fonds
  • 193?-1984

Archives personnelles (formation et pièces personnelles) et techniques (maquettes, plans et dessins de maisons individuelles, écoles, bâtiments publics, églises), collection de périodiques.
De nombreux dessins du fonds couvrent des mandats communs à Antognini et Honegger et illustrent l'interaction de leur pensée au niveau du projet. L'exemple le plus évident de cette catégorie est l'église de Christ-Roi à Fribourg

Emilio Antognini

[093] Village d'enfants Saint-Antoine, à Loèche : avant-projet

Concerne le Village d'enfants Saint-Antoine à Loèche (Kinderdorf St. Anton, Leuk.). Il comprend des plans d'avant-projet pour ce village d'enfants, datant de 1960-1965. Ces plans représentent une version différente du projet par rapport à la version issue du concours en 1957 (réf. 0183.04.0011). Dans cette version, l'organisation des bâtiments change, et le nouveau plan, en forme de C encadrant une cour, s'articule sur une trame polygonale.

MORSIER et WEIBEL (Fonds et bibliothèque)

  • 0164
  • Fonds
  • 1857-1933

Plans et dessins concernant beaucoup de bâtiments dans le canton de Genève et ailleurs en suisse : plusieurs concours (Concours du Musée d'Art et d'Histoire à Genève, Concours pour la Banque Nationale Suisse à Berne, Concours pour le pénitencier de Payerne), châteaux, villas, immeubles à Genève, écoles (Ecole à Ballaigues, Ecole des Beaux-Arts et école primaire des Casemates, Ecole des Eaux-Vives, Ecole du Chemin Vert), églises (Eglise anglaise à Genève, English Church à Champéry), des études d’alignement à Genève (rues Rôtisserie, Traversière, Pélisserie, Bémont), des hôtels (Grand hôtel Berthod à Château, Grand Hôtel de l'Observatoire à Saint-Cergues, Grand Hôtel du Lac de Joux, Le Pont, Grand Hotel en Sicile, Hôtel d'Argentières, Hôtel de l'Arc Romain), la Librairie Payot et le Magasins Wolf à Genève, l’Orphelinat des Grandes-Bougeries, la Synagogue de Genève… Contient également des récoltes photographiques, concernant la Poste de la rue du Stand, l'exposition nationale suisse de 1896, autre.

Le fonds comprend également une bibliothèque (volumes du XVIIIe au XXe siècle).

Morsier et Weibel

BUECHE Louis et Etienne °

  • 0148
  • Fonds
  • 1906-1980

Le fonds documente toute l'activité professionnelle de Louis et Etienne Bueche : plans et dessins (plus de 250 objets : écoles, églises, institutions, habitations familiales...), dossiers administratifs et documentaires, correspondances, travaux graphiques (affiches).
Concerne, entre autres, la Banque Populaire Suisse de Saint-Imier, le Centre Coop de Saint-Imier, la Clinique Manufacture bernoise, à Leysin, l’École cantonale de Porrentruy, École d'horlogerie Technicum, à St Imier, nombreuses interventions pour des manufactures horlogères.

Louis Bueche

BONNARD ° René et Pierre et BOY DE LA TOUR Edouard

  • 0122
  • Fonds
  • 191?-1981

Archives techniques : plans de projets et réalisations couvrant tout le XXe siècle.
Concernent également plusieurs chantiers, dont la construction du bâtiment administratif de Lausanne-Ouchy (1912), du cinéma Georges V, du CHUV, du parking de Lausanne-Ouchy (1972), du temple de Saint-Marc à Lausanne (concours en 1949), de villas - parfois particulièrement bien documentées (plans de détails, projets de décor intérieur, aménagement du jardin, etc.) -, de cures (Belmont, Chailly).
Dans les dossiers concernant ces objets, on trouve parfois les plans originaux des bâtiments, dûs à d’autres architectes (comme les plans de Louis Brazzola pour l’église catholique de Polliez-Pittet). Au travers du fonds Bonnard, on découvre aussi l’activité de constructeurs moins connus comme Jean Picot ou Edouard Boy de la Tour

René Bonnard

MORSIER Frédéric de

  • 0138
  • Fonds
  • 1882-193? ; 1977

Portefeuille de documents qui décrit la formation à l’école des Beaux-Arts de Frédéric de Morsier dans l’atelier de Pascal à Paris.
Contient également documentation, photographies, correspondance.

Frédéric de Morsier

Pleinciel

  • 0182.02
  • Série
  • 1960-1968
  • Fait partie de PERROCHET

En 1960, Perrochet SA fonde Pleinciel SA et débute une campagne systématique de photographies aériennes (dans le but d'en tirer des cartes postales), qui s'achève en 1968.
Les images sont prises depuis un avion Piper avec un appareil Mamiya et un pilote engagé à l'année; les clichés sont des négatifs monoculaires et des vues obliques dont les échelles s'étendent du 1:2000 au 1:4000.
Une telle campagne est unique en Suisse et a produit un excellent matériel pour des études de cas du développement territorial dix ans avant la mise en vigueur de la première loi sur l’occupation foncière.
Cette collection a été systématiquement ciblée et organisée; chaque prise de vue est datée. Elle représente non seulement par son contenu, mais aussi par l’organisation de sa couverture territoriale, un témoignage de la perception et des valeurs données, à cette époque et par l’auteur de la collection, aux objets et au territoire. Elle renseigne aussi l'histoire de la carte postale.

Jacques Favre 1921-1973

  • 0185.02.0008/10
  • Pièce
  • 10 juin 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Jacques Favre par
Pierre FORETAY, professeur au DA. 
Architecte, diplômé de l'Ecole polytechnique universitaire de Lausanne en 1950, Jacques Favre a laissé une oeuvre certes rare mais dont le langage architectural très personnel constitue une idée de probité intellectuelle et artistique, une passion cachée pour les choses de l'architecture, en même temps qu’une inquiétude à son égard. 
Professeur au département d'architecture pendant 10 ans, il y a tenu les premiers rôles. La sensibilité de ses analyses et de ses critiques s’exprimait en une sorte de rationalisme poétique. Pour lui, enseigner était une manière indirecte de pratiquer l'architecture. 
Dès 1956, il ouvre son atelier d'architecture. C’est à cette époque qu’il réalise le Framar, maison de vacances qui révèle la maîtrise de l'architecte par la manière dont les espaces intérieurs se développent, par la magie du détail et le jeu des matériaux naturels, par la rigueur du système structurel et constructif qui sous-tendent l'ouvrage et lui donnent sa force et sa cohésion. 
Décédé en 1973, Jacques Favre nous a laissé peu de réalisations qui ont suffi néanmoins à mesurer la distance qui le sépare de ses contemporains. Actuellement, avec la démolition sauvage du Framar en 1979, il ne reste presque plus rien de l'oeuvre de Jacques Favre et c’est ce qui a déterminé le département d'architecture de l'EPFL à lui consacrer une exposition et à réaliser un catalogue de son oeuvre. 


Oscar Tusquets : quelques oeuvres

  • 0185.02.0008/13
  • Pièce
  • 11 novembre 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Oscar TUSQUETS, architecte, Barcelone. 
Né à Barcelone en 1941, O, Tusquets suit des études d'architecture à l'Ecole technique supérieure de Barcelone de 1958 à 1965. Très vite, il reçoit plusieurs prix pour ses constructions et participe à plusieurs expositions. Dès 1973, certains de ses ouvrages sont publiés dans différentes revues d'architecture, notamment dans Werk-Archithèse et Lotus International.


