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Terre à vendre

Projection film.
Tourné à la demande de l'Initiative pour l'Aménagement équitable du sol vaudois, ce film pose le problème de l'achat des terrains des paysans pour la construction d'immeubles ou de l'autoroute mettant ceux-ci dans l'impossibilité d'exploiter un domaine.

Nationalisme suisse et architecture

Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours au Département d'architecture de l'EPFL.
Le Village Suisse de la deuxième Exposition Nationale (Genève, 1896) cristallise le modèle culturel du nationalisme helvétique. Comment l' « image » de la patrie a été coulée au moule du style suisse d'architecture ? Comment le bucolisme, le rejet de la technique et l'esthétique du pittoresque ont-ils cheminé à travers les canaux d'information de la société industrielle (presse, photo, cinéma, expositions, architecture) ?

Aspect social et construction dans l’expression architecturale

Conférence d'Angelo MANGIAROTTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.
A. Mangiarotti donnera une conférence sur le thème « Aspect social et construction dans l'expression architecturale » reflétant les travaux d'environ 20 années de sa pratique architecturale et en discutant le rôle de l'architecte contemporain, la prise de conscience du « signifié » de son travail, les rapports entre architecture industrialisée et industrial design.

Johannes Duiker

Conférence inaugurale de l'exposition par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
J. Duiker (1890-1935) est avec Rietveld le représentant le plus marquant de l'époque héroïque de l'architecture moderne en Hollande. Pendant cette période de bouleversements de la sociéé et de l'esprit, la croyance au progrès scientifique et technique influence artistes et architectes. J. Duiker fut l'un des architectes capables d'appliquer une partie des intentions théoriques de son époque à ses principales constructions : le sanatorium Sonnenstrahl à Hilversum, l'école en plein air à Amsterdam, le Cineac d'Amsterdam et l'Hôtel Gooiland à Hilversum.

Bologne aller et retour

Film-vidéo de Dominique GILLIARD.
La Municipalité de Bologne a pris en charge depuis plusieurs années le contrôle de la croissance de la ville et tente de rendre le centre aux habitants. Elle fait preuve d'un respect de la ville ancienne et d'un dynamisme probablement unique en Europe. Le film établit un parallèle entre Bologne et Lausanne en insistant plus particulièrement sur les processus décisionnaires. Présentation de Dominique Gilliard.

Réflexions sur la fable du calife, des dix architectes et du philosophe

  • 0185.02.0003/18
  • Pièce
  • 15 décembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

: Conférence de Jean-Pierre PROTZEN, professeur à l'Université de Californie à Berkeley.
Comment l'architecte (l'urbaniste, l'aménagiste du territoire, etc..) peut-il juger de la qualité de ses plans ? Sur quels principes ces jugements sont-ils basés ? Le public affecté par le travail de l'architecte doit-il se fier à ces jugements ? Les problèmes d'architecture (d'urbanisme, d'aménagement du territoire, etc.) sont des problèmes éminemment politiques. Le choix du « meilleur » plan ne doit pas être délégué aux experts : ne devrait-on pas soumettre des variantes au vote populaire ? Un bon plan ne peut émerger que d'un effort politique commun : ou contradictoire : conduit selon des règles à instaurer.

Alessandro Antonelli : architecte, ingénieur civil et urbaniste (1798-1888)

  • 0185.02.0003/12
  • Pièce
  • 8 juin 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Franco ROSSO, architecte et professeur-assistant au Politecnico de Turin.
La conférence aura pour objet l'oeuvre de l'architecte piémontais Alessandro Antonelli, non pas tant sur la base de ses oeuvres les plus connues, la Mole Antonelliani de Turin et la coupole de S. Godenzio de Novarre mais sur la base de l'entité de son activité : passablement méconnue : d'architecte civil et d'urbaniste. Le problème de la maison d'habitation fut certainement un des problèmes centraux de la recherche architectonique d'Antonelli qui a élaboré et réalisé des propositions tout aussi nouvelles que ce qui se faisait en Europe ou en Amérique et il a travaillé aussi longtemps et avec beaucoup d'incidence sur l'urbanisme des villes de Turin et de Novarre.
La conférence sera donc orientée sur ces deux points afin de dégager Antonelli des idées conventionnelles qui en font une sorte de constructeur bizarre et génial mais égaré dans des problèmes étrangers à la culture architectonique la plus vivante du XIXe siècle et de le réintégrer dans cette position de premier plan qui lui revient parmi les expériences de pointe de l'architecture du siècle dernier. (FR)

