- Plans, plan situation, axonométrie, 1 planche, encre sur calque, mars-avril 1935
- Esquisse de plan et axonométrie, 1 planche, crayon sur calque
- Plans, élévations, coupe, axonométrie, 2 planches, crayon sur papier
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Divers documents relatifs au projet, entre autres une belle axonométrie du système porteur par chevalets. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Dessins en lien avec la construction de l'église. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Rendu du concours pour la construction de l'église catholique de Peseux sur papier fort, vue perspective à vol d'oiseau avec la chapelle et deux maisons prévues à l'arrière. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Détails constructifs (1/10 et 1/1) pour les bancs, le lanterneau, les fenêtres et les portes ainsi que pour l'escalier tournant. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Détails constructifs en coupe (1/50), et façade du clocher (1/20). Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Perspectives intérieures et extérieures avec à-plats au graphite de qualité iconographique douteuse. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Dossier incomplet: coupes, façades et plans (1/50), détails de construction. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain. Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Documents techniques (coupes sur le terrain) pour la préparation du concours, une perspective au crayon. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Dossier d'exécution avec détails constructifs (1/20, 1/10 et 1/1), quelques calques détériorés. Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Photos. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.
Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Bâtiment industriel composé e deux corps reliés par une passerelle. L'ossature de béton évoque l'architecture d'Auguste Perret. De nombreux écarts sont cependant perceptilbes par rapport au modèle du maître. Le plus frappant est l'interruption des pilastres dans leur hauteur par les corniches, en parfaite contradiction avec la notion d'abri souverain chère à Auguste Perret. Cette innovation est motivée par l'impossibilité de couler d'un coup le pilastre qui est logiquement interrompu par la tête de dalle. Cette contradiction interne du système d'Auguste Perret avait été surmontée par le maître dans la dissociation des ordres à l'intérieur d'un immeuble, les colonnes libres suportant la toiture étant dissociées strucutrellement et plastiquemement de la carcasse portante des étages. Dans le cas présent, les éléments obturés de la façade exécutés en surfaces enduites de même le cadre de baie défini par l'appuis et non par les jambages sont des interprétations de l'oeuvre de Perret.
Maison locative composée d'un rez de chaussée avec grandes fenêtres et de deux niveaus d'appartements qui s'ouvrent sur un grand balcon qui forme une sorte de portique devant la façade principale. Toit à croupe.
Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957
Bâtiment industriel composé e deux corps reliés par une passerelle. L'ossature de béton évoque l'architecture d'Auguste Perret. De nombreux écarts sont cependant perceptilbes par rapport au modèle du maître. Le plus frappant est l'interruption des pilastres dans leur hauteur par les corniches, en parfaite contradiction avec la notion d'abri souverain chère à Auguste Perret. Cette innovation est motivée par l'impossibilité de couler d'un coup le pilastre qui est logiquement interrompu par la tête de dalle. Cette contradiction interne du système d'Auguste Perret avait été surmontée par le maître dans la dissociation des ordres à l'intérieur d'un immeuble, les colonnes libres suportant la toiture étant dissociées strucutrellement et plastiquemement de la carcasse portante des étages. Dans le cas présent, les éléments obturés de la façade exécutés en surfaces enduites de même le cadre de baie défini par l'appuis et non par les jambages sont des interprétations de l'oeuvre de Perret.
Maison locative composée d'un rez de chaussée avec grandes fenêtres et de deux niveaus d'appartements qui s'ouvrent sur un grand balcon qui forme une sorte de portique devant la façade principale. Toit à croupe.
Deuxième étape en 1950, dont les plans sont signés par F. Dumas seul. Ce projet n'est pas sans évoquer l'église du Christ-roi à Fribourg dessinée par les mêmes architectes à cette époque: voûte tronquée pour la nef, coupole sur le choeur, campanile détaché. Le plan en demi-cercle est une spécificité sexpérimentée plusieurs fois par Honegger. Les nervures de l'intrados de la voûte sont une interprétation de la coupole de la chapelle du château d'Anet construit au 17e siècle par Philibert de l'Orme, un des pères du classicisme français. L'atmosphère intérieure dessinée en perspective est tout-à-fait comparable à l'atmosphère intérieure dessinée pour le Christ-Roi. La similitude est également frappante en façade principale où l'on retrouve le même motif d'entrée et de tympan qu'à Fribourg.