Conférence de Wilhelm VON MOLKTE, professeur d'urbanisme émérite à l'Université de Harvard, ancien chef de la division d'urbanisme de la Philadelphia Planning Commission Cette conférence a pour sujet la renaissance du centre urbain de Philadelphie qui se manifeste par l'accroissement de la population de 15%. Dans les autres villes américaines au contraire, les noyaux historiques connaissent une diminution du nombre d'habitants. Dans sa conférence, W. von Molkte traitera du premier projet-clé Penn-Center, du renouvellement de Society Hill (réhabilitation de 500 bâtiments) qui est mondialement reconnu comme modèle pour la réhabilitation créative et la réanimation d'un quartier historique, du développement des rives de la Delaware (Riverfront Development) ainsi que du projet Market East, le développement intégré d'un ensemble comportant des immeubles de commerce, de bureaux, de loisir et un centre de transports destiné à des trains de banlieue, au métro et à des autobus intervilles avec un garage public de 5'000 voitures, le tout lié directement à un réseau d'autoroutes urbaines.
Conférence inaugurale de l'exposition Edifices astronomique : anciens instruments astronomiques géants de l'Inde, du Mexique et du Pérou par Avram HAYLI, professeur à l'Université Claude Bernard de Lyon. Dans les années 1730, un maharaja hindou, Jai Singh II, fasciné par le ciel, avait imaginé de faire de son jardin un observatoire du ciel. Il y avait bien à cette époque des instruments de laiton mais ils manquaient de précision. Jai Singh II fit alors construire des instruments géants, cent fois plus grands que les cadrans et les échelles que l'on connaissait, pour obtenir des mesures cent fois plus exactes. Il fit ainsi construire des observatoires à Bénarès, Delhi et Jaipur. Au Mexique, les connaissances mathématiques des Mayas trouvent leur première application dans l'établissement d'un calendrier aussi précis que possible. Comme dans toute civilisation de type agraire, c’est en effet de la détermination des saisons que dépend la prospérité. Ces connaissances leur ont permis de développer une astronomie d'une valeur et d'une précision remarquables et n’ont pas été sans influer profondément sur l'architecture et même sur certaines formes d'urbanisme. « Gnomons » et « astrolabes », cadrans solaires et autres instruments composent ainsi l'ordonnance secrète de ces constructions fascinantes par la beauté sculpturale de leurs formes : l'architecture considérée comme le temps mis en forme, comme une charnière entre l'espace et le temps.
Conférence de Nicole HAUMONT, sociologue, Institut de sociologie urbaine de Paris, invitée à l'initiative du Professeur Michel Bassand . Dans le champ de l'analyse sociologique appliquée à l'habitat, un problème particulier est celui de la pratique du logement par les habitants, Nous exposerons les résultats des recherches effectuées par l'Institut de Sociologie Urbaine des différents types de logement urbain en France (individuels, collectifs, en propriété et en co-propriété). Ces recherches ont montré l'importance des modèles culturels (sociabilité, « élevage des enfants, rôle masculin, féminin, sexualité) dans l'organisation des espaces du logement.
Conférences inaugurales de l'exposition Oriol Bohigas et Rafael Moneo par Oriol BOHIGAS, Barcelone et Rafael MONEO, Madrid
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La fin de la tendance organique à Madrid et celle du réalisme catalan à Barcelone : deux aboutissements des remous culturels de protestation contre l'architecture triomphaliste de l'après guerre espagnole : ont profondément changé les acteurs de la première et la façon de concevoir de la seconde. l'exposition présente deux architectes de deux générations différentes qui, en ce moment, représentent les deux pôles de la culture espagnole. Bohigas et Monéo symbolisent la tradition méditerranéenne de l'architecte comme intellectuel : professeurs à l'Ecole d'architecture de Barcelone, tous deux membres du conseil de rédaction très actif d'Arquitectura Bis, ayant publié plusieurs articles et, dans le cas de Bohigas, plusieurs livres, sur l'histoire et la théorie de l'architecture. Mais, comme on le voit souvent dans le contexte espagnol, ce sont des architectes qui se sentent dans l'obligation de donner substance vérifiable à leurs pensées. Rafael Moneo et Oriol Bohigas (avec ses partenaires Josep Martorell et David Mackay) sont avant tout des constructeurs.
Conférence d'Italo INSOLERA, docteur en urbanisme, professeur à l'EAUG Le 28 mars 1577, le Grand Duc de Toscane, Francesco Premier, confia à Bernardo Buontalenti l'élaboration du plan directeur d'une ville nouvelle, Livourne, sur la côte toscane, port du grand duché. La ville sera planifiée pendant 350 ans, y compris la construction de quartiers sur les fortifications qui furent démolies à la fin du XIXe siècle et l'implantation du port et de la zone industrielle dans les années 20. Puis soudain, c’est la dégradation : les interventions fascistes « à la Hausmann », bombardements, reconstruction spéculative… Pendant les années 70, les citoyens s’interrogent : comment redonner à ces espaces anonymes construits depuis 30 ans leur valeur humaine ? Comment retrouver la qualité de la vue urbaine ? Le plan directeur : établi par Italo Insolera de 1974 à 1977 - s’insère dans cette problématique et se propose d'être un instrument dans une politique d'auto-gestion des citoyens participant aux structures de quartier.
Conférence inaugurale de l'exposition Paolo Portoghesi, par Paolo PORTOGHESI architecte, historien de l'art et directeur de la Biennale de Venise, invité à l'initiative du Professeur Jean-Marc Lamunière Né à Rome en 1931. Diplôme d'architecture de l'Université de Rome en 1957. Exerce depuis 1958 en tant qu’architecte et urbaniste aussi bien en Italie qu’à l'étranger. S’associe en 1964 avec l'ingénieur Vittorio Gigliotti pour la création du Studio de Porta Pinciana. Assistant à l'Université de Rome de 1958 -1966. Professeur d'histoire de l'architecture à l'Ecole polytechnique de Milan dont il préside la Faculté d'architecture depuis 1968. Prix national de l'Institut italien d'architecture en 1963. Directeur de la revue Controspazio depuis 1969 et de l‘Encyclopédie d'architecture et d'urbanisme.