Projet pour l’hôpital de Venise de Le Corbusier

  • 0185.02.0003/17
  • Pièce
  • 9 décembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition par Mario BOTTA, architecte.
« On ne peut pas bâtir haut, il faudrait pouvoir bâtir sans bâtir et puis il faut trouver l'échelle ». (LC) Avec ce projet se terminait en 1965 la longue et patiente recherche créatrice du maître, aboutissement de nombreuses années de travail et expression d'un riche répertoire formel et idéologique. Il s’agit d'une œuvre nouvelle par la diversité de ses aspects, différente de toute sa production architectonique précédente. Elle donne une ouverture nouvelle à sa recherche et est particulièrement émouvante par son humilité et son exceptionnel contenu artistique.

Eldred Evans & David Shalev

  • 0185.02.0005/05
  • Pièce-
  • 22 février 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Evans & Shalev par David SHALEV, architecte, Londres
. Les deux jeunes architectes britanniques Eldred Evans et David Shalev ont produit un grand nombre de projets mais réalisé seulement trois d'entre eux : une école à Newport de 1967 à 72, un home d'enfants à Camden de 1972 à 77 et un foyer pour personnes handicapées à Camden de 1972 à 78. On trouve dans tous leurs projets une sensibilité particulière pour la conception spatiale et la forme bâtie comme réponse à un programme complexe et une grande rigueur pour traduire des concepts par l'intermédiaire de la technologie.
 Ils précisent les termes de leur travail comme suit : 
- Un ordre hiérarchique pour mettre en relation le privé et le communautaire en manipulant la transition et la progression de l'intérieur vers l'extérieur et vice-versa 
- Une liberté de mouvements avec la possibilité de choisir des cheminements multiples (circulations et entrées)
- La complexité spatiale en réponse à des programmes complexes et à un besoin d'une perpétuelle ré-interprétation de l'utilisation 
- Le choix d'une technique de construction servant l'idée tridimensionnelle et les espaces que nous souhaitons créer (système structurel, méthode de construction, matériaux, installation).

Le plan directeur de Livourne : de l'histoire à la participation

  • 0185.02.0006/07
  • Pièce
  • 29 mai 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Italo INSOLERA, docteur en urbanisme, professeur à l'EAUG
Le 28 mars 1577, le Grand Duc de Toscane, Francesco Premier, confia à Bernardo Buontalenti l'élaboration du plan directeur d'une ville nouvelle, Livourne, sur la côte toscane, port du grand duché. La ville sera planifiée pendant 350 ans, y compris la construction de quartiers sur les fortifications qui furent démolies à la fin du XIXe siècle et l'implantation du port et de la zone industrielle dans les années 20. Puis soudain, c’est la dégradation : les interventions fascistes « à la Hausmann », bombardements, reconstruction spéculative… Pendant les années 70, les citoyens s’interrogent : comment redonner à ces espaces anonymes construits depuis 30 ans leur valeur humaine ? Comment retrouver la qualité de la vue urbaine ? Le plan directeur : établi par Italo Insolera de 1974 à 1977 - s’insère dans cette problématique et se propose d'être un instrument dans une politique d'auto-gestion des citoyens participant aux structures de quartier.

Edifices astronomiques : Calendriers et astronomie des mayas

  • 0185.02.0006/10
  • Pièce
  • 31 octobre 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Edifices astronomique : anciens instruments astronomiques géants de l'Inde, du Mexique et du Pérou par Avram HAYLI, professeur à l'Université Claude Bernard de Lyon. 
Dans les années 1730, un maharaja hindou, Jai Singh II, fasciné par le ciel, avait imaginé de faire de son jardin un observatoire du ciel. Il y avait bien à cette époque des instruments de laiton mais ils manquaient de précision. Jai Singh II fit alors construire des instruments géants, cent fois plus grands que les cadrans et les échelles que l'on connaissait, pour obtenir des mesures cent fois plus exactes. Il fit ainsi construire des observatoires à Bénarès, Delhi et Jaipur.
Au Mexique, les connaissances mathématiques des Mayas trouvent leur première application dans l'établissement d'un calendrier aussi précis que possible. Comme dans toute civilisation de type agraire, c’est en effet de la détermination des saisons que dépend la prospérité. Ces connaissances leur ont permis de développer une astronomie d'une valeur et d'une précision remarquables et n’ont pas été sans influer profondément sur l'architecture et même sur certaines formes d'urbanisme.
« Gnomons » et « astrolabes », cadrans solaires et autres instruments composent ainsi l'ordonnance secrète de ces constructions fascinantes par la beauté sculpturale de leurs formes : l'architecture considérée comme le temps mis en forme, comme une charnière entre l'espace et le temps.


