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BIANCHI Edith Avec objets numériques
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39 idées pour un jardin : Espaces, arbres et images de C. Th. Sorensen

  • 0185.02.0018/20
  • Pièce
  • 6 au 20 février 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par la Kunstakademie de Copenhague et le Département d'Architecture de l'EPFL sur une proposition de Luigi Snozzi.
Né en 1893, C. Th. Sorensen commence très vite à projeter des jardins. Son nom est devenu populaire au Danemark lorsqu'il inventa les terrains de jeux Robinson qui répondent totalement aux besoins des enfants.
Cette exposition propose 39 possibilités d'organiser et de soigner un jardin prévu sur une parcelle de 675 m2. Sorensen insiste sur la simplicité et la retenue qui devraient présider à l'organisation d'un jardin et sur la nécessité de faire des choix. Il qualifie le jardin non pas de nature mais d'oeuvre humaine.

A la recherche de l'espace sensible

  • 0185.02.0014/14
  • Pièce
  • 4 novembre 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giles BARBEY, professeur invité au DA de l'EPFL.
l'interrogation itérative et souvent tâtonnante sur les propriétés de l'espace se poursuit depuis une trentaine d'années. Dans quelle mesure l'architecture influence-t-elle de manière décisive les comportements humains ? Il n’y a pas de réponse simple à cette question mais seulement quelques indications apportées par les sciences sociales pour élargir l'horizon de nos références. Au-delà de l'enquête sociologique permettant la prise en compte des modes de vie dans la création architecturale se situerait tout un travail laborieux qui consiste à étudier la relation affective entretenue avec les espaces fréquentés dans la vie quotidienne, en particulier ceux du logis. Cette voie emprunte le détour de considérations objectives et de l'analyse phénoménologique. Elle ne peut être exposée ici que de manière allusive.

Alberto Giacometti

  • 0185.02.0005/11
  • Pièce
  • 9 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Deux courts-métrages d'Ernst SCHEIDEGGER et Peter MUNSER, 1964, et de Michael GILL, 1967


Alberto Sartoris et l'autoformation permanente à l'architecture

  • 0185.02.0005/10
  • Pièce
  • 2 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Alberto Sartoris par Jacques GUBLER, chargé de cours l'EPFL
.
Né à Turin en 1901, élevé à Genève où il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts, transalpin au sens où son activité se déploie à la fois à Turin, Côme, Genève et dans les cantons de Vaud et du Valais, Alberto Sartoris est connu dans l'histoire du « Mouvement Moderne » pour avoir participé au premier CIAM de la Sarraz en 1928 et publié, dès les années trente, de véritables encyclopédies visuelles de l'architecture moderne. 
l'œuvre de Sartoris se présente comme un cas extrême, dans la mesure où l'architecte divinise le graphisme de la perspective, se faisant une spécialité de l'axonométrie. A l'instar de Ledoux, Sartoris réélabore ses dessins en vue de leur exposition et de leur publication. La tentative de placer la construction au-dessus des contraintes, accidents, contingences de la réalisation, confère à l'image de l'architecture la valeur d'un manifeste. Les dessins de Sartoris nous interrogent sur le rapport entre le travail du projet et la pratique de chantier. Réduite à la perfection d'une image, l'architecture se place-t-elle avant ou après le travail du projet et laisse-t-elle à d'autres le souci, la compétence et la spécialité de « faire l'architecture » ?


Alejandro de la Sota et le modernisme espagnol

  • 0185.02.0017/08
  • Pièce
  • 25 avril 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Alejandro de la Sota » par William CURTIS, historien, critique et écrivain.
« On a enfin commencé à comprendre l'importance de la contribution espagnole à l'architecture moderne des années 50 et 60 et c’est dans une perspective nationale et européenne que la conférence présentera l'œuvre d'Alejandro de la Sota qui a maintenant 76 ans et qui continue de travailler à Madrid en insistant sur le Siège du Gouvernement à Tarragone (1951) et sur son chef-d'œuvre, le Gymnase de l'Ecole Maravillas à Madrid en 1961. Il est certain que de la Sota a exercé une grande influence sur la jeune génération espagnole en transcendant le style et en donnant des principes ».

Alessandro Anselmi : travaux récents

  • 0185.02.0018/11
  • Pièce
  • 1er mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Alessandro ANSELMI, architecte à Rome, professeur à l'Université de Reggio Calabria et professeur invité au DA.

Alessandro Antonelli : architecte, ingénieur civil et urbaniste (1798-1888)

  • 0185.02.0003/12
  • Pièce
  • 8 juin 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Franco ROSSO, architecte et professeur-assistant au Politecnico de Turin.
La conférence aura pour objet l'oeuvre de l'architecte piémontais Alessandro Antonelli, non pas tant sur la base de ses oeuvres les plus connues, la Mole Antonelliani de Turin et la coupole de S. Godenzio de Novarre mais sur la base de l'entité de son activité : passablement méconnue : d'architecte civil et d'urbaniste. Le problème de la maison d'habitation fut certainement un des problèmes centraux de la recherche architectonique d'Antonelli qui a élaboré et réalisé des propositions tout aussi nouvelles que ce qui se faisait en Europe ou en Amérique et il a travaillé aussi longtemps et avec beaucoup d'incidence sur l'urbanisme des villes de Turin et de Novarre.
La conférence sera donc orientée sur ces deux points afin de dégager Antonelli des idées conventionnelles qui en font une sorte de constructeur bizarre et génial mais égaré dans des problèmes étrangers à la culture architectonique la plus vivante du XIXe siècle et de le réintégrer dans cette position de premier plan qui lui revient parmi les expériences de pointe de l'architecture du siècle dernier. (FR)

Alvaro Siza


  • 0185.02.0007/15
  • Pièce
  • 26 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Alvaro Siza par Alvaro SIZA, architecte, Porto. 
Portugais, Alvaro Siza est né en 1933 près de Porto. Après avoir travaillé avec Fernando Tavora, son professeur, il réalise, dès l'âge de 25 ans, une série de petites maisons privées et deux piscines publiques à Matosinhos et à Leça mais il sera toujours écarté des grandes commandes publiques par le régime de Salazar. Après le 25 avril, il s’engage avec son équipe dans les programmes SAAL à Porto. Siza est très peu connu hors du Portugal et des petits cercles d'architectes italiens et espagnols et pourtant cet homme effacé est certainement l'un des plus « grands » architectes de la nouvelle génération européenne. Dans son œuvre confidentielle, de dimension extrêmement modeste, il s’efforce de coller étroitement à la pauvreté des moyens économiques portugais sans jamais abdiquer une culture raffinée et une poétique spatiale dont aucune photographie ne peut rendre compte (B. Huet).


Antoine Pompe ou l’architecture du sentiment

  • 0185.02.0003/10
  • Pièce
  • 19 mai 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Antoine Pompe par Maurice CULOT, administrateur des Archives de la Construction Moderne à Bruxelles.
Il peut paraître étrange que nous nous attachions à attirer l'attention sur un architecte qui ne semble pas avoir joué un rôle de pionnier à l'échelle internationale et qui paraît même occuper une position marginale par rapport au mouvement des idées du temps où il élaborait l'essentiel de son oeuvre. Antoine Pompe (1938-) s’est tenu volontairement à l'écart des lieux où se constituaient les signes culturels de la bourgeoisie, où se tramait la stratégie esthétique fonctionnelle, où l'architecture recherchait de nouvelles formes pour habiter, travailler, « cultiver le corps et l'esprit » en vue d'accompagner la révolution sociale. Antoine Pompe a opposé aux idées régnantes (priorité à la géométrie, promotion de la forme pure, la fonction engendre la forme) une architecture du sentiment et de la raison : attitude qui devait le conduire à récuser l'esthétique moralisante pratiquée par les fonctionnalistes au profit d'une architecture ouverte à toutes les rugosités humaines, donc une architecture en « marge » face à celle identifiée comme le « style international ». La position d'Antoine Pompe peut apparaître pour les jeunes générations plus riche, plus humaine et en définitive plus sentimentale et plus sociale que celle qui accorde la priorité au geste architectural. (R.Delevoy).

