Affichage de 578 résultats

Description archivistique
Avec objets numériques
Options de recherche avancée
Aperçu avant impression Hierarchy Affichage :

Films ethnographiques

  • 0185.02.0003/14
  • Pièce
  • 17 novembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

  • La grande case bamiléké : Film de William HAMON.
    Reportage documentaire sur la reconstruction de la Grande Case en pays Bamiléké, « acte de foi » collectif et merveille d'architecture artisanale. Prix du meilleur film documentaire (St Cast, 1966).
  • Cases : Film réalisé par un groupe d'architectes
    Exposé de la technique de construction de divers types de cases de populations du Nord Cameroun.

Urbanisation et pouvoir local

  • 0185.02.0003/05
  • Pièce
  • 12 février 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Michel BASSAND, professeur de sociologie au DA et à l'EAUG.
Pour la plupart des spécialistes, l'urbanisation est un des aspects les plus étonnants de la mutation qui s’empare des sociétés industrielles. Quelles sont les principales dimensions de l'urbanisation ? Quels en sont les facteurs ? Comment l'urbanisation se développe-t-elle en Suisse ? Quelles en sont les conséquences sur le système politique local de la Suisse ?

James Stirling : Research and Development of an architectural vocabulary

  • 0185.02.0003/06
  • Pièce
  • 19 février 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition James Stirling par James STIRLING, architecte, Londres.
Né à Glasgow en 1926, formé de 1945 à 1950 à la Faculté d'Architecture de l'Université de Liverpool, trouvant de précieuses références surtout dans l'oeuvre de Le Corbusier mais également chez Terragni, Wittkower, Rowe, etc.. James Stirling réagit contre les limitations formelles qu’impose le « style international » de l'architecture moderne, Son travail fait preuve d'un grand respect de l'histoire, d'un don exceptionnel pour la composition géométrique des surfaces et des volumes et d'un degré d'imagination et d'invention remarquable dans l'emploi des matériaux traditionnels. James Stirling compte parmi les plus grands architectes contemporains.
Citons parmi ses oeuvres réalisées les plus importantes : les logements de Ham Common (1955), Leicester University Engineering Building (1959), la Faculté d'Histoire de Cambridge University (1964), les logements des étudiants à l'Université de St Andrews (1964), Queen’s College à Oxford (1966), des logements à Runcom New Town (1967).

Recherche méthodique pour la conception architecturale et urbanistique à Burano

  • 0185.02.0003/15
  • Pièce
  • 1er décembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre FEDDERSEN, architecte EPFZ et assistant à l'EPFL.
Cette recherche méthodique consiste en une application concrète et marginale de la méthode du Pattern Language de Christopher Alexander en tant qu’instrument d'analyse, d'aménagement et de projetation.
Elle a pour but d'observer, d'étudier et de comprendre le rapport entre le comportement humain et l'environnement construit d'une architecture et d'un urbanisme populaire et pour objet une petite île de pêcheurs de la lagune vénitienne : Burano.
Les deux auteurs, Marie-José Dozio et Pierre Feddersen, ont travaillé pendant deux ans à cette recherche dans le cadre de l'EPFZ, en grande partie sur le terrain, en étroite collaboration avec la population de l'île, avec le concours des autorités locales, de l'Office d'urbanisme de Venise et de l'Unesco.

Le patrimoine caché (Buvo Orökseg)

  • 0185.02.0003/07
  • Pièce
  • 4 mars 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Miklos SZIJJ.
Très beau court-métrage en 35 mm sur le patrimoine architectural de la Hongrie et le résultat de la conservation des monuments historiques et de l'architecture populaire. Ce film a reçu la médaille d'or du Festival international de l'Union internationale des Architectes à Madrid en mai 1975.

Le familistère de Godin

  • 0185.02.0005/01
  • Pièce
  • 11-25 janvier 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition du centre Georges Pompidou : centre de création industriel à Paris et de l'office des Archives de l'architecture moderne à Bruxelles.

Metropolis

  • 0185.02.0005/02
  • Pièce
  • 16 janvier 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Fritz LANG

Pourquoi étudier l'architecture vernaculaire ?

  • 0185.02.0005/07
  • Pièce-
  • 31 mai 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Paul OLIVER, professeur au Dartington College of Art, auteur de « Shelter and Society » et « Shelter in Africa » Ed. Harris & Rockliff
Depuis quelques années, les formes architecturales des cultures tribales et populaires font l'objet d'études de plus en plus nombreuses. La conférence, illustrée par des diapositives et des enregistrements, débattra des principales attitudes à l'égard de l'abri, de leurs relations avec la pratique architecturale et la formation. l'attention sera alors portée sur les motivations des architectes et de ceux qui enseignent d'autres disciplines dans le domaine de l'architecture vernaculaire. En tenant compte du fait que les architectes sont principalement concernés par les structures apparentes des sociétés, une tentative d'investigation de la structure essentielle du système de valeurs en relation avec l'abri traditionnel sera proposée.


Henri-Labrouste (1801-1875)

  • 0185.02.0005/08
  • Pièce-
  • 8 juin 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Henri Labrouste par Renée PLOUIN, docteur ès lettres, maître-assistante à Paris IV
Prix de Rome en 1824, Labrouste manifesta son indépendance d'esprit en publiant un percutant rapport sur les méthodes surannées de l'enseignement des Beaux-Arts et en ouvrant un atelier indépendant en 1830. Toute sa vie, il défendit l'idée : révolutionnaire pour l'époque : que la beauté d'un édifice ne peut être obtenue par l'application mécanique de recettes formelles mais uniquement par la recherche d'une harmonie reposant sur la logique et la clarté de la construction. Après quelques œuvres peu marquantes (l'hospice de Lausanne, les prisons de Turin et d'Alessandria, le séminaire de Rennes), Labrouste reçue une commande de l'Etat pour la Bibliothèque Ste Geneviève à Paris. Pour la première fois dans un édifice de cette importance et de cette dignité, il est fait une très large place au métal laissé à nu. Labrouste donna son chef-d'œuvre dans la Bibliothèque Nationale (1854-1875) remarquable par sa cohérence dans l'utilisation du métal et les effets esthétiques nouveaux qu’il sut en tirer.