What is urban design ? Le rôle de l'urbaniste dans la revitalisation 
de Philadelphie 


  • 0185.02.0006/11
  • Pièce
  • 14 novembre 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Wilhelm VON MOLKTE, professeur d'urbanisme émérite à l'Université de Harvard, ancien chef de la division d'urbanisme de la Philadelphia Planning Commission
Cette conférence a pour sujet la renaissance du centre urbain de Philadelphie qui se manifeste par l'accroissement de la population de 15%. Dans les autres villes américaines au contraire, les noyaux historiques connaissent une diminution du nombre d'habitants.
Dans sa conférence, W. von Molkte traitera du premier projet-clé Penn-Center, du renouvellement de Society Hill (réhabilitation de 500 bâtiments) qui est mondialement reconnu comme modèle pour la réhabilitation créative et la réanimation d'un quartier historique, du développement des rives de la Delaware (Riverfront Development) ainsi que du projet Market East, le développement intégré d'un ensemble comportant des immeubles de commerce, de bureaux, de loisir et un centre de transports destiné à des trains de banlieue, au métro et à des autobus intervilles avec un garage public de 5'000 voitures, le tout lié directement à un réseau d'autoroutes urbaines.

Les châteaux de l'industrie

  • 0185.02.0007/02
  • Pièce
  • 14 février 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Les Châteaux de l'industrie par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL. 
Cette exposition de photographies illustre l'architecture des années 1830 à 1930 dans le bassin industriel de Lille-Roubaix-Tourcoing. Les matériaux présentés ont été réunis à l'occasion d'un travail d'inventaire confié par la Direction des Archives de l'Architecture moderne de Bruxelles. l'exposition s’articule en deux volets : « le siècle de l'éclectisme » et « les châteaux de l'industrie ».
A partir de la spécificité locale et historique de l'échantillon présenté, il devient possible de s’interroger sur le phénomène global de la construction de la ville industrielle. Rejeté en bloc par les avant-gardes des années 1910 et 20, le XIXe siècle nous interpelle aujourd'hui dans la qualité et la quantité de son architecture, dans son aptitude à structurer de nouveaux espaces urbains. Si typologie architecturale et morphologie urbaine ne sont qu’une, l'inventaire de la ville industrielle sera une opération nécessaire non seulement à la sauvegarde de son patrimoine urbain, mais au projet lui-même, compris comme engagement critique sur la ville.

l'architecture en bois

  • 0185.02.0007/06
  • Pièce
  • 4 juin 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence du Professeur Bengt LUNDSTEN, Helsinki. 
Dans tous les pays nordiques, la construction en bois a été l'objet d'une tradition qui s’est poursuivie sans interruption jusqu’à nos jours, Il est manifeste que mains éléments de l'architecture en bois sont inspirés des styles architecturaux méditerranéens de l'Antiquité. l'isolement des pays nordiques et les problèmes que posent un matériau de construction différent ont cependant tellement modifié l'architecture en bois que seul un œil exercé peut déceler l'origine des formes. Par ailleurs, le savoir-faire des artisans et le progrès technique ont développé l'expression architecturale plus que nous ne le croyons en général. l'on essaiera de montrer comment les caractéristiques des formes et l'opposition du matériau ouvrent la voie à la compréhension de l'évolution architecturale.


La dépopulation des centres urbains

  • 0185.02.0007/16
  • Pièce-
  • 5 décembre 1980, 17 décembre 1980, 13 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Angelo ROSSI : la décentralisation urbaine en Suisse.
Conférence d'Antoine HAUMONT : Les déplacements quotidiens des citadins péri-urbains.
Conférence de Philippe AYDALOT : La mobilité des activités économiques. l'entreprise dans l'espace urbain.

Les passages en milieu urbain : le centre musical d'Utrecht

  • 0185.02.0008/11
  • Pièce
  • 17 juin 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Herman HERTZBERGER, architecte, Amsterdam. 
Le Centre de musique d'Utrecht peut être considéré comme une transition entre le centre historique de la ville et le nouveau quartier commercial. Le bâtiment, dans son ensemble, est composé d'un certain nombre de sections séparées les unes des autres, comme si elles étaient des blocs dans la ville, par des arcades commerciales recouvertes de verrières. Celles-ci sont à la même échelle que les rues du centre et reliées à la zone centrale du centre commercial.
Ce centre de musique est une tentative de création d'un espace moins solennel et plus accessible, d'un espace formel qui permet aussi des spectacles musicaux de toutes sortes.