Antonio Cruz & Antonio Ortiz

  • 0185.02.0017/04
  • Pièce
  • 7 février 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Antonio Cruz & Antonio Ortiz » par Antonio ORTIZ, architecte, Séville.
A. Ortiz e A. Cruz sont nés à Séville, respectivement en 1948 et 47. Ils ont étudié ensemble à l'Ecole d'architecture de Séville puis à Madrid, mais ils se distinguent de la plupart de leurs collègues qui ont préféré une activité d'enseignement en choisissant d'exercer la profession et en ouvrant tout de suite leur propre bureau bien que le « climat » à cette époque fût loin de la situation actuelle avec les centres que représentent Barcelone et Madrid. Leurs premiers travaux concernent des bâtiments d'habitation caractérisés par le patio comme centre du projet, se soumettant ainsi à une typologie traditionnelle de la région. Ils participent à de nombreux concours pour des bâtiments publics et ont travaillé, particulièrement dans les dernières années, à la rénovation de bâtiments historiques. Depuis 1987, ils ont été appelés comme professeurs invités à l'EPFZ et actuellement à Harvard.

Antonio Sant’Elia

  • 0185.02.0005/12
  • Pièce
  • 16 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luciano MIOTTO-MURET, architecte, professeur à Paris VIII
Trois cents dessins, deux écrits (Messagio et Manifesto dell Architettura futurista), pratiquement pas de réalisations : Sant’Elia n’a travaillé que six ans, y compris le temps de ses études. Pourtant il reste le plus prestigieux représentant de la culture architectonique italienne d'avant la première guerre : son ambiguïté entre ses origines Liberty (ou sécessionnistes) et l'avant-garde futuriste traduit les désaccords, les tensions sociales et culturelles de l'Italie de 1909-1915. En même temps, ses projets utopiques de la Cita Nuova soulignent les désaccords du « modernisme mécanique » préconisé par les futuristes. 


Architecture et théâtre

  • 0185.02.0010/03
  • Pièce
  • 25 janvier 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé par le Professeur Frantz FÜEG avec la collaboration de :

  • Christian DUPAVILLON, chargé de mission au Ministère des Affaires culturelles, Paris
  • Mona OZOUF, historienne, critique au Nouvel Observateur
  • Gilles LAMBERT, scénographe, Théâtre Populaire Romand, La Chaux de Fonds
  • Roland DEVILLE, décorateur de théâtre, Genève
  • André STEIGER, metteur en scène, Centre Dramatique Romand, Lausanne
  • Vincent MANGEAT, chargé de cours à l'EPFL
  • Jean-Luc GROBETY, assistant à l'EPFL
  • Erwin GALANTAY, professeur à l'EPFL
    1. la ville comme lieu scénique
    2. Le théâtre dans la ville.

Architecture in the status of marginality

  • 0185.02.0015/08
  • Pièce
  • 1er juin 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Larry MITNICK, chairman of the Dpt of Architectural Studies, College of Arts, Philadelphy, professeur invité au DA de l'EPFL.
During a period of transition, unknown waters must be navigated in order to reveal possibility. Rather than seek closure and certainty one must learn to exist at a level of instability. An ever revealing, ramificating process is the primary means of authenticity. The legitimacy of knowledge comes from the process rather than the discourse. As Rilke has summed up, one must realise « Poetry as experience ». An architecture on the status of marginality is an architecture at the horizon, where light enters cracks between sunrise and Sunset. Here at the margin, in the cracks, we leave our messsages to our unseen being.

Architectures

  • 0185.02.0017/06
  • Pièce
  • 28 février 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Gonçalo BYRNE, architecte, Lisbonne, professeur invité au DA de l'EPFL.

Architectures marginales aux USA

  • 0185.02.0003/09
  • Pièce
  • 6 au 14 mai 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Montage audiovisuel.
L'objet du montage est de présenter les architectures réalisées par des communautés ou des personnes qui, à des titres divers, sont marginales dans la société américaine contemporaine. On peut y déceler l'apparition d'un mode de vie différent, l'émergence d'un comportement nouveau vis-à-vis de la société de production, du travail et du plaisir, la naissance de rapports nouveaux des individus avec la nature, l'éclosion d'un nouveau langage architectural. On peut surtout y dénoter l'apparition de pratiques nouvelles par lesquelles les habitants tentent de maîtriser eux-mêmes, sans intermédiaire, leur cadre de vie quotidien et de se protéger des méfaits aliénants, répressifs et dépersonnalisants de notre environnement moderne.

Architectures pour Rome

  • 0185.02.0009/01
  • Pièce
  • 13 janvier 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Architectures pour Rome par Paolo ANGELETTI, architecte, Rome. 
Réalisée sous le patronat de la Commission culturelle de la ville de Rome, cette exposition organisée par Giuseppe Vallifuoco est une réponse à la question : la Rome contemporaine peut-elle encore, comme elle le pût un certain temps, susciter des projets d'architecture ? Quelques jeunes architectes romains ont été invités à présenter des projets pour Rome ou à propos de Rome. Ces architectures sont nées autant d'un travail de recherche que des occasions offertes par des concours ou commandes publiques. Après une première impression d'hétérogénéité, les projets se rejoignent dans la mesure où, se confrontant avec Rome, ils sont à l'image de la crise et du désarroi de la cité et de l'architecture. 


Architectures à Porto

Conférence inaugurale de l'exposition « Architectures à Porto par Alvaro SIZA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.

Architectures à Porto

  • 0185.02.0015/07
  • Pièce
  • 18 mai 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Edoardo SOUTO DE MOURA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.

Aspect social et construction dans l’expression architecturale

Conférence d'Angelo MANGIAROTTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.
A. Mangiarotti donnera une conférence sur le thème « Aspect social et construction dans l'expression architecturale » reflétant les travaux d'environ 20 années de sa pratique architecturale et en discutant le rôle de l'architecte contemporain, la prise de conscience du « signifié » de son travail, les rapports entre architecture industrialisée et industrial design.

Aspects de la réalité constructive en bois : Brésil : José Zanine et son œuvre : Suisse : recherche et promotion

  • 0185.02.0018/03
  • Pièce
  • 25 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Inauguration du cours postgrade de IBOIS et conférence inaugurale de l'exposition Aspects de la réalité constructive en bois avec la collaboration de :

  • Marc-André HOUMARD, conseiller national et directeur de l'Ecole du Bois de Bienne
  • Philippe VOLLICHARD, représentant du Lignum
  • Julius NATTERER, directeur de IBOIS et du cycle d'études postgrades
  • Rubens RECUPERO, ambassadeur du Brésil
  • Roland SCHWEITZER, architecte, professeur à UP7, directeur du CEAA
  • José ZANINE CALDAS, architecte, Brasilia
  • Ricardo CARUANA, architecte, Sao Paulo.
    Le bois représente un des points communs entre la Suisse et le Brésil, l'un pour son patrimoine historique en matière de construction en bois, l'autre pour ses ressources forestières qui sont les plus importantes du monde. Mais, dans les deux pays, le bois n'apparaît finalement que sporadiquement dans la réalité constructive.

Atelier de pédagogie du projet d'architecture

  • 0185.02.0017/14
  • Pièce
  • 13 août-15 septembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Professeurs Pierre VON MEISS « l'apprentissage de l'espace », Luigi SNOZZI « Architecture, ville et territoire » et Mario Bevilacqua « La créativité ».

BIANCHI Edith

  • 0185
  • Fonds
  • 1974-2007

Affiches réalisées (créées et imprimées en sérigraphie) par Edith Bianchi pour annoncer les événements (conférences, expositions, films) organisés pour les manifestations du Département d’Architecture de l’EPFL. Elle était également chargée de l'organisation des conférences et des expositions d’architecture.

