Les plans sont signés Baumann et Cornaz.
Projet de bassin devant la terrasse, pavillon de jardin (élévation, plan, coupe, charpente et détails au 1:5), deux variantes du pavillon, développé des façades intérieures de l'une d'elles, élévations nord, élévations sud, détails de la balustrade de la niche et des obélisques de la terrasse, plan de chevronnage (réalisé avec les tréteaux de la fête des Vignerons de 1925 rachetés par Mermod), élévation est, coupe et plan du portail (fer de lance grec et urnes à godrons), plan de 1942 (premier étage), coupe transversale et longitudinale (héliographies), plans des dépendances, non datés, qui abritaient des garages, une buanderie, une cuisine et à l'étage des chambres à coucher et un bain.
Quelques dessins d'un fronton (la culture dans ses deux acceptions), divisé en deux par un oculus, d'un côté sont représentés (entre autres) un arrosoir, un chapeau de vendangeuse, un filet de pêche et une brouette, de l'autre un violoncelle, des livres et une palette de peintre.
C'est au dessin ce que Ramuz appelle dans son oeuvre : l'association des arts et de l'agriculture, le labeur et le loisir…, Jack Cornaz excelle quand il faut créer une ambiance apte à domestiquer le regardant : exemple, dans un calque pour un cabanon, le souci dans la manière de restituer le désordre propre à l'endroit (brouette, outils...) est particulièrement remarquable.
Objet : La "légende" locale veut que, les frères Mermod en cabotage sur le lac, aient aperçus le pavillon construit par Jack Cornaz et ET pour A. Brandenburg, se soient enquis auprès de celui-ci du nom de l'architecte et lui aient confié la construction du Petit-Ouchy. Autre anecdote, le bois qui a servi à la charpente est celui des trétaux de la fête des Vignerons de 1925, racheté par Walter Mermod. La description de l'objet, qui reste le plus référentiel et cité de la production Jack Cornaz, sera complétée.