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Perret et l'école du classicisme structurel ; 1910-1960 Histoire théorique d'une tendance

  • 0185.02.0013/05
  • Pièce
  • 12 février 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Les premiers élèves de Perret 1923-1930 : la génération de l'atelier du Palais de Bois : Goldfinger,Luyckx. Forestier, Nitzchke, Nelson, Ledonne, Brelet, Guilbet, Honneger, Sardnal, Lambert, Vetter par Joseph ABRAM, architecte, assistant à l'Ecole d'architecture de Nancy.
Dans les années 1910 apparaît en France une ligne architecturale nouvelle : le classicisme structurel. Cette ligne puise ses principes dans la théorie rationaliste du « Monument Parfait » (Viollet-le-Duc, 1863) et trouve, après une série d'expérimentations stylistiques avec le béton armé, sa première traduction accomplie dans la construction du Théâtre des Champs-Elysées. Elle atteint en 1923, avec l'église du Raincy, son manifeste radical. A partir de cette date se développe, en grande partie grâce à l'enseignement d'Auguste Perret, une école architecturale cohérente et stable qui étendra son cycle sur plus de cinq décennies.

Conserver = Transformer

  • 0185.02.0013/06
  • Pièce
  • 24 avril 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Aurelio GALFETTI, architecte, Bellinzona.
« Je n’ai pas l'intention de parler de la restauration en général mais plutôt du travail que j’ai fait et suis en train de faire à Castelgrande. J’aimerais parler de cette expérience particulière mais surtout décrire la condition commune à beaucoup d'architectes qui participent à la tâche de la restauration : la contribution de l'architecte est étouffée par trop de commissions qui lui attribuent le seul rôle de conseiller technique et contestent sa fonction créatrice.
J’aimerais aussi contester ces mythes usés jusqu’à la corde :

  • Tout ce qui est ancien doit être conservé
  • Le rapport dialectique entre l'ancien et le nouveau : tout se résout par l'opposition.
  • La solution naît du monument : le monument ignore le contenu. »

Place, form and cultural identity

  • 0185.02.0013/07
  • Pièce
  • 30 avril 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Kenneth FRAMPTON, historien de l'art, professeur invité au Collège scientifique de Berlin.
« Le phénomène d'universalisation, tout en étant un progrès de l'humanité, constitue une sorte de destruction subtile des cultures traditionnelles, ce qui n’est peut-être pas un mal irréparable. Mais aussi ce que j’appellerais le noyau créatif des grandes civilisations et des grandes cultures. Là se trouve le paradoxe : comment devenir moderne et retourner à ses sources : comment raviver une vieille civilisation latente et faire partie d'une civilisation universelle » (Paul Ricoeur, La civilisation universelle et les cultures nationales).

Introduction à la terratecture

  • 0185.02.0013/08
  • Pièce
  • 14 mai 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition P. Z. par
Pierre ZOELLY, architecte et explorateur, professeur invité à l'EPFL.
« Pour mieux comprendre les dangers vers lesquels se dirige l'architecture d'aujourd'hui, mais aussi les chances qu’elle a de sortir des contraintes qui l'étouffent, il faut se pencher vers un nouveau genre générique de cet art : la terratecture. Est-ce la mère ou la fille de l'architecture ? Basé sur des expériences d'une vingtaine d'années et de chaotiques recherches historiques et contemporaines que je trimbale dans mon rucksack d'idées, j’essaie de faire le point sur ce sujet qui m’intrigue et me passionne et qui : quand je traverse notre petit pays que Guillaume Fatio, en 1904, décrivit avec amour dans son petit livre Ouvrons les yeux, annonciateur du mouvement Heimatschutz : et qu’on devrait aujourd'hui réintituler Fermons les yeux : me semble être un remède particulièrement bien adapté à notre mal suisse. »

Le projet d'architecture et son enseignement

  • 0185.02.0013/09
  • Pièce
  • 20 juin 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

20 juin 1986 Exposition accompagnées des conférences suivantes :
4 juin 1986 : Conférence de Pierre VON MEISS et Jean-Marc LAMUNIERE, professeurs au Département d'architecture de l'EPFL : Eléments du projet : l'enseignement de base l'habitation.
Les performances fabuleuses de la construction moderne ont ouvert la voie vers un énorme pluralisme de formes au risque de confondre leurs significations premières et de laisser cours à l'arbitraire. Il appartient alors à la formation de base d'affiner les sens, de fournir les principales références architecturales et de poser les jalons d'une grammaire et d'une démarche plutôt que d'un langage architectural. Pénétrer les premiers « secrets » de notre discipline se compare à la mise en oeuvre patiente des pierres d'angle d'un édifice. (PvM)
Les travaux pratiques concernant les programmes d'habitation posent une série de problèmes délicats liés à la conception même de l'enseignement du projet d'architecture au niveau universitaire. l'habitation individuelle est prise comme thème d'un exercice destiné à révéler à l'étudiant l'organisation spatiale et constructive de certaines fonctions, à la fois élémentaires et complexes, déjà vécues par l'étudiant. Il permet d'étudier les conditions d'implantation dans un lieu, d'approcher les modes de composition et de construction, de rechercher des manières d'exprimer la forme architecturale. Des programmes d'habitation collective abordent certes les mêmes problèmes mais ils explorent des domaines d'investigation plus larges : le rapport au lieu et particulièrement à la ville, les conditions économiques, sociales et culturelles, les caractères distributifs, dimensionnels et constructifs des logements et de leurs systèmes de groupement, leurs éventuelles manières de faire participer l'usager, etc.
Ces travaux ne prétendent pas approfondir de façon rigoureuse la question du logement telle qu’elle peut se poser dans la pratique professionnelle, mais ils permettent de se familiariser avec les problèmes auxquels il sera confronté et de le rendre davantage conscient de la possibilité d'y apporter des réponses claires. La dimension très étendue d'une réflexion sérieuse sur le logement collectif doit disposer des apports nécessaires sur le plan historique et théorique qui ne peuvent être fourni que par un éventuel troisième cycle dont la matière des cours serait alimentée par des recherches. (J.-L)
11 juin 1986; Mario BEVILACQUA et Alain TSCHUMI, professeurs au DA de l'EPFL : Projet et/ou imaginaire : la construction considérée comme un des fondements du projet d'architecture et de son enseignement.
Le projet d'architecture peut être défini comme l'interprétation d'une réalité supposée ou encore comme l'expression d'un désir de matérialité. Il est représentation et communication : il est image, c’est-à-dire figure, de figura = forme (Robert). Image induit imagination et imaginaire connotant fantaisie, fantastique, fiction, fantasme : la négation de la réalité.
Mais, dans une réconciliation de ces extrêmes, ne pourrait-on pas, des abysses oniriques et des fantasmagories de la mémoire, faire émerger l'image et par le dessin, merveilleux forceps, la tirer à la lumière, la muter en métaphore et de là en figure; c’est-à-dire en forme ? l'enseignement doit-il ignorer cette voie royale conduisant au projet ? (M. B.)
La construction est parfois considérée comme un mal nécessaire par l'architecte, l'enseignant, l'étudiant. Vue comme l'intendance d'une politique dont de Gaulle disait qu’elle avait à la suivre, elle est au mieux, selon Viollet-le-Duc, le moyen dont l'architecture serait le but. La construction peut toutefois prendre une valeur accrue, devenir un des fondements sur lesquels se bâtit le projet d'architecture. En effet, la décomposition possible du bâti : vu comme une structure dans le sens structuraliste du terme : en différents systèmes (système porteur d'enveloppe, d'ouverture, de circulation, non porteur, etc.) implique autant la phase encore immatérielle du projet (1:500 : 1:100) que la phase dite de matérialisation (1:50 - 1:1). La nécessaire cohérence des deux phases exige une influence réciproque des idées dites de « projet » et de « construction ». d'autre part, les problèmes d'identification au lieu donnent au matériau, à son choix et à sa mise en oeuvre une valeur de premier plan dont l'influence sur le projet d'architecture s’exerce dès les premières réflexions de l'architecte. Si ce que faisait dire Paul Valery à Eupalinos est vrai : « Il n’y a pas de détails », alors la construction, le choix des matériaux, leur mise en oeuvre, les dessins des détails sont partie intégrante et fructifiante du projet d'architecture (A. T.).
18 juin 1986 : Luigi SNOZZI et Léopold VEUVE, professeurs au DA de l'EPFL : Architecture et territoire : organiser l'environnement urbain.
« Je crains que, sans une ouverture à la raison morale, il n’y ait pas de prochain siècle. Un appel à l'espoir est aujourd'hui un appel à la résistance » (Max Frisch, 1986).
Architecture et territoire, deux termes inséparables, l'un agissant nécessairement sur l'autre. Fondamentalement, le territoire que transforme l'architecture est limité. Il s’agit de la biosphère dans laquelle toute intervention touche à notre principe vital même. C’est dire la mesure de notre responsabilité d'architecte. Une école d'architecture ne peut se satisfaire d'être le lieu de transmission des spécificités disciplinaires scientifiques et théoriques au moment où les théories et les sciences échappent de plus en plus au contrôle moral des intellectuels. Sa tâche principale est de préparer l'étudiant à l'activité critique qui lui permettra d'exercer ce que Kenneth Frampton ou Max Frisch ont appelé l'activité de résistance (L. S.).
Quel sens accorder à la notion d'environnement urbain ? Ne serait-il pas préférable de parler d'environnement construit, la notion d'urbain se diluant rapidement en direction de la périphérie ? Et pourquoi parler « d'organiser » et non pas de projet ou de dessin ? Ces questions conduisent à examiner comment le Département d'Architecture évolue dans son enseignement à travers les thèmes abordés ces dix dernières années, quelles sont les problématiques développées et celles qui sont négligées. En regard des problèmes actuels, quelles sont les références pertinentes ? (L. V.)

