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Description archivistique
BILLETER Béate et Maurice Neuchâtel (Canton)
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École, à Marin-Epagner : détails constructifs

Ce projet est une extension moderne de béton réalisée devant l'ancien collège en style suisse. Le nouveau bâtiment est un volume composé de deux ailes en équerre; l'une abrite des salles de classe modulaires, l'autre la salle de gymnastique. Le préau, défini sur un de ses côtés par l'ancien bâtiment et sur deux autres par l'extension nouvelle, présente une délimitation spatiale originale. En effet, l'étage de l'extension, qui abrite les classes, est d'une surface plus grande que celle du rez de chaussé dévolu aux fonctions annexes (locaux de service, vestibules d'entrée). Il en résulte qu'en plusieurs secteurs, l'étage, porté par de puissants pilotis fuselés qui répètent le rythme des modules de classe, flotte dans les airs et ménage des tronçons de transparence à travers le bâti. Le soin apporté à la modénature des modules ainsi qu'aux baies vitrées, de même que les détails d'exécution du béton en façade (corniche, bouchons de précontrainte), a malheureusement disparu sous un revêtement maladroit apporté lors d'une transformation récente.

Église, à Peseux : dessins

Dessins en lien avec la construction de l'église. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957

Maison Roger Bader, à Auvernier : plans et coupes (1/50), esquisses

Cette maison, construite dans le voisinnage immédiat du bourg médiéval, est un pavillon dont la volumétrie évoque un bungalow. L'habitation se développe sur un seul niveau, elle est couverte d'une toiture à deux pans inversés. Les façades de la partie séjour sont largement ouvertes, les grandes baies vitrées toute hauteur sont protégées par un auvent car elles sont disposées en retrait de la ligne définie par la limite du toit. Les fenêtres standardisées des chambres sont détachées des pans de murs crépis par le linteau suspendu et le contrecoeur de béton qui en font des blocs structurellement indépendants dans le but d'éviter les fissures qui apparaissent habituellement à ces endroits stratégiques avec une mise en oeuvre de maçonnerie traditionnelle où les fenêtres sont construites comme des percements dans l'appareil continu.

Centre scolaire des Coteaux, à Peseux : décompte général

Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.

Centre scolaire des Coteaux, à Peseux : élévations (1/100)

Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.

Église, à Peseux : documents divers

Divers documents relatifs au projet, entre autres une belle axonométrie du système porteur par chevalets. Programme: église d'environ 300 places, avec tribune pour le choeur, clocher pour trois cloches et locaux d'oeuvres. Une cure et une petite école, prévues en seconde étape, ne sont pas encore construites.
Situation: le terrain ets un vaste rectangle dont le petit côté Est borde la rue Ernest Roulet qui rejoint, en ligne droite, l'artère principale du village, à deux cents mètres de là. Les maisons qui l'entoure, relativement hautes, ne forment pas un cadre très remarquable; seule une vue en échappée en direction de la Trouée de Bourgogne méritait d'être réservée. Une route projetée sur la parcelle empêche toute construction en bordure du long côté Sud.
Accès: l'accès par la rue Ernest Roulet s'imposait si impérativement que l'église n'est pas orientée. Le clocher, dressé en bordure de trottoir, annonce l'église, édifiée en retrait et s'ouvrant sur un large parvis. La déclivité du terrain a permis de loger des locaux d'oeuvres sous l'église, à niveau du terrain.
Construction: L'édifice est traité avec une simplicité égale dans le choix des formes et des matériaux. A part les travaux de serrurerie et les cérpis sur les murs de brique, qui sonts peints, tous les matériaux se présentent sous leur aspect naturel; ce qui n'exclut pas, au contraire, des jeux de contratse entre le béton, d'un gis assez froid, et le ton chaud de la pierre jaune.
Les murs pignons, en calcaire du pays, et une ossature de béton, composent la structure. La nef est couverte d'un voile parabolique, très proche du segment de cercle, tendu d'un pignon à l'autre, et les bas-côtés d'une dalle portée par des chevalets montant de fond. A chaque chevalet correspond un appui de ferme de la charpente qui ne touche pas le voile. Les murs gouttereaux ne constituent qu'une enveloppe.
Les portes, les confessionnaux et le garde-fou de la tribune sont de chêne ciré, les bancs et les lames qui protègent l'absorbant phonique du mur de fond de la tribune, en sapin.
Comme tout est disposé pour mettre le choeur et particulièrement l'autel en évidence, entre le lanterneau qui l'inonde de lumière et, par des projecteurs, assure le même service durant les offices du soir, les matériaux sont ici les plus luxueux. Le dallage d ela nef, du même dessin mais moins brillant, est composé de rocs et de marbres divers, blancs, gris, ocres, jaunes, rosés, avec quelques éléments de Collombey. Le crucifix et l'agneau pascal du tabernacle sont du sculpteur André Ramseyer, et la clef du médailleur Roger Huguenin.
Werk Heft 6, Juni 1957

Hôtel Du Peyrou, à Neuchâtel : contrecalques de la façade et un relevé

deux contrecalques de la façade et un relevé. L'hôtel Du Peyrou est le plus beau palais urbain de Neuchâtel, révélateur de l'influence du classicisme dans cette ville aux 17e et 18e siècles. La coupe est intéressante, avec une adaptation très sensible au sol en forte dénivellation à cet endroit. Dans les environs subsiste l'orangerie et une portion du parc aujourd'hui transformé en jardin urbain. Le reste à été loti.

