Bereich "Identifikation"
Signatur
Titel
Datum/Laufzeit
- 10 décembre 1981 (Anlage)
Erschließungsstufe
Umfang und Medium
Bereich "Kontext"
Name des Bestandsbildners
Bestandsgeschichte
Abgebende Stelle
Bereich "Inhalt und innere Ordnung"
Eingrenzung und Inhalt
Conférence inaugurale de montage audiovisuel sur Robert Mallet-Stevens par Maurice CULOT, Archives de la Construction Moderne, Bruxelles. Robert Mallet-Stevens (1886-1945) fut l'un des architectes les plus doués de l'entre-deux guerres et l'un des protagonistes du style international en France. Dans la première partie de sa vie d'architecte, il dessine des projets pour la « cité moderne », recueil de dessins publié en 1922, dans lequel apparaît sa conception de la ville et se dessine son style : il conçoit chaque édifice depuis la maison ouvrière jusqu’à la mairie, l'arrêt d'autobus..., il montre la particularité de chaque bâtiment plutôt qu’une vision urbanistique globale. Pour lui, l'image de la ville passe par l'architecture et pourtant tous les édifices ont un trait commun et forment un ensemble : chaque élément est constitué de combinaisons de cubes, cylindres, angles aigus ou arrondis, courbes élégantes s’opposant des formes rectangulaires. Mallet-Stevens traite un bâtiment comme une sculpture. En 1923, il réalise pour Marcel l'Herbier les décors du film l'inhumaine, expérience capitale pour lui. Dès 1924, il construit ses principales réalisations : la villa du comte de Noailles à Hyères, celle de Paul Poiret à Mézy-sur-Oise, le Pavillon du Tourisme et le hall de l'Ambassade française à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, en collaboration avec Robert Delaunay et Fernand Léger, plusieurs bâtiments rue Mallet-Stevens dont sa propre maison, le casino de Saint Jean de Luz, etc. Injustement oublié pendant de nombreuses années, il fut pourtant avec Pierre Chareau, Gabriel Guévrékian et André Lurçat, l'un des rares représentants de ces architectes qui luttaient pour l'air, la lumière, le confort, l'universalité d'un style architectural en opposition au régionalisme.