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L'INNOVATION - JELMOLI, Grands Magasins, à Lausanne

  • 0110
  • Fonds (EN)
  • 1911-1982

Archives techniques (dessins, plans d’aménagement, plans d’ingénieurs, plans de la façade, maquettes) et iconographique (photographies du chantier, 1947-1948) de la construction, des agrandissements et travaux successifs effectués sur le bâtiment des Grand Magasins L'Innovation, puis Jelmoli, à la rue du Pont-rue Centrale à Lausanne, ainsi que du stand Jelmoli pour l'Exposition nationale suisse de 1964.

Grands Magasins L'Innovation, Lausanne

FÜEG Franz

  • 0124
  • Fonds (EN)
  • 1948-2011

Archives techniques et administratives (documentamnt toutes les réalisations de F. Füeg pendant sa carrière) et collection de livres.

Franz Füeg

BEVILACQUA Mario

  • 0127
  • Fonds (EN)
  • 1954-1958

Archives techniques. Concerne les travaux d'école et les premiers projets de Mario Bevilacqua.

Mario Bevilacqua

[001] École primaire réformée, à Brigue

Concerne l'école primaire réformée (Reformierte Primarschule), située à Tunnelstrasse 30 à Brigue. Projet pour l'Église réformée de Brigue (Reformierte Kirchgemeinde Brig). Il couvre le projet de construction de cette école, réalisé en 1950, ainsi que l'exécution des travaux qui ont eu lieu entre 1952 et 1953. Le bâtiment de l'école est composé de deux salles de classe, d'un atelier de bricolage, et du logement du concierge.

[007] Immeuble d'habitation et de commerce Gustav Pacozzi, à Brigue

Il s'agit de la construction d'un immeuble mixte à usage résidentiel et commercial (Wohn- und Geschäftsgebäude) situé sur la Furkastrasse à Brigue, réalisé entre 1953 et 1954 pour Gustav Pacozzi, un quincaillier. L'immeuble se compose de trois étages résidentiels et d'un espace commercial.
L'objet est également connu sous le nom de "Neubau an stelle der Alten Gendarmerie, Brig."
Le dossier se divise en plusieurs sous-dossiers, comprenant une documentation, des plans d'ingénierie et de chauffage, ainsi que des plans de mobilier et de détails pour l'espace commercial. Le projet englobe des plans datant de 1953 à 1957, notamment des plans d'étage, des coupes, des élévations, des plans d'exécution et des plans de détail à différentes échelles. Des modifications ultérieures apportées en 1993 sont également documentées.

FOVANNA Ugo

  • 0161
  • Fonds (EN)
  • ~1950-2000

Documents concernant l'activité professionnelle d'Ugo Fovanna.

Ugo Fovanna

MEUWLY Bernard

  • 0200
  • Fonds (EN)
  • XXe-XXIe siècles

Photographies de voyages d'architecture de la FAS, livres et revues.

Bernard Meuwly

LOUP Robert

  • 0207
  • Fonds (EN)
  • 1925-1973

Cartables de plans (concours et realisations) pour diverses villas ou autres travaux de transformation.
Notamment, les propriétés Erico Nicola à Buchillon (1937 et 1965), R.J. Mouton à La Sallaz (1957), Robert Loup à Lausanne (1949 et 1958), Pinching à La Tour-de-Peilz (1954), Marguerite Huri à Chalet-à-Gobet (1958), Mme Bonzon (puis de M. Wilson) à Bougy sur Clarens (1963), M. Mercier à La Sallaz (1963), Mme De Saint-André à Château-d'Œx (1967), H. Rothenhausler à Montreux (1968), Mme J.H. Dunn-Yarker à La Tour-de-Peilz (1970), Rieder à La Sallaz (1971), Mme J. Bauty à Lausanne (1973), François Masson à Château-d'Œx.
Il contient aussi les plans des concours suivants : Concours pour le British Municipal Hospital, à Tianjin (années 1930s), pour un bâtiment à Tianjin sur Bruce road et Taku road (1933), pour la Maison de repos de Grandson (1947), pour l'Église de Pully-La-Rosiaz (1953), pour le Collège d'Ecublens (1954)et à Saint-Sulpice (1955), pour une grande salle à Avenches (1957), pour un home pour aveugles âgés à Ecublens (1963), pour un collège secondaire mixte à Béthusy, pour un Immeuble Kramer Freres (1962), pour des petites maisons économiques et pour un bâtiment destiné à l'Ecole supérieure de jeunes filles de la Ville de Lausanne.
Le fonds comprend aussi une cartable de plans et dessins d'étudiant, réalises pendant ses études à l'ETH.

Robert Loup

MESTELAN Patrick

  • 0198
  • Fonds (EN)
  • 1982-2012

Supports de cours polycopies et diapositives de travaux d'étudiants

Patrick Mestelan

DISTINCTION ROMANDE D'ARCHITECTURE

  • 0192
  • Fonds (EN)
  • 2003-2006, 2014

Dossiers de candidature sous forme papier et numérique
Dossier graphique, maquette de la Distinction remise apposée sur les bâtiments lauréats: R circonflexe

Association « Distinction Romande d'Architecture »

Terre à vendre

Projection film.
Tourné à la demande de l'Initiative pour l'Aménagement équitable du sol vaudois, ce film pose le problème de l'achat des terrains des paysans pour la construction d'immeubles ou de l'autoroute mettant ceux-ci dans l'impossibilité d'exploiter un domaine.

Nationalisme suisse et architecture

Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours au Département d'architecture de l'EPFL.
Le Village Suisse de la deuxième Exposition Nationale (Genève, 1896) cristallise le modèle culturel du nationalisme helvétique. Comment l' « image » de la patrie a été coulée au moule du style suisse d'architecture ? Comment le bucolisme, le rejet de la technique et l'esthétique du pittoresque ont-ils cheminé à travers les canaux d'information de la société industrielle (presse, photo, cinéma, expositions, architecture) ?

Aspect social et construction dans l’expression architecturale

Conférence d'Angelo MANGIAROTTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.
A. Mangiarotti donnera une conférence sur le thème « Aspect social et construction dans l'expression architecturale » reflétant les travaux d'environ 20 années de sa pratique architecturale et en discutant le rôle de l'architecte contemporain, la prise de conscience du « signifié » de son travail, les rapports entre architecture industrialisée et industrial design.