Conférence de Gonsalv K. MAINBERGER, docteur en philosophie, invité à l'initiative du Professeur Franz Füeg 1. Le structuralisme, les sciences humaines et le monde technique 2. La science des signes et l'interprétation des symboles : a/données historiques et économiques de l'architecture. b/ le concours des représentations mentales 3. Essai d'une lecture intégrale des œuvres architecturales G.K. Mainberger : né en 1924 à St Gall. Etudes théologiques et philosophiques à Fribourg. Promotion sur Platon et Aristote. Enseignement en Afrique et en Belgique. Etudes supplémentaires à Marburg, Tubingen et Cologne. Spécialisations : la philosophie française et le structuralisme. Nombreuses publications sur le symbolisme en philosophie et dans les sciences humaines.
Séminaire organisé par quelques étudiants et enseignants de l'EPFL et de l'EAUG avec Manfredo TAFURI . Pourquoi inviter Manfredo Tafuri ? Il y a tout d'abord ce premier désir : inviter Manfredo Tafuri à la discussion large de ses théories les plus actuelles. Il fallait tenter, pour cela, de révéler l'importance de son travail théorique, justifiant ainsi l'organisation d'un séminaire qui se caractérise d'abord par sa programmation partagée. Cette invitation s’inscrit à la suite d'un important travail préparatoire qui a rassemblé quelques étudiants et enseignants de Lausanne et Genève, travail dont le produit se présente sous la forme d'un dossier de textes que nous proposons comme premier cadre théorique au débat. Manfredo Tafuri, né à Rome en 1935, obtient son diplôme d'architecture en 1960. Dès 1962, après une brève activité de projet, il se consacre exclusivement à l'histoire de l'architecture. Il devient en 1968 titulaire de la chaire d'Histoire de l'architecture et fonde l'Istituto Universitario d'Architettura di Venezia qu’il dirige depuis lors. En tant que membre du conseil de rédaction de la revue italienne Casabella, il participe à la redéfinition du nouveau programme rédactionnel de celle-ci, depuis sa dernière restructuration en 1976. En Suisse, la personnalité et les travaux de Manfredo Tafuri son reconnus dès la publication d'articles dans la revue Werk puis la revue Archithèse. Sa première contribution, dans laquelle il discute la pertinence de l'apport de la sémiologie à l'architecture, remonte à 1971. Depuis 1970, Manfredo Tafuri se consacre en particulier à la formulation d'une nouvelle historiographie de l'architecture qui se définit selon une double fonction : elle doit être en premier lieu un chapitre particulier d'une histoire générale du travail intellectuel ; en second lieu, elle doit s’intégrer dans l'histoire des structures et des rapports de production. Tafuri met l'accent sur le fait que l'architecture est une forme particulière de travail intellectuel et que le travail intellectuel de l'architecte s’articule sur une gamme d'activités directement productives. Ce projet radical ne saurait être discuté dans son ensemble : nous ne proposons ici que trois questions qui seront développées par Manfredo Tafuri. Elles définissent l'entame d'un débat : - la remise en question du rôle actif de l'idéologie dans l'architecture et la crise des avant-gardes - la transformation du rôle productif du travail intellectuel de l'architecte dans la division sociale du travail et le passage du travail concret (l'architecte comme artisan) au travail abstrait (le bureau comme fabrique) - l'expérimentation et les nouvelles pratiques possibles dans un nouveau rôle du technicien producteur. l'invitation de Manfredo Tafuri est donc l'amorce d'un débat qui doit encore se dégager en Suisse. Ces questions, bien sur, dépassent le cadre spécifique que leur assigne l'espace du séminaire, mais elles constituent sans doute quelques arguments suffisants pour commencer à questionner publiquement le statut social de l'architecte en Suisse. (Pierre-Alain Croset, étudiant au DA, Diego Peverelli, EAUG)
Conférence de Robert SLUTZKY, professeur à Cooper Union, New York
Film de Luc DURAND de l'Office national du film du Canada relatant le bilan de la ville de Bologne qui, depuis trois décennies à peine, a posé le postulat : arrêter la croissance quantitative et y substituer la croissance qualitative. Le plan de croissance préserve entièrement le centre historique et contrôle aussi sévèrement les développements périphériques en protégeant de grandes zones vertes et publiques. La ville consacre 40% de son budget aux affaires sociales. Les transports sont gratuits. Les écoliers reçoivent des repas gratuits. 75% des petits enfants sont accueillis dans des maternelles de la ville. On supprime les orphelinats en regroupant les enfants par cinq avec des moniteurs qui fonctionnent comme des parents. Les vieillards sont soignés à domicile par les services de la ville.
Conférence de Pierre ZOELLY, architecte. « l'engineering d'un bâtiment est la base de toute mon inspiration. Le squelette brut m’inspire, la boîte terminée m’ennuie. Je la termine quand même pour que les gens puissent l'employer. En somme, je pratique le culte de la ruine » (PZ)
Conférence de Dobroslav PAVLOVITCH, docteur en architecture, Professeur à l'Université de Belgrade, à l'initiative de Plemenka Supic, assistante au DA En Serbie, les construction en bois les plus intéressantes sont les églises de village, monuments précieux de l'architecture vernaculaire. Le dernier siècle passé sous le joug des Turcs a obligé les Serbes à enfouir les églises au fond des forêts pour les dérober à la vue. Leurs proportions sont celles d'une simple maison en bois de forme rectangulaire. Le toit haut et abrupt, couvre tout le bâtiment. La croix se distingue à peine du faîtage. l'emplacement de la petite église, ses dimensions, ses fermes, sa décoration, tout dénote l'époque de la construction. l'église en bois est avant tout le monument de l'insurrection, la preuve d'un art original et raffiné, inné au peuple serbe (DP ).