La fin des villes : mythes et réalités

  • 0185.02.0013/10
  • Pièce
  • 12 novembre 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Paul-Henri CHOMBART DE LAUWE, directeur de recherches au CNRS, directeur d'études à l'EHESS, Paris.
Au croisement des différentes sciences autant psychologiques et ethnographiques que sociologiques, Paul-Henri Chombart de Lauwe étudie la peuplade que nous sommes, hommes des villes du XXe siècle, face aux maux du modernisme, aux assauts des médias et de la publicité. Comment construire des logements et des villes sans tenir compte de toutes ces données ? Entre l'espace construit, l'individu, les groupes et la société, un jeu complexe se déroule sous nos yeux. Une analyse plus fine des rapports entre les changements dans les techniques de construction, dans l'aménagement de l'espace, dans les modes de vie, dans les représentations, dans l'évolution des besoins fait ressentir l'existence d'un enchaînement de processus qui ne peut pas être analysé d'une manière simpliste, d'une façon linéaire.

Santiago Calatrava

  • 0185.02.0013/13
  • Pièce
  • 3 décembre 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Santiago CALATRAVA, ingénieur à Munich, professeur invité au DA de l'EPFL.

La maison du rêve

  • 0185.02.0014/02
  • Pièce
  • 14 janvier 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Kaj NOSCHIS, docteur en psychanalyse, chargé de cours au DA de l'EPFL.
« Dès le début, la tour (de Bollingen) fut pour moi un lieu de maturation. Elle me donnait l'impression que je renaissais dans la pierre. On pourrait dire que je l'ai construite dans une sorte de rêve » (C. G. Jung, Ma vie). Jung parle ici d'une maison qu’il a construite de ses propres mains en marge de son activité de psychiatre et de psychologue analyste.
Les deux rêves que Jung considère lui-même comme les plus importants de sa vie sont des rêves de maison/atmosphères d'intérieurs et parcours d'une chambre à l'autre. En construisant la tour de Bollingen, l'activité consciente de Jung a pris le relais de son activité onirique. Nous avons tous fait des rêves de maison. Nous avons ainsi pu nous sentir touchés par les images de nos maisons « nocturnes ». Notre maison diurne, celle où nous habitons, nous interpelle sans cesse. Dès lors, comment pouvons-nous, architectes ou profanes, envisager la transition de la maison nocturne à la maison diurne ?

Rome : décomposition et recomposition de la ville antique

  • 0185.02.0014/03
  • Pièce
  • 21 janvier 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Carlo BERTELLI, professeur d'histoire de l'art à l'Université de Lausanne.
l'emplacement à la périphérie de la ville ancienne de deux pôles principaux de la nouvelle réalité chrétienne a provoqué un dynamisme centrifuge qui s’opposait à la centralité du Forum. La situation politique créée dans la nuit de Noël 800 avec le couronnement de Charlemagne empereur donne au Pape la possibilité de détruire le Palatin comme résidence de l'empereur et de transformer son palais administratif au Latran en une résidence officielle sur le modèle du palais de Constantinople.
La deuxième étape sera la construction d'une ville nouvelle, la cité léonine, tout près de Saint Pierre. Rome devient une conurbation composée de centres différents, petites communautés fortifiées disséminées dans une région en grande partie inhabitée. C’est au XIVe siècle qu’on remet en question cet aspect de Rome en réalisant une grande construction publique, l'escalier de l'Aracoeli qui change l'orientation de la ville vers le nouveau centre habité qui est installé dans la région autrefois peu peuplée du Champ de Mars. Cette situation détermine le dynamisme de la Rome des Papes, comme problème de rattachement des parties isolées dans la ville, ce qui demande la présence de symboles urbains très forts pour souligner une unité qui existe à peine dans le tissu urbain.

La couleur, un élément de l'architecture

  • 0185.02.0014/04
  • Pièce
  • 4 février 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Werner SPILLMANN, professeur au Technicum de Winterthur.
L'apparence d'un bâtiment et de ses éléments est largement définie par les couleurs et les matériaux dont le choix dépend des architectes. La conférence a pour objet la manière dont la couleur est choisie en architecture pendant les différentes époques de l'histoire et de nos jours et de discuter certains des aspects fondamentaux de la couleur en architecture : la relation de la couleur à l'homme, à l'environnement, au voisinage des bâtiments entre eux, à la structure de la construction elle-même tout autant qu’aux phénomènes des relations entre les couleurs.

Rome : l'impossibilité de l'histoire

  • 0185.02.0014/06
  • Pièce
  • 11 février 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Franco PURINI, architecte, Rome.
La nouvelle architecture à Rome n’est pas facile à décrire dans son ensemble car elle n’est pas linéaire dans son développement. La situation est marquée par des débats dont les racines remontent loin et témoignent des contradictions de l'histoire de la ville. La discrimination de la périphérie de la métropole montre le sous-développement de manière significative, processus résultant d'une négligence politique et gestionnelle à laquelle la ville fut soumise pendant les trente années qui suivirent la guerre. Entre 1975 et 1985, la ville avait adopté une gestion socio-communiste qui aurait dû apporter un changement. Dans les faits, très peu de ce qui avait été projeté a été réalisé, et, parmi les architectes romains de la nouvelle génération, on a travaillé avant tout sur une base historique pour comprendre d'une manière nouvelle l'architecture dans la ville du passé.
Franco Purini a fait d'abondantes propositions pour la ville de Rome, souvent publiées, jamais réalisées, qui sont liées à la fidélité aux méthodes de projétation néo-rationalistes et à l'intention d'approfondir les images de Piranèse. Il faut aussi rappeler combien ses architectures ont influencé à l'étranger la définition de l'imaginaire architectonique.

Grands chantiers du XXe siècle

  • 0185.02.0014/07
  • Pièce
  • 4 avril 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Grands chantiers du XXe siècle par Ricardo MARIANI, professeur à l'EAUG.
Au milieu du XIXe siècle, l'Europe industrielle explose. La France se couvre de ponts, de voies ferrées et de chaussées nouvelles. La photographie s'est vite imposée comme le témoin fidèle de cette évolution. Chacune de ces photographies a su garder, malgré l'indifférence apparente du sujet, une vision personnelle transformant les personnages en statues de pierre et géométries de fer, ou magnifiant les cintres d'un pont en apparition champêtre. C'est de ce jeu d'évocations matérielles où la voûte et le tympan roman se font une seconde jeunesse que naît peut-être un sentiment du sacré et du commémoratif; le moindre édifice y fait figure de cathédrale, de minaret, de stèle. Du plus humble tunnel qui agrémente la promenade du rentier avec son chien à la plus extravagante résille d'étais et entretoises qui encombre la vallée, c'est le Grand oeuvre du siècle qui veut être vu sous son plus beau jour, comme un peu l'ouvrage d'un seul : le spectateur.

Le Corbusier et la Suisse

Conférence inaugurale de l'exposition Le Corbusier et la Suisse par Werner OESCHLIN, professeur à l'EPFZ.

Le Corbusier

  • 0185.02.0014/10
  • Pièce
  • 13 mai 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire avec la participation de :

  • Jacques SBRIGLIO, professeur à l'Ecole d'architecture de Marseille : Le Corbusier et Marseille
  • Pierre-Alain CROSET, rédacteur de Casabella, assistant au DA de l'EPFL : Le Corbusier : les yeux qui voient
  • Franz OSWALD, professeur à l'EPFZ : Le Corbusier et l'utopie.