Edith Bianchi (-Gigou)

Barcelone : architecture à l'échelle intermédiaire

  • 0185.02.0018/08
  • Pièce
  • 10 avril 199
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Joan BUSQUETS, architecte, professeur invité au DA.
Joan Busquets est professeur de planification et d'urbanisme à l'Ecole d'Architecture de Barcelone depuis 1969. Chef du Département de l'urbanisme de 1983 à 1989 au Conseil Municipal de Barcelone où il travaille sur la planification des Jeux Olympiques de 1992 et New Downtown. Il donne la priorité à la rénovation du front de mer et à la planification du processus d'amélioration des quartiers existants.

Barcelone/Madrid : confrontation de deux approches culturelles de l'architecture 
Ibérique 


  • 0185.02.0006/08
  • Pièce
  • 6 et 7 juin 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférences inaugurales de l'exposition Oriol Bohigas et Rafael Moneo par Oriol BOHIGAS, Barcelone et Rafael MONEO, Madrid
.
La fin de la tendance organique à Madrid et celle du réalisme catalan à Barcelone : deux aboutissements des remous culturels de protestation contre l'architecture triomphaliste de l'après guerre espagnole : ont profondément changé les acteurs de la première et la façon de concevoir de la seconde. l'exposition présente deux architectes de deux générations différentes qui, en ce moment, représentent les deux pôles de la culture espagnole. Bohigas et Monéo symbolisent la tradition méditerranéenne de l'architecte comme intellectuel : professeurs à l'Ecole d'architecture de Barcelone, tous deux membres du conseil de rédaction très actif d'Arquitectura Bis, ayant publié plusieurs articles et, dans le cas de Bohigas, plusieurs livres, sur l'histoire et la théorie de l'architecture. Mais, comme on le voit souvent dans le contexte espagnol, ce sont des architectes qui se sentent dans l'obligation de donner substance vérifiable à leurs pensées. Rafael Moneo et Oriol Bohigas (avec ses partenaires Josep Martorell et David Mackay) sont avant tout des constructeurs.


Behnisch & Partners

  • 0185.02.0016/05
  • Pièce
  • 15 février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Günther BEHNISCH, architecte, Stuttgart.

Bienne : lecture de la ville ancienne

  • 0185.02.0017/02
  • Pièce
  • 17 janvier 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Bienne : lecture de la ville ancienne » par Luigi SNOZZI, professeur au DA de l'EPFL, Margaretha PETERS, architecte à Zurich et Ingrid EHRENSPERGER, architecte à Bienne.

Bologne : une ville ancienne pour une société nouvelle

  • 0185.02.0006/02
  • Pièce
  • 17 janvier 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Luc DURAND de l'Office national du film du Canada relatant le bilan de la ville de Bologne qui, depuis trois décennies à peine, a posé le postulat : arrêter la croissance quantitative et y substituer la croissance qualitative. Le plan de croissance préserve entièrement le centre historique et contrôle aussi sévèrement les développements périphériques en protégeant de grandes zones vertes et publiques. La ville consacre 40% de son budget aux affaires sociales. Les transports sont gratuits. Les écoliers reçoivent des repas gratuits. 75% des petits enfants sont accueillis dans des maternelles de la ville. On supprime les orphelinats en regroupant les enfants par cinq avec des moniteurs qui fonctionnent comme des parents. Les vieillards sont soignés à domicile par les services de la ville.


Bologne aller et retour

Film-vidéo de Dominique GILLIARD.
La Municipalité de Bologne a pris en charge depuis plusieurs années le contrôle de la croissance de la ville et tente de rendre le centre aux habitants. Elle fait preuve d'un respect de la ville ancienne et d'un dynamisme probablement unique en Europe. Le film établit un parallèle entre Bologne et Lausanne en insistant plus particulièrement sur les processus décisionnaires. Présentation de Dominique Gilliard.

Bruno Taut : construire le présent avec la nostalgie de l'avenir

  • 0185.02.0009/10
  • Pièce
  • 9 juin 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Bruno Taut 1880-1938 par
Gérard CLADEL, professeur, Paris. 
Après quelques hésitations, il ne semble pas que l'on peut présenter Bruno Taut sans éviter d'aborder l'apparente contradiction qui sous-tend une partie de son oeuvre avec d'une part les projets utopiques que l'on voit apparaître dès 1910 à Berlin : premier pavillon d'exposition Träger-Verkaufs-Kontors : et qui, gagnant peu à peu en lyrisme et en dimension visionnaire, rejoindront les projets les plus irréels de l'après-guerre, et, d'autre part, des réalisations souvent modestes sur le plan architectural, pragmatiques et singulièrement soucieuses des contraintes économiques et sociales de leur temps. Pour cela, j’envisage d'analyser les projets, essentiellement des lotissement : réalisés entre 1910 et la fin des années 20 : et de montrer comment la pensée utopique vient s’y inscrire et en renouvellera les thématiques, sans pour cela jamais tomber dans les travers de privilégier la doctrine aux dépens de la réalité.


Buenos Aires

  • 0185.02.0016/01
  • Pièce
  • 11 janvier 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Juan-Manuel BORTHAGARAY, doyen de la Faculté d'Architecture de l'Université de Buenos Aires, professeur invité au DA de l'EPFL.

Christo : Running Fence

  • 0185.02.0005/03
  • Pièce
  • 1er février 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de MAYSLES et ZWERIN, commentaire et débat par CHRISTO. 
Le projet Running Fence, œuvre d'art temporaire, mise en œuvre par Christo, consiste en 2050 panneaux de nylon blanc dont chacun fait 18 pieds de large, supportés par des perches d'acier et des câbles ancrés dans la terre. La clôture ondule à travers un terrain plus ou moins mouvementé et se jette dans la mer après avoir parcouru une distance de 24 miles. l'œuvre d'art, achevée le 10 septembre 1976, restera visible pendant 15 jours et sera complètement démontée le 31 octobre. Frais de construction : 2 millions de dollars.
Tout ce que Christo a présenté ces dernières années à un public chaque fois plus interloqué, sceptique et finalement conquis, exige des superlatifs toujours plus forts. Le Running Fence subsiste aujourd'hui : comme tout autre projet de Christo : uniquement comme souvenir et comme documentation. Christo travaille sur deux paramètres : la monumentalité et la fuite du temps. Il apparaît comme un promoteur de souvenirs. « Je recherche l'involontaire beauté de l'éphémère ».


Cinq projets du prix Europrefab

: Conférence inaugurale de l'exposition Europrefab par :

  • E. MUGGLIN, assistant à l'EPFL qui présentera les projets de P. Kamm et H. Kündig : habitations et bureaux à Zoug.
  • W. WEBER, lauréat du 1er prix, qui présentera le film réalisé sur la construction des ponts de l'Hongrin.

Claude-Nicolas Ledoux

Film.
Personnalité imaginative, C.-N. Ledoux (1726-1808) fait évoluer le style Louis XVI dans le sens de la grandeur monumentaliste. Il marque une prédilection pour les volumes simples, les murs nus, les effets de masse. Son plan radio-concentrique pour Arc-et-Senans dénonce un sens du grandiose et un goût prononcé pour les formes symboliques, la destination spécifique de chaque édifice.

Conserver = Transformer

  • 0185.02.0013/06
  • Pièce
  • 24 avril 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Aurelio GALFETTI, architecte, Bellinzona.
« Je n’ai pas l'intention de parler de la restauration en général mais plutôt du travail que j’ai fait et suis en train de faire à Castelgrande. J’aimerais parler de cette expérience particulière mais surtout décrire la condition commune à beaucoup d'architectes qui participent à la tâche de la restauration : la contribution de l'architecte est étouffée par trop de commissions qui lui attribuent le seul rôle de conseiller technique et contestent sa fonction créatrice.
J’aimerais aussi contester ces mythes usés jusqu’à la corde :

  • Tout ce qui est ancien doit être conservé
  • Le rapport dialectique entre l'ancien et le nouveau : tout se résout par l'opposition.
  • La solution naît du monument : le monument ignore le contenu. »

Construire en terre

  • 0185.02.0010/05
  • Pièce
  • 1er juin 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé à l'initiative du Professeur René Vittone avec la collaboration de :

  • Jean-Claude PIGUET : Projet de recherche interdépartemental à l'EPFL
  • François ISELIN : Réalisations en terre en Suisse
  • Jean-Marie PLANCHEREL : Murs et voûtes en terre sèche pour l'habitat social
  • Jacques VAUTHERIN et Henriette FLOTTES DE POUZOLES : Habitat du grand nombre ; problèmes et réalisations
  • Alfred MBASSI : Programme de l'Institut panafricain de développement à Ouagadougou, Haute Volta.