Johannes Duiker

Conférence inaugurale de l'exposition par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
J. Duiker (1890-1935) est avec Rietveld le représentant le plus marquant de l'époque héroïque de l'architecture moderne en Hollande. Pendant cette période de bouleversements de la sociéé et de l'esprit, la croyance au progrès scientifique et technique influence artistes et architectes. J. Duiker fut l'un des architectes capables d'appliquer une partie des intentions théoriques de son époque à ses principales constructions : le sanatorium Sonnenstrahl à Hilversum, l'école en plein air à Amsterdam, le Cineac d'Amsterdam et l'Hôtel Gooiland à Hilversum.

Bologne aller et retour

Film-vidéo de Dominique GILLIARD.
La Municipalité de Bologne a pris en charge depuis plusieurs années le contrôle de la croissance de la ville et tente de rendre le centre aux habitants. Elle fait preuve d'un respect de la ville ancienne et d'un dynamisme probablement unique en Europe. Le film établit un parallèle entre Bologne et Lausanne en insistant plus particulièrement sur les processus décisionnaires. Présentation de Dominique Gilliard.

Réflexions sur la fable du calife, des dix architectes et du philosophe

: Conférence de Jean-Pierre PROTZEN, professeur à l'Université de Californie à Berkeley.
Comment l'architecte (l'urbaniste, l'aménagiste du territoire, etc..) peut-il juger de la qualité de ses plans ? Sur quels principes ces jugements sont-ils basés ? Le public affecté par le travail de l'architecte doit-il se fier à ces jugements ? Les problèmes d'architecture (d'urbanisme, d'aménagement du territoire, etc.) sont des problèmes éminemment politiques. Le choix du « meilleur » plan ne doit pas être délégué aux experts : ne devrait-on pas soumettre des variantes au vote populaire ? Un bon plan ne peut émerger que d'un effort politique commun : ou contradictoire : conduit selon des règles à instaurer.

Alessandro Antonelli : architecte, ingénieur civil et urbaniste (1798-1888)

Conférence de Franco ROSSO, architecte et professeur-assistant au Politecnico de Turin.
La conférence aura pour objet l'oeuvre de l'architecte piémontais Alessandro Antonelli, non pas tant sur la base de ses oeuvres les plus connues, la Mole Antonelliani de Turin et la coupole de S. Godenzio de Novarre mais sur la base de l'entité de son activité : passablement méconnue : d'architecte civil et d'urbaniste. Le problème de la maison d'habitation fut certainement un des problèmes centraux de la recherche architectonique d'Antonelli qui a élaboré et réalisé des propositions tout aussi nouvelles que ce qui se faisait en Europe ou en Amérique et il a travaillé aussi longtemps et avec beaucoup d'incidence sur l'urbanisme des villes de Turin et de Novarre.
La conférence sera donc orientée sur ces deux points afin de dégager Antonelli des idées conventionnelles qui en font une sorte de constructeur bizarre et génial mais égaré dans des problèmes étrangers à la culture architectonique la plus vivante du XIXe siècle et de le réintégrer dans cette position de premier plan qui lui revient parmi les expériences de pointe de l'architecture du siècle dernier. (FR)

Projet pour l’hôpital de Venise de Le Corbusier

Conférence inaugurale de l'exposition par Mario BOTTA, architecte.
« On ne peut pas bâtir haut, il faudrait pouvoir bâtir sans bâtir et puis il faut trouver l'échelle ». (LC) Avec ce projet se terminait en 1965 la longue et patiente recherche créatrice du maître, aboutissement de nombreuses années de travail et expression d'un riche répertoire formel et idéologique. Il s’agit d'une œuvre nouvelle par la diversité de ses aspects, différente de toute sa production architectonique précédente. Elle donne une ouverture nouvelle à sa recherche et est particulièrement émouvante par son humilité et son exceptionnel contenu artistique.

Eldred Evans & David Shalev

Conférence inaugurale de l'exposition Evans & Shalev par David SHALEV, architecte, Londres
. Les deux jeunes architectes britanniques Eldred Evans et David Shalev ont produit un grand nombre de projets mais réalisé seulement trois d'entre eux : une école à Newport de 1967 à 72, un home d'enfants à Camden de 1972 à 77 et un foyer pour personnes handicapées à Camden de 1972 à 78. On trouve dans tous leurs projets une sensibilité particulière pour la conception spatiale et la forme bâtie comme réponse à un programme complexe et une grande rigueur pour traduire des concepts par l'intermédiaire de la technologie.
 Ils précisent les termes de leur travail comme suit : 
- Un ordre hiérarchique pour mettre en relation le privé et le communautaire en manipulant la transition et la progression de l'intérieur vers l'extérieur et vice-versa 
- Une liberté de mouvements avec la possibilité de choisir des cheminements multiples (circulations et entrées)
- La complexité spatiale en réponse à des programmes complexes et à un besoin d'une perpétuelle ré-interprétation de l'utilisation 
- Le choix d'une technique de construction servant l'idée tridimensionnelle et les espaces que nous souhaitons créer (système structurel, méthode de construction, matériaux, installation).

Le plan directeur de Livourne : de l'histoire à la participation

Conférence d'Italo INSOLERA, docteur en urbanisme, professeur à l'EAUG
Le 28 mars 1577, le Grand Duc de Toscane, Francesco Premier, confia à Bernardo Buontalenti l'élaboration du plan directeur d'une ville nouvelle, Livourne, sur la côte toscane, port du grand duché. La ville sera planifiée pendant 350 ans, y compris la construction de quartiers sur les fortifications qui furent démolies à la fin du XIXe siècle et l'implantation du port et de la zone industrielle dans les années 20. Puis soudain, c’est la dégradation : les interventions fascistes « à la Hausmann », bombardements, reconstruction spéculative… Pendant les années 70, les citoyens s’interrogent : comment redonner à ces espaces anonymes construits depuis 30 ans leur valeur humaine ? Comment retrouver la qualité de la vue urbaine ? Le plan directeur : établi par Italo Insolera de 1974 à 1977 - s’insère dans cette problématique et se propose d'être un instrument dans une politique d'auto-gestion des citoyens participant aux structures de quartier.