Eileen Gray : un autre chemin pour la modernité

  • 0185.02.0008/15
  • Pièce
  • 25 novembre 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Brigitte LOYE, chargée de recherches au CORDA, Paris. 
Une idée chorégraphique; une constante pour Eileen Gray depuis ses premières laques jusqu’à sa production architecturale. En appliquant les cinq points de l'architecture moderne, en particulier pour sa maison de Roquebrune, elle recherche avant tout à faciliter un certain type de geste, afin de permettre à l'homme des années trente de devenir un autre. A tous les stades de sa production, elle hésite devant la théorisation, l'abstraction, cherchant à comprendre comment évolue le geste et à mettre en scène l'homme dans son espace. « Une recherche patiente » en laquelle réside l'originalité d'Eileen Gray et qui la différencie de Le Corbusier et du De Stijl, ses contemporains et amis.


Machine et architecture : métaphore ou poétique productiviste ?

  • 0185.02.0009/04
  • Pièce
  • 3 février 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
Lorsque, vers 1900, les architectes ont inscrit au Dictionnaire des idées reçues la condamnation à mort du XIX siècle, il leur a fallu proposer de « nouveaux » modèles, par exemple le monde organique ou l'architecture des ingénieurs. Mais c’est peut-être la machine qui deviendra leur référence essentielle. Provisoirement, nous pourrions admettre que la machine existerait sous deux espèces dans la théorie architecturale du XXe siècle. Il y aurait d'une part une machine lyrique, essentiellement métaphorique et hédoniste. Il y aurait ensuite une machine réaliste, fonctionnant en contiguïté, essentiellement productiviste. A travers le fonctionnalisme, la machine offrirait un acquis important, à la fois réformiste, pédagogique et poétique.


Jean-Jacques Lequeu

  • 0185.02.0009/05
  • Pièce
  • 10 février 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Philippe DUBOY, architecte, Nantes. 
Né à Rouen en 1757, mort vert 1825, Jean-Jacques Lequeu peut être classé avec Ledoux et Boullée parmi les architectes visionnaires de la fin du XVIIIe siècle. Toutefois, il ne construisit pratiquement rien et ses projets d'architecture zoomorphe semblent être plus inspirés par les goûts rousseauistes de l'époque que par la prémonition d'un monde futur (Dictionnaire des architectes, Oudin).


Richard Meier

  • 0185.02.0009/06
  • Pièce
  • 10 février au 3 mars 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par la Harvard University
.

L'art dans la ville

  • 0185.02.0009/09
  • Pièce
  • 2 juin 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Raymonde MOULIN, Professeur à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, directeur de recherche au CNRS. 
Remarques introductives sur le caractère historique du concept d'art. Toutes les sociétés ont un art en soi mais elles n’ont pas toutes un art pour soi. On esquissera l'analyse du procès en diffamation du champ artistique.

- La beauté dans la ville : la ville vernaculaire et la ville monumentale ou comment le site, le tracé, l'architecture et l'art contribuent à la cohérence symbolique.


  • l'art dans la ville : la ville de béton et l'académisme fonctionnaliste avec l'art comme « supplément d'âme ».
    
- Art des artistes (commandes, art mural, participation des artistes à l'urbanisme, animation urbaine).
    
- Art populaire (des graffitis à la fête)
    
- « Commercial art » (la publicité) 
Remarques conclusives sur l'architecture comme art et sur la fin de la parenthèse de « l'art pour l'art » (l'expression est de Roger Caillois).


l'EPFL et le logement à Ecublens

  • 0185.02.0009/11
  • Pièce
  • 7 juin 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

7 juin 1982 :
Conférence inaugurale de l'exposition l'EPFL et le logement à Ecublens par le professeur Bernard VITTOZ, président de l'EPFL.
8-9 juin 1982 :
Présentation et commentaires de l'exposition par les architectes et les sociologues du DA.
10, 14 et 15 juin 1982 :
Débats avec les étudiants de l'EPFL.
16 juin 1982 : Débat avec le personnel de l'EPFL.

Espace social de la ville algérienne : plaidoyer pour la medina

  • 0185.02.0011/07
  • Pièce
  • 23 mai 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Nadir MAROUF, sociologue, professeur à l'Université d'Oran.
Le plaidoyer pour la médina ne procède pas d'une attitude sentimentale ou ethnographique à l'endroit de l'espace social traditionnel. Les cités occidentales les plus prestigieuses et en même temps les plus significatives des temps modernes s’ordonnent autour d'une sémiologie spatiale léguée par le passé. De là le présupposé que les exigences de notre temps n’interdisent pas le maintien, certes sous des modalités sans cesse renouvelées, d'un cadre archétypal qui fonde une civilisation et une culture (exemple du maintien de la centralité comme fondement du sens urbain).
Il y a tout d'abord lieu de dresser un panorama des configurations urbaines, de leur implantation au cours de l'histoire maghrébine et donc d'en comprendre les légitimations.
Si la ville pré-coloniale, voire même coloniale en Algérie, répondait à une rationalité saisissable (sur laquelle on peut toujours porter un jugement mais qui reste productrice d'un sens), la ville actuelle semble s’acheminer vers un décalage de plus en plus grand entre valeurs, aspirations nouvelles, principes ethnico-normatifs édictés par le Pouvoir et inscription dans l'espace de cet ensemble hétéroclite. Il semble en effet que la ville algérienne se laisse placer sous le signe de l'empirie. Mais est-ce que l'empirie relève elle-même d'une rationalité ? En d'autres termes, si la rationalité est une catégorie irréductible et donc immanente à ce qui, pour l'heure, peut paraître opaque et indéchiffrable, faut-il attendre qu’elle transparaisse à l'issu de l'oeuvre urbain en train de se faire, post-festum pourrait-on dire, ou faut-il proposer d'autres alternatives, fussent-elles un peu trop « rétro » ?
En conclusion, le rapport entre structure urbaine, société et politique dicte quelques uns de nos propos et surtout de nos orientations de recherche en matière de restructuration-réhabilitation de la medina. On en verra aussi la complexité pratique et donc les limites.

La charte d'Athènes comme fragment de la ville du rationalisme

  • 0185.02.0011/09
  • Pièce
  • 31 octobre 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pier-Giorgio GEROSA, architecte-urbaniste, Viganello, enseignant à l'Ecole d'architecture de Strasbourg.
La Charte d'Athènes est le premier texte collectif qui essaie de formuler une théorie de l'urbanisme fondée sur les expériences de l'architecture rationaliste. Issue de ces travaux du 4e congrès international d'Architecture Moderne, qui s’était tenu entre Marseille et Athènes en 1933, elle a connu une rédaction laborieuse et conflictuelle et a été publiée sous des formes diverses, dont celle que Le Corbusier lui a donnée en 1943 reste la plus connue.
Au cours de ses 50 ans d'existence, la Charte d'Athènes a été un point de repère de la pensée architecturale sur la ville : après avoir, dans ses premières années, représenté le manifeste de l'urbanisme progressiste, elle se trouve maintenant concernée en première ligne par le mouvement de recentrage critique de la modernité. La conférence propose un essai d'opération historique qui vise à reconstituer, par une recherche historiographique, le processus de rédaction de la Charte ; à déconstruire les courants de pensée qui y confluaient et qui s’y opposaient ; à délimiter, par une analyse épistémologique, les domaines empiriques sous-tendus par les théories énoncées ; à trouver, par l'analyse du discours lui-même, les interdits et les pluralités qui le frappent.