Construire l'architecture

  • 0185.02.0012/04
  • Pièce
  • 14 février 1985
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Gresleri & Varnier par G. GRESLERI & S. VARNIER, architectes, Rovereto, IT.
l'Italie est-elle encore en mesure de « s’exporter culturellement » ? La période actuelle connaît une remise en cause des grands idéaux avancés par le Mouvement Moderne, remise en cause issue principalement de l'intelligentsia architecturale Made in Italy.
Il est symptomatique de noter que l'Italie semble marquer un temps mort sur le plan des réalisations quand elle se met en évidence par une ample production culturelle architecturale exprimée surtout par le dessin d'architecture et le débat historique. Des expositions de critique architecturale, d'enquêtes historiques, de divulgation et de soutien aux thèses stylistiques de théorie d'architecture sont produites à un rythme remarquable et exportées en Europe et aux USA. Elles constituent un véhicule de grand intérêt mais les constructions sont le fait d'autres nations.
A pareil état de la situation italienne fait exception cette exposition complètement consacrée à des œuvres italiennes construites par Glauco Gresleri et Silvano Varnier dans les quinze dernières années dans le Frioul méridional. Leurs caractéristiques peuvent être résumées en quelques points : une grande sensibilité au génie du lieu et à la végétation, l'attention portée à la lumière, au contrôle technique de la construction, la poésie et la modestie des détails ainsi qu’une grande résistance au temps.

Continuité historique et architecture actuelle

  • 0185.02.0008/05
  • Pièce
  • 25 février 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luigi SNOZZI, architecte FAS, Locarno. 
En s’appuyant sur la propre expérience projectuelle, à travers la présentation d'une série de projets qui se rapportent à la ville, on cherchera à mettre en évidence quelques motivations fondamentales qui les sous-entendent. Ce type d'approche au projet vise à la recherche d'une continuité historique de l'architecture actuelle par une longue critique de la ville, conçue comme expression formelle de l'histoire, et par la reproposition de certaines valeurs géographiques, typologiques, morphologiques - aujourd'hui aliénées - dans une confrontation dialectique avec l'existant.


Coop Himmelblau

  • 0185.02.0016/03
  • Pièce
  • 1er février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Wolf D. PRIX, architecte, Vienne et Los Angeles.

D'une géométrie baroque : licence ou règle ?

  • 0185.02.0010/10
  • Pièce
  • 9 décembre 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Inès LAMUNIERE et Patrick DEVANTHERY, architectes EPFL.
La recherche d'une règle de la géométrie dans le processus d'élaboration du projet architectural nous interroge sur les phénomènes liés à l'histoire de l'architecture et à sa théorie. La question d'une spécificité de la discipline architecturale s’exprime aujourd'hui par un retour sur son histoire, non seulement comme un répertoire de formes architecturales aptes à la citation mais aussi comme un ensemble de formes qu’il s’agit de repérer dans les dessins du projet.
Dans la courte période de cette révolution sur l'espace qu’est le baroque romain, la géométrie a-t-elle des significations intrinsèques, que substitue-t-elle, qu’abstrait-t-elle dans le dessin et lors du passage à la matérialisation spatiale ?
A Santa Maria della Pace, Pietro di Cortona fragmente les figures géométriques, il déconstruit l'unicité de l'espace ; quelles règles met-il en place ? Par des opérations de transformation géométrique, l'usage de référence à des objets archétypiques est transgressé dans le projet en cours d'élaboration ; quel ordre ces transformations appellent-t-elles ? Cortona, avec Borromini et Bernini, assigne, par des règles de perception, un rôle à la géométrie dont les licences nous éclaboussent encore (I. L.+ P. D).

De la ville à la métropole

  • 0185.02.0011/02
  • Pièce
  • 25 janvier 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Ghairo DAGHINI, professeur l'EAUG.
Le mot « ville « a ceci de paradoxal : il nous renvoie à quelque chose pourvu de sens pour tout le monde, à une forme générale inscrite dans notre imaginaire : et, en même temps, le mot désigne des villes singulières, irréductible les unes aux les autres, qui différent d'une façon radicale même quant à leur image urbaine. Bref, il nous renvoie à des objets insaisissables avec des concepts axés sur des constellations d'essences établies une fois pour toutes.
La notion de la ville se laisse plutôt saisir par les évènements et par les formes qui la produisent au fil de son histoire, par ses avatars complexes dont les architectures sont sans doute les éléments majeurs. Ce qui permet de parler des architectures de la ville et de proposer des classifications de formes qui caractérisent l'espace dit urbain.
Or, que désigne le passage de la ville à la métropole ? Dans la prolifération actuelle de l'urbain, ce n’est plus immédiatement évident que la ville soit l'objet qu’on pensait connaître. La notion de métropole en effet n’est pas uniquement caractérisée par un gigantisme urbain mais aussi par une réalité qui est en train de passer d'une modernité centrée sur le maintien d'une maîtrise de l'espace à une réalité obsédée par le temps. Il s’agit d'une tendance mais déjà c’est un problème crucial.

De l’air pour vivre

Film de Peter STIERLIN.
Ce film traite de la pollution de l'air. En partant de trois exemples aux USA et en Angleterre, il envisage les différentes mesures à prendre avant qu’il ne soit trop tard.

Deconstructivist Architecture

  • 0185.02.0016/02
  • Pièce
  • 25 janvier 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Mark WIGLEY, historien d'art, New York, commissaire avec Philip Johnson de l'exposition « Deconstructivist Architectur »e au MOMA.

Design as a « typological collage »

Conférence de O. M. UNGERS, professeur, Cornell University, Ithaca, USA.
Présentation des travaux de O. M. Ungers des 10 dernières années.

Du temps et de la durée en architecture

  • 0185.02.0008/09
  • Pièce
  • 18 mai 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon terminale du Professeur Conrad-André BEERLI, présidée par le président de l'EPFL, Bernard VITTOZ. 
« Quand nous construisons, disons-nous que nous construisons à tout jamais ? Que ce ne soit pas pour l'unique joie de l'heure présente, pour la seule utilité de l'heure présente. Que ce soit un travail dont nous remercions nos descendants. » « La plus grande gloire d'un édifice; est dans son âge » John Ruskin, 1848 (Les sept lampes de l'architecture).
« l'éphémère, c’est l'impression de « provisoire » dans laquelle baigne notre vie quotidienne. Nous sommes tous, en fait, citoyens de l'Age de l'Ephémère. » Alvin Toffler, 1970 (Le choc du futur).
De la juxtaposition de ces deux citations extrêmes, séparées par plus d'un siècle, découle une réflexion sur deux plans : sur l'idée du déroulement du temps dans les concepts des architectes (temps irréversible ? : Viollet-le-Duc le pensait réversible) d'autre part, sur la notion de durée de l'architecture « éternelle » (Giedion) ou au contraire éphémère, adaptée au rythme d'une civilisation mécanisée, habituée à une consommation rapide. Déjà la cadence de la rénovation urbaine est à ce point accélérée qu’un architecte d'aujourd'hui a de fortes chances, s’il jouit d'une bonne santé, de voir démolir son ouvrage de son vivant;

Du théâtre à l'architecture

Conférence de Gae AULENTI, architecte, Milan. 
Les lois d'apparition de l'architecture sont aujourd'hui mises en question de différentes manières mais pour échapper à des questions dualistiques (continuité ou non du mouvement moderne), il faut travailler à la recherche de matériaux dotés d'articulations très différenciées.
Une expérience dans le théâtre peut faire découvrir que les éléments constitutifs de l'architecture sont des figures rhétoriques à refonder : le Lieu et ses modifications, la Construction et sa réalité ou son apparence, les Objets comme générateurs d'actions antérieures à l'évènement architectonique. 