Edifices astronomiques : Calendriers et astronomie des mayas

Conférence inaugurale de l'exposition Edifices astronomique : anciens instruments astronomiques géants de l'Inde, du Mexique et du Pérou par Avram HAYLI, professeur à l'Université Claude Bernard de Lyon. 
Dans les années 1730, un maharaja hindou, Jai Singh II, fasciné par le ciel, avait imaginé de faire de son jardin un observatoire du ciel. Il y avait bien à cette époque des instruments de laiton mais ils manquaient de précision. Jai Singh II fit alors construire des instruments géants, cent fois plus grands que les cadrans et les échelles que l'on connaissait, pour obtenir des mesures cent fois plus exactes. Il fit ainsi construire des observatoires à Bénarès, Delhi et Jaipur.
Au Mexique, les connaissances mathématiques des Mayas trouvent leur première application dans l'établissement d'un calendrier aussi précis que possible. Comme dans toute civilisation de type agraire, c’est en effet de la détermination des saisons que dépend la prospérité. Ces connaissances leur ont permis de développer une astronomie d'une valeur et d'une précision remarquables et n’ont pas été sans influer profondément sur l'architecture et même sur certaines formes d'urbanisme.
« Gnomons » et « astrolabes », cadrans solaires et autres instruments composent ainsi l'ordonnance secrète de ces constructions fascinantes par la beauté sculpturale de leurs formes : l'architecture considérée comme le temps mis en forme, comme une charnière entre l'espace et le temps.


What is urban design ? Le rôle de l'urbaniste dans la revitalisation 
de Philadelphie 


Conférence de Wilhelm VON MOLKTE, professeur d'urbanisme émérite à l'Université de Harvard, ancien chef de la division d'urbanisme de la Philadelphia Planning Commission
Cette conférence a pour sujet la renaissance du centre urbain de Philadelphie qui se manifeste par l'accroissement de la population de 15%. Dans les autres villes américaines au contraire, les noyaux historiques connaissent une diminution du nombre d'habitants.
Dans sa conférence, W. von Molkte traitera du premier projet-clé Penn-Center, du renouvellement de Society Hill (réhabilitation de 500 bâtiments) qui est mondialement reconnu comme modèle pour la réhabilitation créative et la réanimation d'un quartier historique, du développement des rives de la Delaware (Riverfront Development) ainsi que du projet Market East, le développement intégré d'un ensemble comportant des immeubles de commerce, de bureaux, de loisir et un centre de transports destiné à des trains de banlieue, au métro et à des autobus intervilles avec un garage public de 5'000 voitures, le tout lié directement à un réseau d'autoroutes urbaines.

Les châteaux de l'industrie

Conférence inaugurale de l'exposition Les Châteaux de l'industrie par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL. 
Cette exposition de photographies illustre l'architecture des années 1830 à 1930 dans le bassin industriel de Lille-Roubaix-Tourcoing. Les matériaux présentés ont été réunis à l'occasion d'un travail d'inventaire confié par la Direction des Archives de l'Architecture moderne de Bruxelles. l'exposition s’articule en deux volets : « le siècle de l'éclectisme » et « les châteaux de l'industrie ».
A partir de la spécificité locale et historique de l'échantillon présenté, il devient possible de s’interroger sur le phénomène global de la construction de la ville industrielle. Rejeté en bloc par les avant-gardes des années 1910 et 20, le XIXe siècle nous interpelle aujourd'hui dans la qualité et la quantité de son architecture, dans son aptitude à structurer de nouveaux espaces urbains. Si typologie architecturale et morphologie urbaine ne sont qu’une, l'inventaire de la ville industrielle sera une opération nécessaire non seulement à la sauvegarde de son patrimoine urbain, mais au projet lui-même, compris comme engagement critique sur la ville.

l'architecture en bois

Conférence du Professeur Bengt LUNDSTEN, Helsinki. 
Dans tous les pays nordiques, la construction en bois a été l'objet d'une tradition qui s’est poursuivie sans interruption jusqu’à nos jours, Il est manifeste que mains éléments de l'architecture en bois sont inspirés des styles architecturaux méditerranéens de l'Antiquité. l'isolement des pays nordiques et les problèmes que posent un matériau de construction différent ont cependant tellement modifié l'architecture en bois que seul un œil exercé peut déceler l'origine des formes. Par ailleurs, le savoir-faire des artisans et le progrès technique ont développé l'expression architecturale plus que nous ne le croyons en général. l'on essaiera de montrer comment les caractéristiques des formes et l'opposition du matériau ouvrent la voie à la compréhension de l'évolution architecturale.


La dépopulation des centres urbains

  • 0185.02.0007/16
  • Pièce-
  • 5 décembre 1980, 17 décembre 1980, 13 janvier 1981
  • Part of BIANCHI Edith

Conférence d'Angelo ROSSI : la décentralisation urbaine en Suisse.
Conférence d'Antoine HAUMONT : Les déplacements quotidiens des citadins péri-urbains.
Conférence de Philippe AYDALOT : La mobilité des activités économiques. l'entreprise dans l'espace urbain.

Les passages en milieu urbain : le centre musical d'Utrecht

Conférence d'Herman HERTZBERGER, architecte, Amsterdam. 
Le Centre de musique d'Utrecht peut être considéré comme une transition entre le centre historique de la ville et le nouveau quartier commercial. Le bâtiment, dans son ensemble, est composé d'un certain nombre de sections séparées les unes des autres, comme si elles étaient des blocs dans la ville, par des arcades commerciales recouvertes de verrières. Celles-ci sont à la même échelle que les rues du centre et reliées à la zone centrale du centre commercial.
Ce centre de musique est une tentative de création d'un espace moins solennel et plus accessible, d'un espace formel qui permet aussi des spectacles musicaux de toutes sortes.

Robert Mallet-Stevens

Conférence inaugurale de montage audiovisuel sur Robert Mallet-Stevens par Maurice CULOT, Archives de la Construction Moderne, Bruxelles. 
Robert Mallet-Stevens (1886-1945) fut l'un des architectes les plus doués de l'entre-deux guerres et l'un des protagonistes du style international en France. Dans la première partie de sa vie d'architecte, il dessine des projets pour la « cité moderne », recueil de dessins publié en 1922, dans lequel apparaît sa conception de la ville et se dessine son style : il conçoit chaque édifice depuis la maison ouvrière jusqu’à la mairie, l'arrêt d'autobus..., il montre la particularité de chaque bâtiment plutôt qu’une vision urbanistique globale. Pour lui, l'image de la ville passe par l'architecture et pourtant tous les édifices ont un trait commun et forment un ensemble : chaque élément est constitué de combinaisons de cubes, cylindres, angles aigus ou arrondis, courbes élégantes s’opposant des formes rectangulaires. Mallet-Stevens traite un bâtiment comme une sculpture. En 1923, il réalise pour Marcel l'Herbier les décors du film l'inhumaine, expérience capitale pour lui. Dès 1924, il construit ses principales réalisations : la villa du comte de Noailles à Hyères, celle de Paul Poiret à Mézy-sur-Oise, le Pavillon du Tourisme et le hall de l'Ambassade française à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, en collaboration avec Robert Delaunay et Fernand Léger, plusieurs bâtiments rue Mallet-Stevens dont sa propre maison, le casino de Saint Jean de Luz, etc.
Injustement oublié pendant de nombreuses années, il fut pourtant avec Pierre Chareau, Gabriel Guévrékian et André Lurçat, l'un des rares représentants de ces architectes qui luttaient pour l'air, la lumière, le confort, l'universalité d'un style architectural en opposition au régionalisme.