Conférence inaugurale de l'exposition de la Caisse Nationale des Monuments historiques et des Sites Jardins en France 1760-1920. Pays d'illusion, terre d'expérience par Pierre FORETAY, professeur au DA de l'EPFL
Conférence de Luciano MIOTTO-MURET, architecte, professeur à Paris VIII Trois cents dessins, deux écrits (Messagio et Manifesto dell Architettura futurista), pratiquement pas de réalisations : Sant’Elia n’a travaillé que six ans, y compris le temps de ses études. Pourtant il reste le plus prestigieux représentant de la culture architectonique italienne d'avant la première guerre : son ambiguïté entre ses origines Liberty (ou sécessionnistes) et l'avant-garde futuriste traduit les désaccords, les tensions sociales et culturelles de l'Italie de 1909-1915. En même temps, ses projets utopiques de la Cita Nuova soulignent les désaccords du « modernisme mécanique » préconisé par les futuristes.
Deux courts-métrages d'Ernst SCHEIDEGGER et Peter MUNSER, 1964, et de Michael GILL, 1967
Conférence inaugurale de l'exposition Alberto Sartoris par Jacques GUBLER, chargé de cours l'EPFL
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Né à Turin en 1901, élevé à Genève où il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts, transalpin au sens où son activité se déploie à la fois à Turin, Côme, Genève et dans les cantons de Vaud et du Valais, Alberto Sartoris est connu dans l'histoire du « Mouvement Moderne » pour avoir participé au premier CIAM de la Sarraz en 1928 et publié, dès les années trente, de véritables encyclopédies visuelles de l'architecture moderne.
l'œuvre de Sartoris se présente comme un cas extrême, dans la mesure où l'architecte divinise le graphisme de la perspective, se faisant une spécialité de l'axonométrie. A l'instar de Ledoux, Sartoris réélabore ses dessins en vue de leur exposition et de leur publication. La tentative de placer la construction au-dessus des contraintes, accidents, contingences de la réalisation, confère à l'image de l'architecture la valeur d'un manifeste. Les dessins de Sartoris nous interrogent sur le rapport entre le travail du projet et la pratique de chantier. Réduite à la perfection d'une image, l'architecture se place-t-elle avant ou après le travail du projet et laisse-t-elle à d'autres le souci, la compétence et la spécialité de « faire l'architecture » ?
Conférence de Raymond LEDRUT, directeur du Centre de Recherches de Toulouse La crise de l'organisation des villes, qui revêt de multiples aspects, est le symptôme d'une crise plus profonde. La crise de nos rapports à l'espace est tout à la fois un effet de conditions sociales déterminées et une expression concrète, un symbole de notre civilisation. l'urbanisme reflète le système social et la structure de la société, les grandes normes culturelles et les images dominantes. La crise de l'urbanisme est donc une transcription dans la vie concrète, dans l'espace et dans le temps, des conflits, des oppositions et des contradictions du monde social. d'un coté, la crise de l'urbanisme traduit les transformations dans la lutte des classes, l'apparition de nouvelles classes, les changements dans les systèmes de pouvoir et la crise de l'Etat lui-même. d'un autre côté, la crise de l'urbanisme manifeste les ruptures et les mutations qui ont affecté depuis un certain temps, en Europe comme en Amérique, nos façons de vivre, avec les tensons multiples qui en résultent. La crise des villes prendra fin avec la crise de la civilisation.
Conférence inaugurale de l'exposition Henri Labrouste par Renée PLOUIN, docteur ès lettres, maître-assistante à Paris IV Prix de Rome en 1824, Labrouste manifesta son indépendance d'esprit en publiant un percutant rapport sur les méthodes surannées de l'enseignement des Beaux-Arts et en ouvrant un atelier indépendant en 1830. Toute sa vie, il défendit l'idée : révolutionnaire pour l'époque : que la beauté d'un édifice ne peut être obtenue par l'application mécanique de recettes formelles mais uniquement par la recherche d'une harmonie reposant sur la logique et la clarté de la construction. Après quelques œuvres peu marquantes (l'hospice de Lausanne, les prisons de Turin et d'Alessandria, le séminaire de Rennes), Labrouste reçue une commande de l'Etat pour la Bibliothèque Ste Geneviève à Paris. Pour la première fois dans un édifice de cette importance et de cette dignité, il est fait une très large place au métal laissé à nu. Labrouste donna son chef-d'œuvre dans la Bibliothèque Nationale (1854-1875) remarquable par sa cohérence dans l'utilisation du métal et les effets esthétiques nouveaux qu’il sut en tirer.
Conférence de Paul OLIVER, professeur au Dartington College of Art, auteur de « Shelter and Society » et « Shelter in Africa » Ed. Harris & Rockliff Depuis quelques années, les formes architecturales des cultures tribales et populaires font l'objet d'études de plus en plus nombreuses. La conférence, illustrée par des diapositives et des enregistrements, débattra des principales attitudes à l'égard de l'abri, de leurs relations avec la pratique architecturale et la formation. l'attention sera alors portée sur les motivations des architectes et de ceux qui enseignent d'autres disciplines dans le domaine de l'architecture vernaculaire. En tenant compte du fait que les architectes sont principalement concernés par les structures apparentes des sociétés, une tentative d'investigation de la structure essentielle du système de valeurs en relation avec l'abri traditionnel sera proposée.
Conférence de Vittorio GREGOTTI, professeur au Politecnico de Milan, à l'Ecole d'Architecture de Palerme et invité au DA l'architecture italienne a eu pendant les dix dernières années un grand succès international. Le rôle principal a été joué par la génération qui, entrée à l'université juste après la guerre, a commencé à travailler dans la seconde moitié des années 50. Quelles sont les caractéristiques, les tendances idéelles, les résultats : quel est le débat, le rôle public et quelles sont les limites de l'activité de cette génération ?