Edifices astronomiques : Calendriers et astronomie des mayas

  • 0185.02.0006/10
  • Pièce
  • 31 octobre 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Edifices astronomique : anciens instruments astronomiques géants de l'Inde, du Mexique et du Pérou par Avram HAYLI, professeur à l'Université Claude Bernard de Lyon. 
Dans les années 1730, un maharaja hindou, Jai Singh II, fasciné par le ciel, avait imaginé de faire de son jardin un observatoire du ciel. Il y avait bien à cette époque des instruments de laiton mais ils manquaient de précision. Jai Singh II fit alors construire des instruments géants, cent fois plus grands que les cadrans et les échelles que l'on connaissait, pour obtenir des mesures cent fois plus exactes. Il fit ainsi construire des observatoires à Bénarès, Delhi et Jaipur.
Au Mexique, les connaissances mathématiques des Mayas trouvent leur première application dans l'établissement d'un calendrier aussi précis que possible. Comme dans toute civilisation de type agraire, c’est en effet de la détermination des saisons que dépend la prospérité. Ces connaissances leur ont permis de développer une astronomie d'une valeur et d'une précision remarquables et n’ont pas été sans influer profondément sur l'architecture et même sur certaines formes d'urbanisme.
« Gnomons » et « astrolabes », cadrans solaires et autres instruments composent ainsi l'ordonnance secrète de ces constructions fascinantes par la beauté sculpturale de leurs formes : l'architecture considérée comme le temps mis en forme, comme une charnière entre l'espace et le temps.


Eileen Gray : un autre chemin pour la modernité

  • 0185.02.0008/15
  • Pièce
  • 25 novembre 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Brigitte LOYE, chargée de recherches au CORDA, Paris. 
Une idée chorégraphique; une constante pour Eileen Gray depuis ses premières laques jusqu’à sa production architecturale. En appliquant les cinq points de l'architecture moderne, en particulier pour sa maison de Roquebrune, elle recherche avant tout à faciliter un certain type de geste, afin de permettre à l'homme des années trente de devenir un autre. A tous les stades de sa production, elle hésite devant la théorisation, l'abstraction, cherchant à comprendre comment évolue le geste et à mettre en scène l'homme dans son espace. « Une recherche patiente » en laquelle réside l'originalité d'Eileen Gray et qui la différencie de Le Corbusier et du De Stijl, ses contemporains et amis.


El Lissitzky et l'espace moderne

  • 0185.02.0015/16
  • Pièce
  • 14 décembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Yves-Alain BOIS, historien de l'art, professeur à la John Hopkins University, Baltimore.

Eldred Evans & David Shalev

  • 0185.02.0005/05
  • Pièce-
  • 22 février 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Evans & Shalev par David SHALEV, architecte, Londres
. Les deux jeunes architectes britanniques Eldred Evans et David Shalev ont produit un grand nombre de projets mais réalisé seulement trois d'entre eux : une école à Newport de 1967 à 72, un home d'enfants à Camden de 1972 à 77 et un foyer pour personnes handicapées à Camden de 1972 à 78. On trouve dans tous leurs projets une sensibilité particulière pour la conception spatiale et la forme bâtie comme réponse à un programme complexe et une grande rigueur pour traduire des concepts par l'intermédiaire de la technologie.
 Ils précisent les termes de leur travail comme suit : 
- Un ordre hiérarchique pour mettre en relation le privé et le communautaire en manipulant la transition et la progression de l'intérieur vers l'extérieur et vice-versa 
- Une liberté de mouvements avec la possibilité de choisir des cheminements multiples (circulations et entrées)
- La complexité spatiale en réponse à des programmes complexes et à un besoin d'une perpétuelle ré-interprétation de l'utilisation 
- Le choix d'une technique de construction servant l'idée tridimensionnelle et les espaces que nous souhaitons créer (système structurel, méthode de construction, matériaux, installation).

Emanations spectrales / Projections architecturales

  • 0185.02.0015/10
  • Pièce
  • 2 novembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Dialogue inaugural de l'exposition « cHUbe cHrOME » entre Robert SLUTZKY, professeur invité au DA de l'EPFL, Peter VERSTEGH et Bruce DUNNING, architectes, Genève, assistants au DA.
cHUbe/cHrOME est une recherche sur les relations métaphoriques et métaphysiques possibles dans et entre la peinture et l'architecture. Elle pose les questions suivantes : est-ce que leur essence peut être déterminée à l'aide de l'expression de métaphores, actuellement à la mode, à la fois comme outil de projétation et comme critère analytique ? Dans ce cas, la signification de l'architecture et de la peinture serait toujours déplacée par rapport à leur expression naturelle (significative). Ou alors, est-ce que la métaphore est à la base même de cette expression naturelle, ce qui déplacerait architecture et peinture de leur contexte historique et technologique ?
En utilisant forme et couleur en tant que concepts abstraits, nous opposons dans ce projet la peinture à l'architecture. Les objets montrent un mouvement entre peinture et architecture. Sans être des réponses, ils renvoient toujours aux questions, en leur permettant d'être ainsi réfléchies.

Emilio Battisti

  • 0185.02.0016/12
  • Pièce
  • 7 juin 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Emilio BATTISTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.

Espace intérieur : photographies de Christian Vogt

  • 0185.02.0018/18
  • Pièce
  • 20 novembre au 4 décembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par le Musée d'Architecture de Bâle.
Christian Vogt révèle une approche complètement différente de l'espace avec la camera panoramique. Avec de grandes images de deux mètres de long, le visiteur expérimente l'espace comme des raies, comme une bande. D'une part il se déroule devant nos yeux ou, d'autre part, il vient à notre rencontre à l'instant, comme si notre champ de vision s'était élargi. les parois s'étendent pour approcher le visiteur.

Espace social de la ville algérienne : plaidoyer pour la medina

  • 0185.02.0011/07
  • Pièce
  • 23 mai 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Nadir MAROUF, sociologue, professeur à l'Université d'Oran.
Le plaidoyer pour la médina ne procède pas d'une attitude sentimentale ou ethnographique à l'endroit de l'espace social traditionnel. Les cités occidentales les plus prestigieuses et en même temps les plus significatives des temps modernes s’ordonnent autour d'une sémiologie spatiale léguée par le passé. De là le présupposé que les exigences de notre temps n’interdisent pas le maintien, certes sous des modalités sans cesse renouvelées, d'un cadre archétypal qui fonde une civilisation et une culture (exemple du maintien de la centralité comme fondement du sens urbain).
Il y a tout d'abord lieu de dresser un panorama des configurations urbaines, de leur implantation au cours de l'histoire maghrébine et donc d'en comprendre les légitimations.
Si la ville pré-coloniale, voire même coloniale en Algérie, répondait à une rationalité saisissable (sur laquelle on peut toujours porter un jugement mais qui reste productrice d'un sens), la ville actuelle semble s’acheminer vers un décalage de plus en plus grand entre valeurs, aspirations nouvelles, principes ethnico-normatifs édictés par le Pouvoir et inscription dans l'espace de cet ensemble hétéroclite. Il semble en effet que la ville algérienne se laisse placer sous le signe de l'empirie. Mais est-ce que l'empirie relève elle-même d'une rationalité ? En d'autres termes, si la rationalité est une catégorie irréductible et donc immanente à ce qui, pour l'heure, peut paraître opaque et indéchiffrable, faut-il attendre qu’elle transparaisse à l'issu de l'oeuvre urbain en train de se faire, post-festum pourrait-on dire, ou faut-il proposer d'autres alternatives, fussent-elles un peu trop « rétro » ?
En conclusion, le rapport entre structure urbaine, société et politique dicte quelques uns de nos propos et surtout de nos orientations de recherche en matière de restructuration-réhabilitation de la medina. On en verra aussi la complexité pratique et donc les limites.

Et si la sculpture n’était plus ce que l'on croit ?