Architectures pour Rome

Conférence inaugurale de l'exposition Architectures pour Rome par Paolo ANGELETTI, architecte, Rome. 
Réalisée sous le patronat de la Commission culturelle de la ville de Rome, cette exposition organisée par Giuseppe Vallifuoco est une réponse à la question : la Rome contemporaine peut-elle encore, comme elle le pût un certain temps, susciter des projets d'architecture ? Quelques jeunes architectes romains ont été invités à présenter des projets pour Rome ou à propos de Rome. Ces architectures sont nées autant d'un travail de recherche que des occasions offertes par des concours ou commandes publiques. Après une première impression d'hétérogénéité, les projets se rejoignent dans la mesure où, se confrontant avec Rome, ils sont à l'image de la crise et du désarroi de la cité et de l'architecture. 


Logement et participation

Séminaire organisé par le professeur Léopold VEUVE, introduction par Urs ZUPPINGER
. Description succincte et déroulement des opérations et des rôles des acteurs dans la production courante par Alain DECOPEPT, professeur à l'EPFL. 
Aspiration des habitants : Expérience du bureau Metron par Mme MEYRAT
Présentation de 3 expériences de réalisation de logements avec la participation des habitants :

- Siedlung Die Bleiche, Worb par le professeur Franz OSWALD, architecte, Berne

- Ensemble d'habitations Windish III, Metron, Brugg par M. VAUCHER

- Quartier Les Pugessies, Groupe Y, Yverdon par MM. MICHEL, MOREL, DUPASQUIER.

Les expériences relatives à la participation des usagers dans la production du logement se multiplient. Ces expériences constituent-elles une réponse à l'insatisfaction du client vis-à-vis du produit ? De nombreux opérateurs interviennent pour le réaliser et se fondent, pour décider des choix, sur des critères financiers, techniques, juridiques. Le produit est conforme aux normes d'une valeur marchande mais l'usager, comme son nom l'indique, se place dans l'optique d'une valeur d'usage qui ne recouvre pas la précédente. 
En Suisse et ailleurs, on a recherché ces dernières années des formes de participation accrue des habitants à l'élaboration de leur logement. l'éventail des expériences est large et pose à l'architecte et aux autres acteurs impliqués dans la production de logements des problèmes nouveaux. En particulier, l'architecte doit redéfinir son rôle et développer une approche nouvelle permettant de prendre en compte la question des besoins des usagers. 
Le séminaire veut contribuer au débat lancé à ce sujet dans les milieux intéressés. La question a été volontairement limitée au cas où des habitants participeraient eux-mêmes à l'élaboration de leur habitat. Les trois cas dont la présentation sert d'introduction à une table ronde, se distinguent par des approches très différentes tant en ce qui concerne les méthodes de travail, la structure architecturale choisie, qu’en ce qui concerne les modalités de la participation des habitants. Ils révèlent ainsi d'emblée la diversité des problèmes soulevés par un même thème.


Travailler pour la NASA

Conférence de Fritz HALLER, architecte, Soleure.
Il y a plus de dix ans, à l'Université de Princeton, le professeur Gérard K. O'Neill posait avec ses étudiants une très surprenante question : la surface des planètes est-elle l'endroit adéquat pour une civilisation d'expansion technologique? Après réflexion, il s’est avéré qu’à l'aube d'un ère de voyages interplanétaires, l'homme trouverait pour vivre de meilleures conditions d'existence dans une base artificielle loin des grands centres de gravitation.
Fritz Haller parlera de son travail de recherche d'un habitat spatial pour la NASA.

Architecture et théâtre

Séminaire organisé par le Professeur Frantz FÜEG avec la collaboration de :

  • Christian DUPAVILLON, chargé de mission au Ministère des Affaires culturelles, Paris
  • Mona OZOUF, historienne, critique au Nouvel Observateur
  • Gilles LAMBERT, scénographe, Théâtre Populaire Romand, La Chaux de Fonds
  • Roland DEVILLE, décorateur de théâtre, Genève
  • André STEIGER, metteur en scène, Centre Dramatique Romand, Lausanne
  • Vincent MANGEAT, chargé de cours à l'EPFL
  • Jean-Luc GROBETY, assistant à l'EPFL
  • Erwin GALANTAY, professeur à l'EPFL
    1. la ville comme lieu scénique
    2. Le théâtre dans la ville.

Et si la sculpture n’était plus ce que l'on croit ?

Conférence de Jean-Luc DAVAL, historien de l'art, chargé de cours à l'Université de Genève et doyen de l'Ecole d'Art visuel de Genève.
Toutes les fonctions qui ont été données à la sculpture ont directement influencé ses formes, ses sujets et son matériau : liée au culte des morts, elle dut défier le temps ; intégrée à l'architecture, elle intervint en tant qu’emblème ou dédicace ; devenue indépendante et illusionniste, elle remplit une fonction commémorative qu’elle perdit quand le geste se vit privé de toute interprétation symbolique; mais quand l'urbanité laisse voir qu’elle a perdu son âme et la nature son sens, quand l'homme mesure la manière dont une médiatisation outrancière l'a dévalisé, le producteur d'espace se sent l'obligation de proposer d'autres manières de vivre, des expérimentations différentes du réel.
(Une des rares affiches signées ; en bas à droite).

Les projets d'Adolf Loos pour le logement social

Conférence de Dietrich WORBS, architecte et urbaniste à Berlin.
Les projets de logements sociaux d'Adolf Loos sont moins connus que ses projets pour des villas, des hôtels ou bâtiments administratifs. Le but de mon analyse est de savoir si l'organisation spatiale de Loos se trouve également dans les projets de logement social, exprimée naturellement de manière spécifique, en prenant pour base les projets de logements de masse et en respectant une classification entre logements par étage, en duplex ou en blocs de villas. Nous analyserons les projets de logement bourgeois et de logements ouvriers et, par comparaison, nous essaierons de déterminer l'organisation spatiale dans les différents types de logements de masse de Loos.