Perret Frères, architectes constructeurs : Aphorisme et pensée constructive

  • 0185.02.0011/11
  • Pièce
  • 7 novembre 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Paul RAYON, chargé de cours au DA.
Derrière la personnalité délibérément représentative d'Auguste Perret se cache une « entreprise familiale » rigoureusement organisée qui conduit souvent le projet depuis sa conception architecturale jusqu’à l'exécution matérielle des travaux. l'expression architectonique, les références stylistiques, la forme de l'enseignement d'Auguste Perret qui prétendent à une certaine universalité sont à réévaluer au profit d'une pensée constructive qui a marqué les meilleurs et les plus différents architectes.

Renzo Piano : projets et architectures

  • 0185.02.0011/13
  • Pièce
  • 21 novembre 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Renzo Piano par Renzo PIANO, architecte, Gênes et Paris.
l'architecture peut être analysée comme un objet, comme une construction ou comme un container selon le mode d'expression de son réalisateur. Par objet, on entend principalement un artefact destiné à être apprécié en tant que tel ; une « construction » se réfère plutôt aux méthodes et aux moyens constructifs actuels ; un « container » quand le bâtiment répond aux fonctions projetées. Naturellement, toute bonne architecture tient compte de ces trois éléments mais un architecte polémiste doit se préoccuper de l'un d'entre eux, voire deux. Renzo Piano a été un constructeur. Bien que ses bâtiments répondent certainement aux trois objectifs, les développements structurels sont vraiment son point de départ conceptuel.
Bien que se référer aujourd'hui à une architecture nationale ne signifie plus grand chose, il y avait quelque chose d'essentiellement italien dans ses premières recherches et son souci de perfection. Comme Nervi et d'autres maîtres italiens, les succès de Piano viennent de la souplesse du rôle des designers professionnels en Italie (architectes et ingénieurs peuvent être indifféremment constructeurs ou projeteurs) en même temps que de la chance d'avoir des industriels dans sa propre famille qui purent lui commander quelques-uns de ses premiers travaux.
Mais aucun d'entre eux n’aurait attiré l'attention internationale si Piano n’avait rencontré Richard Rogers à Londres et gagné avec lui et Ove Arup Partners le concours du Centre Pompidou. Sa contribution fut égale à celle de Rogers mais Piano fut plus spécialement chargé de la structure et de la conception globale du design exprimé dans le système de construction. Il fut un leader efficace mais encore plus un coordinateur de la conciliation.
Depuis 1977, Piano collabore avec Peter Rice, l'ingénieur en chef de la superstructure de Beaubourg (N. Silver, Architectes contemporains, 1980).

Le défi pluraliste de Sinan à Istanbul

  • 0185.02.0012/01
  • Pièce
  • 16 janvier 1985
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Mimar Sinan 1492 ? 1588 par Bülent ÖZER, professeur à l'Université Sinan d'Istanbul.
Sinan, chrétien, renégat, soldat d'élite du Sultan est la figure centrale de l'architecture islamique. Sinan a eu une vie très longue dont il consacre les 40 premières années à guerroyer pour le Sultan et les 50 autres à construire près de 500 oeuvres disséminées dans le vaste empire ottoman. Sinan élabore un système de projétation régulateur avec lequel il fixe par convention les procédés de composition et de construction qui lui permettent de guider la réalisation d'une œuvre à distance. La composition, les solutions constructives d'une technologie dont il est expert, les types architecturaux sont les fondements d'une école d'architecture destinée à produire une grande floraison d'œuvres même après sa mort. l'intérêt de toute sa vie fut la structure à coupole centrale et la recherche de grandeur et d'unité que l'on peut obtenir avec un dispositif semblable sans encombrement de piliers. Sa construction rationnelle est soutenue par un art de la composition d'une grande rigueur euclidienne qui lui permet de renouveler continuellement les types sans jamais les répéter ou se répéter.

Post tabulam rasam

  • 0185.02.0012/03
  • Pièce
  • 6 février 1985
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jacques GUBLER, professeur au Département d'architecture de l'EPFL.
La revue ABC, lancée à Zurich en 1924 par l'architecte hollandais Mart Stam, alimentée par le peintre russe El Lissitzky, soutenue passionnément par un petit groupe d'architectes suisses parmi lesquels « l'ingénieur » Emil Roth et le « théoricien » Hans Schmidt, énonce ainsi son programme : « Cette revue publiera des articles qui entendent clarifier les tâches et le processus de la ‘configuration’ (Gestaltung) :

  • configuration de la ville sous le rapport de la technique, de l'économie et du cadre social
  • configuration du logement, du lieu de travail, du trafic
  • configuration en matière de peinture et de théâtre
  • configuration en matière de technique et d'invention. »
    Ce programme sera suivi pendant quatre ans. Il culminera dans le fameux manifeste ABC proclamant la dictature de la machine de l'été 1928.

Les lieux : histoire des commodités

  • 0185.02.0013/01
  • Pièce
  • 8 janvier 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Roger-Henri GUERRAND, historien et professeur à Paris VIII
R.-H. Guerrand, avec un ton mélangé de sérieux et d'humour sarcastique, retrace un pan de cette histoire sociale toujours laissé dans l'ombre : une histoire des commodités ou, pour parler plus directement, des lieux d'aisance.
Chronique qui fut souvent incroyable : celle du temps nécessaire pour que de simples conditions d'hygiène et de salubrité soient assez considérées pour qu’elles s’inscrivent dans les faits et que les lois soient appliquées et respectées. Il explique la façon dont notre société a considéré le corps, l'a regardé et l'a entretenu et rappelle que le discours sur les conditions sociales et politiques de l'hygiène publique et privé ont supposé deux conditions d'aménagement foncier : d'une part que l'on puisse disposer de suffisamment d'eau et d'autre part que l'on puisse évacuer les eaux usées. d'où la nécessité du tout-à-l'égout, conquête, somme toute, récente. Question d'histoire sociale qui nous dévoile les enjeux sous-jacents d'une politique sanitaire.

La maison de verre de Pierre Chareau et Bernard Bijvoet

  • 0185.02.0013/02
  • Pièce
  • 15 janvier 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bryan TAYLOR, historien de l'architecture.
Avec la maison de verre, dissimulée 31 rue St Guillaume à Paris, nous sommes confrontés à une oeuvre qui défie les formes reconnues de classification. Constater que cette réalisation était en avance sur son temps serait insuffisant. De nos jours, le message révolutionnaire qu’elle contient est loin d'être accepté et elle continue à offrir par la fluidité de son plan, la standardisation de ses composants, l'assemblage précis des espaces privés et publics, la série d'innovations techniques surprenantes qui la caractérisent (ossature métallique visible, façade de briques de verre, câbles techniques apparents) un modèle général à partir duquel peuvent être développées des réponses à certains problèmes de notre époque.

Serres et jardins d'hiver au XIXe siècle

  • 0185.02.0013/04
  • Pièce
  • 29 janvier 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Serres et jardins d'hiver au XIXe siècle ; Jean-Marc Lamunière : Dessins pour la serre du Jardin botanique de la ville de Genève.
De 1780 à 1900, l'attrait pour les fleurs exotiques, les plantes rares rapportées si précieusement dans les conditions de la navigation d'alors, le goût du dépaysement aux effluves coloniales et d'une nature renouvelée vont se confondre en une passion pour l'horticulture et en une forme architecturale : les serres et les jardins d'hiver. Leur extraordinaire expansion en fit un véritable mouvement de mode soutenu par la bourgeoisie fortunée qui gagna progressivement l'ensemble de la société européenne.