Alberto Sartoris et l'autoformation permanente à l'architecture

  • 0185.02.0005/10
  • Pièce
  • 2 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Alberto Sartoris par Jacques GUBLER, chargé de cours l'EPFL
.
Né à Turin en 1901, élevé à Genève où il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts, transalpin au sens où son activité se déploie à la fois à Turin, Côme, Genève et dans les cantons de Vaud et du Valais, Alberto Sartoris est connu dans l'histoire du « Mouvement Moderne » pour avoir participé au premier CIAM de la Sarraz en 1928 et publié, dès les années trente, de véritables encyclopédies visuelles de l'architecture moderne. 
l'œuvre de Sartoris se présente comme un cas extrême, dans la mesure où l'architecte divinise le graphisme de la perspective, se faisant une spécialité de l'axonométrie. A l'instar de Ledoux, Sartoris réélabore ses dessins en vue de leur exposition et de leur publication. La tentative de placer la construction au-dessus des contraintes, accidents, contingences de la réalisation, confère à l'image de l'architecture la valeur d'un manifeste. Les dessins de Sartoris nous interrogent sur le rapport entre le travail du projet et la pratique de chantier. Réduite à la perfection d'une image, l'architecture se place-t-elle avant ou après le travail du projet et laisse-t-elle à d'autres le souci, la compétence et la spécialité de « faire l'architecture » ?


Vers une statique esthétique


  • 0185.02.0006/01
  • Pièce
  • 10 janvier 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre ZOELLY, architecte. 
« l'engineering d'un bâtiment est la base de toute mon inspiration. Le squelette brut m’inspire, la boîte terminée m’ennuie. Je la termine quand même pour que les gens puissent l'employer. En somme, je pratique le culte de la ruine » (PZ)


Les inhibitions de l'architecture moderne

  • 0185.02.0006/06
  • Pièce
  • 16 mai 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Paolo Portoghesi, par Paolo PORTOGHESI architecte, historien de l'art et directeur de la Biennale de Venise, invité à l'initiative du Professeur Jean-Marc Lamunière
Né à Rome en 1931. Diplôme d'architecture de l'Université de Rome en 1957. Exerce depuis 1958 en tant qu’architecte et urbaniste aussi bien en Italie qu’à l'étranger. S’associe en 1964 avec l'ingénieur Vittorio Gigliotti pour la création du Studio de Porta Pinciana. Assistant à l'Université de Rome de 1958 -1966. Professeur d'histoire de l'architecture à l'Ecole polytechnique de Milan dont il préside la Faculté d'architecture depuis 1968. Prix national de l'Institut italien d'architecture en 1963. Directeur de la revue Controspazio depuis 1969 et de l‘Encyclopédie d'architecture et d'urbanisme.


Barcelone/Madrid : confrontation de deux approches culturelles de l'architecture 
Ibérique 


  • 0185.02.0006/08
  • Pièce
  • 6 et 7 juin 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférences inaugurales de l'exposition Oriol Bohigas et Rafael Moneo par Oriol BOHIGAS, Barcelone et Rafael MONEO, Madrid
.
La fin de la tendance organique à Madrid et celle du réalisme catalan à Barcelone : deux aboutissements des remous culturels de protestation contre l'architecture triomphaliste de l'après guerre espagnole : ont profondément changé les acteurs de la première et la façon de concevoir de la seconde. l'exposition présente deux architectes de deux générations différentes qui, en ce moment, représentent les deux pôles de la culture espagnole. Bohigas et Monéo symbolisent la tradition méditerranéenne de l'architecte comme intellectuel : professeurs à l'Ecole d'architecture de Barcelone, tous deux membres du conseil de rédaction très actif d'Arquitectura Bis, ayant publié plusieurs articles et, dans le cas de Bohigas, plusieurs livres, sur l'histoire et la théorie de l'architecture. Mais, comme on le voit souvent dans le contexte espagnol, ce sont des architectes qui se sentent dans l'obligation de donner substance vérifiable à leurs pensées. Rafael Moneo et Oriol Bohigas (avec ses partenaires Josep Martorell et David Mackay) sont avant tout des constructeurs.


L'oeuvre de Mies van der Rohe

  • 0185.02.0006/12
  • Pièce
  • 21 novembre 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Dessins de Mies van der Rohe par Franz FUEG, professeur au DA de l'EPFL
. L'architecture post-moderne nie l'architecture moderne mais se base essentiellement, avant comme après, sur les concepts d'espaces et de formes développés par les architectes « modernes ».
Sans une connaissance exacte de l'architecture du passé récent des cent dernières années, une analyse critique de l'architecture moderne ne peut se faire. La conférence faite à l'occasion de l'exposition des dessins réalisés par Ludwig Mies van der Rohe tente de restituer une des évolutions les plus importantes de cette architecture.

Rimini


  • 0185.02.0007/01
  • Pièce
  • 14 janvier 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giancarlo DE CARLO, architecte, Milan.

Peter Behrens. Industrial Architecture : AEG et Fagus factories

  • 0185.02.0007/010
  • Pièce
  • 29 octobre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Tim BENTON. 
Peter Behrens (1888-1940) et Walter Gropius (1883-1969) sont parmi les premiers architectes du XXe siècle à maîtriser une pensée architecturale répondant aux postulats de la civilisation industrielle et à développer un type d'activité répondant aujourd'hui au nom d'esthétique industrielle.
En 1907, Muthesius fonda AEG (Allgmeine Elektrizität Gesellschaft) et charge Behrens de la conception globale de l'architecture, de la production et de la publicité. En 1911, Gropius construit en collaboration avec A. Meyer l'usine Fagus qui restera une étape importante de l'utilisation du verre et de l'acier dans l'histoire de l'architecture. Le film fait une comparaison entre les deux oeuvres.