Conférence inaugurale de l'exposition Evans & Shalev par David SHALEV, architecte, Londres . Les deux jeunes architectes britanniques Eldred Evans et David Shalev ont produit un grand nombre de projets mais réalisé seulement trois d'entre eux : une école à Newport de 1967 à 72, un home d'enfants à Camden de 1972 à 77 et un foyer pour personnes handicapées à Camden de 1972 à 78. On trouve dans tous leurs projets une sensibilité particulière pour la conception spatiale et la forme bâtie comme réponse à un programme complexe et une grande rigueur pour traduire des concepts par l'intermédiaire de la technologie. Ils précisent les termes de leur travail comme suit : - Un ordre hiérarchique pour mettre en relation le privé et le communautaire en manipulant la transition et la progression de l'intérieur vers l'extérieur et vice-versa - Une liberté de mouvements avec la possibilité de choisir des cheminements multiples (circulations et entrées) - La complexité spatiale en réponse à des programmes complexes et à un besoin d'une perpétuelle ré-interprétation de l'utilisation - Le choix d'une technique de construction servant l'idée tridimensionnelle et les espaces que nous souhaitons créer (système structurel, méthode de construction, matériaux, installation).
Conférence inaugurale de l'exposition Frank Lloyd Wright : dessins 1887-1959 par Allen BROOKS, professeur d'histoire de l'art au Département des Beaux-Arts de l'Université de Toronto. Les formes architecturales de Frank Llyod Writh ont exercé une influence particulière sur les architectes du monde entier. Mais sa contribution la plus révolutionnaire s’est effectuée dans le domaine de l'espace intérieur. La pièce, entourée de 4 murs, d'un plancher et d'un toit, existe depuis que l'homme construit des habitations pour se loger. Wright, en définissant l'espace de manière implicite au lieu de l'enfermer, a inauguré une nouvelle époque de l'histoire de l'architecture. Sa conception de l‘espace et ses conséquences sur notre avenir seront les sujets de cette conférence.
Film de MAYSLES et ZWERIN, commentaire et débat par CHRISTO. Le projet Running Fence, œuvre d'art temporaire, mise en œuvre par Christo, consiste en 2050 panneaux de nylon blanc dont chacun fait 18 pieds de large, supportés par des perches d'acier et des câbles ancrés dans la terre. La clôture ondule à travers un terrain plus ou moins mouvementé et se jette dans la mer après avoir parcouru une distance de 24 miles. l'œuvre d'art, achevée le 10 septembre 1976, restera visible pendant 15 jours et sera complètement démontée le 31 octobre. Frais de construction : 2 millions de dollars. Tout ce que Christo a présenté ces dernières années à un public chaque fois plus interloqué, sceptique et finalement conquis, exige des superlatifs toujours plus forts. Le Running Fence subsiste aujourd'hui : comme tout autre projet de Christo : uniquement comme souvenir et comme documentation. Christo travaille sur deux paramètres : la monumentalité et la fuite du temps. Il apparaît comme un promoteur de souvenirs. « Je recherche l'involontaire beauté de l'éphémère ».
Film de Fritz LANG
Exposition du centre Georges Pompidou : centre de création industriel à Paris et de l'office des Archives de l'architecture moderne à Bruxelles.
: Conférence de Jean-Pierre PROTZEN, professeur à l'Université de Californie à Berkeley.
Comment l'architecte (l'urbaniste, l'aménagiste du territoire, etc..) peut-il juger de la qualité de ses plans ? Sur quels principes ces jugements sont-ils basés ? Le public affecté par le travail de l'architecte doit-il se fier à ces jugements ? Les problèmes d'architecture (d'urbanisme, d'aménagement du territoire, etc.) sont des problèmes éminemment politiques. Le choix du « meilleur » plan ne doit pas être délégué aux experts : ne devrait-on pas soumettre des variantes au vote populaire ? Un bon plan ne peut émerger que d'un effort politique commun : ou contradictoire : conduit selon des règles à instaurer.
Conférence inaugurale de l'exposition par Mario BOTTA, architecte.
« On ne peut pas bâtir haut, il faudrait pouvoir bâtir sans bâtir et puis il faut trouver l'échelle ». (LC) Avec ce projet se terminait en 1965 la longue et patiente recherche créatrice du maître, aboutissement de nombreuses années de travail et expression d'un riche répertoire formel et idéologique. Il s’agit d'une œuvre nouvelle par la diversité de ses aspects, différente de toute sa production architectonique précédente. Elle donne une ouverture nouvelle à sa recherche et est particulièrement émouvante par son humilité et son exceptionnel contenu artistique.
Film.
Aperçu complet des 19 jours de travail nécessaires à la construction d'une hutte dans les îles Ellice.
Conférence de Pierre FEDDERSEN, architecte EPFZ et assistant à l'EPFL.
Cette recherche méthodique consiste en une application concrète et marginale de la méthode du Pattern Language de Christopher Alexander en tant qu’instrument d'analyse, d'aménagement et de projetation.
Elle a pour but d'observer, d'étudier et de comprendre le rapport entre le comportement humain et l'environnement construit d'une architecture et d'un urbanisme populaire et pour objet une petite île de pêcheurs de la lagune vénitienne : Burano.
Les deux auteurs, Marie-José Dozio et Pierre Feddersen, ont travaillé pendant deux ans à cette recherche dans le cadre de l'EPFZ, en grande partie sur le terrain, en étroite collaboration avec la population de l'île, avec le concours des autorités locales, de l'Office d'urbanisme de Venise et de l'Unesco.
- La grande case bamiléké : Film de William HAMON.