Place, form and cultural identity

  • 0185.02.0013/07
  • Pièce
  • 30 avril 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Kenneth FRAMPTON, historien de l'art, professeur invité au Collège scientifique de Berlin.
« Le phénomène d'universalisation, tout en étant un progrès de l'humanité, constitue une sorte de destruction subtile des cultures traditionnelles, ce qui n’est peut-être pas un mal irréparable. Mais aussi ce que j’appellerais le noyau créatif des grandes civilisations et des grandes cultures. Là se trouve le paradoxe : comment devenir moderne et retourner à ses sources : comment raviver une vieille civilisation latente et faire partie d'une civilisation universelle » (Paul Ricoeur, La civilisation universelle et les cultures nationales).

Introduction à la terratecture

  • 0185.02.0013/08
  • Pièce
  • 14 mai 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition P. Z. par
Pierre ZOELLY, architecte et explorateur, professeur invité à l'EPFL.
« Pour mieux comprendre les dangers vers lesquels se dirige l'architecture d'aujourd'hui, mais aussi les chances qu’elle a de sortir des contraintes qui l'étouffent, il faut se pencher vers un nouveau genre générique de cet art : la terratecture. Est-ce la mère ou la fille de l'architecture ? Basé sur des expériences d'une vingtaine d'années et de chaotiques recherches historiques et contemporaines que je trimbale dans mon rucksack d'idées, j’essaie de faire le point sur ce sujet qui m’intrigue et me passionne et qui : quand je traverse notre petit pays que Guillaume Fatio, en 1904, décrivit avec amour dans son petit livre Ouvrons les yeux, annonciateur du mouvement Heimatschutz : et qu’on devrait aujourd'hui réintituler Fermons les yeux : me semble être un remède particulièrement bien adapté à notre mal suisse. »

Santiago Calatrava

  • 0185.02.0013/13
  • Pièce
  • 3 décembre 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Santiago CALATRAVA, ingénieur à Munich, professeur invité au DA de l'EPFL.

La couleur, un élément de l'architecture

  • 0185.02.0014/04
  • Pièce
  • 4 février 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Werner SPILLMANN, professeur au Technicum de Winterthur.
L'apparence d'un bâtiment et de ses éléments est largement définie par les couleurs et les matériaux dont le choix dépend des architectes. La conférence a pour objet la manière dont la couleur est choisie en architecture pendant les différentes époques de l'histoire et de nos jours et de discuter certains des aspects fondamentaux de la couleur en architecture : la relation de la couleur à l'homme, à l'environnement, au voisinage des bâtiments entre eux, à la structure de la construction elle-même tout autant qu’aux phénomènes des relations entre les couleurs.

Rome : l'impossibilité de l'histoire

  • 0185.02.0014/06
  • Pièce
  • 11 février 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Franco PURINI, architecte, Rome.
La nouvelle architecture à Rome n’est pas facile à décrire dans son ensemble car elle n’est pas linéaire dans son développement. La situation est marquée par des débats dont les racines remontent loin et témoignent des contradictions de l'histoire de la ville. La discrimination de la périphérie de la métropole montre le sous-développement de manière significative, processus résultant d'une négligence politique et gestionnelle à laquelle la ville fut soumise pendant les trente années qui suivirent la guerre. Entre 1975 et 1985, la ville avait adopté une gestion socio-communiste qui aurait dû apporter un changement. Dans les faits, très peu de ce qui avait été projeté a été réalisé, et, parmi les architectes romains de la nouvelle génération, on a travaillé avant tout sur une base historique pour comprendre d'une manière nouvelle l'architecture dans la ville du passé.
Franco Purini a fait d'abondantes propositions pour la ville de Rome, souvent publiées, jamais réalisées, qui sont liées à la fidélité aux méthodes de projétation néo-rationalistes et à l'intention d'approfondir les images de Piranèse. Il faut aussi rappeler combien ses architectures ont influencé à l'étranger la définition de l'imaginaire architectonique.

Grands chantiers du XXe siècle

  • 0185.02.0014/07
  • Pièce
  • 4 avril 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Grands chantiers du XXe siècle par Ricardo MARIANI, professeur à l'EAUG.
Au milieu du XIXe siècle, l'Europe industrielle explose. La France se couvre de ponts, de voies ferrées et de chaussées nouvelles. La photographie s'est vite imposée comme le témoin fidèle de cette évolution. Chacune de ces photographies a su garder, malgré l'indifférence apparente du sujet, une vision personnelle transformant les personnages en statues de pierre et géométries de fer, ou magnifiant les cintres d'un pont en apparition champêtre. C'est de ce jeu d'évocations matérielles où la voûte et le tympan roman se font une seconde jeunesse que naît peut-être un sentiment du sacré et du commémoratif; le moindre édifice y fait figure de cathédrale, de minaret, de stèle. Du plus humble tunnel qui agrémente la promenade du rentier avec son chien à la plus extravagante résille d'étais et entretoises qui encombre la vallée, c'est le Grand oeuvre du siècle qui veut être vu sous son plus beau jour, comme un peu l'ouvrage d'un seul : le spectateur.

Le Corbusier

  • 0185.02.0014/10
  • Pièce
  • 13 mai 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire avec la participation de :

  • Jacques SBRIGLIO, professeur à l'Ecole d'architecture de Marseille : Le Corbusier et Marseille
  • Pierre-Alain CROSET, rédacteur de Casabella, assistant au DA de l'EPFL : Le Corbusier : les yeux qui voient
  • Franz OSWALD, professeur à l'EPFZ : Le Corbusier et l'utopie.

The thought of construction

  • 0185.02.0014/12
  • Pièce
  • 3 juin 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Sverre FEHN, professeur à l'Ecole d'architecture d'Oslo.
Associé à Geir Grund qui fut plus tard l'un des membres du Team X, Fehn construit en 1955 une maison pour personnes âgées à Oskern/Oslo et le Musée des Traditions populaires de Lillehammer en 1959. Il gagne le concours du Pavillon norvégien de l'exposition de Bruxelles en 1958. Cette composition néo-plastique, utilisant largement le bois, éclairée par les interstices des poutres du toit, présente les caractéristiques les plus essentielles de l'architecture de Sverre Fehn, insistant sur la poésie de la construction avec quelque chose de plus subtil que la simple élégance de la structure formelle et des détails méticuleux.

La mutation de l'espace de travail

  • 0185.02.0014/16
  • Pièce
  • 2 et 3 décembre 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

■ 12 présentations pour 12 chaises d'architectes contemporains
21 au 5 février 1987 : Exposition.

■ La maison du rêve
14 janvier 1987 : Conférence de Kaj NOSCHIS, docteur en psychanalyse, chargé de cours au DA de l'EPFL.
« Dès le début, la tour (de Bollingen) fut pour moi un lieu de maturation. Elle me donnait l'impression que je renaissais dans la pierre. On pourrait dire que je l'ai construite dans une sorte de rêve » (C. G. Jung, Ma vie). Jung parle ici d'une maison qu’il a construite de ses propres mains en marge de son activité de psychiatre et de psychologue analyste.
Les deux rêves que Jung considère lui-même comme les plus importants de sa vie sont des rêves de maison/atmosphères d'intérieurs et parcours d'une chambre à l'autre. En construisant la tour de Bollingen, l'activité consciente de Jung a pris le relais de son activité onirique. Nous avons tous fait des rêves de maison. Nous avons ainsi pu nous sentir touchés par les images de nos maisons « nocturnes ». Notre maison diurne, celle où nous habitons, nous interpelle sans cesse. Dès lors, comment pouvons-nous, architectes ou profanes, envisager la transition de la maison nocturne à la maison diurne ?