Rudolph M. Schindler : Space Architecture and the tradition of the Moderne

  • 0185.02.0014/11
  • Pièce
  • 20 mai 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition R.-M. Schindler (1887-1953) par le Dr August SARNITZ, Vienne.
Schindler fut l'un des architectes les plus marquants du Mouvement Moderne aux Etats-Unis. Né à Vienne, il fit ses études sous la direction d'Otto Wagner à l'Académie des Beaux Arts, sous celle d'Adolf Loos à la Bauschule et de Frank Lloyd Wright en travaillant dans son bureau à Oak Park et à Taliesin. Envoyé par Wright en Californie superviser la construction de la Barnsdall House, Schindler y trouve la situation idéale pour imaginer des variations sur le thème de la maison individuelle qui va constituer la majeure préoccupation de sa carrière. Dans la Lovell Beach House de 1926, souvent considérée comme son chef d'oeuvre, il expérimente les espaces intérieurs fluides, les vérandas, l'utilisation du béton et du verre.
Le dessin architectural de Schindler reflète l'influence de ses professeurs mais il marque aussi durablement l'architecture moderne aux Etats-Unis. Bien que n'enseignant que très peu dans les écoles d'architecture, ses articles et ses oruvres furent publiés en Europe et aux Etats-Unis. Ses réflexions personnelles sont tout à fait particulières car il fut élevé en Autriche mais passa le reste de sa vie aux Etats-Unis sans jamais revenir en Europe. Il la quitta juste avant la première guerre mondiale et ne maintint pas de relations directes avec les architectes et les artistes du Constructivisme russe, du Cubisme hollandais, du Bauhaus allemand ou du Futurisme italien. La plupart des architectes qui quittèrent l'Allemagne ou l'Autriche le firent pendant la période fasciste dont Schindler n'eut pas à subir les contraintes. Il fut ainsi très isolé tout au long de sa vie du style international et le résultat en fut une interprétation très personnelle de l'architecture.

The thought of construction

  • 0185.02.0014/12
  • Pièce
  • 3 juin 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Sverre FEHN, professeur à l'Ecole d'architecture d'Oslo.
Associé à Geir Grund qui fut plus tard l'un des membres du Team X, Fehn construit en 1955 une maison pour personnes âgées à Oskern/Oslo et le Musée des Traditions populaires de Lillehammer en 1959. Il gagne le concours du Pavillon norvégien de l'exposition de Bruxelles en 1958. Cette composition néo-plastique, utilisant largement le bois, éclairée par les interstices des poutres du toit, présente les caractéristiques les plus essentielles de l'architecture de Sverre Fehn, insistant sur la poésie de la construction avec quelque chose de plus subtil que la simple élégance de la structure formelle et des détails méticuleux.

Les filiations de l'architecture contemporaine à Paris

  • 0185.02.0014/13
  • Pièce
  • 10 juin 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Georges MAURIOS, professeur à Paris-la Défense
Les architectes disposent à Paris d'un patrimoine culturel reconnu comme base de l'architecture urbaine parisienne. Les filiations communes à plusieurs projets conduisent à la définition d'un style, voire d'un mouvement parisien, fût-il limité à quelques auteurs.
La concordance des réponses est issue des références communes trouvées dans le patrimoine parisien de l'architecture moderne. Ces références engendrent des règles morphologiques : dans un premier rapport, on trouve le travail de la façade, la reconnaissance des angles, les raccordements et soudures, la hiérarchie rue/intérieur d'îlot, le traitement des cours, la conformité géométrique avec le site : tendance contextualiste. Le deuxième rapport est celui du détail architectural : proportion des ouvertures, encadrements, soubassements, matériaux de façade, couronnements, garde-corps, etc., continuité d'un langage enrichi d'évocations nouvelles.

A la recherche de l'espace sensible

  • 0185.02.0014/14
  • Pièce
  • 4 novembre 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giles BARBEY, professeur invité au DA de l'EPFL.
l'interrogation itérative et souvent tâtonnante sur les propriétés de l'espace se poursuit depuis une trentaine d'années. Dans quelle mesure l'architecture influence-t-elle de manière décisive les comportements humains ? Il n’y a pas de réponse simple à cette question mais seulement quelques indications apportées par les sciences sociales pour élargir l'horizon de nos références. Au-delà de l'enquête sociologique permettant la prise en compte des modes de vie dans la création architecturale se situerait tout un travail laborieux qui consiste à étudier la relation affective entretenue avec les espaces fréquentés dans la vie quotidienne, en particulier ceux du logis. Cette voie emprunte le détour de considérations objectives et de l'analyse phénoménologique. Elle ne peut être exposée ici que de manière allusive.

Saint-Simoniens, Fourriéristes et architecture

  • 0185.02.0014/15
  • Pièce
  • 11 novembre 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bernard MARREY, historien, Paris.
La révolution de 1798 a fait éclater les carcans corporatifs qui entravent l'essor industriel et commercial. Un vent de liberté souffle sur la France. Sans sous-estimer ses bienfaits, la déréglementation inquiète certains esprits qui réfléchissent à une nouvelle organisation sociale. Parmi eux, Fourier, dont la pensée est proche de ceux qu’on appellera les socialistes, et Saint-Simon, dont la pensée plus technicienne est assez proche d'un capitalisme d'Etat, ont une influence très forte sur le milieu intellectuel français et aussi bien sur les architectes et les ingénieurs entre 1820 et 1860.

La mutation de l'espace de travail

  • 0185.02.0014/16
  • Pièce
  • 2 et 3 décembre 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

■ 12 présentations pour 12 chaises d'architectes contemporains
21 au 5 février 1987 : Exposition.

■ La maison du rêve
14 janvier 1987 : Conférence de Kaj NOSCHIS, docteur en psychanalyse, chargé de cours au DA de l'EPFL.
« Dès le début, la tour (de Bollingen) fut pour moi un lieu de maturation. Elle me donnait l'impression que je renaissais dans la pierre. On pourrait dire que je l'ai construite dans une sorte de rêve » (C. G. Jung, Ma vie). Jung parle ici d'une maison qu’il a construite de ses propres mains en marge de son activité de psychiatre et de psychologue analyste.
Les deux rêves que Jung considère lui-même comme les plus importants de sa vie sont des rêves de maison/atmosphères d'intérieurs et parcours d'une chambre à l'autre. En construisant la tour de Bollingen, l'activité consciente de Jung a pris le relais de son activité onirique. Nous avons tous fait des rêves de maison. Nous avons ainsi pu nous sentir touchés par les images de nos maisons « nocturnes ». Notre maison diurne, celle où nous habitons, nous interpelle sans cesse. Dès lors, comment pouvons-nous, architectes ou profanes, envisager la transition de la maison nocturne à la maison diurne ?

■ Rome : décomposition et recomposition de la ville antique
21 janvier 1987 : Conférence de Carlo BERTELLI, professeur d'histoire de l'art à l'Université de Lausanne.
l'emplacement à la périphérie de la ville ancienne de deux pôles principaux de la nouvelle réalité chrétienne a provoqué un dynamisme centrifuge qui s’opposait à la centralité du Forum. La situation politique créée dans la nuit de Noël 800 avec le couronnement de Charlemagne empereur donne au Pape la possibilité de détruire le Palatin comme résidence de l'empereur et de transformer son palais administratif au Latran en une résidence officielle sur le modèle du palais de Constantinople.
La deuxième étape sera la construction d'une ville nouvelle, la cité léonine, tout près de Saint Pierre. Rome devient une conurbation composée de centres différents, petites communautés fortifiées disséminées dans une région en grande partie inhabitée. C’est au XIVe siècle qu’on remet en question cet aspect de Rome en réalisant une grande construction publique, l'escalier de l'Aracoeli qui change l'orientation de la ville vers le nouveau centre habité qui est installé dans la région autrefois peu peuplée du Champ de Mars. Cette situation détermine le dynamisme de la Rome des Papes, comme problème de rattachement des parties isolées dans la ville, ce qui demande la présence de symboles urbains très forts pour souligner une unité qui existe à peine dans le tissu urbain.

■ La couleur, un élément de l'architecture
4 février 1987 : Conférence de Werner SPILLMANN, professeur au Technicum de Winterthur.
L'apparence d'un bâtiment et de ses éléments est largement définie par les couleurs et les matériaux dont le choix dépend des architectes. La conférence a pour objet la manière dont la couleur est choisie en architecture pendant les différentes époques de l'histoire et de nos jours et de discuter certains des aspects fondamentaux de la couleur en architecture : la relation de la couleur à l'homme, à l'environnement, au voisinage des bâtiments entre eux, à la structure de la construction elle-même tout autant qu’aux phénomènes des relations entre les couleurs.

■ La villa de Noailles : Hyères 1923, Rob Mallet-Stevens
■ 9 au 20 février 1987 : Exposition.

■ Rome : l'impossibilité de l'histoire
11 février 1987 : Conférence de Franco PURINI, architecte, Rome.
La nouvelle architecture à Rome n’est pas facile à décrire dans son ensemble car elle n’est pas linéaire dans son développement. La situation est marquée par des débats dont les racines remontent loin et témoignent des contradictions de l'histoire de la ville. La discrimination de la périphérie de la métropole montre le sous-développement de manière significative, processus résultant d'une négligence politique et gestionnelle à laquelle la ville fut soumise pendant les trente années qui suivirent la guerre. Entre 1975 et 1985, la ville avait adopté une gestion socio-communiste qui aurait dû apporter un changement. Dans les faits, très peu de ce qui avait été projeté a été réalisé, et, parmi les architectes romains de la nouvelle génération, on a travaillé avant tout sur une base historique pour comprendre d'une manière nouvelle l'architecture dans la ville du passé.
Franco Purini a fait d'abondantes propositions pour la ville de Rome, souvent publiées, jamais réalisées, qui sont liées à la fidélité aux méthodes de projétation néo-rationalistes et à l'intention d'approfondir les images de Piranèse. Il faut aussi rappeler combien ses architectures ont influencé à l'étranger la définition de l'imaginaire architectonique.