Projets pour la ville

  • 0185.02.0007/11
  • Pièce
  • 5 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Mario Botta, Architecture et projets des années 70 par Mario BOTTA, architecte, Lugano. 
Tessinois, né en 1943, dessinateur chez Tita Carloni à 17 ans, première œuvre à 18 ans, reprend des études à Milan à 19 ans, élève de Carlo Scarpa à Venise à 21 ans. Travaille 6 mois chez Le Corbusier sur le projet de l'hôpital de Venise et, en 1969, avec Kahn à Paris sur le projet du Palais des Congrès. Puis commence son activité professionnelle à Lugano. 
Voilà pour la biographie, maintenant quelques thèmes liés à la personnalité de Mario Botta : 
- Attachement respectueux et actif à l'histoire
- Intérêt déterminant pour la problématique urbaine
- Référence consciente et désinvolte au vernaculaire alpestre et tessinois
- Pertinence du choix des matériaux
- Subtile mise en situation des rapports dialectiques entre l'effet architectonique et l'effet pictural (J.P. Rayon).


Piranèse, visionnaire et théoricien

  • 0185.02.0007/13
  • Pièce
  • 12 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ulya VOGT-GOEKNIL, docteur en philosophie, Zurich, invitée à l'initiative du Professeur Franz Füeg. 
Bien qu’architecte de formation, Piranèse ne réalise que peu de constructions et son activité principale a consisté en dessins de bâtiments historiques, principalement des ruines romaines, d'édifices de la Renaissance et du baroque, se limitant ainsi à des « copies » d'originaux existants. Mais Piranèse, qui était tenu par ses contemporains comme un investigateur et un glorificateur de l'architecture romaine, se révèle un visionnaire dans ses propres créations que sont les visions de cachots et, pour cela, il s’éloigne complètement des principes de l'architecture ancienne. Ses dessins fantastiques inventent la forme la plus radicale de la captivité par la répétition d'éléments formels architectoniques, tels l'arc et le pont, coupant ainsi toute possibilité d'espoir.

Le mythe de l'usine verte : Bat’a et le Corbusier

  • 0185.02.0007/14
  • Pièce
  • 18 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Louis COHEN, architecte, professeur à l'Unité pédagogique no 1 et à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées, Paris. 
La rencontre du client idéal, de l'industriel moderne à la fois puissant et éclairé, a hanté Le Corbusier dans tout l'entre-deux guerres et au-delà. Bat’a, « le roi de la chaussure » tchécoslovaque, artisan d'une des plus complètes applications du taylorisme en Europe fut l'un de ceux qui entendirent l' « appel aux industriels » lancé par Le Corbusier. Fasciné par la modernité et le paternalisme de Bat’a, ce dernier fit ses projets pour l'aménagement de Zlin en Moravie, et d'Hellocourt - la Bataville française - un hymne à la rationalisation de l'espace du travail : parallèlement, les projets de Le Corbusier pour les boutiques Bat’a et pour le pavillon de l'industriel à l'exposition universelle de Paris en 1937 exaltent d'une part les valeurs du négoce, de la vente et celles de la direction d'entreprise, des chefs. Infructueuse au total, la rencontre entre Le Corbusier et Bat’a permet de mesurer la dimension magique de l'invocation du machinisme à l'oeuvre dans tant de secteurs de ce qu’il est convenu d'appeler le « Mouvement moderne »
.

Représentation de l'espace et espace de la représentation en architecture : de la perspective centrale à l'axonométrie 


  • 0185.02.0008/02
  • Pièce
  • 21 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giorgio CIUCCI, professeur à l'Institut Universitaire d'Architecture de Venise. 
Le thème de la représentation en architecture de la perspective centrale à l'axonométrie est l'expression d'une recherche sur la transformation qui est arrivée dans la refiguration de l'espace comme conséquence d'une mutation du concept de l'espace entre le 15e et le 17e siècle.
Depuis la Renaissance, à partir de Brunelleschi et à travers la représentation en perspective, il est possible d'observer la nature et de comprendre ses lois harmoniques les plus intimes, jusqu’à la création d'une seconde nature qui est l'architecture : la ville idéale est la création d'un espace artificiel qui se confronte avec l'espace naturel.
Avec la naissance de la science moderne, l'art et en particulier l'architecture n’expliquent plus les lois de la nature, les proportions ne règlent plus l'harmonie de l'espace, la géométrie n’est plus un absolu : on arrive à la compréhension et à la possession de l'espace à travers l'application d'une méthode rationnelle rigoureuse. La perspective devient un langage pour une communication technique, utile pour la « description » des objets : elle fait partie au 17e siècle de la géométrie prospective. 
A la fin du 18e, la géométrie descriptive de Gaspard Monge permet de dessiner scientifiquement l'objet dans l'espace : la reproduction technique devient le système de communication entre ceux qui projettent et ceux qui sont chargés de l'exécution. Quelques dizaines d'années plus tard, l'invention de l'axonométrie permet de représenter et de mesurer d'une manière très simple et détachée un objet qui maintenant flotte dans un espace rationnel.


Le réalisme académique en France de 1750 à 1850

  • 0185.02.0008/03
  • Pièce
  • 28 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre SADDY, architecte, enseignant à l'UPA No 8, Paris. 
Les traités d'architecture, les discours de l'Académie construisent des systèmes qui se veulent « rationnels » : le « beau » est joint au « vrai » et à « l'utile » ; la beauté géométrique, « l'addition des richesses » renvoient aux mathématiques ; l'optique et la physique dictent des règles du goût ; philosophie et psychologie sont présentes avec les conseils de « décence », « convenance », « vraisemblance », « raison », « naturel »; Dans les discours contemporains sur l'architecture, ces termes, aujourd'hui désuets, ont fait place à d'autres mots, plus modernes, mais qui expriment sous des dehors rationalistes, techniques, économiques et sociologiques, le même désir d'une rationalité esthétique, d'un beau absolu.


Restaurer les restaurations ? Le cas de Saint Sernin de Toulouse


  • 0185.02.0008/04
  • Pièce
  • 18 février 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Yves BOIRET, architecte en chef des Monuments historiques, Paris, président de la section française de l'ICOMOS, invité à l'initiative du Professeur Pierre Margot. 
L'abbaye de Saint Sernin de Toulouse a été construite au XIIe siècle. Viollet-le-Duc, au siècle dernier, avait fait subir à St Sernin une restauration que certains qualifient de violente. Cent ans après, l'état de l'édifice exige une reprise générale. Les Monuments historiques adoptent en 1979 le projet d'Yves Boiret qui devrait aboutir à la « dérestauration » des parties « repensées » par Viollet-le-Duc. C’est cette décision qui est en cause et qui cristallise la position de deux écoles : celle des archéologues respectueux de chaque phase historique et celle des architectes soucieux de retrouver le projet initial. Bien que les travaux ne concernent actuellement que les transepts, le parti choisi conditionnera non seulement la suite de la restauration de St-Sernin mais constituera un précédent doctrinal. C’est dire quelle est la gravité de l'enjeu.