■ Rome : décomposition et recomposition de la ville antique
21 janvier 1987 : Conférence de Carlo BERTELLI, professeur d'histoire de l'art à l'Université de Lausanne.
l'emplacement à la périphérie de la ville ancienne de deux pôles principaux de la nouvelle réalité chrétienne a provoqué un dynamisme centrifuge qui s’opposait à la centralité du Forum. La situation politique créée dans la nuit de Noël 800 avec le couronnement de Charlemagne empereur donne au Pape la possibilité de détruire le Palatin comme résidence de l'empereur et de transformer son palais administratif au Latran en une résidence officielle sur le modèle du palais de Constantinople.
La deuxième étape sera la construction d'une ville nouvelle, la cité léonine, tout près de Saint Pierre. Rome devient une conurbation composée de centres différents, petites communautés fortifiées disséminées dans une région en grande partie inhabitée. C’est au XIVe siècle qu’on remet en question cet aspect de Rome en réalisant une grande construction publique, l'escalier de l'Aracoeli qui change l'orientation de la ville vers le nouveau centre habité qui est installé dans la région autrefois peu peuplée du Champ de Mars. Cette situation détermine le dynamisme de la Rome des Papes, comme problème de rattachement des parties isolées dans la ville, ce qui demande la présence de symboles urbains très forts pour souligner une unité qui existe à peine dans le tissu urbain.

■ La couleur, un élément de l'architecture
4 février 1987 : Conférence de Werner SPILLMANN, professeur au Technicum de Winterthur.
L'apparence d'un bâtiment et de ses éléments est largement définie par les couleurs et les matériaux dont le choix dépend des architectes. La conférence a pour objet la manière dont la couleur est choisie en architecture pendant les différentes époques de l'histoire et de nos jours et de discuter certains des aspects fondamentaux de la couleur en architecture : la relation de la couleur à l'homme, à l'environnement, au voisinage des bâtiments entre eux, à la structure de la construction elle-même tout autant qu’aux phénomènes des relations entre les couleurs.

■ La villa de Noailles : Hyères 1923, Rob Mallet-Stevens
■ 9 au 20 février 1987 : Exposition.

■ Rome : l'impossibilité de l'histoire
11 février 1987 : Conférence de Franco PURINI, architecte, Rome.
La nouvelle architecture à Rome n’est pas facile à décrire dans son ensemble car elle n’est pas linéaire dans son développement. La situation est marquée par des débats dont les racines remontent loin et témoignent des contradictions de l'histoire de la ville. La discrimination de la périphérie de la métropole montre le sous-développement de manière significative, processus résultant d'une négligence politique et gestionnelle à laquelle la ville fut soumise pendant les trente années qui suivirent la guerre. Entre 1975 et 1985, la ville avait adopté une gestion socio-communiste qui aurait dû apporter un changement. Dans les faits, très peu de ce qui avait été projeté a été réalisé, et, parmi les architectes romains de la nouvelle génération, on a travaillé avant tout sur une base historique pour comprendre d'une manière nouvelle l'architecture dans la ville du passé.
Franco Purini a fait d'abondantes propositions pour la ville de Rome, souvent publiées, jamais réalisées, qui sont liées à la fidélité aux méthodes de projétation néo-rationalistes et à l'intention d'approfondir les images de Piranèse. Il faut aussi rappeler combien ses architectures ont influencé à l'étranger la définition de l'imaginaire architectonique.

■ Grands chantiers du XXe siècle
4 avril 1987 : Conférence inaugurale de l'exposition Grands chantiers du XXe siècle par Ricardo MARIANI, professeur à l'EAUG.
Au milieu du XIXe siècle, l'Europe industrielle explose. La France se couvre de ponts, de voies ferrées et de chaussées nouvelles. La photographie s'est vite imposée comme le témoin fidèle de cette évolution. Chacune de ces photographies a su garder, malgré l'indifférence apparente du sujet, une vision personnelle transformant les personnages en statues de pierre et géométries de fer, ou magnifiant les cintres d'un pont en apparition champêtre. C'est de ce jeu d'évocations matérielles où la voûte et le tympan roman se font une seconde jeunesse que naît peut-être un sentiment du sacré et du commémoratif; le moindre édifice y fait figure de cathédrale, de minaret, de stèle. Du plus humble tunnel qui agrémente la promenade du rentier avec son chien à la plus extravagante résille d'étais et entretoises qui encombre la vallée, c'est le Grand oeuvre du siècle qui veut être vu sous son plus beau jour, comme un peu l'ouvrage d'un seul : le spectateur.

■ Les places de Bruxelles : miroirs, miniatures ou métaphores de la structure de la ville
8 avril 1987 : Conférence de Christian GILOT, Université catholique de Louvain, chargé de cours au DA de l'EPFL.

■ Le Corbusier et la Suisse
6 mai 1987 : Conférence inaugurale de l'exposition Le Corbusier et la Suisse par Werner OESCHLIN, professeur à l'EPFZ.

■ Le Corbusier
13 mai 1987 : Séminaire avec la participation de :

  • Jacques SBRIGLIO, professeur à l'Ecole d'architecture de Marseille : Le Corbusier et Marseille
  • Pierre-Alain CROSET, rédacteur de Casabella, assistant au DA de l'EPFL : Le Corbusier : les yeux qui voient
  • Franz OSWALD, professeur à l'EPFZ : Le Corbusier et l'utopie.

■ Rudolph M. Schindler : Space Architecture and the tradition of the Moderne
20 mai 1987 : Conférence inaugurale de l'exposition R.-M. Schindler (1887-1953) par le Dr August SARNITZ, Vienne.
Schindler fut l'un des architectes les plus marquants du Mouvement Moderne aux Etats-Unis. Né à Vienne, il fit ses études sous la direction d'Otto Wagner à l'Académie des Beaux Arts, sous celle d'Adolf Loos à la Bauschule et de Frank Lloyd Wright en travaillant dans son bureau à Oak Park et à Taliesin. Envoyé par Wright en Californie superviser la construction de la Barnsdall House, Schindler y trouve la situation idéale pour imaginer des variations sur le thème de la maison individuelle qui va constituer la majeure préoccupation de sa carrière. Dans la Lovell Beach House de 1926, souvent considérée comme son chef d'oeuvre, il expérimente les espaces intérieurs fluides, les vérandas, l'utilisation du béton et du verre.
Le dessin architectural de Schindler reflète l'influence de ses professeurs mais il marque aussi durablement l'architecture moderne aux Etats-Unis. Bien que n'enseignant que très peu dans les écoles d'architecture, ses articles et ses oruvres furent publiés en Europe et aux Etats-Unis. Ses réflexions personnelles sont tout à fait particulières car il fut élevé en Autriche mais passa le reste de sa vie aux Etats-Unis sans jamais revenir en Europe. Il la quitta juste avant la première guerre mondiale et ne maintint pas de relations directes avec les architectes et les artistes du Constructivisme russe, du Cubisme hollandais, du Bauhaus allemand ou du Futurisme italien. La plupart des architectes qui quittèrent l'Allemagne ou l'Autriche le firent pendant la période fasciste dont Schindler n'eut pas à subir les contraintes. Il fut ainsi très isolé tout au long de sa vie du style international et le résultat en fut une interprétation très personnelle de l'architecture.

■ The thought of construction
3 juin 1987 : Conférence de Sverre FEHN, professeur à l'Ecole d'architecture d'Oslo.
Associé à Geir Grund qui fut plus tard l'un des membres du Team X, Fehn construit en 1955 une maison pour personnes âgées à Oskern/Oslo et le Musée des Traditions populaires de Lillehammer en 1959. Il gagne le concours du Pavillon norvégien de l'exposition de Bruxelles en 1958. Cette composition néo-plastique, utilisant largement le bois, éclairée par les interstices des poutres du toit, présente les caractéristiques les plus essentielles de l'architecture de Sverre Fehn, insistant sur la poésie de la construction avec quelque chose de plus subtil que la simple élégance de la structure formelle et des détails méticuleux.