Possible ou probable : la ville de l'architecte et de l'urbaniste ?

Conférence de Bernardo SECCHI, professeur au Politecnico de Milan et co-rédacteur de la revue Casabella.
Possible et probable sont deux mots qui délimitent un territoire. A l'intérieur de celui-ci, il peut y avoir différents itinéraires de recherche : les uns visant à définir les conditions de ce qui se produit : qui, pour être contradictoire, n’en est pas moins possible : les autres cherchant à analyser ce qui a une chance de se produire. l'architecte et l'urbaniste ne sont pas deux personnes professionnelles distinctes mais des termes à travers lesquels deux itinéraires peuvent s’exprimer. Leur chemin dans l'histoire récente a été de plus en plus solitaire. La conséquence est que l'on a souvent affaire aujourd'hui à des projets impossibles et à des plans improbables.

La maison de Witgenstein

Conférence de Jacques BOUVERESSE, philosophe, professeur à l'Université de Paris I et de Genève.
Après avoir été pendant six ans instituteur dans différents villages de Basse-Autriche de 1920 à 1926, le philosophe Ludwig Witttgenstein s’est consacré pendant deux ans, en collaboration avec l'architecte Paul Engelmann qui avait été élève de Loos, à la construction d'une maison pour sa sœur, Margaret Stonborough, dans la Kundmanngasse à Vienne.
On ne possède pas d'indications sur les intentions exactes que Wittgenstein a essayé de réaliser dans cette œuvre en un certain sens typiquement « moderne » et, en un autre, tout à fait classique. Les idées architecturales de Wittgenstein sont certainement en rapport avec les conceptions qu’il avait développées dans son premier ouvrage philosophique, le Tractatus logico-philosophicus (1921). Mais il est difficile de déterminer en quoi consiste la position de Wittgenstein par rapport aux mouvements artistiques, en particulier architecturaux contemporains. On se demandera dans quelle mesure il existe une « architecture de Wittgenstein » et si elle entretient ou non des relations significatives avec sa philosophie (J. B.).

Perret et l'école du classicisme structurel ; 1910-1960 Histoire théorique d'une tendance

Conférence inaugurale de l'exposition Les premiers élèves de Perret 1923-1930 : la génération de l'atelier du Palais de Bois : Goldfinger,Luyckx. Forestier, Nitzchke, Nelson, Ledonne, Brelet, Guilbet, Honneger, Sardnal, Lambert, Vetter par Joseph ABRAM, architecte, assistant à l'Ecole d'architecture de Nancy.
Dans les années 1910 apparaît en France une ligne architecturale nouvelle : le classicisme structurel. Cette ligne puise ses principes dans la théorie rationaliste du « Monument Parfait » (Viollet-le-Duc, 1863) et trouve, après une série d'expérimentations stylistiques avec le béton armé, sa première traduction accomplie dans la construction du Théâtre des Champs-Elysées. Elle atteint en 1923, avec l'église du Raincy, son manifeste radical. A partir de cette date se développe, en grande partie grâce à l'enseignement d'Auguste Perret, une école architecturale cohérente et stable qui étendra son cycle sur plus de cinq décennies.

Conserver = Transformer

Conférence d'Aurelio GALFETTI, architecte, Bellinzona.
« Je n’ai pas l'intention de parler de la restauration en général mais plutôt du travail que j’ai fait et suis en train de faire à Castelgrande. J’aimerais parler de cette expérience particulière mais surtout décrire la condition commune à beaucoup d'architectes qui participent à la tâche de la restauration : la contribution de l'architecte est étouffée par trop de commissions qui lui attribuent le seul rôle de conseiller technique et contestent sa fonction créatrice.
J’aimerais aussi contester ces mythes usés jusqu’à la corde :

  • Tout ce qui est ancien doit être conservé
  • Le rapport dialectique entre l'ancien et le nouveau : tout se résout par l'opposition.
  • La solution naît du monument : le monument ignore le contenu. »