Reportage documentaire sur la reconstruction de la Grande Case en pays Bamiléké, « acte de foi » collectif et merveille d'architecture artisanale. Prix du meilleur film documentaire (St Cast, 1966). - Cases : Film réalisé par un groupe d'architectes
Exposé de la technique de construction de divers types de cases de populations du Nord Cameroun.
Conférence inaugurale de l'exposition Pas d'avenir sans passé par Ueli LAMEY, architecte-urbaniste au Planungsverband Äusserer Wirtschaftsraum, Munich.
Cette exposition : réalisée par le Werkbund de Bavière en collaboration avec le Service de protection des Monuments historiques à l'occasion de l'année du patrimoine architectural : se propose d'observer et d'analyser lucidement le processus de transformation qui a modifié notre environnement ces dernières décennies.
Ce n’est pas une exposition d'art mais plutôt une série d'images à but didactique. l'exposition tente de rendre le public attentif au déclin continuel de la diversité de la vie et de sa richesse visuelle. Elle demande au visiteur de ne pas se résigner en démontrant que l'Etat et son administration ne sont pas seuls responsables de la conservation du patrimoine culturel.
Conférence de Franco ROSSO, architecte et professeur-assistant au Politecnico de Turin.
La conférence aura pour objet l'oeuvre de l'architecte piémontais Alessandro Antonelli, non pas tant sur la base de ses oeuvres les plus connues, la Mole Antonelliani de Turin et la coupole de S. Godenzio de Novarre mais sur la base de l'entité de son activité : passablement méconnue : d'architecte civil et d'urbaniste. Le problème de la maison d'habitation fut certainement un des problèmes centraux de la recherche architectonique d'Antonelli qui a élaboré et réalisé des propositions tout aussi nouvelles que ce qui se faisait en Europe ou en Amérique et il a travaillé aussi longtemps et avec beaucoup d'incidence sur l'urbanisme des villes de Turin et de Novarre.
La conférence sera donc orientée sur ces deux points afin de dégager Antonelli des idées conventionnelles qui en font une sorte de constructeur bizarre et génial mais égaré dans des problèmes étrangers à la culture architectonique la plus vivante du XIXe siècle et de le réintégrer dans cette position de premier plan qui lui revient parmi les expériences de pointe de l'architecture du siècle dernier. (FR)
Film de Tim BENTON.
La villa Savoye du Corbusier construite à Poissy près de Paris de 1929 à 1931 est une des réalisations les plus étonnantes du style international.
« l'architecture arabe nous donne un enseignement précieux. Elle s’apprécie à la marche avec le pied ; c’est en marchant, en se déplaçant que l'on voit se développer les ordonnances de l'architecture. C’est un principe contraire à l'architecture baroque qui est conçue sur le papier autour d'un point fixe théorique. Je préfère l'enseignement de l'architecture arabe. Dans cette maison-ci, il s’agit d'une véritable promenade architecturale, offrant des aspects constamment variés, inattendus, parfois étonnants. Il est intéressant d'obtenir tant de diversité quand on a, par exemple, admis au point de vue constructif, un schéma de poteaux et de poutres d'une rigueur absolue. » (LC)
Conférence inaugurale de l'exposition Antoine Pompe par Maurice CULOT, administrateur des Archives de la Construction Moderne à Bruxelles.
Il peut paraître étrange que nous nous attachions à attirer l'attention sur un architecte qui ne semble pas avoir joué un rôle de pionnier à l'échelle internationale et qui paraît même occuper une position marginale par rapport au mouvement des idées du temps où il élaborait l'essentiel de son oeuvre. Antoine Pompe (1938-) s’est tenu volontairement à l'écart des lieux où se constituaient les signes culturels de la bourgeoisie, où se tramait la stratégie esthétique fonctionnelle, où l'architecture recherchait de nouvelles formes pour habiter, travailler, « cultiver le corps et l'esprit » en vue d'accompagner la révolution sociale. Antoine Pompe a opposé aux idées régnantes (priorité à la géométrie, promotion de la forme pure, la fonction engendre la forme) une architecture du sentiment et de la raison : attitude qui devait le conduire à récuser l'esthétique moralisante pratiquée par les fonctionnalistes au profit d'une architecture ouverte à toutes les rugosités humaines, donc une architecture en « marge » face à celle identifiée comme le « style international ». La position d'Antoine Pompe peut apparaître pour les jeunes générations plus riche, plus humaine et en définitive plus sentimentale et plus sociale que celle qui accorde la priorité au geste architectural. (R.Delevoy).
Montage audiovisuel.
L'objet du montage est de présenter les architectures réalisées par des communautés ou des personnes qui, à des titres divers, sont marginales dans la société américaine contemporaine. On peut y déceler l'apparition d'un mode de vie différent, l'émergence d'un comportement nouveau vis-à-vis de la société de production, du travail et du plaisir, la naissance de rapports nouveaux des individus avec la nature, l'éclosion d'un nouveau langage architectural. On peut surtout y dénoter l'apparition de pratiques nouvelles par lesquelles les habitants tentent de maîtriser eux-mêmes, sans intermédiaire, leur cadre de vie quotidien et de se protéger des méfaits aliénants, répressifs et dépersonnalisants de notre environnement moderne.
Quelques projets et réalisations basés sur systèmes cumulatifs ouverts.
5 mai 1976 : Conférence de A.-L. MANSFELD, architecte et professeur à l'Israël Institute of Technology, Haifa
Le quoi et le comment : Permanence et mutabilité : l'antithèse : système contre composition : Définition des systèmes : systèmes de conception, systèmes cumulatifs ouverts : Interaction entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes de conception et systèmes de construction : Le processus de conception, création, structuration : signes et hypersignes : Comparaison de systèmes évolutifs : Le Corbusier, Candilis, van Eyck, Herzberger : Système cumulatif réalisé : le Musée d'Israël à Jérusalem : Aperçu : emploi de systèmes cumulatifs en urbanisme et habitation.