■ Les filiations de l'architecture contemporaine à Paris.
10 juin 1987 : Conférence de Georges MAURIOS, professeur à Paris-la Défense
Les architectes disposent à Paris d'un patrimoine culturel reconnu comme base de l'architecture urbaine parisienne. Les filiations communes à plusieurs projets conduisent à la définition d'un style, voire d'un mouvement parisien, fût-il limité à quelques auteurs.
La concordance des réponses est issue des références communes trouvées dans le patrimoine parisien de l'architecture moderne. Ces références engendrent des règles morphologiques : dans un premier rapport, on trouve le travail de la façade, la reconnaissance des angles, les raccordements et soudures, la hiérarchie rue/intérieur d'îlot, le traitement des cours, la conformité géométrique avec le site : tendance contextualiste. Le deuxième rapport est celui du détail architectural : proportion des ouvertures, encadrements, soubassements, matériaux de façade, couronnements, garde-corps, etc., continuité d'un langage enrichi d'évocations nouvelles.

■ A la recherche de l'espace sensible
4 novembre 1987 : Conférence de Giles BARBEY, professeur invité au DA de l'EPFL.
l'interrogation itérative et souvent tâtonnante sur les propriétés de l'espace se poursuit depuis une trentaine d'années. Dans quelle mesure l'architecture influence-t-elle de manière décisive les comportements humains ? Il n’y a pas de réponse simple à cette question mais seulement quelques indications apportées par les sciences sociales pour élargir l'horizon de nos références. Au-delà de l'enquête sociologique permettant la prise en compte des modes de vie dans la création architecturale se situerait tout un travail laborieux qui consiste à étudier la relation affective entretenue avec les espaces fréquentés dans la vie quotidienne, en particulier ceux du logis. Cette voie emprunte le détour de considérations objectives et de l'analyse phénoménologique. Elle ne peut être exposée ici que de manière allusive.

■ Saint-Simoniens, Fourriéristes et architecture
11 novembre 1987 : Conférence de Bernard MARREY, historien, Paris.
La révolution de 1798 a fait éclater les carcans corporatifs qui entravent l'essor industriel et commercial. Un vent de liberté souffle sur la France. Sans sous-estimer ses bienfaits, la déréglementation inquiète certains esprits qui réfléchissent à une nouvelle organisation sociale. Parmi eux, Fourier, dont la pensée est proche de ceux qu’on appellera les socialistes, et Saint-Simon, dont la pensée plus technicienne est assez proche d'un capitalisme d'Etat, ont une influence très forte sur le milieu intellectuel français et aussi bien sur les architectes et les ingénieurs entre 1820 et 1860.

■ La mutation de l'espace de travail
■ 2 et 3 décembre 1987 : Colloque international sous la direction de René VITTONE, professeur au DA de l'EPFL, avec la participation de :

  • Jean-Jacques PALTENGHI, Service de prospective et de recherche pour l'EPFL : Le parc scientifique et technologique de l'EPFL à Ecublens
  • Franco DEBENEDETTI, ingénieur, industriel, administrateur d'Olivetti : Déterminants et effets de l'activité créatrice
  • Luigi MAZZA, architecte, professeur à l'Université de Turin : Justification du projet, justification du plan
  • Gianni VATTIMO, philosophe, professeur à l'Université de Turin : Fin de la modernité, fin du projet ?
  • Pietro DEROSSI, architecte, professeur au Politecnico de Turin : La poésie est une nécessité
  • Francesco DAL CO, professeur d'histoire de l'architecture IUAV : l'image du travail dans la métropole moderne
  • Alain MINC, ingénieur des mines, ENA, administrateur de sociétés : La révolution du travail
  • Maria Grazia DAPRA’CONTI, architecte, professeur au Politecnico de Turin : l'architecte et la mutation de l'espace de travail
  • Roger PERRINJAQUET, ingénieur-architecte ETS, sociologue EHESS, Paris, chargé de cours EPFL : La conception des lieux de travail.

Projets

  • 0185.02.0015/02
  • Pièce
  • 27 janvier 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Raffaele CAVADINI, architecte à Locarno, professeur invité au DA de l'EPFL.

La place et son essence vide

Conférence d'Eugenio TRIAS, philosophe, professeur à l'Ecole d'architecture de Barcelone.
Cherchant à lire le projet controversé des architectes Viaplana et Piñon pour la place de Sants à Barcelone, le philosophe Eugenio Trias extrapole la réflexion sur la phrase de Marx : « Jusqu’à présent, les philosophe se sont bornés à interpréter de diverses façons le monde ; l'important, c’est de le transformer » au domaine de l'architecture. C’est également à la philosophie que Viaplana se réfère quand il dit qu’en réfléchissant à ce projet, il avait besoin d'une autorité différente de la sienne en laquelle il pouvait reconnaître certaines vérités absolues. Dans ce cas, ce fut Nietzsche, dans une phrase reprise un peu au hasard dans le Gai savoir qui dit ceci : » Il serait nécessaire de comprendre, et, probablement ce jour est-il proche, ce qui manque avant tout dans une grande vie, des lieux de silence destinés à la méditation pourvus de hautes et longues galeries pour les intempéries ou le trop ardent soleil, où ne pénètrent nulle rumeur de voiture ou de crieurs (…) Notre désir serait de nous voir nous-mêmes traduits dans la pierre et dans la plante, de nous promener au-dedans de nous-mêmes, lorsque nous irions de-ci, de-là, dans ces jardins ».

Architectures à Porto

  • 0185.02.0015/07
  • Pièce
  • 18 mai 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Edoardo SOUTO DE MOURA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.

Viollet le-Duc et la montagne : un architecte géologue dans le massif du Mont-Blanc

  • 0185.02.0015/09
  • Pièce
  • 8 juin 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre FREY, historien de l'art et de Jörg WINISTOERFER, professeur à l'Institut de Géographie de l'Université de Lausanne.
Dès après son éviction de l'Ecole des Beaux-Arts en 1863, Viollet-le-Duc entreprend des investigations dans le Massif du Mont-Blanc. l'architecte-géologue cherche à dégager le principe constructif qui a présidé à la formation de l'écorce terrestre et aux chaînes de montagne en particulier. Il cherche sur le terrain les « preuves » à l'appui de sa théorie. A la manière de l'architecte-archéologue, confronté à un monument, il se livre à un relevé minutieux du massif. Il fait près de 600 dessins et dresse une carte topographique au 1 :40000 après avoir constaté les imprécisions des cartes existantes. Viollet-le-Duc s’attaque aux problèmes glaciologiques armé des théories d'Agassiz. Il confronte sur le terrain ses connaissances aux connaissances de l'époque.
Les glaciers sont pour lui les agents principaux de destruction du massif. l'érosion glaciaire et la résistance différentielle des formations géologiques expliquent l'aspect ruiniforme des Aiguilles de Chamonix. Il s’empresse de proposer une reconstitution paléogéographique raisonnée des appareils glaciaires des montagnes.

Rodolphe Luscher

  • 0185.02.0016/04
  • Pièce
  • 8 février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Rodolphe LUSCHER, architecte, Lausanne.