Continuité historique et architecture actuelle

  • 0185.02.0008/05
  • Pièce
  • 25 février 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luigi SNOZZI, architecte FAS, Locarno. 
En s’appuyant sur la propre expérience projectuelle, à travers la présentation d'une série de projets qui se rapportent à la ville, on cherchera à mettre en évidence quelques motivations fondamentales qui les sous-entendent. Ce type d'approche au projet vise à la recherche d'une continuité historique de l'architecture actuelle par une longue critique de la ville, conçue comme expression formelle de l'histoire, et par la reproposition de certaines valeurs géographiques, typologiques, morphologiques - aujourd'hui aliénées - dans une confrontation dialectique avec l'existant.


L'actualité de Palladio dans l'architecture moderne et ses raisons historiques

Conférence de Werner OESCHLIN, professeur à Bonn et à Berlin.
L'histoire est à la mode, depuis que le post-modernisme, soutenu par un marketing expansif, a déclaré le « anything goes ». Mais il y a bien d'autres raisons que celles de la mode pour analyser les rapports de l'architecture avec sa dimension historique. Quant à Palladio, déjà Wotton (1612) a bien su séparer le côté historique (limité à son propre contexte) du côté « logique » et générique. Et nous trouvons chez Palladio lui-même les fondements réels d'une telle définition a-historique : la déclaration de « règles universelles », la postulation d'une science de l'architecture et d'une méthode de créer les projets, la description de typologies architecturales. Si nous parcourons l'histoire de la critique de Palladio de Wotton à Quatremère de Quincy, de Colin Rowe à la Casa Tonini de Reichlin/Reinhart de 1972-74, la question se dirige donc vers une vérification des fondements réels d'une imitation : si elle s’oriente plutôt vers la phénoménologie des formes ou bien si elle est capable de retracer les « règles universelles » qui sont celles de l'architecture d'hier et d'aujourd'hui.

Venturi et le mouvement moderne ; Venturi et le rapport à l'histoire ; Venturi et le rapport au vernaculaire ; Venturi et Louis Kahn


  • 0185.02.0008/08
  • Pièce
  • 13 mai 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférences inaugurales de l'exposition Venturi & Rauch par
Stanislaus VON MOOS, professeur à l'Ecole polytechnique de Delft, Jean-Marc LAMUNIERE, professeur au DA, Pierre CAGNA, Norman CUCCIO, Bernard GINDRE, Stéphane DE MONTMOLLIN, étudiants au DA et Patrick MESTELAN, professeur au DA.

Du temps et de la durée en architecture

  • 0185.02.0008/09
  • Pièce
  • 18 mai 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon terminale du Professeur Conrad-André BEERLI, présidée par le président de l'EPFL, Bernard VITTOZ. 
« Quand nous construisons, disons-nous que nous construisons à tout jamais ? Que ce ne soit pas pour l'unique joie de l'heure présente, pour la seule utilité de l'heure présente. Que ce soit un travail dont nous remercions nos descendants. » « La plus grande gloire d'un édifice; est dans son âge » John Ruskin, 1848 (Les sept lampes de l'architecture).
« l'éphémère, c’est l'impression de « provisoire » dans laquelle baigne notre vie quotidienne. Nous sommes tous, en fait, citoyens de l'Age de l'Ephémère. » Alvin Toffler, 1970 (Le choc du futur).
De la juxtaposition de ces deux citations extrêmes, séparées par plus d'un siècle, découle une réflexion sur deux plans : sur l'idée du déroulement du temps dans les concepts des architectes (temps irréversible ? : Viollet-le-Duc le pensait réversible) d'autre part, sur la notion de durée de l'architecture « éternelle » (Giedion) ou au contraire éphémère, adaptée au rythme d'une civilisation mécanisée, habituée à une consommation rapide. Déjà la cadence de la rénovation urbaine est à ce point accélérée qu’un architecte d'aujourd'hui a de fortes chances, s’il jouit d'une bonne santé, de voir démolir son ouvrage de son vivant;

Thomas Jefferson et l'architecture parlante

  • 0185.02.0008/12
  • Pièce
  • 24 juin 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Gérard LE COAT, sociologue de la culture, président de la Société pour l'étude des Arts comparés à l'Université de Montréal. 
C’est au milieu du XIXe siècle que le qualificatif « architecture parlante » a été utilisé pour la première fois en France pour caractériser l'oeuvre projeté ou réalisé des architectes de la seconde moitié du XVIIIe que nous nommons aujourd'hui « visionnaires » : Boullée, Ledoux, Lequeux.. l'objectif de l'exposé est double : 1.Montrer que Jefferson a lui aussi recours à une architecture que l'on est en droit de qualifier de parlante, et 2. Montrer que les architectes visionnaires français ont influencé dans une certaine mesure les projets et réalisations jeffersoniens, l'influence s’étendant d'ailleurs aux théoriciens français en général des décennies pré-révolutionnaires ou révolutionnaires : sans oublier les idéologues de l'ère impériale. La décision d'entreprendre une nouvelle lecture critique de l'oeuvre architectural de Jefferson se justifie par le fait que les spécialistes américains insistent quasi unanimement et quasi exclusivement sur l'intention fonctionnaliste de celui que l'histoire américaine a baptisé le « père du pragmatisme américain ». Dans cette perspective, seul le lien avec le classicisme romain transmis par Palladio, Desgodets, Fréart de Chambray et alia est souligné. Il est temps de préciser et d'expliquer le rôle de référents idéationnels liés à un programme d'action socio-politique et socio-culturelle en général qui est le coeur de la pensée jeffersonienne bien avant la Déclaration d'indépendance et les années de la présidence.


Reportage sur le travail de Venise - Possibilités de recherches futures

  • 0185.02.0009/03
  • Pièce
  • 27 janvier 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition 10 images pour Venise par Bernard HOESLI, professeur à l'EPFZ. 
« Je vais raconter comment nous avons fait notre travail pour Cannareggio : Je vais parler des recherches et d'un travail d'un étudiant de 4e année 1981 sur le terrain de Cannareggio » (BH).