Film de Miklos SZIJJ.
Très beau court-métrage en 35 mm sur le patrimoine architectural de la Hongrie et le résultat de la conservation des monuments historiques et de l'architecture populaire. Ce film a reçu la médaille d'or du Festival international de l'Union internationale des Architectes à Madrid en mai 1975.
Conférence inaugurale de l'exposition James Stirling par James STIRLING, architecte, Londres.
Né à Glasgow en 1926, formé de 1945 à 1950 à la Faculté d'Architecture de l'Université de Liverpool, trouvant de précieuses références surtout dans l'oeuvre de Le Corbusier mais également chez Terragni, Wittkower, Rowe, etc.. James Stirling réagit contre les limitations formelles qu’impose le « style international » de l'architecture moderne, Son travail fait preuve d'un grand respect de l'histoire, d'un don exceptionnel pour la composition géométrique des surfaces et des volumes et d'un degré d'imagination et d'invention remarquable dans l'emploi des matériaux traditionnels. James Stirling compte parmi les plus grands architectes contemporains.
Citons parmi ses oeuvres réalisées les plus importantes : les logements de Ham Common (1955), Leicester University Engineering Building (1959), la Faculté d'Histoire de Cambridge University (1964), les logements des étudiants à l'Université de St Andrews (1964), Queen’s College à Oxford (1966), des logements à Runcom New Town (1967).
Conférence de Michel BASSAND, professeur de sociologie au DA et à l'EAUG.
Pour la plupart des spécialistes, l'urbanisation est un des aspects les plus étonnants de la mutation qui s’empare des sociétés industrielles. Quelles sont les principales dimensions de l'urbanisation ? Quels en sont les facteurs ? Comment l'urbanisation se développe-t-elle en Suisse ? Quelles en sont les conséquences sur le système politique local de la Suisse ?
Conférence de Robert MARCHAND, architecte et urbaniste
5 février 197.
Le « Volume bleu et jaune » est un atelier d'artiste à la Villa Médicis à Rome dans lequel de 1972 à 1974 la prise en considération de l'espace et de la lumière naturelle a été réalisée par des marquages colorés (à dominante bleu et jaune) sur le plancher, les murs et le plafond. Ces marquages ont permis d'élaborer des dessins qui ont constitué une banque de données pour l'exécution de 2 images de synthèse à 190° d'ouverture horizontale et 180° verticale, l'une en direction du Nord, l'autre en direction du Sud, avec pour chacune sur l'autre un recouvrement de 10°. A partir de ces deux images a été élaborée une image unique en direction du Nord avec une ouverture horizontale de 362° (2° de recouvrement) et 180° verticale. Cette image à partir du même lieu d'origine que les deux précédentes regroupe toutes les informations qui ont été enregistrées (voir l'ouvrage « Volume bleu et jaune, Rome, 1972-74).
Un langage plastique découle de ces travaux, il donne accès à des méthodes et à des techniques, transposables et transmissibles, pour l'étude et la mise en forme de l'espace architectural et urbanistique. Les documents de référence sont vérifiables et à l'origine de l'élaboration d'images compréhensibles par les non-spécialistes : elles pourront constituer un modèle, plus particulièrement pour l'élaboration de documents qui traitent de l'organisation de l'espace public.
Introduction à l'exposition Nouvelles tendances de l'architecture au Tessin par Martin STEINMANN, GTA, EPFZ, suivie de la conférence de Bruno REICHLIN, Un projet de restauration : Castel Grade à Bellinzona.
27 janvier 1976 : Conférence de Mario BOTTA, Le projet architectural : un point de vue
4 février 1976 : Conférence de Gian-Carlo DURISH, Le parti architectural.
Exposition du 3 au 20 décembre 1976
Exposition du 17 au 30 juin 1976.
Conférence de O. M. UNGERS, professeur, Cornell University, Ithaca, USA.
Présentation des travaux de O. M. Ungers des 10 dernières années.
Conférence inaugurale de l'exposition par :
- Jean-Claude THOENIG, professeur de sociologie à l'EPFL
- Jean-Pierre FRAGNIERE, secrétaire de la Société suisse de Sociologie.
: Conférence inaugurale de l'exposition Europrefab par :
- E. MUGGLIN, assistant à l'EPFL qui présentera les projets de P. Kamm et H. Kündig : habitations et bureaux à Zoug.
- W. WEBER, lauréat du 1er prix, qui présentera le film réalisé sur la construction des ponts de l'Hongrin.
Conférence de Robert MAXWELL, architecte et professeur.
Aujourd'hui, plus personne ne croit au fonctionnalisme pur dans l'architecture. Depuis la naissance de l'Esprit Nouveau, après 40 ans de production, on constate que la forme des bâtiments dérive autant des exemples précédents que d'analyses objectives des fonctions. Il existe en effet une tradition de l'art moderne, une persistance de la forme d'un exemple à l'autre. Le fonctionnalisme n’a pas libéré l'architecture de la rhétorique.
Peut-on parler d'un langage architectural ? La conférence examinera plusieurs tentatives d'établir une sémiologie de l'architecture et quelques problèmes qui en découlent.
Film-vidéo de Dominique GILLIARD.
La Municipalité de Bologne a pris en charge depuis plusieurs années le contrôle de la croissance de la ville et tente de rendre le centre aux habitants. Elle fait preuve d'un respect de la ville ancienne et d'un dynamisme probablement unique en Europe. Le film établit un parallèle entre Bologne et Lausanne en insistant plus particulièrement sur les processus décisionnaires. Présentation de Dominique Gilliard.
Film de John STEVENS.
Pendant que la caméra montre les paysages des terres indiennes : ce qu’elles étaient et ce qu’elles sont devenues : le commentaire reprend le très beau discours d'un chef indien Seattle adressé au grand Chef de Washington qui désire acheter les terres des Indiens. Un témoignage du temps où les Indiens croyaient que leurs terres et leur destin étaient inséparables. l'évidence de la destruction de notre environnement.