Robert Mallet-Stevens

  • 0185.02.0008/17
  • Pièce
  • 10 décembre 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de montage audiovisuel sur Robert Mallet-Stevens par Maurice CULOT, Archives de la Construction Moderne, Bruxelles. 
Robert Mallet-Stevens (1886-1945) fut l'un des architectes les plus doués de l'entre-deux guerres et l'un des protagonistes du style international en France. Dans la première partie de sa vie d'architecte, il dessine des projets pour la « cité moderne », recueil de dessins publié en 1922, dans lequel apparaît sa conception de la ville et se dessine son style : il conçoit chaque édifice depuis la maison ouvrière jusqu’à la mairie, l'arrêt d'autobus..., il montre la particularité de chaque bâtiment plutôt qu’une vision urbanistique globale. Pour lui, l'image de la ville passe par l'architecture et pourtant tous les édifices ont un trait commun et forment un ensemble : chaque élément est constitué de combinaisons de cubes, cylindres, angles aigus ou arrondis, courbes élégantes s’opposant des formes rectangulaires. Mallet-Stevens traite un bâtiment comme une sculpture. En 1923, il réalise pour Marcel l'Herbier les décors du film l'inhumaine, expérience capitale pour lui. Dès 1924, il construit ses principales réalisations : la villa du comte de Noailles à Hyères, celle de Paul Poiret à Mézy-sur-Oise, le Pavillon du Tourisme et le hall de l'Ambassade française à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, en collaboration avec Robert Delaunay et Fernand Léger, plusieurs bâtiments rue Mallet-Stevens dont sa propre maison, le casino de Saint Jean de Luz, etc.
Injustement oublié pendant de nombreuses années, il fut pourtant avec Pierre Chareau, Gabriel Guévrékian et André Lurçat, l'un des rares représentants de ces architectes qui luttaient pour l'air, la lumière, le confort, l'universalité d'un style architectural en opposition au régionalisme.

Architectures pour Rome

  • 0185.02.0009/01
  • Pièce
  • 13 janvier 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Architectures pour Rome par Paolo ANGELETTI, architecte, Rome. 
Réalisée sous le patronat de la Commission culturelle de la ville de Rome, cette exposition organisée par Giuseppe Vallifuoco est une réponse à la question : la Rome contemporaine peut-elle encore, comme elle le pût un certain temps, susciter des projets d'architecture ? Quelques jeunes architectes romains ont été invités à présenter des projets pour Rome ou à propos de Rome. Ces architectures sont nées autant d'un travail de recherche que des occasions offertes par des concours ou commandes publiques. Après une première impression d'hétérogénéité, les projets se rejoignent dans la mesure où, se confrontant avec Rome, ils sont à l'image de la crise et du désarroi de la cité et de l'architecture. 


Logement et participation

  • 0185.02.0009/07
  • Pièce
  • 12 mai 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé par le professeur Léopold VEUVE, introduction par Urs ZUPPINGER
. Description succincte et déroulement des opérations et des rôles des acteurs dans la production courante par Alain DECOPEPT, professeur à l'EPFL. 
Aspiration des habitants : Expérience du bureau Metron par Mme MEYRAT
Présentation de 3 expériences de réalisation de logements avec la participation des habitants :

- Siedlung Die Bleiche, Worb par le professeur Franz OSWALD, architecte, Berne

- Ensemble d'habitations Windish III, Metron, Brugg par M. VAUCHER

- Quartier Les Pugessies, Groupe Y, Yverdon par MM. MICHEL, MOREL, DUPASQUIER.

Les expériences relatives à la participation des usagers dans la production du logement se multiplient. Ces expériences constituent-elles une réponse à l'insatisfaction du client vis-à-vis du produit ? De nombreux opérateurs interviennent pour le réaliser et se fondent, pour décider des choix, sur des critères financiers, techniques, juridiques. Le produit est conforme aux normes d'une valeur marchande mais l'usager, comme son nom l'indique, se place dans l'optique d'une valeur d'usage qui ne recouvre pas la précédente. 
En Suisse et ailleurs, on a recherché ces dernières années des formes de participation accrue des habitants à l'élaboration de leur logement. l'éventail des expériences est large et pose à l'architecte et aux autres acteurs impliqués dans la production de logements des problèmes nouveaux. En particulier, l'architecte doit redéfinir son rôle et développer une approche nouvelle permettant de prendre en compte la question des besoins des usagers. 
Le séminaire veut contribuer au débat lancé à ce sujet dans les milieux intéressés. La question a été volontairement limitée au cas où des habitants participeraient eux-mêmes à l'élaboration de leur habitat. Les trois cas dont la présentation sert d'introduction à une table ronde, se distinguent par des approches très différentes tant en ce qui concerne les méthodes de travail, la structure architecturale choisie, qu’en ce qui concerne les modalités de la participation des habitants. Ils révèlent ainsi d'emblée la diversité des problèmes soulevés par un même thème.


