Un dossier de 49 plans originaux concernant la chapelle de Berlincourt, de l'architecte Jeanne Bueche (v. Fonds 0071).

Le fonds documente toute l'activité professionnelle de Louis et Etienne Bueche : plans et dessins (plus de 250 objets : écoles, églises, institutions, habitations familiales...), dossiers administratifs et documentaires, correspondances, travaux graphiques (affiches).
Concerne, entre autres, la Banque Populaire Suisse de Saint-Imier, le Centre Coop de Saint-Imier, la Clinique Manufacture bernoise, à Leysin, l’École cantonale de Porrentruy, École d'horlogerie Technicum, à St Imier, nombreuses interventions pour des manufactures horlogères.

Le fonds Jeanne Bueche reflète l’ensemble de l’activité professionnelle, intellectuelle et associative de l’architecte, active principalement dans le Jura suisse entre les années 1930 et la fin des années 1980. Il est composé d’environ 600 dossiers organisés en quatre séries principales : documents personnels et professionnels, projets et réalisations, maquettes, documentation.

La série des pièces personnelles et professionnelles rassemble des cours, correspondances privées et institutionnelles, documents administratifs, carnets, agendas, notes d’honoraires, documents de gestion du bureau ainsi que des témoignages de l’implication de Jeanne Bueche dans plusieurs réseaux et associations, dont la Commission fédérale des Beaux-Arts, le FAS ou l’Alliance des architectes missionnaires.

La série des projets et réalisations, ainsi que celle des maquettes, regroupent des dossiers de plans relatifs à un très grand nombre d’ouvrages. Elle témoigne de la diversité de l’œuvre construite de Bueche : habitations privées, écoles, équipements culturels et administratifs, mais surtout un corpus exceptionnel de projets religieux comprenant églises, chapelles, oratoires, mobilier liturgique et bâtiments paroissiaux, répartis dans le Jura, le canton de Berne, le canton de Vaud et, plus marginalement, à l’étranger (notamment en Afrique de l’Ouest). Plusieurs concours, dont certains non réalisés, y figurent également.

La série de documentation regroupe enfin des éléments de références, publications, notes, méthodes de travail, revues et catalogues de mobilier,.

Ce fonds offre un témoignage sur le parcours d’une femme architecte dans le contexte suisse du XXe siècle, sur son ancrage régional, et sur une pratique marquée par une attention constante au patrimoine rural et religieux.