Film de Claude DEFARGE.
Communistes depuis plusieurs siècles, les Carmathes forment une ethnie qui vit repliée dans les montagnes à l'écart des influences du monde islamique. Leurs maisons remarquables, construites en pierre sèches, sont l'exemple des gratte-ciels d'Arabie du Sud.
Présentation audiovisuelle de l'oeuvre du Corbusier par :
- Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL
- Tita CARLONI, chargé de cours à l'EAUG
- Jean-Marc LAMUNIERE, professeur à l'EPFL
suivi d'un spectacle donné au Théâtre de Vidy par le Théâtre populaire romand (TPR).
Conférence inaugurale de l'exposition par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
J. Duiker (1890-1935) est avec Rietveld le représentant le plus marquant de l'époque héroïque de l'architecture moderne en Hollande. Pendant cette période de bouleversements de la sociéé et de l'esprit, la croyance au progrès scientifique et technique influence artistes et architectes. J. Duiker fut l'un des architectes capables d'appliquer une partie des intentions théoriques de son époque à ses principales constructions : le sanatorium Sonnenstrahl à Hilversum, l'école en plein air à Amsterdam, le Cineac d'Amsterdam et l'Hôtel Gooiland à Hilversum.
Conférence d'Angelo MANGIAROTTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.
A. Mangiarotti donnera une conférence sur le thème « Aspect social et construction dans l'expression architecturale » reflétant les travaux d'environ 20 années de sa pratique architecturale et en discutant le rôle de l'architecte contemporain, la prise de conscience du « signifié » de son travail, les rapports entre architecture industrialisée et industrial design.
Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours au Département d'architecture de l'EPFL.
Le Village Suisse de la deuxième Exposition Nationale (Genève, 1896) cristallise le modèle culturel du nationalisme helvétique. Comment l' « image » de la patrie a été coulée au moule du style suisse d'architecture ? Comment le bucolisme, le rejet de la technique et l'esthétique du pittoresque ont-ils cheminé à travers les canaux d'information de la société industrielle (presse, photo, cinéma, expositions, architecture) ?
Conférence inaugurale de l'exposition Perception et expression plastique par Marc GRUAIS, plasticien, à l'initiative du Professeur G. van Bogaert.
Parmi les dispositions prises en 1968 par le ministère des Affaires culturelles concernant la réforme de l'enseignement de l'architecture, l'une intéressait la mise en place du champ disciplinaire « Perception et expression plastique ». Marc Gruais présente ici le résultat de cette période d'investigation, résultat qui témoigne de l'intérêt porté par les étudiants à une approche globale du phénomène plastique.
Film.
Peintre et dessinateur belge, Magritte (1895-1967) recourt à une facture impersonnelle pour représenter des motifs hétéroclites qui, déplacés de leurs contextes, sont invertis dans leurs fonctions et permutés dans leurs attributs. Il recherche par le biais de l'humour et de l'absurde à démonter les mécanismes de la représentation.
Film.
Personnalité imaginative, C.-N. Ledoux (1726-1808) fait évoluer le style Louis XVI dans le sens de la grandeur monumentaliste. Il marque une prédilection pour les volumes simples, les murs nus, les effets de masse. Son plan radio-concentrique pour Arc-et-Senans dénonce un sens du grandiose et un goût prononcé pour les formes symboliques, la destination spécifique de chaque édifice.
Film de Peter STIERLIN.
Ce film traite de la pollution de l'air. En partant de trois exemples aux USA et en Angleterre, il envisage les différentes mesures à prendre avant qu’il ne soit trop tard.
Conférence inaugurale de l'exposition Inigo Jones par :
- C.-A. BEERLI, professeur à l'EPFL et à l'EAUG.
- J. GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
Inigo Jones (1573-1652) introduisit l'architecture palladienne en Grande Bretagne et traça la voie à Wren, Howsmoor , Adam et aux maîtres de l'architecture géorgienne. Son style, sobre et classique, va transformer l'habitation en Grande Bretagne. Son principe de construction est caractérisé par le cube ou le double cube qu’il multipliera ou divisera selon ses besoins.
Conférence de Giovanni BRINO, professeur au Politecnico de Turin.
Donaldville, la ville qui, dans les aventures de Donald Duck, joue le rôle de toile de fond n’est pas seulement la ville symbole de la société américaine. A travers l'analyse de ses composantes topographique et culturelle, Giovanni Brino établit l'analogie : à défaut d'identification : entre Donaldville et Los Angeles, modèle de la métropole post-urbaine.
Conférence inaugurale de l'exposition Pays dogon par
Claude LEFEBVRE, auteur de l'exposition.
Les Dogons habitent une région de steppe située au sud-ouest de la boucle du Niger à Tombouctou et constituent quelque sept cents petites communautés qui s’alignent le long de la falaise de Bandiagara. Par leurs conditions de vie fondamentales, les Dogons ne diffèrent pas en apparence de leurs voisins immédiats. Cependant, ils ont mis au point un mode de vie qui les distingue de tous les autres peuples d'Afrique. Ils se sont livrés à une méditation approfondie de tous les phénomènes de l'existence et leurs créations : en particulier l'architecture : sont animées d'un symbolisme minutieux qui trouve sa source dans la conception même de l'univers.
Conférence de Francis STRAUVEN, professeur à l'Ecole d'Architecture d'Anvers et de Hasselt, rédacteur de la revue hollandaise TABK.
Réagissant contre l'architecture et le décor académiques, Victor Horta (1861-1947) fut avec Van de Velde le principal créateur du style Art Nouveau. Les caractéristiques de son style résident dans l'emploi du fer, du verre et des matériaux colorés, les structures apparentes, le goût de la dissymétrie, des formes incurvées et la création d'un décor exubérant et onduleux aux formes dites « en coup de fouet ».