Le projet d'architecture et son enseignement

20 juin 1986 Exposition accompagnées des conférences suivantes :
4 juin 1986 : Conférence de Pierre VON MEISS et Jean-Marc LAMUNIERE, professeurs au Département d'architecture de l'EPFL : Eléments du projet : l'enseignement de base l'habitation.
Les performances fabuleuses de la construction moderne ont ouvert la voie vers un énorme pluralisme de formes au risque de confondre leurs significations premières et de laisser cours à l'arbitraire. Il appartient alors à la formation de base d'affiner les sens, de fournir les principales références architecturales et de poser les jalons d'une grammaire et d'une démarche plutôt que d'un langage architectural. Pénétrer les premiers « secrets » de notre discipline se compare à la mise en oeuvre patiente des pierres d'angle d'un édifice. (PvM)
Les travaux pratiques concernant les programmes d'habitation posent une série de problèmes délicats liés à la conception même de l'enseignement du projet d'architecture au niveau universitaire. l'habitation individuelle est prise comme thème d'un exercice destiné à révéler à l'étudiant l'organisation spatiale et constructive de certaines fonctions, à la fois élémentaires et complexes, déjà vécues par l'étudiant. Il permet d'étudier les conditions d'implantation dans un lieu, d'approcher les modes de composition et de construction, de rechercher des manières d'exprimer la forme architecturale. Des programmes d'habitation collective abordent certes les mêmes problèmes mais ils explorent des domaines d'investigation plus larges : le rapport au lieu et particulièrement à la ville, les conditions économiques, sociales et culturelles, les caractères distributifs, dimensionnels et constructifs des logements et de leurs systèmes de groupement, leurs éventuelles manières de faire participer l'usager, etc.
Ces travaux ne prétendent pas approfondir de façon rigoureuse la question du logement telle qu’elle peut se poser dans la pratique professionnelle, mais ils permettent de se familiariser avec les problèmes auxquels il sera confronté et de le rendre davantage conscient de la possibilité d'y apporter des réponses claires. La dimension très étendue d'une réflexion sérieuse sur le logement collectif doit disposer des apports nécessaires sur le plan historique et théorique qui ne peuvent être fourni que par un éventuel troisième cycle dont la matière des cours serait alimentée par des recherches. (J.-L)
11 juin 1986; Mario BEVILACQUA et Alain TSCHUMI, professeurs au DA de l'EPFL : Projet et/ou imaginaire : la construction considérée comme un des fondements du projet d'architecture et de son enseignement.
Le projet d'architecture peut être défini comme l'interprétation d'une réalité supposée ou encore comme l'expression d'un désir de matérialité. Il est représentation et communication : il est image, c’est-à-dire figure, de figura = forme (Robert). Image induit imagination et imaginaire connotant fantaisie, fantastique, fiction, fantasme : la négation de la réalité.
Mais, dans une réconciliation de ces extrêmes, ne pourrait-on pas, des abysses oniriques et des fantasmagories de la mémoire, faire émerger l'image et par le dessin, merveilleux forceps, la tirer à la lumière, la muter en métaphore et de là en figure; c’est-à-dire en forme ? l'enseignement doit-il ignorer cette voie royale conduisant au projet ? (M. B.)
La construction est parfois considérée comme un mal nécessaire par l'architecte, l'enseignant, l'étudiant. Vue comme l'intendance d'une politique dont de Gaulle disait qu’elle avait à la suivre, elle est au mieux, selon Viollet-le-Duc, le moyen dont l'architecture serait le but. La construction peut toutefois prendre une valeur accrue, devenir un des fondements sur lesquels se bâtit le projet d'architecture. En effet, la décomposition possible du bâti : vu comme une structure dans le sens structuraliste du terme : en différents systèmes (système porteur d'enveloppe, d'ouverture, de circulation, non porteur, etc.) implique autant la phase encore immatérielle du projet (1:500 : 1:100) que la phase dite de matérialisation (1:50 - 1:1). La nécessaire cohérence des deux phases exige une influence réciproque des idées dites de « projet » et de « construction ». d'autre part, les problèmes d'identification au lieu donnent au matériau, à son choix et à sa mise en oeuvre une valeur de premier plan dont l'influence sur le projet d'architecture s’exerce dès les premières réflexions de l'architecte. Si ce que faisait dire Paul Valery à Eupalinos est vrai : « Il n’y a pas de détails », alors la construction, le choix des matériaux, leur mise en oeuvre, les dessins des détails sont partie intégrante et fructifiante du projet d'architecture (A. T.).
18 juin 1986 : Luigi SNOZZI et Léopold VEUVE, professeurs au DA de l'EPFL : Architecture et territoire : organiser l'environnement urbain.
« Je crains que, sans une ouverture à la raison morale, il n’y ait pas de prochain siècle. Un appel à l'espoir est aujourd'hui un appel à la résistance » (Max Frisch, 1986).
Architecture et territoire, deux termes inséparables, l'un agissant nécessairement sur l'autre. Fondamentalement, le territoire que transforme l'architecture est limité. Il s’agit de la biosphère dans laquelle toute intervention touche à notre principe vital même. C’est dire la mesure de notre responsabilité d'architecte. Une école d'architecture ne peut se satisfaire d'être le lieu de transmission des spécificités disciplinaires scientifiques et théoriques au moment où les théories et les sciences échappent de plus en plus au contrôle moral des intellectuels. Sa tâche principale est de préparer l'étudiant à l'activité critique qui lui permettra d'exercer ce que Kenneth Frampton ou Max Frisch ont appelé l'activité de résistance (L. S.).
Quel sens accorder à la notion d'environnement urbain ? Ne serait-il pas préférable de parler d'environnement construit, la notion d'urbain se diluant rapidement en direction de la périphérie ? Et pourquoi parler « d'organiser » et non pas de projet ou de dessin ? Ces questions conduisent à examiner comment le Département d'Architecture évolue dans son enseignement à travers les thèmes abordés ces dix dernières années, quelles sont les problématiques développées et celles qui sont négligées. En regard des problèmes actuels, quelles sont les références pertinentes ? (L. V.)

Rudolph M. Schindler : Space Architecture and the tradition of the Moderne

Conférence inaugurale de l'exposition R.-M. Schindler (1887-1953) par le Dr August SARNITZ, Vienne.
Schindler fut l'un des architectes les plus marquants du Mouvement Moderne aux Etats-Unis. Né à Vienne, il fit ses études sous la direction d'Otto Wagner à l'Académie des Beaux Arts, sous celle d'Adolf Loos à la Bauschule et de Frank Lloyd Wright en travaillant dans son bureau à Oak Park et à Taliesin. Envoyé par Wright en Californie superviser la construction de la Barnsdall House, Schindler y trouve la situation idéale pour imaginer des variations sur le thème de la maison individuelle qui va constituer la majeure préoccupation de sa carrière. Dans la Lovell Beach House de 1926, souvent considérée comme son chef d'oeuvre, il expérimente les espaces intérieurs fluides, les vérandas, l'utilisation du béton et du verre.
Le dessin architectural de Schindler reflète l'influence de ses professeurs mais il marque aussi durablement l'architecture moderne aux Etats-Unis. Bien que n'enseignant que très peu dans les écoles d'architecture, ses articles et ses oruvres furent publiés en Europe et aux Etats-Unis. Ses réflexions personnelles sont tout à fait particulières car il fut élevé en Autriche mais passa le reste de sa vie aux Etats-Unis sans jamais revenir en Europe. Il la quitta juste avant la première guerre mondiale et ne maintint pas de relations directes avec les architectes et les artistes du Constructivisme russe, du Cubisme hollandais, du Bauhaus allemand ou du Futurisme italien. La plupart des architectes qui quittèrent l'Allemagne ou l'Autriche le firent pendant la période fasciste dont Schindler n'eut pas à subir les contraintes. Il fut ainsi très isolé tout au long de sa vie du style international et le résultat en fut une interprétation très personnelle de l'architecture.

Architectures à Porto

Conférence inaugurale de l'exposition « Architectures à Porto par Alvaro SIZA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.

Ma vie d'architecte

Conférence inaugurale de l'exposition « Livio Vacchini, 7 projets 1970-1987 » par Livio VACCHINI, architecte, Locarno.

Profils, joints, finissages

Conférence inaugurale de l'exposition « Atelier Cube/Patrick Devanthery & Inès Lamunière/Bernard Gachet & Patrick Mestelan » par Jacques GUBLER, professeur au DA de l'EPFL.

Hespérides

Leçon inaugurale du professeur Patrick MESTELAN.