■ Grands chantiers du XXe siècle
4 avril 1987 : Conférence inaugurale de l'exposition Grands chantiers du XXe siècle par Ricardo MARIANI, professeur à l'EAUG.
Au milieu du XIXe siècle, l'Europe industrielle explose. La France se couvre de ponts, de voies ferrées et de chaussées nouvelles. La photographie s'est vite imposée comme le témoin fidèle de cette évolution. Chacune de ces photographies a su garder, malgré l'indifférence apparente du sujet, une vision personnelle transformant les personnages en statues de pierre et géométries de fer, ou magnifiant les cintres d'un pont en apparition champêtre. C'est de ce jeu d'évocations matérielles où la voûte et le tympan roman se font une seconde jeunesse que naît peut-être un sentiment du sacré et du commémoratif; le moindre édifice y fait figure de cathédrale, de minaret, de stèle. Du plus humble tunnel qui agrémente la promenade du rentier avec son chien à la plus extravagante résille d'étais et entretoises qui encombre la vallée, c'est le Grand oeuvre du siècle qui veut être vu sous son plus beau jour, comme un peu l'ouvrage d'un seul : le spectateur.

■ Les places de Bruxelles : miroirs, miniatures ou métaphores de la structure de la ville
8 avril 1987 : Conférence de Christian GILOT, Université catholique de Louvain, chargé de cours au DA de l'EPFL.

■ Le Corbusier et la Suisse
6 mai 1987 : Conférence inaugurale de l'exposition Le Corbusier et la Suisse par Werner OESCHLIN, professeur à l'EPFZ.

■ Le Corbusier
13 mai 1987 : Séminaire avec la participation de :

  • Jacques SBRIGLIO, professeur à l'Ecole d'architecture de Marseille : Le Corbusier et Marseille
  • Pierre-Alain CROSET, rédacteur de Casabella, assistant au DA de l'EPFL : Le Corbusier : les yeux qui voient
  • Franz OSWALD, professeur à l'EPFZ : Le Corbusier et l'utopie.

■ Rudolph M. Schindler : Space Architecture and the tradition of the Moderne
20 mai 1987 : Conférence inaugurale de l'exposition R.-M. Schindler (1887-1953) par le Dr August SARNITZ, Vienne.
Schindler fut l'un des architectes les plus marquants du Mouvement Moderne aux Etats-Unis. Né à Vienne, il fit ses études sous la direction d'Otto Wagner à l'Académie des Beaux Arts, sous celle d'Adolf Loos à la Bauschule et de Frank Lloyd Wright en travaillant dans son bureau à Oak Park et à Taliesin. Envoyé par Wright en Californie superviser la construction de la Barnsdall House, Schindler y trouve la situation idéale pour imaginer des variations sur le thème de la maison individuelle qui va constituer la majeure préoccupation de sa carrière. Dans la Lovell Beach House de 1926, souvent considérée comme son chef d'oeuvre, il expérimente les espaces intérieurs fluides, les vérandas, l'utilisation du béton et du verre.
Le dessin architectural de Schindler reflète l'influence de ses professeurs mais il marque aussi durablement l'architecture moderne aux Etats-Unis. Bien que n'enseignant que très peu dans les écoles d'architecture, ses articles et ses oruvres furent publiés en Europe et aux Etats-Unis. Ses réflexions personnelles sont tout à fait particulières car il fut élevé en Autriche mais passa le reste de sa vie aux Etats-Unis sans jamais revenir en Europe. Il la quitta juste avant la première guerre mondiale et ne maintint pas de relations directes avec les architectes et les artistes du Constructivisme russe, du Cubisme hollandais, du Bauhaus allemand ou du Futurisme italien. La plupart des architectes qui quittèrent l'Allemagne ou l'Autriche le firent pendant la période fasciste dont Schindler n'eut pas à subir les contraintes. Il fut ainsi très isolé tout au long de sa vie du style international et le résultat en fut une interprétation très personnelle de l'architecture.

■ The thought of construction
3 juin 1987 : Conférence de Sverre FEHN, professeur à l'Ecole d'architecture d'Oslo.
Associé à Geir Grund qui fut plus tard l'un des membres du Team X, Fehn construit en 1955 une maison pour personnes âgées à Oskern/Oslo et le Musée des Traditions populaires de Lillehammer en 1959. Il gagne le concours du Pavillon norvégien de l'exposition de Bruxelles en 1958. Cette composition néo-plastique, utilisant largement le bois, éclairée par les interstices des poutres du toit, présente les caractéristiques les plus essentielles de l'architecture de Sverre Fehn, insistant sur la poésie de la construction avec quelque chose de plus subtil que la simple élégance de la structure formelle et des détails méticuleux.

■ Les filiations de l'architecture contemporaine à Paris.
10 juin 1987 : Conférence de Georges MAURIOS, professeur à Paris-la Défense
Les architectes disposent à Paris d'un patrimoine culturel reconnu comme base de l'architecture urbaine parisienne. Les filiations communes à plusieurs projets conduisent à la définition d'un style, voire d'un mouvement parisien, fût-il limité à quelques auteurs.
La concordance des réponses est issue des références communes trouvées dans le patrimoine parisien de l'architecture moderne. Ces références engendrent des règles morphologiques : dans un premier rapport, on trouve le travail de la façade, la reconnaissance des angles, les raccordements et soudures, la hiérarchie rue/intérieur d'îlot, le traitement des cours, la conformité géométrique avec le site : tendance contextualiste. Le deuxième rapport est celui du détail architectural : proportion des ouvertures, encadrements, soubassements, matériaux de façade, couronnements, garde-corps, etc., continuité d'un langage enrichi d'évocations nouvelles.

■ A la recherche de l'espace sensible
4 novembre 1987 : Conférence de Giles BARBEY, professeur invité au DA de l'EPFL.
l'interrogation itérative et souvent tâtonnante sur les propriétés de l'espace se poursuit depuis une trentaine d'années. Dans quelle mesure l'architecture influence-t-elle de manière décisive les comportements humains ? Il n’y a pas de réponse simple à cette question mais seulement quelques indications apportées par les sciences sociales pour élargir l'horizon de nos références. Au-delà de l'enquête sociologique permettant la prise en compte des modes de vie dans la création architecturale se situerait tout un travail laborieux qui consiste à étudier la relation affective entretenue avec les espaces fréquentés dans la vie quotidienne, en particulier ceux du logis. Cette voie emprunte le détour de considérations objectives et de l'analyse phénoménologique. Elle ne peut être exposée ici que de manière allusive.

■ Saint-Simoniens, Fourriéristes et architecture
11 novembre 1987 : Conférence de Bernard MARREY, historien, Paris.
La révolution de 1798 a fait éclater les carcans corporatifs qui entravent l'essor industriel et commercial. Un vent de liberté souffle sur la France. Sans sous-estimer ses bienfaits, la déréglementation inquiète certains esprits qui réfléchissent à une nouvelle organisation sociale. Parmi eux, Fourier, dont la pensée est proche de ceux qu’on appellera les socialistes, et Saint-Simon, dont la pensée plus technicienne est assez proche d'un capitalisme d'Etat, ont une influence très forte sur le milieu intellectuel français et aussi bien sur les architectes et les ingénieurs entre 1820 et 1860.

■ La mutation de l'espace de travail
■ 2 et 3 décembre 1987 : Colloque international sous la direction de René VITTONE, professeur au DA de l'EPFL, avec la participation de :

  • Jean-Jacques PALTENGHI, Service de prospective et de recherche pour l'EPFL : Le parc scientifique et technologique de l'EPFL à Ecublens
  • Franco DEBENEDETTI, ingénieur, industriel, administrateur d'Olivetti : Déterminants et effets de l'activité créatrice
  • Luigi MAZZA, architecte, professeur à l'Université de Turin : Justification du projet, justification du plan
  • Gianni VATTIMO, philosophe, professeur à l'Université de Turin : Fin de la modernité, fin du projet ?
  • Pietro DEROSSI, architecte, professeur au Politecnico de Turin : La poésie est une nécessité
  • Francesco DAL CO, professeur d'histoire de l'architecture IUAV : l'image du travail dans la métropole moderne
  • Alain MINC, ingénieur des mines, ENA, administrateur de sociétés : La révolution du travail
  • Maria Grazia DAPRA’CONTI, architecte, professeur au Politecnico de Turin : l'architecte et la mutation de l'espace de travail
  • Roger PERRINJAQUET, ingénieur-architecte ETS, sociologue EHESS, Paris, chargé de cours EPFL : La conception des lieux de travail.