Antonio Cruz & Antonio Ortiz

  • 0185.02.0017/04
  • Pièce
  • 7 février 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Antonio Cruz & Antonio Ortiz » par Antonio ORTIZ, architecte, Séville.
A. Ortiz e A. Cruz sont nés à Séville, respectivement en 1948 et 47. Ils ont étudié ensemble à l'Ecole d'architecture de Séville puis à Madrid, mais ils se distinguent de la plupart de leurs collègues qui ont préféré une activité d'enseignement en choisissant d'exercer la profession et en ouvrant tout de suite leur propre bureau bien que le « climat » à cette époque fût loin de la situation actuelle avec les centres que représentent Barcelone et Madrid. Leurs premiers travaux concernent des bâtiments d'habitation caractérisés par le patio comme centre du projet, se soumettant ainsi à une typologie traditionnelle de la région. Ils participent à de nombreux concours pour des bâtiments publics et ont travaillé, particulièrement dans les dernières années, à la rénovation de bâtiments historiques. Depuis 1987, ils ont été appelés comme professeurs invités à l'EPFZ et actuellement à Harvard.

Alejandro de la Sota et le modernisme espagnol

  • 0185.02.0017/08
  • Pièce
  • 25 avril 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Alejandro de la Sota » par William CURTIS, historien, critique et écrivain.
« On a enfin commencé à comprendre l'importance de la contribution espagnole à l'architecture moderne des années 50 et 60 et c’est dans une perspective nationale et européenne que la conférence présentera l'œuvre d'Alejandro de la Sota qui a maintenant 76 ans et qui continue de travailler à Madrid en insistant sur le Siège du Gouvernement à Tarragone (1951) et sur son chef-d'œuvre, le Gymnase de l'Ecole Maravillas à Madrid en 1961. Il est certain que de la Sota a exercé une grande influence sur la jeune génération espagnole en transcendant le style et en donnant des principes ».

SCHMID Pierre-Paul

  • 0197
  • Fonds
  • 1957-1997

Archives techniques (plans et dessins d'architectes), documentant la carrière de Pierre-Paul Schmid.

Pierre-Paul Schmid

GIGER René

  • 0194
  • Fonds
  • 1962-2000

Archives de formation et techniques.
Travaux d’étudiant (projets, notes de cours, croquis), projets d’architecture et de nombreux dessins perspectifs documentant toute l'activité professionnelle d'André Giger.
Également, un classeur de réductions couleur, des documents personnels (CV et "Liste production architectural") et une plaquette de présentation : R. Giger, "Ouvragisme", [Sierre]: [chez l'auteur], [s.d.].

René Giger

La ville dans la peinture : la pensée plastique de Piet Mondrian

  • 0185.02.0017/13
  • Pièce
  • 6 juin 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'André DUCRET, docteur en sociologie, EAUG.
Principal théoricien du néo-plasticisme, Piet Mondrian (1872-1944) compose dès la première guerre mondiale des toiles et des écrits qui définissent à ses yeux le style de l'avenir (De Stijl). A la combinaison de formes particulières agencées en un tout harmonieux, le peintre oppose l'assemblage équilibré de couleurs pures. Couleurs primaires contre non-couleurs, verticales contre horizontales, lignes contre surfaces, autant d'antinomies qui font le rythme du tableau, son dynamisme, son rayonnement hors du cadre convenu de la peinture. Le tableau, alors, change de statut. Il n’est plus fenêtre ouverte sur le monde, mais prend valeur de modèle pour l'architecture. Mieux : il instaure un nouvel espace plastique qui, un jour, s’étendra au mur, à l'atelier, à la rue, à la ville tout entière.

Luigi Snozzi : Monte Carasso

  • 0185.02.0017/16
  • Pièce
  • 7 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luigi SNOZZI, professeur au DA de l’EPFL.
Depuis la fin des années 70, la Commune de Monte Carasso au Tessin met en oeuvre la réalisation du nouveau plan de son centre. Luigi Snozzi y est associé qui reconnaît que, grâce à un rapport privilégié avec la Municipalité, il a pu inaugurer un discours plus général à long terme et que c’est une étape importante de son travail qui l'a obligé à se rendre aux exigences réelles d'une petite commune. Actuellement ont été réalisé ou sont en cours de réalisation le gymnase, l'agrandissement du cimetière avec de nouveaux caveaux, l'école maternelle, l'école primaire dans l'ancien Couvent des Augustins et plusieurs mandats privés pour des maisons et la Banque Raiffeisen.

Barcelone : architecture à l'échelle intermédiaire

  • 0185.02.0018/08
  • Pièce
  • 10 avril 199
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Joan BUSQUETS, architecte, professeur invité au DA.
Joan Busquets est professeur de planification et d'urbanisme à l'Ecole d'Architecture de Barcelone depuis 1969. Chef du Département de l'urbanisme de 1983 à 1989 au Conseil Municipal de Barcelone où il travaille sur la planification des Jeux Olympiques de 1992 et New Downtown. Il donne la priorité à la rénovation du front de mer et à la planification du processus d'amélioration des quartiers existants.

Alessandro Anselmi : travaux récents

  • 0185.02.0018/11
  • Pièce
  • 1er mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Alessandro ANSELMI, architecte à Rome, professeur à l'Université de Reggio Calabria et professeur invité au DA.

Patrick Berger

  • 0185.02.0018/14
  • Pièce
  • 30 mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Patrick BERGER, architecte, Paris, professeur invité au DA de l'EPFL.

Mémoires, usages et développements de la ville

  • 0185.02.0018/16
  • Pièce
  • 13 novembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Journées d'études à l'occasion du XXe anniversaire de l'Institut de recherche sur l'environnement construit avec la participation de :

  • Joseph CSILLAGHY, co-directeur de l'IREC
  • Paul BAIROCH, professeur d'histoire économique à l'Université de Genève : Villes et développements économiques, la révolution industrielle et le tiers monde
  • Bernard HUET, professeur d'histoire critique de l'architecture à l'Ecole d'Architecture de Paris-Villemin : l'architecture et la ville
  • Thierry GAUDIN, chef du Centre de prospective et d'études au Ministère de la Recherche et de la Technologie de Paris : 2100, Récits du prochain siècle
  • Michel BASSAND, co-directeur de l'IREC
  • Jean-Marc LAMUNIERE, chef du Département d'architecture
  • Bernard VITTOZ, président de l'EPFL
  • Yvette JAGGI, syndique de la ville de Lausanne et conseillère aux Etats
  • Roland CROTTAZ, président du Conseil des Ecoles polytechniques fédérales.

AUBRY Frédéric

  • 0160
  • Fonds
  • 1967-2000

Fonds d'enseignement et de recherche, concernant l'architecture vernaculaire. Notamment, il contient tout le matériel lié à l'enseignement du cours d'architecture vernaculaire du Prof. Aubry tenu à de 1962 à 1992 l'EPUL/EPFL (documentation, examens, travaux d'étudiants), avec la collaboration de Plemeka Supic et du maquettiste Bernard Borboen. Cela comprend une collection de maquettes d'architecture vernaculaire, réalisées par les étudiants, accompagnées de dossiers documentaires et de relevés d'architecture.

Frédéric Aubry

Gérard Blachere

11 juin 1974 – Conférence-Débat, Gérard BLACHERE, directeur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment à Paris, auteur de « Savoir bâtir » et « Vers un urbanisme raisonné » (1969), invité à la demande du Professeur G. van Bogaert
La méthode scientifique dans la conception des bâtiments : définition des exigences psychologiques et sociologiques, le processus de la conception architecturale, la programmation de la recherche dans le bâtiment.