Conférence inaugurale de l'exposition par J.-P. FICCI et A. NATALINI, architectes, Superstudio.
Créé en 1966, le bureau d'architecture florentin Superstudio développera son activité dans la recherche théorique de l'architecture et dans le design. Superstudio produit des films et des projets de divulgation sur des thèmes fondamentaux qui sont des tentatives critiques de détermination de nouvelles bases théoriques et anthropologiques de l'architecture. En développant à l'extrême une tendance architecturale ou urbanistique, leurs projets, parfois utopiques, servent d'avertissements.
Exposition Passé et futur de Rolle vu par les étudiants du département d'architecture de l'EPFL.
Projection film.
Tourné à la demande de l'Initiative pour l'Aménagement équitable du sol vaudois, ce film pose le problème de l'achat des terrains des paysans pour la construction d'immeubles ou de l'autoroute mettant ceux-ci dans l'impossibilité d'exploiter un domaine.
12 décembre 1974 – Film de Hans et Nina STURM
Conditions du logement de masse à Berlin.
11 juin 1974 – Conférence-Débat, Gérard BLACHERE, directeur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment à Paris, auteur de « Savoir bâtir » et « Vers un urbanisme raisonné » (1969), invité à la demande du Professeur G. van Bogaert
La méthode scientifique dans la conception des bâtiments : définition des exigences psychologiques et sociologiques, le processus de la conception architecturale, la programmation de la recherche dans le bâtiment.
29 mai 1974 – Conférence de John TAYLOR, directeur du centre de recherche sur l’environnement et professeur à l’Université de Sheffield
Les jeux de simulation en architecture et en urbanisme sont encore peu connus dans les pays francophones. Ils ont été développés surtout en Angleterre, aux USA et au Canada et y trouvent une large application dans certaines phases de l’enseignement
Affiches réalisées (créées et imprimées en sérigraphie) par Edith Bianchi pour annoncer les événements (conférences, expositions, films) organisés pour les manifestations du Département d’Architecture de l’EPFL. Elle était également chargée de l'organisation des conférences et des expositions d’architecture.
Edith Bianchi (-Gigou)Reconversion, de grange à habitation de vacances (1969-1996), à 1983 Evolène (Valais, Suisse).
Contenu:
- Deuxième phase de travaux: plans d'exécution
1ère phase: 1969
2ème phase: 1996
Logement (1985), à 1296 Coppet (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (5 planches)
Mobilier (1989).
Contenu:
- 3 planches (plan, élévation, profil)
Ouvrage d'art (1998), à 3953 Loèche (Valais, Suisse).
Contenu:
- Coupe de principe
- Perspective
Ecole (2004), à 1228 Plan-les-Ouates (Genève, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (3 planches, impressions)
Aménagement (2003-2004), à 1204 Genève (Genève, Suisse).
Contenu:
- Plans d'aménagement avec variantes
- Répertoire original des plans
Ouvrage d'art (2003), à 1823 Glion (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (6 planches, calques originaux)
- Photographies de la maquette
Ecole (2002), à 1814 La Tour-de-Peilz (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (5 planches, impressions)
Réorganisation urbaine (2002), à 1260 Nyon (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Avant-projet (2 plans)
Equipement sportif (2002), à 1004 Lausanne (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (5 planches, claques originaux)
Equipement sportif (2002), à 1018 Lausanne (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (2 planches?)
- Axonométrie
- Plans de situation
Ecole (2002), à 2900 Porrentruy (Jura, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (4 planches)
- Planche de travail (étages)
- Plan de situation
Militaire (2002), à 1145 Bière (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (3 planches)
- Plan cadastral
- Axonométrie (esquisse)
Musée (2002), à 1260 Nyon (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (3 planches, impressions)
- Photographie du site
- Divers documents et photos pour planches du rendu
Le projet Mangeat n'a pas été retenu à l'issue du premier tour.
Bâtiment administratif (2001), à 2300 La Chaux-de-Fonds (Neuchâtel, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (4 planches)
- Plan périmètre d'implantation
Le projet Mangeat a remporté le 2ème prix (2ème rang).
Militaire (2001), à 2915 Bure (Jura, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (6 planches, impressions)
Ecole (2000-2001), à 2400 Le Locle (Neuchâtel, Suisse).
Contenu:
- Rouleau 1: rendu du concours 1er degré (4 planches, calque ou impressions), axonométries
- Rouleau 2: rendu du concours 2ème degré (8 planches, impressions)
Le projet Mangeat a remporté le 3ème prix (3ème rang).
2 rouleaux dans une boîte longue
Ecole (2000), à 1203 Genève (Genève, Suisse).
Contenu:
- Rouleau 1: Rendu du concours (6 planches calques originaux) et réductions (6 planches imprimées)
- Rouleau 2: Documents remis aux concurrents et images satellites
NB.:
- Les réductions du rendu ont été conservées car elles présentent des éléments (notamment couleurs) non présents sur les calques originaux.
Ecole (2000-2001), à 1530 Payerne (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (5 planches, impressions papier)
Equipement public (2000), à 1218 Le Grand-Saconnex (Genève, Suisse).
Contenu:
- Rendu du concours (3 planches, calques originaux)
Bâtiment public (1983-2000), à 1273 Arzier (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Avant-projet pour la construction de cinq salles de classe
Ecole (1984-1999), à 1260 Nyon (Vaud, Suisse).
Première phase: 1984-1989
Deuxième phase: 1991-1993
Troisième phase (avant-projet): 1999
Contenu:
- Avant-projet transformations niveaux 4 et 5 (3 variantes)
Agrandissement (1999), à 1261 Le Vaud (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Plans pour mise à l'enquête
Centre d'entretien routier (1999), à 1183 Bursins (Vaud, Suisse).
Contenu:
- Rendu première phase (2 planches, calques originaux)