Les fonctionnalistes de Brno

  • 0185.02.0015/01
  • Pièce
  • 18 janvier 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Introduction à l'exposition « Les fonctionnalistes de Brno »par Vladimir SLAPETA, directeur des Archives d'architecture du Musée technique national de Prague et conférence inaugurale de Ruggero TROPEANO, assistant à l'ETHZ.

Projets

  • 0185.02.0015/02
  • Pièce
  • 27 janvier 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Raffaele CAVADINI, architecte à Locarno, professeur invité au DA de l'EPFL.

l'architecture contemporaine à Barcelone : du privé au public

  • 0185.02.0015/03
  • Pièce
  • 3 février 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ignasi DE SOLA-MORALES, historien de l'architecture, Barcelone.
On a écrit l'histoire de l'art moderne comme un récit linéaire. Mais cette vision est bien trompeuse. Dans les dernières années, il y a eu dans la culture architectonique une certaine découverte de ce qui se réalise maintenant à Barcelone. Mais ce qui se passe aujourd'hui a ses propres racines qui ne sont pas étrangères à l'histoire « officielle » du mouvement moderne et qui doivent être lues comme des tournants particuliers des tendances dominantes de l'architecture européenne des trente dernières années. A Barcelone, à la fin des années 50, un certain nombre d'architectes importants ouvrent un espace de modernité dans la sclérose de l'académisme : Coderch, Sostrés, Moragas pour les premiers ; Bohigas, Carréa, Nadal et d'autres plus tard, en établissant un intense rapport entre l'architecture, la cité et la culture, ont établi les bases qui peuvent expliquer la situation contemporaine. Inégal développement économique, folle croissance urbaine, poids de la tradition, abstraction et réalisme, goût pour les gestes mineurs et exquis, densité linguistique et ironie sont quelques termes qui permettent de dessiner la portée d'une architecture qui, avec les libertés politiques et l'optimisme des institutions publiques, a permis l'explosion architecturale des dernières années.

Architectures à Porto

Conférence inaugurale de l'exposition « Architectures à Porto par Alvaro SIZA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.

La place et son essence vide

Conférence d'Eugenio TRIAS, philosophe, professeur à l'Ecole d'architecture de Barcelone.
Cherchant à lire le projet controversé des architectes Viaplana et Piñon pour la place de Sants à Barcelone, le philosophe Eugenio Trias extrapole la réflexion sur la phrase de Marx : « Jusqu’à présent, les philosophe se sont bornés à interpréter de diverses façons le monde ; l'important, c’est de le transformer » au domaine de l'architecture. C’est également à la philosophie que Viaplana se réfère quand il dit qu’en réfléchissant à ce projet, il avait besoin d'une autorité différente de la sienne en laquelle il pouvait reconnaître certaines vérités absolues. Dans ce cas, ce fut Nietzsche, dans une phrase reprise un peu au hasard dans le Gai savoir qui dit ceci : » Il serait nécessaire de comprendre, et, probablement ce jour est-il proche, ce qui manque avant tout dans une grande vie, des lieux de silence destinés à la méditation pourvus de hautes et longues galeries pour les intempéries ou le trop ardent soleil, où ne pénètrent nulle rumeur de voiture ou de crieurs (…) Notre désir serait de nous voir nous-mêmes traduits dans la pierre et dans la plante, de nous promener au-dedans de nous-mêmes, lorsque nous irions de-ci, de-là, dans ces jardins ».

Architectures à Porto

  • 0185.02.0015/07
  • Pièce
  • 18 mai 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Edoardo SOUTO DE MOURA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.

Architecture in the status of marginality

  • 0185.02.0015/08
  • Pièce
  • 1er juin 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Larry MITNICK, chairman of the Dpt of Architectural Studies, College of Arts, Philadelphy, professeur invité au DA de l'EPFL.
During a period of transition, unknown waters must be navigated in order to reveal possibility. Rather than seek closure and certainty one must learn to exist at a level of instability. An ever revealing, ramificating process is the primary means of authenticity. The legitimacy of knowledge comes from the process rather than the discourse. As Rilke has summed up, one must realise « Poetry as experience ». An architecture on the status of marginality is an architecture at the horizon, where light enters cracks between sunrise and Sunset. Here at the margin, in the cracks, we leave our messsages to our unseen being.

Viollet le-Duc et la montagne : un architecte géologue dans le massif du Mont-Blanc

  • 0185.02.0015/09
  • Pièce
  • 8 juin 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre FREY, historien de l'art et de Jörg WINISTOERFER, professeur à l'Institut de Géographie de l'Université de Lausanne.
Dès après son éviction de l'Ecole des Beaux-Arts en 1863, Viollet-le-Duc entreprend des investigations dans le Massif du Mont-Blanc. l'architecte-géologue cherche à dégager le principe constructif qui a présidé à la formation de l'écorce terrestre et aux chaînes de montagne en particulier. Il cherche sur le terrain les « preuves » à l'appui de sa théorie. A la manière de l'architecte-archéologue, confronté à un monument, il se livre à un relevé minutieux du massif. Il fait près de 600 dessins et dresse une carte topographique au 1 :40000 après avoir constaté les imprécisions des cartes existantes. Viollet-le-Duc s’attaque aux problèmes glaciologiques armé des théories d'Agassiz. Il confronte sur le terrain ses connaissances aux connaissances de l'époque.
Les glaciers sont pour lui les agents principaux de destruction du massif. l'érosion glaciaire et la résistance différentielle des formations géologiques expliquent l'aspect ruiniforme des Aiguilles de Chamonix. Il s’empresse de proposer une reconstitution paléogéographique raisonnée des appareils glaciaires des montagnes.

Emanations spectrales / Projections architecturales

  • 0185.02.0015/10
  • Pièce
  • 2 novembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Dialogue inaugural de l'exposition « cHUbe cHrOME » entre Robert SLUTZKY, professeur invité au DA de l'EPFL, Peter VERSTEGH et Bruce DUNNING, architectes, Genève, assistants au DA.
cHUbe/cHrOME est une recherche sur les relations métaphoriques et métaphysiques possibles dans et entre la peinture et l'architecture. Elle pose les questions suivantes : est-ce que leur essence peut être déterminée à l'aide de l'expression de métaphores, actuellement à la mode, à la fois comme outil de projétation et comme critère analytique ? Dans ce cas, la signification de l'architecture et de la peinture serait toujours déplacée par rapport à leur expression naturelle (significative). Ou alors, est-ce que la métaphore est à la base même de cette expression naturelle, ce qui déplacerait architecture et peinture de leur contexte historique et technologique ?
En utilisant forme et couleur en tant que concepts abstraits, nous opposons dans ce projet la peinture à l'architecture. Les objets montrent un mouvement entre peinture et architecture. Sans être des réponses, ils renvoient toujours aux questions, en leur permettant d'être ainsi réfléchies.

Ma vie d'architecte

  • 0185.02.0015/12
  • Pièce
  • 23 novembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Livio Vacchini, 7 projets 1970-1987 » par Livio VACCHINI, architecte, Locarno.

Le rôle professionnel de l'architecte

  • 0185.02.0015/13
  • Pièce
  • 22 novembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Colloque inaugural de l'exposition « Jean Tschumi, esquisse d'une rétrospective » avec la collaboration de :

  • Bernard VITTOZ, président de l'EPFL
  • Paul CHEMETOV, architecte, Paris, professeur à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
  • Mario DAPRA, ingénieur, responsable des constructions scolaires de la Commune de Turin
  • Peter KNOBLAUCH, directeur général de ZSCHOKKE SA, Genève
  • Pacifico PAOLI, ingénieur, administrateur-délégué de la FIAT Engineering, Turin
  • Pierre TERCIER, professeur de droit à l'Université de Fribourg.

Implications between technology and architecture

  • 0185.02.0015/15
  • Pièce
  • 7 décembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Javier SAENZ DE OIZA, architecte, Madrid.
Né en Navarre en 1918 et diplômé de l'Ecole d'Architecture de Madrid en 46, J. Saenz de Oiza va travailler aux Etats-Unis comme pensionnaire de l'Académie des Beaux-Arts et enseigne à Madrid dès son retour. « J’ai une certaine préoccupation pour la didactique, le professeur continue à être un étudiant et, de ce fait, il ne se fige pas. J’ai enseigné l'hygiène et la salubrité à une époque où l'architecture domestique de mon pays présentait des lacunes de cet ordre. J’ai enseigné la matière en partant du sol, de l'eau, de l'importance du contrôle des moyens pour créer la forme du logement. Puis j’ai travaillé au Service d'urbanisme de la province de Madrid. J’ai peu construit : seuls les Torres Blancas de Madrid, la Banque de Bilbao, quelques logements sociaux sont un peu connus. »

El Lissitzky et l'espace moderne

  • 0185.02.0015/16
  • Pièce
  • 14 décembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Yves-Alain BOIS, historien de l'art, professeur à la John Hopkins University, Baltimore.