Superstudio

Conférence inaugurale de l'exposition par J.-P. FICCI et A. NATALINI, architectes, Superstudio.
Créé en 1966, le bureau d'architecture florentin Superstudio développera son activité dans la recherche théorique de l'architecture et dans le design. Superstudio produit des films et des projets de divulgation sur des thèmes fondamentaux qui sont des tentatives critiques de détermination de nouvelles bases théoriques et anthropologiques de l'architecture. En développant à l'extrême une tendance architecturale ou urbanistique, leurs projets, parfois utopiques, servent d'avertissements.

Victor Horta

Conférence de Francis STRAUVEN, professeur à l'Ecole d'Architecture d'Anvers et de Hasselt, rédacteur de la revue hollandaise TABK.
Réagissant contre l'architecture et le décor académiques, Victor Horta (1861-1947) fut avec Van de Velde le principal créateur du style Art Nouveau. Les caractéristiques de son style résident dans l'emploi du fer, du verre et des matériaux colorés, les structures apparentes, le goût de la dissymétrie, des formes incurvées et la création d'un décor exubérant et onduleux aux formes dites « en coup de fouet ».

Inigo Jones

Conférence inaugurale de l'exposition Inigo Jones par :

  • C.-A. BEERLI, professeur à l'EPFL et à l'EAUG.
  • J. GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
    Inigo Jones (1573-1652) introduisit l'architecture palladienne en Grande Bretagne et traça la voie à Wren, Howsmoor , Adam et aux maîtres de l'architecture géorgienne. Son style, sobre et classique, va transformer l'habitation en Grande Bretagne. Son principe de construction est caractérisé par le cube ou le double cube qu’il multipliera ou divisera selon ses besoins.

Claude-Nicolas Ledoux

Film.
Personnalité imaginative, C.-N. Ledoux (1726-1808) fait évoluer le style Louis XVI dans le sens de la grandeur monumentaliste. Il marque une prédilection pour les volumes simples, les murs nus, les effets de masse. Son plan radio-concentrique pour Arc-et-Senans dénonce un sens du grandiose et un goût prononcé pour les formes symboliques, la destination spécifique de chaque édifice.

Magritte ou la leçon de choses

Film.
Peintre et dessinateur belge, Magritte (1895-1967) recourt à une facture impersonnelle pour représenter des motifs hétéroclites qui, déplacés de leurs contextes, sont invertis dans leurs fonctions et permutés dans leurs attributs. Il recherche par le biais de l'humour et de l'absurde à démonter les mécanismes de la représentation.

Les Carmathes du Sud-Yemen

Film de Claude DEFARGE.
Communistes depuis plusieurs siècles, les Carmathes forment une ethnie qui vit repliée dans les montagnes à l'écart des influences du monde islamique. Leurs maisons remarquables, construites en pierre sèches, sont l'exemple des gratte-ciels d'Arabie du Sud.

Architectures marginales aux USA

  • 0185.02.0003/09
  • Pièce
  • 6 au 14 mai 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Montage audiovisuel.
L'objet du montage est de présenter les architectures réalisées par des communautés ou des personnes qui, à des titres divers, sont marginales dans la société américaine contemporaine. On peut y déceler l'apparition d'un mode de vie différent, l'émergence d'un comportement nouveau vis-à-vis de la société de production, du travail et du plaisir, la naissance de rapports nouveaux des individus avec la nature, l'éclosion d'un nouveau langage architectural. On peut surtout y dénoter l'apparition de pratiques nouvelles par lesquelles les habitants tentent de maîtriser eux-mêmes, sans intermédiaire, leur cadre de vie quotidien et de se protéger des méfaits aliénants, répressifs et dépersonnalisants de notre environnement moderne.

La crise de l'urbanisme, expression de la crise de la société et de la crise de la culture

  • 0185.02.0005/09
  • Pièce-
  • 14 juin 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Raymond LEDRUT, directeur du Centre de Recherches de Toulouse
La crise de l'organisation des villes, qui revêt de multiples aspects, est le symptôme d'une crise plus profonde. La crise de nos rapports à l'espace est tout à la fois un effet de conditions sociales déterminées et une expression concrète, un symbole de notre civilisation. l'urbanisme reflète le système social et la structure de la société, les grandes normes culturelles et les images dominantes. La crise de l'urbanisme est donc une transcription dans la vie concrète, dans l'espace et dans le temps, des conflits, des oppositions et des contradictions du monde social. d'un coté, la crise de l'urbanisme traduit les transformations dans la lutte des classes, l'apparition de nouvelles classes, les changements dans les systèmes de pouvoir et la crise de l'Etat lui-même. d'un autre côté, la crise de l'urbanisme manifeste les ruptures et les mutations qui ont affecté depuis un certain temps, en Europe comme en Amérique, nos façons de vivre, avec les tensons multiples qui en résultent. La crise des villes prendra fin avec la crise de la civilisation.


Antonio Sant’Elia

  • 0185.02.0005/12
  • Pièce
  • 16 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luciano MIOTTO-MURET, architecte, professeur à Paris VIII
Trois cents dessins, deux écrits (Messagio et Manifesto dell Architettura futurista), pratiquement pas de réalisations : Sant’Elia n’a travaillé que six ans, y compris le temps de ses études. Pourtant il reste le plus prestigieux représentant de la culture architectonique italienne d'avant la première guerre : son ambiguïté entre ses origines Liberty (ou sécessionnistes) et l'avant-garde futuriste traduit les désaccords, les tensions sociales et culturelles de l'Italie de 1909-1915. En même temps, ses projets utopiques de la Cita Nuova soulignent les désaccords du « modernisme mécanique » préconisé par les futuristes. 


Vieilles églises serbes en bois

  • 0185.02.0005/14
  • Pièce-
  • 30 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Dobroslav PAVLOVITCH, docteur en architecture, Professeur à l'Université de Belgrade, à l'initiative de Plemenka Supic, assistante au DA
En Serbie, les construction en bois les plus intéressantes sont les églises de village, monuments précieux de l'architecture vernaculaire. Le dernier siècle passé sous le joug des Turcs a obligé les Serbes à enfouir les églises au fond des forêts pour les dérober à la vue. Leurs proportions sont celles d'une simple maison en bois de forme rectangulaire. Le toit haut et abrupt, couvre tout le bâtiment. La croix se distingue à peine du faîtage. l'emplacement de la petite église, ses dimensions, ses fermes, sa décoration, tout dénote l'époque de la construction. l'église en bois est avant tout le monument de l'insurrection, la preuve d'un art original et raffiné, inné au peuple serbe (DP ).

Habitat et modèles culturels

  • 0185.02.0006/09
  • Pièce
  • 14 juin 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Nicole HAUMONT, sociologue, Institut de sociologie urbaine de Paris, invitée à l'initiative du Professeur Michel Bassand
. Dans le champ de l'analyse sociologique appliquée à l'habitat, un problème particulier est celui de la pratique du logement par les habitants, Nous exposerons les résultats des recherches effectuées par l'Institut de Sociologie Urbaine des différents types de logement urbain en France (individuels, collectifs, en propriété et en co-propriété). Ces recherches ont montré l'importance des modèles culturels (sociabilité, « élevage des enfants, rôle masculin, féminin, sexualité) dans l'organisation des espaces du logement.


Du théâtre à l'architecture

Conférence de Gae AULENTI, architecte, Milan. 
Les lois d'apparition de l'architecture sont aujourd'hui mises en question de différentes manières mais pour échapper à des questions dualistiques (continuité ou non du mouvement moderne), il faut travailler à la recherche de matériaux dotés d'articulations très différenciées.
Une expérience dans le théâtre peut faire découvrir que les éléments constitutifs de l'architecture sont des figures rhétoriques à refonder : le Lieu et ses modifications, la Construction et sa réalité ou son apparence, les Objets comme générateurs d'actions antérieures à l'évènement architectonique. 


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