Trois prémisses de la Ville radieuse

  • 0185.02.0009/16
  • Pièce
  • 8 décembre 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférences inaugurales de l'exposition Le Corbusier et Pierre Jeanneret 1919-1929 par Max RISSELADA, architecte, professeur à l'Université de Delft, et Stanislaus VON MOOS, Professeur à l'Université de Zürich.

Construire en terre

  • 0185.02.0010/05
  • Pièce
  • 1er juin 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé à l'initiative du Professeur René Vittone avec la collaboration de :

  • Jean-Claude PIGUET : Projet de recherche interdépartemental à l'EPFL
  • François ISELIN : Réalisations en terre en Suisse
  • Jean-Marie PLANCHEREL : Murs et voûtes en terre sèche pour l'habitat social
  • Jacques VAUTHERIN et Henriette FLOTTES DE POUZOLES : Habitat du grand nombre ; problèmes et réalisations
  • Alfred MBASSI : Programme de l'Institut panafricain de développement à Ouagadougou, Haute Volta.

Jardins de l'Islam

  • 0185.02.0010/07
  • Pièce
  • 2 novembre 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Jardins de l'Islam par
Jean-Pierre MARTINON, sociologue, Paris.
L'histoire des jardins de l'Islam débute dès la conquête de la Syrie, de l'Iran et de l'Egypte : elle se développe en même temps que les grandes capitales de l'Islam : Damas, Bagdad, Kairouan, puis Cordoue. Autour de ces villes se construisent les jardins les plus importants de la civilisation islamique à partir d'autres jardins millénaires implantés dans les pays que l'Islam vient de conquérir. Les jardins de l'Islam fleurissent à partir des conquêtes précédentes. Les parterres de broderie, les problèmes techniques de l'espace composé, les éléments du décor, le plan et les thèmes offerts au promeneur deviennent des manifestations profanes et somptuaires liées à l'architecture civile puisque « le culte n’appartient qu’à Dieu seul ».
Les jardins sont à la fois pédagogiques, imaginaires, contemplatifs, calligraphiques mais aussi miroitants d'eau et de désir. Des Moghols, de Bagdad à Grenade, les enclos géométriques jouent de la régularité architecturale, de la souplesse canalisée de l'eau et de l'asymétrie de la végétation ; ils forment des espaces spéculaires par lesquels le maître du lieu séduit le corps et le regard du visiteur, élève l'extase ou séduit.(J.-P.M.)

« Je ne cherche pas, je trouve »

  • 0185.02.0011/01
  • Pièce
  • 11 janvier 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Claude JAQUILLARD, philosophe, Paris.
Essai pour une rapide et légère métaphysique de la création.

De la ville à la métropole

  • 0185.02.0011/02
  • Pièce
  • 25 janvier 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Ghairo DAGHINI, professeur l'EAUG.
Le mot « ville « a ceci de paradoxal : il nous renvoie à quelque chose pourvu de sens pour tout le monde, à une forme générale inscrite dans notre imaginaire : et, en même temps, le mot désigne des villes singulières, irréductible les unes aux les autres, qui différent d'une façon radicale même quant à leur image urbaine. Bref, il nous renvoie à des objets insaisissables avec des concepts axés sur des constellations d'essences établies une fois pour toutes.
La notion de la ville se laisse plutôt saisir par les évènements et par les formes qui la produisent au fil de son histoire, par ses avatars complexes dont les architectures sont sans doute les éléments majeurs. Ce qui permet de parler des architectures de la ville et de proposer des classifications de formes qui caractérisent l'espace dit urbain.
Or, que désigne le passage de la ville à la métropole ? Dans la prolifération actuelle de l'urbain, ce n’est plus immédiatement évident que la ville soit l'objet qu’on pensait connaître. La notion de métropole en effet n’est pas uniquement caractérisée par un gigantisme urbain mais aussi par une réalité qui est en train de passer d'une modernité centrée sur le maintien d'une maîtrise de l'espace à une réalité obsédée par le temps. Il s’agit d'une tendance mais déjà c’est un problème crucial.

M. Fuksas & A.-M. Sacconi

  • 0185.02.0011/03
  • Pièce
  • 8 février 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition M. Fuksas et A.-M. Sacconi par Massimiliano FUKSAS, architecte, Rome.
M. Fuksas et A.-M. Sacconi travaillent ensemble depuis 1967 et leurs premières réalisations, un palais des sports et un immeuble d'habitations à Rome datent de 1973. Entre-temps, les luttes politiques les ont beaucoup accaparés mais ils ont, depuis 1973, produits des dizaines de projets. Quatorze de ceux-ci sont en cours de réalisation : tous mêlent intimement espace réel et espace illusoire. Tous résultent de manipulations subtiles, tous brouillent les cartes du jeu de l'architecture : le nouveau cimetière est l'ombre de l'ancien, les fenêtres de l'école maternelle ont l'air de se projeter vers l'extérieur, l'intérieur de la cathédrale est un extérieur, le palais des sports est aussi une ville aperçue à travers les arches d'un pont, la façade du gymnase est en train de disparaître pour laisser plus de place à une nouvelles structure, etc. (AA, 09.62).

Le musée romain de Mérida

  • 0185.02.0011/12
  • Pièce
  • 24 novembre 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Rafael MONEO, architecte, Madrid.
Les différents types de musée qui se sont succédés en architecture ont été le résultat de quelque idée dominante : palais des souvenirs, la lumière comme condition naturelle du spectacle, la mobilité spatiale comme adaptation permanente aux objets exposés. Il semblerait que l'architecture du musée ait quand même toujours été considérée comme la création d'un lieu vide pour lequel le projet doit opter pour le chemin de la neutralité et du fonctionnalisme. Le projet de Rafael Moneo pour le Musée archéologique de Merida en Espagne propose un concept de départ différent : le problème du support n’est pas interprété de façon neutre ni comme le résultat immatériel de quelques conditions dans lesquelles les objets viennent à être exposés mais, au contraire, il est défini au même niveau que les oeuvres elles-mêmes. Partir de la matérialité concrète d'un mur romain en briques signifie que les oeuvres du musée y sont installées d‘une manière précise confrontant le blanc du marbre au rose de l'appareil de briques et la délicatesse de sa ciselure à la rugosité de la terre cuite.
Trois images semblent souligner ce concept qui donne forme au plan de Mérida. d'un côté la forme romantique pour percevoir, en référence à Piranèse, comment ce fragment a pu parvenir jusqu’à nous. De l'autre côté, il y a la tradition moderne de la restauration et finalement, la troisième image, en même temps la plus littéraire, est celle qui naît de la redondance : l'image du mur romain reste comme la juste connotation pour une exposition d'architecture romaine (d'après I. D. S. Morales, Lotus 35).