Buenos Aires

  • 0185.02.0016/01
  • Pièce
  • 11 janvier 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Juan-Manuel BORTHAGARAY, doyen de la Faculté d'Architecture de l'Université de Buenos Aires, professeur invité au DA de l'EPFL.

Deconstructivist Architecture

  • 0185.02.0016/02
  • Pièce
  • 25 janvier 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Mark WIGLEY, historien d'art, New York, commissaire avec Philip Johnson de l'exposition « Deconstructivist Architectur »e au MOMA.

Coop Himmelblau

  • 0185.02.0016/03
  • Pièce
  • 1er février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Wolf D. PRIX, architecte, Vienne et Los Angeles.

Rodolphe Luscher

  • 0185.02.0016/04
  • Pièce
  • 8 février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Rodolphe LUSCHER, architecte, Lausanne.

Behnisch & Partners

  • 0185.02.0016/05
  • Pièce
  • 15 février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Günther BEHNISCH, architecte, Stuttgart.

Profils, joints, finissages

  • 0185.02.0016/06
  • Pièce
  • 22 février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Atelier Cube/Patrick Devanthery & Inès Lamunière/Bernard Gachet & Patrick Mestelan » par Jacques GUBLER, professeur au DA de l'EPFL.

Emilio Battisti

  • 0185.02.0016/12
  • Pièce
  • 7 juin 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Emilio BATTISTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.

Hespérides

  • 0185.02.0016/13
  • Pièce
  • 8 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon inaugurale du professeur Patrick MESTELAN.

Hans Kollhoff, réalisations et projets

  • 0185.02.0016/14
  • Pièce
  • 15 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Hans Kollhoff, réalisations et projets, 1979-1989 » par Hans KOLLHOFF, architecte, Berlin.

Patrimoine et invention

  • 0185.02.0016/15
  • Pièce
  • 22 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'André SCOBELTZINE, professeur à l'Ecole d'Architecture de Grenoble.
l'étude du patrimoine peut-elle être de nouveau une source d'invention ? Pour répondre à cette question, nous observerons les relations qui ont pu se tisser entre patrimoine et invention en Grèce ancienne, dans le monde féodal et, enfin, dans l'art et l'architecture moderne où ces deux termes sont devenus presque antithétiques. Puis nous nous efforcerons de dégager quelques éléments d'un dialogue possible aujourd'hui entre l'étude du patrimoine et des processus de sa création et un art qui serait soucieux de se renouveler en modifiant, parfois, les règles de son jeu.

Modernité et classicisme dans l'œuvre d'Adalberto Libera

  • 0185.02.0016/17
  • Pièce
  • 6 décembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giorgio CIUCCI, professeur à l'Ecole d'Architecture de Venise.
Libera (1903/1963) fut l'un des architectes importants de l'entre-deux-guerres. Après avoir étudié l'architecture à l'Université de Rome, il rejoignit le Gruppo 7, le groupe originel des rationalistes italiens fondé à Milan et dont le Manifeste parut en 1926 dans Rassegna Italiana. En 1928, Libera fut un des co-rédacteurs du catalogue de l'exposition de l'Architecture Rationaliste à Rome, la seconde exposition étant inaugurée en 1931 par Mussolini. Bâtiments les plus marquants : le Palais postal sur l'Aventin en 1933 avec de Renzi, lePalais des Congrès à l'EUR (1937-38), la Villa Malaparte à Capri (1938-40).

Projets récents, projets en cours

  • 0185.02.0017/01
  • Pièce
  • 10 janvier 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Yves LION, architecte, Paris.
Yves Lion appartient à la génération qui a réclamé à cor et à cri le « retour à la ville » à l'occasion des concours de Marne-la Vallée et de la Roquette à Paris en 1973-74. Trois thèmes caractérisent ses projets les plus importants : la double nécessité de l'intégration et de la confrontation au site, le goût de faire simple et le souci de travailler avec la lumière naturelle qui joue un rôle important dans la stratégie formelle de ses projets.

Bienne : lecture de la ville ancienne

  • 0185.02.0017/02
  • Pièce
  • 17 janvier 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Bienne : lecture de la ville ancienne » par Luigi SNOZZI, professeur au DA de l'EPFL, Margaretha PETERS, architecte à Zurich et Ingrid EHRENSPERGER, architecte à Bienne.

La métropole imaginaire : un atlas de Paris

  • 0185.02.0017/03
  • Pièce
  • 24 janvier 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bruno FORTIER, IFA, architecte, Paris.
d'où vient qu’un site puisse naître et évoquer en prenant un jour un visage arrêté et une forme définitive ? A quoi bon explorer ? Revenir sur ce qui existe ? A quoi bon cette plongée dans l'histoire s’il ne s’agit, parti d'hier, que de suivre jusqu’à aujourd'hui des formes de création que même les plus rêveurs ne songent plus à reproduire ? Il nous semble que les villes sont assez belles, assez énigmatiques aussi pour que l'on puisse tenter de les analyser plus et mieux qu’on ne le faisait jusqu’ici. Il nous a semblé aussi que sous leurs paysages, malgré les déchirures et les accidents qu’elles offraient, la manière dont les villes se formaient, pouvait, elle aussi, faire l'objet d'une approche plus précise.

Antonio Cruz & Antonio Ortiz

  • 0185.02.0017/04
  • Pièce
  • 7 février 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Antonio Cruz & Antonio Ortiz » par Antonio ORTIZ, architecte, Séville.
A. Ortiz e A. Cruz sont nés à Séville, respectivement en 1948 et 47. Ils ont étudié ensemble à l'Ecole d'architecture de Séville puis à Madrid, mais ils se distinguent de la plupart de leurs collègues qui ont préféré une activité d'enseignement en choisissant d'exercer la profession et en ouvrant tout de suite leur propre bureau bien que le « climat » à cette époque fût loin de la situation actuelle avec les centres que représentent Barcelone et Madrid. Leurs premiers travaux concernent des bâtiments d'habitation caractérisés par le patio comme centre du projet, se soumettant ainsi à une typologie traditionnelle de la région. Ils participent à de nombreux concours pour des bâtiments publics et ont travaillé, particulièrement dans les dernières années, à la rénovation de bâtiments historiques. Depuis 1987, ils ont été appelés comme professeurs invités à l'EPFZ et actuellement à Harvard.

Architectures

  • 0185.02.0017/06
  • Pièce
  • 28 février 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Gonçalo BYRNE, architecte, Lisbonne, professeur invité au DA de l'EPFL.

Recent works

  • 0185.02.0017/07
  • Pièce
  • 18 avril 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Justo SOLSONA, architecte, Buenos Aires.

Alejandro de la Sota et le modernisme espagnol

  • 0185.02.0017/08
  • Pièce
  • 25 avril 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Alejandro de la Sota » par William CURTIS, historien, critique et écrivain.
« On a enfin commencé à comprendre l'importance de la contribution espagnole à l'architecture moderne des années 50 et 60 et c’est dans une perspective nationale et européenne que la conférence présentera l'œuvre d'Alejandro de la Sota qui a maintenant 76 ans et qui continue de travailler à Madrid en insistant sur le Siège du Gouvernement à Tarragone (1951) et sur son chef-d'œuvre, le Gymnase de l'Ecole Maravillas à Madrid en 1961. Il est certain que de la Sota a exercé une grande influence sur la jeune génération espagnole en transcendant le style et en donnant des principes ».

Michael Alder

Conférence de Michael ALDER, architecte, Bâle.

Promenades sur le fil du rasoir

Conférence de Félix KUHN, architecte, Aarau, professeur invité au DA, membre du bureau Metron jusqu’en 1989.
« Promenade entre simplicité et banalité, fasciné par la complexité et la contradiction. Promenade entre rationalisme et romantisme avec le danger de la désolation et du kitsch.
Promenade entre utopies sociales et contraintes économiques. Promenade entre provincialité, petite bourgeoisie et culture familière de la périphérie de la petite ville ou du village. Ce qui me manque le plus dans la discussion actuelle sur l'architecture, ce sont les contenus. Dans le débat intensif sur la forme, la technique, le détail et l'image, ces contenus sont souvent réduits à un rôle secondaire ».