Salles de gym "Pierre-à-Mazel", à Neuchâtel : execution : plans et coupes

Plans et coupes d'exécution. Cet ensemble est composé de deux volumes reliés par un corps plus bas. Le grand volume abrite deux salles superposées, la salle inférieure étant partiellement enterrée. Ce projet est une des réalisation des architectes qui, à première vue, emprunte les plus clairement son langage à Auguste Perret: expression du système porteur en ossature en béton, éléments d'obturation également en béton. Toutefois, les références classiques du maître sont ici fortement simplifiées, voire rationalisées. En façade, les colonnes du bâtiment ne reposent pas sur un soubassement, conformément au modèle classique mais elles jaillissent, logiquement par rapport à la coupe de l'édifice qui est semi-enterré, du sol. De même, l'ossature n'est pas hiérarchisée en ordres; les poteaux d'angles sont indifférenciés dans leur géométrie; les corniches et les gouttières sont confondues. A l'intérieur des salles de gymnastique, le rapport étroit et dépendant qui caractérise le système structurel et le système d'éclairement naturel confirme la limpidité du système constructif.

Salles de gym "Pierre-à-Mazel", à Neuchâtel

Complète 0120.04.0075. Cet ensemble est composé de deux volumes reliés par un corps plus bas. Le grand volume abrite deux salles superposées, la salle inférieure étant partiellement enterrée. Ce projet est une des réalisation des architectes qui, à première vue, emprunte les plus clairement son langage à Auguste Perret: expression du système porteur en ossature en béton, éléments d'obturation également en béton. Toutefois, les références classiques du maître sont ici fortement simplifiées, voire rationalisées. En façade, les colonnes du bâtiment ne reposent pas sur un soubassement, conformément au modèle classique mais elles jaillissent, logiquement par rapport à la coupe de l'édifice qui est semi-enterré, du sol. De même, l'ossature n'est pas hiérarchisée en ordres; les poteaux d'angles sont indifférenciés dans leur géométrie; les corniches et les gouttières sont confondues. A l'intérieur des salles de gymnastique, le rapport étroit et dépendant qui caractérise le système structurel et le système d'éclairement naturel confirme la limpidité du système constructif.

Centre scolaire des Coteaux, à Peseux : coupes et plans

Ce projet, construit sur un site en pente, est divisé en plusieurs parties. Il a fait l'objet d'un développement par étapes et propose un fractionnement de la construction en fonction du programme scolaire, les différentes activités liées à l'enseignement recevant chacune un corps bâti indépendant: école générale, école ménagère, classes enfantines, gymnase. L'ensemble de la parcelle se voit ainsi structuré en diverses terrasses articulées en un système complexe de venelles, de placettes arborées et d'escaliers, dont le caractère général est organique (v. plan masse). Ce parti a le mérite d'éviter les volumétries massives et élevées, favorisant ainsi une intégration discrète dans le site et autorisant des vues panoramique ou biaises aux bâtiments successifs. Les façades, par l'expression de la structure et certains détails constructifs, ne sont pas sans rapport avec l'architecture d'A. Perret, ce qui est insolite par rapport au plan masse organique et à la volumétrie qui s'intègre dans la géographie du site. Le centre sportif est composé d'un grand corps plat semi-enterré et d'une palestre extérieure. La strucure portante de cette salle est composée de poutres précontraintes qui s'appuient côté nord sur le mur de soutènement et côté sud sur des piliers extérieurs, la façade étant largement ouverte sur l'extérieur. Il est intéresant de constater que le rythme des subdivisions des fenêtres est alterné par rapport aux piliers porteurs. Auguste Perret, que Maurice Billeter revendique comme maître, ne recourre jamais à ce disposotif, qui sera par contre largement utilisé par Le Corbusier lequel le développera jusqu'à une totale indépendance des deux systèmes.

Maison Heyd, à Wavre : plans, coupes

Plans, coupes. Cette maison présente une volumétrie relativement complexe, en particulier la toiture à pulsieurs pans, décallés au faîte ou inversé, qui n'est pas sans ressemblance avec certaines maisons particulières réalisées antérieurement au Tessin par Rino Tami. Dans une telle configuration, les pignons se donnent à lire comme façades principales, cas peu fréquent dans l'oeuvre des architectes. Les ouvertures forment une composition aléatoire en équilibre asymétrique et sont disposées selon leur fonction: fenêtres pour les chambres, baies vitrées abritées d'avants-toits pour le séjour, jours de souffrance pour les locaux de service. Le plan est clairement articulé: le vestibule traverse latéralement la maison et articule clairement le plan entre les pièces de nuit à l'est et les espaces de jour à l'ouest. Le séjour est surmonté d'une "librairie" en mezzanine.

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