Le Corbusier et De Stijl : convergences et divergences

  • 0185.02.0012/02
  • Pièce
  • 23 janvier 1985
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bruno REICHLIN, professeur à l'EAUG.

  1. La Villa La Roche à Auteuil 1923-25 : vers la décomposition en plan du complexe pariétal
  2. De Stijl et Le Corbusier :
    • Affinités entre les projets De Stijl et la Villa La Roche : affinités formelles et coïncidences chronologiques ; l'exposition De Stijl à la Galerie de l'Effort moderne de 1923 : vers une architecture « dénaturalisée »
    • Diversité entre De Stijl, la Villa La Roche et l'œuvre successive de Le Corbusier : totalité informe versus totalité finie - deux conceptions opposées : une règle « universelle » pour former l'objet versus une pluralité de règles pour composer les contradictions de l'objet.

Construire l'architecture

  • 0185.02.0012/04
  • Pièce
  • 14 février 1985
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Gresleri & Varnier par G. GRESLERI & S. VARNIER, architectes, Rovereto, IT.
l'Italie est-elle encore en mesure de « s’exporter culturellement » ? La période actuelle connaît une remise en cause des grands idéaux avancés par le Mouvement Moderne, remise en cause issue principalement de l'intelligentsia architecturale Made in Italy.
Il est symptomatique de noter que l'Italie semble marquer un temps mort sur le plan des réalisations quand elle se met en évidence par une ample production culturelle architecturale exprimée surtout par le dessin d'architecture et le débat historique. Des expositions de critique architecturale, d'enquêtes historiques, de divulgation et de soutien aux thèses stylistiques de théorie d'architecture sont produites à un rythme remarquable et exportées en Europe et aux USA. Elles constituent un véhicule de grand intérêt mais les constructions sont le fait d'autres nations.
A pareil état de la situation italienne fait exception cette exposition complètement consacrée à des œuvres italiennes construites par Glauco Gresleri et Silvano Varnier dans les quinze dernières années dans le Frioul méridional. Leurs caractéristiques peuvent être résumées en quelques points : une grande sensibilité au génie du lieu et à la végétation, l'attention portée à la lumière, au contrôle technique de la construction, la poésie et la modestie des détails ainsi qu’une grande résistance au temps.

Libérer l'espace habitable entre les choses

  • 0185.02.0012/08
  • Pièce
  • 20 novembre 1985
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Herman Hertzberger : six architectures photographiées par Johan van der Keuken par Herman HERTZBERGER, architecte, Amsterdam.

La fin des villes : mythes et réalités

  • 0185.02.0013/10
  • Pièce
  • 12 novembre 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Paul-Henri CHOMBART DE LAUWE, directeur de recherches au CNRS, directeur d'études à l'EHESS, Paris.
Au croisement des différentes sciences autant psychologiques et ethnographiques que sociologiques, Paul-Henri Chombart de Lauwe étudie la peuplade que nous sommes, hommes des villes du XXe siècle, face aux maux du modernisme, aux assauts des médias et de la publicité. Comment construire des logements et des villes sans tenir compte de toutes ces données ? Entre l'espace construit, l'individu, les groupes et la société, un jeu complexe se déroule sous nos yeux. Une analyse plus fine des rapports entre les changements dans les techniques de construction, dans l'aménagement de l'espace, dans les modes de vie, dans les représentations, dans l'évolution des besoins fait ressentir l'existence d'un enchaînement de processus qui ne peut pas être analysé d'une manière simpliste, d'une façon linéaire.

Rome : décomposition et recomposition de la ville antique

  • 0185.02.0014/03
  • Pièce
  • 21 janvier 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Carlo BERTELLI, professeur d'histoire de l'art à l'Université de Lausanne.
l'emplacement à la périphérie de la ville ancienne de deux pôles principaux de la nouvelle réalité chrétienne a provoqué un dynamisme centrifuge qui s’opposait à la centralité du Forum. La situation politique créée dans la nuit de Noël 800 avec le couronnement de Charlemagne empereur donne au Pape la possibilité de détruire le Palatin comme résidence de l'empereur et de transformer son palais administratif au Latran en une résidence officielle sur le modèle du palais de Constantinople.
La deuxième étape sera la construction d'une ville nouvelle, la cité léonine, tout près de Saint Pierre. Rome devient une conurbation composée de centres différents, petites communautés fortifiées disséminées dans une région en grande partie inhabitée. C’est au XIVe siècle qu’on remet en question cet aspect de Rome en réalisant une grande construction publique, l'escalier de l'Aracoeli qui change l'orientation de la ville vers le nouveau centre habité qui est installé dans la région autrefois peu peuplée du Champ de Mars. Cette situation détermine le dynamisme de la Rome des Papes, comme problème de rattachement des parties isolées dans la ville, ce qui demande la présence de symboles urbains très forts pour souligner une unité qui existe à peine dans le tissu urbain.

l'architecture contemporaine à Barcelone : du privé au public

  • 0185.02.0015/03
  • Pièce
  • 3 février 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ignasi DE SOLA-MORALES, historien de l'architecture, Barcelone.
On a écrit l'histoire de l'art moderne comme un récit linéaire. Mais cette vision est bien trompeuse. Dans les dernières années, il y a eu dans la culture architectonique une certaine découverte de ce qui se réalise maintenant à Barcelone. Mais ce qui se passe aujourd'hui a ses propres racines qui ne sont pas étrangères à l'histoire « officielle » du mouvement moderne et qui doivent être lues comme des tournants particuliers des tendances dominantes de l'architecture européenne des trente dernières années. A Barcelone, à la fin des années 50, un certain nombre d'architectes importants ouvrent un espace de modernité dans la sclérose de l'académisme : Coderch, Sostrés, Moragas pour les premiers ; Bohigas, Carréa, Nadal et d'autres plus tard, en établissant un intense rapport entre l'architecture, la cité et la culture, ont établi les bases qui peuvent expliquer la situation contemporaine. Inégal développement économique, folle croissance urbaine, poids de la tradition, abstraction et réalisme, goût pour les gestes mineurs et exquis, densité linguistique et ironie sont quelques termes qui permettent de dessiner la portée d'une architecture qui, avec les libertés politiques et l'optimisme des institutions publiques, a permis l'explosion architecturale des dernières années.