Partituren und Bilder

  • 0185.02.0017/11
  • Pièce
  • 16 mai 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Partituren und Bilder » par Peter ZUMTHOR, architecte, Haldenstein/Coire.
Lorsque Peter Zumthor expose ses dessins, il nous montre de quoi la réalité de ses constructions est « faite ». Ils sont l'illustration de la « techne » qui associe chez Aristote les beaux-arts et l'artisanat. Ils attirent l'attention sur la poésie du travail qui les apparente aux tendances de l'art actuel : leur thème est le travail qui les a produits. Ce qui caractérise son travail, c’est que ses ouuvres-dessins montrent une sensibilité pour le matériau et exactement pour le matériau ordinaire qui donne à ses constructions une forte présence. Le dépouillement qui s’en dégage est une des conséquences du fait qu’elles se composent de corps simples : ainsi l'intérêt peut-il se porter sur les surfaces qui les composent » (MS)

Peter Eisenmann versus Hiromi Fujii : Landscape of Architectural Displacement

  • 0185.02.0017/12
  • Pièce
  • 30 mai 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Hiroshi MARUYAMA, architecte, New York, professeur invité au DA.
If one might say « landscape » appeared in architecture with the birth of « modern subject », Hiromi Fujii, Japan and Peter Eisenmann, USA, are two typical architects who have rejected this « landscape » since the beginning of their work.
However, this problem recently became an inevitable issue for both architects, confronting them with « Outside/Otherness ». The transcendency of « landscape » being confused with tradititional view of nature, seems to be an obstacle to understand Japonese contemporary architecture.
This lecture will define the different approach of these two conceptual architects through my experience of working with them and open a new critical discourse on Japonese Contemporary Architecture.

La ville dans la peinture : la pensée plastique de Piet Mondrian

  • 0185.02.0017/13
  • Pièce
  • 6 juin 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'André DUCRET, docteur en sociologie, EAUG.
Principal théoricien du néo-plasticisme, Piet Mondrian (1872-1944) compose dès la première guerre mondiale des toiles et des écrits qui définissent à ses yeux le style de l'avenir (De Stijl). A la combinaison de formes particulières agencées en un tout harmonieux, le peintre oppose l'assemblage équilibré de couleurs pures. Couleurs primaires contre non-couleurs, verticales contre horizontales, lignes contre surfaces, autant d'antinomies qui font le rythme du tableau, son dynamisme, son rayonnement hors du cadre convenu de la peinture. Le tableau, alors, change de statut. Il n’est plus fenêtre ouverte sur le monde, mais prend valeur de modèle pour l'architecture. Mieux : il instaure un nouvel espace plastique qui, un jour, s’étendra au mur, à l'atelier, à la rue, à la ville tout entière.

Atelier de pédagogie du projet d'architecture

  • 0185.02.0017/14
  • Pièce
  • 13 août-15 septembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Professeurs Pierre VON MEISS « l'apprentissage de l'espace », Luigi SNOZZI « Architecture, ville et territoire » et Mario Bevilacqua « La créativité ».

Karljosef Schattner : Eichstaett

  • 0185.02.0017/15
  • Pièce
  • 31 octobre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Karljosef SCHATTNER, architecte, professeur invité à l'EPFZ.
Karljosef Schattner travaille depuis près de trente ans comme architecte de la ville d'Eichstaett, petite ville de l'Allemagne du Sud, siège du Prince-Evèque de Bavière, caractérisée par son architecture baroque, relativement peu concernée par le développement industriel et commercial moderne et dont la population a à peine doublé depuis 1806 (10’500 habitants). Comme Giancarlo de Carlo à Urbino, il consacre ses efforts à la préservation de la ville, aux problèmes d'intégration du nouveau à l'ancien et aux reconversions d'anciens bâtiments. Peu d'architectes ont eu l'occasion d'intervenir si souvent dans une ville mais, cependant, sa signature n’est pas excessivement manifeste. Chaque cas est considéré comme un cas unique qui dérive individuellement des conditions locales plutôt qu’imposé par un concept préétabli. Connaissant parfaitement l'histoire de sa ville et travaillant avec un maître de l'ouvrage qu’il connaît, il consacre toute son attention à l'exécution de l'architecture et s’attache à une précision dans les détails pour laquelle il est devenu célèbre en Allemagne.

Luigi Snozzi : Monte Carasso

  • 0185.02.0017/16
  • Pièce
  • 7 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luigi SNOZZI, professeur au DA de l’EPFL.
Depuis la fin des années 70, la Commune de Monte Carasso au Tessin met en oeuvre la réalisation du nouveau plan de son centre. Luigi Snozzi y est associé qui reconnaît que, grâce à un rapport privilégié avec la Municipalité, il a pu inaugurer un discours plus général à long terme et que c’est une étape importante de son travail qui l'a obligé à se rendre aux exigences réelles d'une petite commune. Actuellement ont été réalisé ou sont en cours de réalisation le gymnase, l'agrandissement du cimetière avec de nouveaux caveaux, l'école maternelle, l'école primaire dans l'ancien Couvent des Augustins et plusieurs mandats privés pour des maisons et la Banque Raiffeisen.

Johannes Voggenhuber : Salzburg

  • 0185.02.0017/17
  • Pièce
  • 14 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Johannes VOGGENHUBER, directeur de l'urbanisme de la ville de Salzburg.
Courtier en assurances, opposant politique salzbourgeois, J. Voggenhuber a été élu conseiller municipal et se charge de la planification de la construction, de la conservation du centre historique, de la circulation et de la protection de l'environnement. Il est probable que le sens de ces termes a échappé à ses adversaires politiques car, de 1982 à 1987, Johann Voggenhuber aura l'occasion de démontrer l'ampleur des résultats politiques et architecturaux qu’une action architecturale résolue peut produire. Il fera preuve de la plus grande fermeté dans l'exécution de son mandat : pour lui, démocratie n’est en aucun cas signe d'immobilisme et la charge reçue du souverain populaire implique d'agir plutôt que d'administrer.
Outre les trois domaines cités plus haut, le projet de Salzburg est une tentative de reformulation de la ville ou la réforme de l'architecture a un poids déterminant : les projets sont évalués par quatre groupes d'experts indépendants et font l'objet d'un examen de planification où toutes les phases du projet sont discutées. Un Conseil qui s’occupe des questions formelles et architectoniques est créé en 1983 qui élabore de nouvelles formes de concours pour les nouvelles constructions et les bâtiments importants où la participation internationale est importante.

La parole d'avant le langage

  • 0185.02.0017/18
  • Pièce
  • 21 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bruno QUEYSANNE, philosophe et sociologue, professeur à l'Ecole d'Architecture de Grenoble.
Je me demanderai comment l'architecture par elle-même est un objet de communication et comment je pense qu’elle est, par excellence, le grand livre de l'humanité en m’appuyant sur des auteurs littéraires tels que Victor Hugo avec Notre Dame de Paris, Swift et Gulliver et Merleau-Ponty qui est ma grande référence en philosophie pour « essayer de penser notre rapport au monde ».

Le geste graphique

  • 0185.02.0017/20
  • Pièce
  • 28 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon inaugurale du Professeur Gérard DUTRY.

Henry-Jacques Le Même ou l'invention de l'architecture des stations de sports d'hiver en France

  • 0185.02.0018/01
  • Pièce
  • 16 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

: Conférence de Françoise VERY, architecte, Morzine, professeur à l'Ecole d'architecture de Grenoble.
Si la Baronne Maurice de Rothschild crée la station de sports d'hiver de Megève, Henry Jacques Le Même en invente l'architecture. Respectueuse des richesses locales, en particulier du bois, cette architecture les transforme d'artisanat en métier d'art. Le Même en élabore les techniques et l'esprit. Esprit moderne qui se manifeste sans détour dans sa propre maison construite en 1929. Son oeuvre nous enseigne comment l'amour d'un lieu peut, avec un esprit nouveau, créer une architecture qui semble lui correspondre depuis toujours. Comment cela fut-il possible ? Quel métier peut mettre cela en oeuvre ? Pierre Patout, Henri Sauvage sont des grands patrons aux travaux desquels collabora de 1918 à 1928 Le Même, alors élève de l'atelier Pascal-Recoura, puis Pontremoli. Son activité chez Ruhlmann, décorateur, créateur de meubles d'un raffinement extrême, lui apporta cette différence qu’il eut le talent de faire fructifier.

Giuseppe Terragni : trois œuvres à Côme

  • 0185.02.0018/02
  • Pièce
  • 23 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Giuseppe Terragni : trois oeuvres à Côme par Enrico MANTERO, professeur l'Ecole polytechnique de Milan.

Aspects de la réalité constructive en bois : Brésil : José Zanine et son œuvre : Suisse : recherche et promotion

  • 0185.02.0018/03
  • Pièce
  • 25 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Inauguration du cours postgrade de IBOIS et conférence inaugurale de l'exposition Aspects de la réalité constructive en bois avec la collaboration de :

  • Marc-André HOUMARD, conseiller national et directeur de l'Ecole du Bois de Bienne
  • Philippe VOLLICHARD, représentant du Lignum
  • Julius NATTERER, directeur de IBOIS et du cycle d'études postgrades
  • Rubens RECUPERO, ambassadeur du Brésil
  • Roland SCHWEITZER, architecte, professeur à UP7, directeur du CEAA
  • José ZANINE CALDAS, architecte, Brasilia
  • Ricardo CARUANA, architecte, Sao Paulo.
    Le bois représente un des points communs entre la Suisse et le Brésil, l'un pour son patrimoine historique en matière de construction en bois, l'autre pour ses ressources forestières qui sont les plus importantes du monde. Mais, dans les deux pays, le bois n'apparaît finalement que sporadiquement dans la réalité constructive.