Modernité et classicisme dans l'œuvre d'Adalberto Libera

Conférence de Giorgio CIUCCI, professeur à l'Ecole d'Architecture de Venise.
Libera (1903/1963) fut l'un des architectes importants de l'entre-deux-guerres. Après avoir étudié l'architecture à l'Université de Rome, il rejoignit le Gruppo 7, le groupe originel des rationalistes italiens fondé à Milan et dont le Manifeste parut en 1926 dans Rassegna Italiana. En 1928, Libera fut un des co-rédacteurs du catalogue de l'exposition de l'Architecture Rationaliste à Rome, la seconde exposition étant inaugurée en 1931 par Mussolini. Bâtiments les plus marquants : le Palais postal sur l'Aventin en 1933 avec de Renzi, lePalais des Congrès à l'EUR (1937-38), la Villa Malaparte à Capri (1938-40).

La métropole imaginaire : un atlas de Paris

Conférence de Bruno FORTIER, IFA, architecte, Paris.
d'où vient qu’un site puisse naître et évoquer en prenant un jour un visage arrêté et une forme définitive ? A quoi bon explorer ? Revenir sur ce qui existe ? A quoi bon cette plongée dans l'histoire s’il ne s’agit, parti d'hier, que de suivre jusqu’à aujourd'hui des formes de création que même les plus rêveurs ne songent plus à reproduire ? Il nous semble que les villes sont assez belles, assez énigmatiques aussi pour que l'on puisse tenter de les analyser plus et mieux qu’on ne le faisait jusqu’ici. Il nous a semblé aussi que sous leurs paysages, malgré les déchirures et les accidents qu’elles offraient, la manière dont les villes se formaient, pouvait, elle aussi, faire l'objet d'une approche plus précise.

Karljosef Schattner : Eichstaett

Conférence de Karljosef SCHATTNER, architecte, professeur invité à l'EPFZ.
Karljosef Schattner travaille depuis près de trente ans comme architecte de la ville d'Eichstaett, petite ville de l'Allemagne du Sud, siège du Prince-Evèque de Bavière, caractérisée par son architecture baroque, relativement peu concernée par le développement industriel et commercial moderne et dont la population a à peine doublé depuis 1806 (10’500 habitants). Comme Giancarlo de Carlo à Urbino, il consacre ses efforts à la préservation de la ville, aux problèmes d'intégration du nouveau à l'ancien et aux reconversions d'anciens bâtiments. Peu d'architectes ont eu l'occasion d'intervenir si souvent dans une ville mais, cependant, sa signature n’est pas excessivement manifeste. Chaque cas est considéré comme un cas unique qui dérive individuellement des conditions locales plutôt qu’imposé par un concept préétabli. Connaissant parfaitement l'histoire de sa ville et travaillant avec un maître de l'ouvrage qu’il connaît, il consacre toute son attention à l'exécution de l'architecture et s’attache à une précision dans les détails pour laquelle il est devenu célèbre en Allemagne.

La parole d'avant le langage

Conférence de Bruno QUEYSANNE, philosophe et sociologue, professeur à l'Ecole d'Architecture de Grenoble.
Je me demanderai comment l'architecture par elle-même est un objet de communication et comment je pense qu’elle est, par excellence, le grand livre de l'humanité en m’appuyant sur des auteurs littéraires tels que Victor Hugo avec Notre Dame de Paris, Swift et Gulliver et Merleau-Ponty qui est ma grande référence en philosophie pour « essayer de penser notre rapport au monde ».

Henry-Jacques Le Même ou l'invention de l'architecture des stations de sports d'hiver en France

: Conférence de Françoise VERY, architecte, Morzine, professeur à l'Ecole d'architecture de Grenoble.
Si la Baronne Maurice de Rothschild crée la station de sports d'hiver de Megève, Henry Jacques Le Même en invente l'architecture. Respectueuse des richesses locales, en particulier du bois, cette architecture les transforme d'artisanat en métier d'art. Le Même en élabore les techniques et l'esprit. Esprit moderne qui se manifeste sans détour dans sa propre maison construite en 1929. Son oeuvre nous enseigne comment l'amour d'un lieu peut, avec un esprit nouveau, créer une architecture qui semble lui correspondre depuis toujours. Comment cela fut-il possible ? Quel métier peut mettre cela en oeuvre ? Pierre Patout, Henri Sauvage sont des grands patrons aux travaux desquels collabora de 1918 à 1928 Le Même, alors élève de l'atelier Pascal-Recoura, puis Pontremoli. Son activité chez Ruhlmann, décorateur, créateur de meubles d'un raffinement extrême, lui apporta cette différence qu’il eut le talent de faire fructifier.

Hans Brechbühler 1907-1989

Conférence inaugurale de l'exposition Hans Brechbühler 1907-1989 par Ueli ZBINDEN, architecte, Zurich.
l'Ecole technique de Berne est indissolublement liée au nom de Hans Brechbüler, un architecte qui a été un représentant typique de la deuxième génération de l'Architecture Moderne. Ce projet plein d'invention pourrait cependant porter ombre à une oeuvre dont la caractéristique principale réside dans le non-spectaculaire et dans une recherche tenace des possibilités spatiales conceptuelles.

Parler peinture

Conférence d'Olivier MOSSET, peintre, New York.
Les cercles d'Olivier Mosset sont entrés dans l'histoire de la peinture contemporaine en tant que proposition de l'association BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni) dans les années 60 bien qu’ils aient survécu à la dissolution du groupe. A New York depuis 1967, Olivier Mosset se consacre à l'abstraction et aux monochromes. Il représente la Suisse à la Biennale de Venise de 1990 et Jean Baudrillard écrira à cette occasion : l'abstraction de notre monde est acquise désormais, depuis longtemps, toutes les formes d'art d'un monde indifférent portent les mêmes stigmates de l'indifférence. Ceci n’est ni une dénégation, ni une dépréciation, c’est l'état des choses : une peinture authentique actuelle doit être aussi indifférente à elle-même que le monde l'est devenu.

39 idées pour un jardin : Espaces, arbres et images de C. Th. Sorensen

  • 0185.02.0018/20
  • Item
  • 6 au 20 février 1991
  • Part of BIANCHI Edith

Exposition réalisée par la Kunstakademie de Copenhague et le Département d'Architecture de l'EPFL sur une proposition de Luigi Snozzi.
Né en 1893, C. Th. Sorensen commence très vite à projeter des jardins. Son nom est devenu populaire au Danemark lorsqu'il inventa les terrains de jeux Robinson qui répondent totalement aux besoins des enfants.
Cette exposition propose 39 possibilités d'organiser et de soigner un jardin prévu sur une parcelle de 675 m2. Sorensen insiste sur la simplicité et la retenue qui devraient présider à l'organisation d'un jardin et sur la nécessité de faire des choix. Il qualifie le jardin non pas de nature mais d'oeuvre humaine.