  • 0185.02.0010/06
  • Pièce
  • 8 juin 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Luc DAVAL, historien de l'art, chargé de cours à l'Université de Genève et doyen de l'Ecole d'Art visuel de Genève.
Toutes les fonctions qui ont été données à la sculpture ont directement influencé ses formes, ses sujets et son matériau : liée au culte des morts, elle dut défier le temps ; intégrée à l'architecture, elle intervint en tant qu’emblème ou dédicace ; devenue indépendante et illusionniste, elle remplit une fonction commémorative qu’elle perdit quand le geste se vit privé de toute interprétation symbolique; mais quand l'urbanité laisse voir qu’elle a perdu son âme et la nature son sens, quand l'homme mesure la manière dont une médiatisation outrancière l'a dévalisé, le producteur d'espace se sent l'obligation de proposer d'autres manières de vivre, des expérimentations différentes du réel.
(Une des rares affiches signées ; en bas à droite).

Films ethnographiques

  • 0185.02.0003/14
  • Pièce
  • 17 novembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

  • La grande case bamiléké : Film de William HAMON.
    Reportage documentaire sur la reconstruction de la Grande Case en pays Bamiléké, « acte de foi » collectif et merveille d'architecture artisanale. Prix du meilleur film documentaire (St Cast, 1966).
  • Cases : Film réalisé par un groupe d'architectes
    Exposé de la technique de construction de divers types de cases de populations du Nord Cameroun.

Frank Lloyd Wright : détruire la boîte

  • 0185.02.0005/04
  • Pièce-
  • 2 février 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Frank Lloyd Wright : dessins 1887-1959 par Allen BROOKS, professeur d'histoire de l'art au Département des Beaux-Arts de l'Université de Toronto. 
Les formes architecturales de Frank Llyod Writh ont exercé une influence particulière sur les architectes du monde entier. Mais sa contribution la plus révolutionnaire s’est effectuée dans le domaine de l'espace intérieur. La pièce, entourée de 4 murs, d'un plancher et d'un toit, existe depuis que l'homme construit des habitations pour se loger. Wright, en définissant l'espace de manière implicite au lieu de l'enfermer, a inauguré une nouvelle époque de l'histoire de l'architecture. Sa conception de l‘espace et ses conséquences sur notre avenir seront les sujets de cette conférence.


Fumihiko Maki

  • 0185.02.0007/07
  • Pièce
  • 10 juin 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Fumihiko Maki par Fumihiko MAKI, doyen de l'Ecole d'Architecture de Tokyo. 
Considéré comme un des leaders de l'architecture japonaise, Maki, disciple de Tange et de Sert, subira encore l'influence de l'Amérique. Ce rôle d'intermédiaire ne met nullement en cause l'originalité de son œuvre, la culture japonaise n’est-elle pas caractérisée par sa faculté d'absorption ?
Maki enseigne pendant dix ans aux Etats-Unis pendant lesquels il se consacra au développement de sa théorie de la conception de la forme collective. A partir de 1972, Maki recherche un langage formel individuel avec le centre sportif d'Osaka dans le domaine des superstructures et en 1974, dans le bâtiment central de l'Université de Tsukuba, avec deux formes caractéristiques : le T inversé et l'idée des interstices spatiaux. l'un des thèmes dominants de l'architecture de Maki est l'oku : espace intérieur ou centre dissimulé. Il ne suit aucune méthodologie dans ses projets et se laisse toujours inspirer par l'environnement. Il commence par une foule d'idées individuelles qui seront intégrées de « haut en bas ».

Gian Carlo de Carlo : Urbino

  • 0185.02.0018/04
  • Pièce
  • 30 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Connie OCCHIALINI, architecte, assistante de G. de Carlo.
Né en 1919 à Gênes. Après avoir fait des études d'ingénieur au Politecnico de Milan et des études d'architecture à l'IAUV, G. de Carlo s’installe à Milan en 1950. Il enseigne l'urbanisme à l'IAUV depuis 1955. Membre du Team X, de Carlo appartient à ce noyau du mouvement de rénovation éthique et formel au sein de l'architecture des années 50. Il acquiert une renommée internationale avec la cité étudiante d'Urbino et ses diverses interventions dans cette ville pour lesquelles cette citation pourrait résumer son attitude : « Le caractère du lieu est donné par la nature et par l'histoire. La nature est l'état original, l'histoire est sa transformation et toutes les deux, par le biais de leurs interrelations, définissent la réalité avec laquelle l'acte de construire doit se mesurer. Un édifice, un ensemble d'édifices, une ville, un paysage cultivé deviennent à leur tour des lieux quand ils réalisent et expriment un rapport équilibré entre la nature et l'histoire. Un autre édifice qui s’y ajoute n’a de valeur que s’il participe à cet équilibre en introduisant l'innovation dans la tradition. »

Giuseppe Terragni : trois œuvres à Côme

  • 0185.02.0018/02
  • Pièce
  • 23 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Giuseppe Terragni : trois oeuvres à Côme par Enrico MANTERO, professeur l'Ecole polytechnique de Milan.

Grands chantiers du XXe siècle

  • 0185.02.0014/07
  • Pièce
  • 4 avril 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Grands chantiers du XXe siècle par Ricardo MARIANI, professeur à l'EAUG.
Au milieu du XIXe siècle, l'Europe industrielle explose. La France se couvre de ponts, de voies ferrées et de chaussées nouvelles. La photographie s'est vite imposée comme le témoin fidèle de cette évolution. Chacune de ces photographies a su garder, malgré l'indifférence apparente du sujet, une vision personnelle transformant les personnages en statues de pierre et géométries de fer, ou magnifiant les cintres d'un pont en apparition champêtre. C'est de ce jeu d'évocations matérielles où la voûte et le tympan roman se font une seconde jeunesse que naît peut-être un sentiment du sacré et du commémoratif; le moindre édifice y fait figure de cathédrale, de minaret, de stèle. Du plus humble tunnel qui agrémente la promenade du rentier avec son chien à la plus extravagante résille d'étais et entretoises qui encombre la vallée, c'est le Grand oeuvre du siècle qui veut être vu sous son plus beau jour, comme un peu l'ouvrage d'un seul : le spectateur.

Gérard Blachere

11 juin 1974 – Conférence-Débat, Gérard BLACHERE, directeur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment à Paris, auteur de « Savoir bâtir » et « Vers un urbanisme raisonné » (1969), invité à la demande du Professeur G. van Bogaert
La méthode scientifique dans la conception des bâtiments : définition des exigences psychologiques et sociologiques, le processus de la conception architecturale, la programmation de la recherche dans le bâtiment.

Habitat et modèles culturels

  • 0185.02.0006/09
  • Pièce
  • 14 juin 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Nicole HAUMONT, sociologue, Institut de sociologie urbaine de Paris, invitée à l'initiative du Professeur Michel Bassand
. Dans le champ de l'analyse sociologique appliquée à l'habitat, un problème particulier est celui de la pratique du logement par les habitants, Nous exposerons les résultats des recherches effectuées par l'Institut de Sociologie Urbaine des différents types de logement urbain en France (individuels, collectifs, en propriété et en co-propriété). Ces recherches ont montré l'importance des modèles culturels (sociabilité, « élevage des enfants, rôle masculin, féminin, sexualité) dans l'organisation des espaces du logement.


Hans Brechbühler 1907-1989

  • 0185.02.0018/15
  • Pièce
  • 30 octobre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Hans Brechbühler 1907-1989 par Ueli ZBINDEN, architecte, Zurich.
l'Ecole technique de Berne est indissolublement liée au nom de Hans Brechbüler, un architecte qui a été un représentant typique de la deuxième génération de l'Architecture Moderne. Ce projet plein d'invention pourrait cependant porter ombre à une oeuvre dont la caractéristique principale réside dans le non-spectaculaire et dans une recherche tenace des possibilités spatiales conceptuelles.

Hans Kollhoff, réalisations et projets

  • 0185.02.0016/14
  • Pièce
  • 15 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Hans Kollhoff, réalisations et projets, 1979-1989 » par Hans KOLLHOFF, architecte, Berlin.