Gian Carlo de Carlo : Urbino

  • 0185.02.0018/04
  • Pièce
  • 30 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Connie OCCHIALINI, architecte, assistante de G. de Carlo.
Né en 1919 à Gênes. Après avoir fait des études d'ingénieur au Politecnico de Milan et des études d'architecture à l'IAUV, G. de Carlo s’installe à Milan en 1950. Il enseigne l'urbanisme à l'IAUV depuis 1955. Membre du Team X, de Carlo appartient à ce noyau du mouvement de rénovation éthique et formel au sein de l'architecture des années 50. Il acquiert une renommée internationale avec la cité étudiante d'Urbino et ses diverses interventions dans cette ville pour lesquelles cette citation pourrait résumer son attitude : « Le caractère du lieu est donné par la nature et par l'histoire. La nature est l'état original, l'histoire est sa transformation et toutes les deux, par le biais de leurs interrelations, définissent la réalité avec laquelle l'acte de construire doit se mesurer. Un édifice, un ensemble d'édifices, une ville, un paysage cultivé deviennent à leur tour des lieux quand ils réalisent et expriment un rapport équilibré entre la nature et l'histoire. Un autre édifice qui s’y ajoute n’a de valeur que s’il participe à cet équilibre en introduisant l'innovation dans la tradition. »

Barcelone : architecture à l'échelle intermédiaire

  • 0185.02.0018/08
  • Pièce
  • 10 avril 199
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Joan BUSQUETS, architecte, professeur invité au DA.
Joan Busquets est professeur de planification et d'urbanisme à l'Ecole d'Architecture de Barcelone depuis 1969. Chef du Département de l'urbanisme de 1983 à 1989 au Conseil Municipal de Barcelone où il travaille sur la planification des Jeux Olympiques de 1992 et New Downtown. Il donne la priorité à la rénovation du front de mer et à la planification du processus d'amélioration des quartiers existants.

Alessandro Anselmi : travaux récents

  • 0185.02.0018/11
  • Pièce
  • 1er mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Alessandro ANSELMI, architecte à Rome, professeur à l'Université de Reggio Calabria et professeur invité au DA.

L'intervention dans l'architecture existante à l'âge classique

  • 0185.02.0018/12
  • Pièce
  • 16 mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ignasi DE SOLA-MORALES, professeur à l'Ecole d'architecture de Barcelone.
Le nouveau langage créé par l'humanisme en imitant un souvenir idéalisé du monde antique se confronte très souvent à des édifices et à des villes déjà existants. Apparemment, il existe une opposition totale entre l'une et l'autre des réalités. La valorisation de l'architecture du Moyen Age semble être totalement négative pour les architectes de la Renaissance. Une analyse plus poussée nous montre une situation relativement plus complexe et subtile. d'Alberti à Palladio en passant par Léonard, Raphaël, Serlio, le rapport entre antiquité, passé proche et présent tisse un système de relations à l'intérieur desquelles l'architecture nouvelle n’est ni indifférente à l'architecture existante, ni ne se conçoit comme un simple prolongement de l'architecture du passé. Le débat théorique apporte quelque lumière sur la notion d'intervention architectonique dans laquelle la prise de conscience de l'historicité est fondamentale. l'inauguration d'un langage nouveau est en réalité le résultat d'une réflexion historique sur l'architecture et la ville.

Ueli Zbinden

  • 0185.02.0018/13
  • Pièce
  • 22 mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ueli ZBINDEN, architecte, Zürich, professeur invité au DA de l'EPFL.

Patrick Berger

  • 0185.02.0018/14
  • Pièce
  • 30 mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Patrick BERGER, architecte, Paris, professeur invité au DA de l'EPFL.

Hans Brechbühler 1907-1989

  • 0185.02.0018/15
  • Pièce
  • 30 octobre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Hans Brechbühler 1907-1989 par Ueli ZBINDEN, architecte, Zurich.
l'Ecole technique de Berne est indissolublement liée au nom de Hans Brechbüler, un architecte qui a été un représentant typique de la deuxième génération de l'Architecture Moderne. Ce projet plein d'invention pourrait cependant porter ombre à une oeuvre dont la caractéristique principale réside dans le non-spectaculaire et dans une recherche tenace des possibilités spatiales conceptuelles.

Mémoires, usages et développements de la ville

  • 0185.02.0018/16
  • Pièce
  • 13 novembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Journées d'études à l'occasion du XXe anniversaire de l'Institut de recherche sur l'environnement construit avec la participation de :

  • Joseph CSILLAGHY, co-directeur de l'IREC
  • Paul BAIROCH, professeur d'histoire économique à l'Université de Genève : Villes et développements économiques, la révolution industrielle et le tiers monde
  • Bernard HUET, professeur d'histoire critique de l'architecture à l'Ecole d'Architecture de Paris-Villemin : l'architecture et la ville
  • Thierry GAUDIN, chef du Centre de prospective et d'études au Ministère de la Recherche et de la Technologie de Paris : 2100, Récits du prochain siècle
  • Michel BASSAND, co-directeur de l'IREC
  • Jean-Marc LAMUNIERE, chef du Département d'architecture
  • Bernard VITTOZ, président de l'EPFL
  • Yvette JAGGI, syndique de la ville de Lausanne et conseillère aux Etats
  • Roland CROTTAZ, président du Conseil des Ecoles polytechniques fédérales.

Parler architecture : Vitruve et le vitruvianisme

  • 0185.02.0018/17
  • Pièce
  • 20 novembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Georg GERMANN, directeur du Musée historique de Berne.
En tant que discipline, la théorie de l'architecture se situe dans le champ de la littérature artistique et se manifeste par des traités autant que par des chroniques, des pamphlets, voire des utopies. La tradition scientifique du traité remonte aux « Dix livres de l'architecture » de l'ingénieur-architecte Vitruve, ouvrage dédié à l'empereur Auguste. En Italie, en France et en Allemagne, le discours lettré sur architecture répercute jusqu’au XIXe siècle l'écho du texte fondateur. d'où cette affirmation, cette amplification et ce déclin du Vitruvianisme en tant que doctrine cardinale, sujette aux remises en cause de l'histoire. Partant de ce texte fondateur, G. Germann explique le retentissement de Vitruve sur la théorie de l'architecture au Moyen Age, à la Renaissance et dans les temps modernes.

Espace intérieur : photographies de Christian Vogt

  • 0185.02.0018/18
  • Pièce
  • 20 novembre au 4 décembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par le Musée d'Architecture de Bâle.
Christian Vogt révèle une approche complètement différente de l'espace avec la camera panoramique. Avec de grandes images de deux mètres de long, le visiteur expérimente l'espace comme des raies, comme une bande. D'une part il se déroule devant nos yeux ou, d'autre part, il vient à notre rencontre à l'instant, comme si notre champ de vision s'était élargi. les parois s'étendent pour approcher le visiteur.

Parler peinture

  • 0185.02.0018/19
  • Pièce
  • 27 novembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Olivier MOSSET, peintre, New York.
Les cercles d'Olivier Mosset sont entrés dans l'histoire de la peinture contemporaine en tant que proposition de l'association BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni) dans les années 60 bien qu’ils aient survécu à la dissolution du groupe. A New York depuis 1967, Olivier Mosset se consacre à l'abstraction et aux monochromes. Il représente la Suisse à la Biennale de Venise de 1990 et Jean Baudrillard écrira à cette occasion : l'abstraction de notre monde est acquise désormais, depuis longtemps, toutes les formes d'art d'un monde indifférent portent les mêmes stigmates de l'indifférence. Ceci n’est ni une dénégation, ni une dépréciation, c’est l'état des choses : une peinture authentique actuelle doit être aussi indifférente à elle-même que le monde l'est devenu.

39 idées pour un jardin : Espaces, arbres et images de C. Th. Sorensen

  • 0185.02.0018/20
  • Pièce
  • 6 au 20 février 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par la Kunstakademie de Copenhague et le Département d'Architecture de l'EPFL sur une proposition de Luigi Snozzi.
Né en 1893, C. Th. Sorensen commence très vite à projeter des jardins. Son nom est devenu populaire au Danemark lorsqu'il inventa les terrains de jeux Robinson qui répondent totalement aux besoins des enfants.
Cette exposition propose 39 possibilités d'organiser et de soigner un jardin prévu sur une parcelle de 675 m2. Sorensen insiste sur la simplicité et la retenue qui devraient présider à l'organisation d'un jardin et sur la nécessité de faire des choix. Il qualifie le jardin non pas de nature mais d'oeuvre humaine.

DISTINCTION ROMANDE D'ARCHITECTURE

  • 0192
  • Fonds
  • 2003-2006, 2014

Dossiers de candidature sous forme papier et numérique
Dossier graphique, maquette de la Distinction remise apposée sur les bâtiments lauréats: R circonflexe

Association « Distinction Romande d'Architecture »

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