COCCHI Guido

  • 0180
  • Fonds (EN)
  • 1960-2010

Le fonds documente entre autres la rotonde du Beau-Rivage Palace; le Centre intercommunal de glace de Malley (CIGM); le Comptoir Suisse; le Technorama de l'exposition de 1964, l'ISREC et les bâtiments de l'Université de Lausanne (la Bibliothèque Centrale Universitaire et ses locaux communs, le Collège propédeutique, l'Institut Suisse de Droit Comparé) ; les activités du Bureau de constructions universitaires (BUD).

Guido Cocchi

BONNARD Michel

  • 0150
  • Fonds (EN)
  • 1951-2004

Le fonds concerne surtout la formation de Michel Bonnard et sa carrière professionnelle : notes et polycopiés des cours EPUL, son travail de diplôme, des documents relatifs à ses stages et ses emplois, ses affiliations professionnelles et son rôle dans l'Union de Sociétés suisses d'ingénieurs-conseils et d'architecture (USSI).

Michel Bonnard

IGECO

  • 0118
  • Fonds (EN)
  • 1955-1987

Archives techniques et documentaires. Concerne l'entreprise IGECO, le béton armé et précontraint, et certaines réalisations de l'entreprise. Contient plusieurs publications, brochures et documentation administratifs, et des documents concernant les réalisations suivantes :
– Avanchet-Parc, à Genève, 1970-1975
– Poutres Triangulées pour le Dépôt de Bus, à Lausanne, 1976-1980
– Tour de stockage, à Genève, 1968
– Göhner 2, 1972-1975
– Schlieren Nord, 1972-1975

IGECO

QUILLET Pierre °

  • 0119
  • Fonds (EN)
  • 1941-1986

Archives techniques sur papier (projets d’architecture et d’urbanisme : un asile pour aveugles, des constructions à la place de la Riponne à Lausanne, bâtiments locatifs et scolaires - Cheseaux, Chavannes, Prilly, La Tour-de-Peils, Prangins, Lausanne, Ecublens -, immeubles divers, villas individuelles), administratives (correspondances, devis, soumissions, pièces comptables, pièces diverses), photographiques (photographies de certaines réalisations) et documentation (brochures, directives et recommandations, livres techniques).

Pierre Quillet

BIRO (-ASHER) Alice

  • 0136
  • Fonds (EN)
  • 1943-2000

Archives techniques, administratives, de formation : travaux d'étudiante, divers projets de concours pour des bâtiments privés et publics (plans, maquette et documentation administrative).

Alice Biro (-Asher)

GAILLARD André

  • 0143
  • Fonds (EN)
  • 1953-1995

Archives techniques (plans) documentant toute l'activité professionnelle d'André Gaillard.
Le fonds comprends également une collection photographique, en dépôt.

André Gaillard

[089] Station sanitaire d'entrée, à Chiasso

Concerne une station sanitaire d'entrée située à Chiasso. Le projet comprend plusieurs sous-dossiers avec des plans et des documents datés entre 1959 et 1963. Ces documents comprennent des plans sur calque, des plans sur papier (héliographies), ainsi que des esquisses et des détails à différentes échelles (1:100, 1:50, 1:20, 1:5, 1:1). Il y a également une documentation sous forme d'une brochure publiée en 1963.
Les plans décrivent en détail les différents aspects de la station sanitaire, y compris les différents niveaux, les sections, les façades, les structures en acier et en plastique, les détails de construction, ainsi que des variantes.

[117] Garage de la Poste, à Brigue : plans

Concerne la construction du Garage de la Poste à Brigue, Suisse, entre 1966 et 1973. Le bâtiment, situé à Rhonesand en périphérie de Brigue, se distingue par son système constructif basé sur l'imbrication d'éléments préfabriqués, notamment les poteaux, les poutres, et les éléments de toiture et de façade. Il abrite à la fois le garage de la Poste et une tour de logements. Comprend des plans sur calque datant de 1966 à 1977, ainsi que des plans sur papier (tirages) répartis dans 10 cartons, couvrant divers aspects du projet, de l'avant-projet à la technique préfabriquée.

[118] Village d'enfants Saint-Antoine, à Loèche : première étape

Concerne la première étape de la construction du Village d'enfants Saint-Antoine à Loèche (Leuk), en Suisse, réalisée entre 1965 et 1972. Le projet a été mené en plusieurs étapes, classé sous plusieurs numéros d'affaire : X11 pour le concours, 93 pour l'avant-projet, 118 pour la première étape et 138 pour la deuxième (agrandissement).
Comprend des carnets reliés de documentation datant de 1960, et des plans répartis en différentes catégories, couvrant des aspects variés du projet, comme la construction, les installations techniques, les éléments en béton, les schémas de coordination, et plus encore.

[042] Tribune de la patinoire artificielle, à Viège

Ce dossier concerne un projet de construction d'une tribune pour une patinoire artificielle à Viège (Tribüne für die Eisbahn) , datant de 1955, qui finalement n'a pas été réalisé. Il se compose d'un plan original et d'un tirage héliographique sur papier (1:200) pour le projet, ainsi que d'esquisses et de coupures de presse liées au projet.

[031] Planification pour Brigue

Concerne la planification de la ville de Brigue (Brig). Il s'agit d'une étude portant sur la préservation du centre historique de la ville, le développement urbain et l'expansion urbaine.
Le sous-dossier 031A contient des documents relatifs au programme de cette étude, comprenant des feuilles tapuscrites sur calque et un dessin (plan topographique) sur calque.

SALLE DE SPECTACLE DE VEVEY : Projet Motto "L'économie n'est pas toujours profitable"

Planches pour un projet dont le motto est "L'économie n'est pas toujours profitable" pour le concours de 1863 pour la salle de Spectacle et Concerts de Vevey, dessinées probablement par Monsieur Marguet (ou Marguet père), "architecte au pré du Marché à la Villetta, Lausanne" (destinataire des lettres). Comprend des correspondances avec L[ouis] Ormond de la Société de Concerts et Spectacles concernant les détails du concours, un mémoire avec les détails du projet et des planches, et 9 planches (avec brouillons) sur papier calque.
Contient aussi des documents plus hétérogènes, dont une photographies qui n'appartient peut-être pas au fonds d'origine.

Marguet père, architecte au Pré du Marché, Lausanne

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