Henri-Labrouste (1801-1875)

  • 0185.02.0005/08
  • Pièce-
  • 8 juin 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Henri Labrouste par Renée PLOUIN, docteur ès lettres, maître-assistante à Paris IV
Prix de Rome en 1824, Labrouste manifesta son indépendance d'esprit en publiant un percutant rapport sur les méthodes surannées de l'enseignement des Beaux-Arts et en ouvrant un atelier indépendant en 1830. Toute sa vie, il défendit l'idée : révolutionnaire pour l'époque : que la beauté d'un édifice ne peut être obtenue par l'application mécanique de recettes formelles mais uniquement par la recherche d'une harmonie reposant sur la logique et la clarté de la construction. Après quelques œuvres peu marquantes (l'hospice de Lausanne, les prisons de Turin et d'Alessandria, le séminaire de Rennes), Labrouste reçue une commande de l'Etat pour la Bibliothèque Ste Geneviève à Paris. Pour la première fois dans un édifice de cette importance et de cette dignité, il est fait une très large place au métal laissé à nu. Labrouste donna son chef-d'œuvre dans la Bibliothèque Nationale (1854-1875) remarquable par sa cohérence dans l'utilisation du métal et les effets esthétiques nouveaux qu’il sut en tirer.


Henry-Jacques Le Même ou l'invention de l'architecture des stations de sports d'hiver en France

  • 0185.02.0018/01
  • Pièce
  • 16 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

: Conférence de Françoise VERY, architecte, Morzine, professeur à l'Ecole d'architecture de Grenoble.
Si la Baronne Maurice de Rothschild crée la station de sports d'hiver de Megève, Henry Jacques Le Même en invente l'architecture. Respectueuse des richesses locales, en particulier du bois, cette architecture les transforme d'artisanat en métier d'art. Le Même en élabore les techniques et l'esprit. Esprit moderne qui se manifeste sans détour dans sa propre maison construite en 1929. Son oeuvre nous enseigne comment l'amour d'un lieu peut, avec un esprit nouveau, créer une architecture qui semble lui correspondre depuis toujours. Comment cela fut-il possible ? Quel métier peut mettre cela en oeuvre ? Pierre Patout, Henri Sauvage sont des grands patrons aux travaux desquels collabora de 1918 à 1928 Le Même, alors élève de l'atelier Pascal-Recoura, puis Pontremoli. Son activité chez Ruhlmann, décorateur, créateur de meubles d'un raffinement extrême, lui apporta cette différence qu’il eut le talent de faire fructifier.

Hespérides

  • 0185.02.0016/13
  • Pièce
  • 8 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon inaugurale du professeur Patrick MESTELAN.

Home

Film de John STEVENS.
Pendant que la caméra montre les paysages des terres indiennes : ce qu’elles étaient et ce qu’elles sont devenues : le commentaire reprend le très beau discours d'un chef indien Seattle adressé au grand Chef de Washington qui désire acheter les terres des Indiens. Un témoignage du temps où les Indiens croyaient que leurs terres et leur destin étaient inséparables. l'évidence de la destruction de notre environnement.

Implications between technology and architecture

  • 0185.02.0015/15
  • Pièce
  • 7 décembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Javier SAENZ DE OIZA, architecte, Madrid.
Né en Navarre en 1918 et diplômé de l'Ecole d'Architecture de Madrid en 46, J. Saenz de Oiza va travailler aux Etats-Unis comme pensionnaire de l'Académie des Beaux-Arts et enseigne à Madrid dès son retour. « J’ai une certaine préoccupation pour la didactique, le professeur continue à être un étudiant et, de ce fait, il ne se fige pas. J’ai enseigné l'hygiène et la salubrité à une époque où l'architecture domestique de mon pays présentait des lacunes de cet ordre. J’ai enseigné la matière en partant du sol, de l'eau, de l'importance du contrôle des moyens pour créer la forme du logement. Puis j’ai travaillé au Service d'urbanisme de la province de Madrid. J’ai peu construit : seuls les Torres Blancas de Madrid, la Banque de Bilbao, quelques logements sociaux sont un peu connus. »

Inigo Jones

Conférence inaugurale de l'exposition Inigo Jones par :

  • C.-A. BEERLI, professeur à l'EPFL et à l'EAUG.
  • J. GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
    Inigo Jones (1573-1652) introduisit l'architecture palladienne en Grande Bretagne et traça la voie à Wren, Howsmoor , Adam et aux maîtres de l'architecture géorgienne. Son style, sobre et classique, va transformer l'habitation en Grande Bretagne. Son principe de construction est caractérisé par le cube ou le double cube qu’il multipliera ou divisera selon ses besoins.

Introduction à la terratecture

  • 0185.02.0013/08
  • Pièce
  • 14 mai 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition P. Z. par
Pierre ZOELLY, architecte et explorateur, professeur invité à l'EPFL.
« Pour mieux comprendre les dangers vers lesquels se dirige l'architecture d'aujourd'hui, mais aussi les chances qu’elle a de sortir des contraintes qui l'étouffent, il faut se pencher vers un nouveau genre générique de cet art : la terratecture. Est-ce la mère ou la fille de l'architecture ? Basé sur des expériences d'une vingtaine d'années et de chaotiques recherches historiques et contemporaines que je trimbale dans mon rucksack d'idées, j’essaie de faire le point sur ce sujet qui m’intrigue et me passionne et qui : quand je traverse notre petit pays que Guillaume Fatio, en 1904, décrivit avec amour dans son petit livre Ouvrons les yeux, annonciateur du mouvement Heimatschutz : et qu’on devrait aujourd'hui réintituler Fermons les yeux : me semble être un remède particulièrement bien adapté à notre mal suisse. »

Jacques Favre 1921-1973

  • 0185.02.0008/10
  • Pièce
  • 10 juin 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Jacques Favre par
Pierre FORETAY, professeur au DA. 
Architecte, diplômé de l'Ecole polytechnique universitaire de Lausanne en 1950, Jacques Favre a laissé une oeuvre certes rare mais dont le langage architectural très personnel constitue une idée de probité intellectuelle et artistique, une passion cachée pour les choses de l'architecture, en même temps qu’une inquiétude à son égard. 
Professeur au département d'architecture pendant 10 ans, il y a tenu les premiers rôles. La sensibilité de ses analyses et de ses critiques s’exprimait en une sorte de rationalisme poétique. Pour lui, enseigner était une manière indirecte de pratiquer l'architecture. 
Dès 1956, il ouvre son atelier d'architecture. C’est à cette époque qu’il réalise le Framar, maison de vacances qui révèle la maîtrise de l'architecte par la manière dont les espaces intérieurs se développent, par la magie du détail et le jeu des matériaux naturels, par la rigueur du système structurel et constructif qui sous-tendent l'ouvrage et lui donnent sa force et sa cohésion. 
Décédé en 1973, Jacques Favre nous a laissé peu de réalisations qui ont suffi néanmoins à mesurer la distance qui le sépare de ses contemporains. Actuellement, avec la démolition sauvage du Framar en 1979, il ne reste presque plus rien de l'oeuvre de Jacques Favre et c’est ce qui a déterminé le département d'architecture de l'EPFL à lui consacrer une exposition et à réaliser un catalogue de son oeuvre. 


James Stirling : Research and Development of an architectural vocabulary

  • 0185.02.0003/06
  • Pièce
  • 19 février 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition James Stirling par James STIRLING, architecte, Londres.
Né à Glasgow en 1926, formé de 1945 à 1950 à la Faculté d'Architecture de l'Université de Liverpool, trouvant de précieuses références surtout dans l'oeuvre de Le Corbusier mais également chez Terragni, Wittkower, Rowe, etc.. James Stirling réagit contre les limitations formelles qu’impose le « style international » de l'architecture moderne, Son travail fait preuve d'un grand respect de l'histoire, d'un don exceptionnel pour la composition géométrique des surfaces et des volumes et d'un degré d'imagination et d'invention remarquable dans l'emploi des matériaux traditionnels. James Stirling compte parmi les plus grands architectes contemporains.
Citons parmi ses oeuvres réalisées les plus importantes : les logements de Ham Common (1955), Leicester University Engineering Building (1959), la Faculté d'Histoire de Cambridge University (1964), les logements des étudiants à l'Université de St Andrews (1964), Queen’s College à Oxford (1966), des logements à Runcom New Town (1967).