Architecture in the status of marginality

  • 0185.02.0015/08
  • Pièce
  • 1er juin 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Larry MITNICK, chairman of the Dpt of Architectural Studies, College of Arts, Philadelphy, professeur invité au DA de l'EPFL.
During a period of transition, unknown waters must be navigated in order to reveal possibility. Rather than seek closure and certainty one must learn to exist at a level of instability. An ever revealing, ramificating process is the primary means of authenticity. The legitimacy of knowledge comes from the process rather than the discourse. As Rilke has summed up, one must realise « Poetry as experience ». An architecture on the status of marginality is an architecture at the horizon, where light enters cracks between sunrise and Sunset. Here at the margin, in the cracks, we leave our messsages to our unseen being.

Emanations spectrales / Projections architecturales

  • 0185.02.0015/10
  • Pièce
  • 2 novembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Dialogue inaugural de l'exposition « cHUbe cHrOME » entre Robert SLUTZKY, professeur invité au DA de l'EPFL, Peter VERSTEGH et Bruce DUNNING, architectes, Genève, assistants au DA.
cHUbe/cHrOME est une recherche sur les relations métaphoriques et métaphysiques possibles dans et entre la peinture et l'architecture. Elle pose les questions suivantes : est-ce que leur essence peut être déterminée à l'aide de l'expression de métaphores, actuellement à la mode, à la fois comme outil de projétation et comme critère analytique ? Dans ce cas, la signification de l'architecture et de la peinture serait toujours déplacée par rapport à leur expression naturelle (significative). Ou alors, est-ce que la métaphore est à la base même de cette expression naturelle, ce qui déplacerait architecture et peinture de leur contexte historique et technologique ?
En utilisant forme et couleur en tant que concepts abstraits, nous opposons dans ce projet la peinture à l'architecture. Les objets montrent un mouvement entre peinture et architecture. Sans être des réponses, ils renvoient toujours aux questions, en leur permettant d'être ainsi réfléchies.

Le rôle professionnel de l'architecte

  • 0185.02.0015/13
  • Pièce
  • 22 novembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Colloque inaugural de l'exposition « Jean Tschumi, esquisse d'une rétrospective » avec la collaboration de :

  • Bernard VITTOZ, président de l'EPFL
  • Paul CHEMETOV, architecte, Paris, professeur à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
  • Mario DAPRA, ingénieur, responsable des constructions scolaires de la Commune de Turin
  • Peter KNOBLAUCH, directeur général de ZSCHOKKE SA, Genève
  • Pacifico PAOLI, ingénieur, administrateur-délégué de la FIAT Engineering, Turin
  • Pierre TERCIER, professeur de droit à l'Université de Fribourg.

Implications between technology and architecture

  • 0185.02.0015/15
  • Pièce
  • 7 décembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Javier SAENZ DE OIZA, architecte, Madrid.
Né en Navarre en 1918 et diplômé de l'Ecole d'Architecture de Madrid en 46, J. Saenz de Oiza va travailler aux Etats-Unis comme pensionnaire de l'Académie des Beaux-Arts et enseigne à Madrid dès son retour. « J’ai une certaine préoccupation pour la didactique, le professeur continue à être un étudiant et, de ce fait, il ne se fige pas. J’ai enseigné l'hygiène et la salubrité à une époque où l'architecture domestique de mon pays présentait des lacunes de cet ordre. J’ai enseigné la matière en partant du sol, de l'eau, de l'importance du contrôle des moyens pour créer la forme du logement. Puis j’ai travaillé au Service d'urbanisme de la province de Madrid. J’ai peu construit : seuls les Torres Blancas de Madrid, la Banque de Bilbao, quelques logements sociaux sont un peu connus. »

Coop Himmelblau

  • 0185.02.0016/03
  • Pièce
  • 1er février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Wolf D. PRIX, architecte, Vienne et Los Angeles.

Hans Kollhoff, réalisations et projets

  • 0185.02.0016/14
  • Pièce
  • 15 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Hans Kollhoff, réalisations et projets, 1979-1989 » par Hans KOLLHOFF, architecte, Berlin.

Bienne : lecture de la ville ancienne

  • 0185.02.0017/02
  • Pièce
  • 17 janvier 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Bienne : lecture de la ville ancienne » par Luigi SNOZZI, professeur au DA de l'EPFL, Margaretha PETERS, architecte à Zurich et Ingrid EHRENSPERGER, architecte à Bienne.

Architectures

  • 0185.02.0017/06
  • Pièce
  • 28 février 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Gonçalo BYRNE, architecte, Lisbonne, professeur invité au DA de l'EPFL.

Recent works

  • 0185.02.0017/07
  • Pièce
  • 18 avril 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Justo SOLSONA, architecte, Buenos Aires.

Promenades sur le fil du rasoir

Conférence de Félix KUHN, architecte, Aarau, professeur invité au DA, membre du bureau Metron jusqu’en 1989.
« Promenade entre simplicité et banalité, fasciné par la complexité et la contradiction. Promenade entre rationalisme et romantisme avec le danger de la désolation et du kitsch.
Promenade entre utopies sociales et contraintes économiques. Promenade entre provincialité, petite bourgeoisie et culture familière de la périphérie de la petite ville ou du village. Ce qui me manque le plus dans la discussion actuelle sur l'architecture, ce sont les contenus. Dans le débat intensif sur la forme, la technique, le détail et l'image, ces contenus sont souvent réduits à un rôle secondaire ».