Jardins de l'Islam

  • 0185.02.0010/07
  • Pièce
  • 2 novembre 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Jardins de l'Islam par
Jean-Pierre MARTINON, sociologue, Paris.
L'histoire des jardins de l'Islam débute dès la conquête de la Syrie, de l'Iran et de l'Egypte : elle se développe en même temps que les grandes capitales de l'Islam : Damas, Bagdad, Kairouan, puis Cordoue. Autour de ces villes se construisent les jardins les plus importants de la civilisation islamique à partir d'autres jardins millénaires implantés dans les pays que l'Islam vient de conquérir. Les jardins de l'Islam fleurissent à partir des conquêtes précédentes. Les parterres de broderie, les problèmes techniques de l'espace composé, les éléments du décor, le plan et les thèmes offerts au promeneur deviennent des manifestations profanes et somptuaires liées à l'architecture civile puisque « le culte n’appartient qu’à Dieu seul ».
Les jardins sont à la fois pédagogiques, imaginaires, contemplatifs, calligraphiques mais aussi miroitants d'eau et de désir. Des Moghols, de Bagdad à Grenade, les enclos géométriques jouent de la régularité architecturale, de la souplesse canalisée de l'eau et de l'asymétrie de la végétation ; ils forment des espaces spéculaires par lesquels le maître du lieu séduit le corps et le regard du visiteur, élève l'extase ou séduit.(J.-P.M.)

Jardins en France

  • 0185.02.0005/13
  • Pièce-
  • 23 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition de la Caisse Nationale des Monuments historiques et des Sites Jardins en France 1760-1920. Pays d'illusion, terre d'expérience par Pierre FORETAY, professeur au DA de l'EPFL


Jean-Jacques Lequeu

  • 0185.02.0009/05
  • Pièce
  • 10 février 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Philippe DUBOY, architecte, Nantes. 
Né à Rouen en 1757, mort vert 1825, Jean-Jacques Lequeu peut être classé avec Ledoux et Boullée parmi les architectes visionnaires de la fin du XVIIIe siècle. Toutefois, il ne construisit pratiquement rien et ses projets d'architecture zoomorphe semblent être plus inspirés par les goûts rousseauistes de l'époque que par la prémonition d'un monde futur (Dictionnaire des architectes, Oudin).


Johannes Duiker

Conférence inaugurale de l'exposition par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
J. Duiker (1890-1935) est avec Rietveld le représentant le plus marquant de l'époque héroïque de l'architecture moderne en Hollande. Pendant cette période de bouleversements de la sociéé et de l'esprit, la croyance au progrès scientifique et technique influence artistes et architectes. J. Duiker fut l'un des architectes capables d'appliquer une partie des intentions théoriques de son époque à ses principales constructions : le sanatorium Sonnenstrahl à Hilversum, l'école en plein air à Amsterdam, le Cineac d'Amsterdam et l'Hôtel Gooiland à Hilversum.

Johannes Voggenhuber : Salzburg

  • 0185.02.0017/17
  • Pièce
  • 14 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Johannes VOGGENHUBER, directeur de l'urbanisme de la ville de Salzburg.
Courtier en assurances, opposant politique salzbourgeois, J. Voggenhuber a été élu conseiller municipal et se charge de la planification de la construction, de la conservation du centre historique, de la circulation et de la protection de l'environnement. Il est probable que le sens de ces termes a échappé à ses adversaires politiques car, de 1982 à 1987, Johann Voggenhuber aura l'occasion de démontrer l'ampleur des résultats politiques et architecturaux qu’une action architecturale résolue peut produire. Il fera preuve de la plus grande fermeté dans l'exécution de son mandat : pour lui, démocratie n’est en aucun cas signe d'immobilisme et la charge reçue du souverain populaire implique d'agir plutôt que d'administrer.
Outre les trois domaines cités plus haut, le projet de Salzburg est une tentative de reformulation de la ville ou la réforme de l'architecture a un poids déterminant : les projets sont évalués par quatre groupes d'experts indépendants et font l'objet d'un examen de planification où toutes les phases du projet sont discutées. Un Conseil qui s’occupe des questions formelles et architectoniques est créé en 1983 qui élabore de nouvelles formes de concours pour les nouvelles constructions et les bâtiments importants où la participation internationale est importante.

Karljosef Schattner : Eichstaett

  • 0185.02.0017/15
  • Pièce
  • 31 octobre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Karljosef SCHATTNER, architecte, professeur invité à l'EPFZ.
Karljosef Schattner travaille depuis près de trente ans comme architecte de la ville d'Eichstaett, petite ville de l'Allemagne du Sud, siège du Prince-Evèque de Bavière, caractérisée par son architecture baroque, relativement peu concernée par le développement industriel et commercial moderne et dont la population a à peine doublé depuis 1806 (10’500 habitants). Comme Giancarlo de Carlo à Urbino, il consacre ses efforts à la préservation de la ville, aux problèmes d'intégration du nouveau à l'ancien et aux reconversions d'anciens bâtiments. Peu d'architectes ont eu l'occasion d'intervenir si souvent dans une ville mais, cependant, sa signature n’est pas excessivement manifeste. Chaque cas est considéré comme un cas unique qui dérive individuellement des conditions locales plutôt qu’imposé par un concept préétabli. Connaissant parfaitement l'histoire de sa ville et travaillant avec un maître de l'ouvrage qu’il connaît, il consacre toute son attention à l'exécution de l'architecture et s’attache à une précision dans les détails pour laquelle il est devenu célèbre en Allemagne.

Kazuo Shinohara : l'espace à l'état brut

  • 0185.02.0008/01
  • Pièce
  • 14 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Paul DARBELLAY, architecte, Martigny, professeur invité au DA. 
Kazuo Shinohara le dit lui-même : ses maisons relèvent de l'art seul : chacune d'entre elles doit être appréciée comme une oeuvre d'art en soi. De ces oeuvres, il en a produit 33 à ce jour, uniquement des maisons individuelles.
Kazuo Shinohara est un cas dans l'architecture japonaise. Né en 1925, il s’est d'abord consacré aux mathématiques puis, une certaine fascination pour le patrimoine architectural japonais l'incite à délaisser les mathématiques pour l'architecture. Ses premières maisons montrent de nombreuses références à la vie traditionnelle japonaise. Ensuite, il évolue vers une architecture a-japonaise dont les formes et les structures rudes, voire agressives ont quelque chose de sauvage. Ces volumes intérieurs dépouillés à l'extrême, traités comme des sculptures en creux auxquelles l'homme doit s’adapter, ces portes ou fenêtres qui semblent plus répondre à la nécessité des proportions qu’à celles de la circulation de l'homme ou de la lumière, tout cela transcende le fonctionnel et le rationnel et ne peut être compris que par rapport à un référent unique : Shinohara lui-même, exclusivement préoccupé par la quête d'un purisme architectural lié à son propre monde intérieur.


L'actualité de Palladio dans l'architecture moderne et ses raisons historiques

Conférence de Werner OESCHLIN, professeur à Bonn et à Berlin.
L'histoire est à la mode, depuis que le post-modernisme, soutenu par un marketing expansif, a déclaré le « anything goes ». Mais il y a bien d'autres raisons que celles de la mode pour analyser les rapports de l'architecture avec sa dimension historique. Quant à Palladio, déjà Wotton (1612) a bien su séparer le côté historique (limité à son propre contexte) du côté « logique » et générique. Et nous trouvons chez Palladio lui-même les fondements réels d'une telle définition a-historique : la déclaration de « règles universelles », la postulation d'une science de l'architecture et d'une méthode de créer les projets, la description de typologies architecturales. Si nous parcourons l'histoire de la critique de Palladio de Wotton à Quatremère de Quincy, de Colin Rowe à la Casa Tonini de Reichlin/Reinhart de 1972-74, la question se dirige donc vers une vérification des fondements réels d'une imitation : si elle s’oriente plutôt vers la phénoménologie des formes ou bien si elle est capable de retracer les « règles universelles » qui sont celles de l'architecture d'hier et d'aujourd'hui.

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