Peter Eisenmann versus Hiromi Fujii : Landscape of Architectural Displacement

  • 0185.02.0017/12
  • Pièce
  • 30 mai 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Hiroshi MARUYAMA, architecte, New York, professeur invité au DA.
If one might say « landscape » appeared in architecture with the birth of « modern subject », Hiromi Fujii, Japan and Peter Eisenmann, USA, are two typical architects who have rejected this « landscape » since the beginning of their work.
However, this problem recently became an inevitable issue for both architects, confronting them with « Outside/Otherness ». The transcendency of « landscape » being confused with tradititional view of nature, seems to be an obstacle to understand Japonese contemporary architecture.
This lecture will define the different approach of these two conceptual architects through my experience of working with them and open a new critical discourse on Japonese Contemporary Architecture.

Aspects de la réalité constructive en bois : Brésil : José Zanine et son œuvre : Suisse : recherche et promotion

  • 0185.02.0018/03
  • Pièce
  • 25 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Inauguration du cours postgrade de IBOIS et conférence inaugurale de l'exposition Aspects de la réalité constructive en bois avec la collaboration de :

  • Marc-André HOUMARD, conseiller national et directeur de l'Ecole du Bois de Bienne
  • Philippe VOLLICHARD, représentant du Lignum
  • Julius NATTERER, directeur de IBOIS et du cycle d'études postgrades
  • Rubens RECUPERO, ambassadeur du Brésil
  • Roland SCHWEITZER, architecte, professeur à UP7, directeur du CEAA
  • José ZANINE CALDAS, architecte, Brasilia
  • Ricardo CARUANA, architecte, Sao Paulo.
    Le bois représente un des points communs entre la Suisse et le Brésil, l'un pour son patrimoine historique en matière de construction en bois, l'autre pour ses ressources forestières qui sont les plus importantes du monde. Mais, dans les deux pays, le bois n'apparaît finalement que sporadiquement dans la réalité constructive.

Gian Carlo de Carlo : Urbino

  • 0185.02.0018/04
  • Pièce
  • 30 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Connie OCCHIALINI, architecte, assistante de G. de Carlo.
Né en 1919 à Gênes. Après avoir fait des études d'ingénieur au Politecnico de Milan et des études d'architecture à l'IAUV, G. de Carlo s’installe à Milan en 1950. Il enseigne l'urbanisme à l'IAUV depuis 1955. Membre du Team X, de Carlo appartient à ce noyau du mouvement de rénovation éthique et formel au sein de l'architecture des années 50. Il acquiert une renommée internationale avec la cité étudiante d'Urbino et ses diverses interventions dans cette ville pour lesquelles cette citation pourrait résumer son attitude : « Le caractère du lieu est donné par la nature et par l'histoire. La nature est l'état original, l'histoire est sa transformation et toutes les deux, par le biais de leurs interrelations, définissent la réalité avec laquelle l'acte de construire doit se mesurer. Un édifice, un ensemble d'édifices, une ville, un paysage cultivé deviennent à leur tour des lieux quand ils réalisent et expriment un rapport équilibré entre la nature et l'histoire. Un autre édifice qui s’y ajoute n’a de valeur que s’il participe à cet équilibre en introduisant l'innovation dans la tradition. »

Parler architecture : Vitruve et le vitruvianisme

  • 0185.02.0018/17
  • Pièce
  • 20 novembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Georg GERMANN, directeur du Musée historique de Berne.
En tant que discipline, la théorie de l'architecture se situe dans le champ de la littérature artistique et se manifeste par des traités autant que par des chroniques, des pamphlets, voire des utopies. La tradition scientifique du traité remonte aux « Dix livres de l'architecture » de l'ingénieur-architecte Vitruve, ouvrage dédié à l'empereur Auguste. En Italie, en France et en Allemagne, le discours lettré sur architecture répercute jusqu’au XIXe siècle l'écho du texte fondateur. d'où cette affirmation, cette amplification et ce déclin du Vitruvianisme en tant que doctrine cardinale, sujette aux remises en cause de l'histoire. Partant de ce texte fondateur, G. Germann explique le retentissement de Vitruve sur la théorie de l'architecture au Moyen Age, à la Renaissance et dans les temps modernes.

Espace intérieur : photographies de Christian Vogt

  • 0185.02.0018/18
  • Pièce
  • 20 novembre au 4 décembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par le Musée d'Architecture de Bâle.
Christian Vogt révèle une approche complètement différente de l'espace avec la camera panoramique. Avec de grandes images de deux mètres de long, le visiteur expérimente l'espace comme des raies, comme une bande. D'une part il se déroule devant nos yeux ou, d'autre part, il vient à notre rencontre à l'instant, comme si notre champ de vision s'était élargi. les parois s'étendent pour approcher le visiteur.

PONT-CANAL DE BRIARE (Donation Hubert Gilliéron)

Un cahier de planches :
Canal latéral à la Loire. 5è lot, Pont-canal, ossature métallique, projet d'exécution : Pont-canal de Briare et branches de raccordement, [S. l.] : [s. n.], [189.?]

Ponts et Chaussées, service de la Loire (2è section) et du canal latéral à la Loire

GAY Roland

  • 0222
  • Fonds
  • 1965 - 2022

Le fonds documente l'ensemble de l'activité de Roland Gay, englobant une diversité de documents architecturaux et techniques liés à la conception, la construction, et la rénovation de différents édifices et structures, principalement localisés dans la région de Monthey et ses alentours. Il englobe une gamme variée de projets, depuis la transformation de chalets et de granges jusqu'à la construction de maisons individuelles, avec une préférence pour l'usage du bois et du béton. Le fonds documente également des bâtiments administratifs ou médico-sociaux, des écoles, des structures polyvalentes, ainsi que des complexes de logements collectifs, parmi d'autres.
Le fonds se constitue principalement d'esquisses, de plans d'avant-projet, de projet et d'exécution, qui varient de calques dessinés à la main, au crayon et à l'encre, à différentes échelles (1:50, 1:100, 1:200, etc.), jusqu'à des plans de détails à des échelles plus précises (1:20, 1:5, etc.). Il comprend également des documents produits par Dessin Assisté par Ordinateur (DAO), des perspectives architecturales, ainsi que des photographies qui capturent les vues extérieures et intérieures des bâtiments.

Roland Gay

Résultats 501 à 578 sur 578