Travailler pour la NASA

  • 0185.02.0009/15
  • Pièce
  • 29 novembre 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Fritz HALLER, architecte, Soleure.
Il y a plus de dix ans, à l'Université de Princeton, le professeur Gérard K. O'Neill posait avec ses étudiants une très surprenante question : la surface des planètes est-elle l'endroit adéquat pour une civilisation d'expansion technologique? Après réflexion, il s’est avéré qu’à l'aube d'un ère de voyages interplanétaires, l'homme trouverait pour vivre de meilleures conditions d'existence dans une base artificielle loin des grands centres de gravitation.
Fritz Haller parlera de son travail de recherche d'un habitat spatial pour la NASA.

Architecture et théâtre

  • 0185.02.0010/03
  • Pièce
  • 25 janvier 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé par le Professeur Frantz FÜEG avec la collaboration de :

  • Christian DUPAVILLON, chargé de mission au Ministère des Affaires culturelles, Paris
  • Mona OZOUF, historienne, critique au Nouvel Observateur
  • Gilles LAMBERT, scénographe, Théâtre Populaire Romand, La Chaux de Fonds
  • Roland DEVILLE, décorateur de théâtre, Genève
  • André STEIGER, metteur en scène, Centre Dramatique Romand, Lausanne
  • Vincent MANGEAT, chargé de cours à l'EPFL
  • Jean-Luc GROBETY, assistant à l'EPFL
  • Erwin GALANTAY, professeur à l'EPFL
    1. la ville comme lieu scénique
    2. Le théâtre dans la ville.

Et si la sculpture n’était plus ce que l'on croit ?

  • 0185.02.0010/06
  • Pièce
  • 8 juin 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Luc DAVAL, historien de l'art, chargé de cours à l'Université de Genève et doyen de l'Ecole d'Art visuel de Genève.
Toutes les fonctions qui ont été données à la sculpture ont directement influencé ses formes, ses sujets et son matériau : liée au culte des morts, elle dut défier le temps ; intégrée à l'architecture, elle intervint en tant qu’emblème ou dédicace ; devenue indépendante et illusionniste, elle remplit une fonction commémorative qu’elle perdit quand le geste se vit privé de toute interprétation symbolique; mais quand l'urbanité laisse voir qu’elle a perdu son âme et la nature son sens, quand l'homme mesure la manière dont une médiatisation outrancière l'a dévalisé, le producteur d'espace se sent l'obligation de proposer d'autres manières de vivre, des expérimentations différentes du réel.
(Une des rares affiches signées ; en bas à droite).

Le plein et le vide

  • 0185.02.0010/09
  • Pièce
  • 30 novembre 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Aurelio GALFETTI, architecte, Bellinzona.

Les projets d'Adolf Loos pour le logement social

  • 0185.02.0011/04
  • Pièce
  • 22 février 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Dietrich WORBS, architecte et urbaniste à Berlin.
Les projets de logements sociaux d'Adolf Loos sont moins connus que ses projets pour des villas, des hôtels ou bâtiments administratifs. Le but de mon analyse est de savoir si l'organisation spatiale de Loos se trouve également dans les projets de logement social, exprimée naturellement de manière spécifique, en prenant pour base les projets de logements de masse et en respectant une classification entre logements par étage, en duplex ou en blocs de villas. Nous analyserons les projets de logement bourgeois et de logements ouvriers et, par comparaison, nous essaierons de déterminer l'organisation spatiale dans les différents types de logements de masse de Loos.

Possible ou probable : la ville de l'architecte et de l'urbaniste ?

Conférence de Bernardo SECCHI, professeur au Politecnico de Milan et co-rédacteur de la revue Casabella.
Possible et probable sont deux mots qui délimitent un territoire. A l'intérieur de celui-ci, il peut y avoir différents itinéraires de recherche : les uns visant à définir les conditions de ce qui se produit : qui, pour être contradictoire, n’en est pas moins possible : les autres cherchant à analyser ce qui a une chance de se produire. l'architecte et l'urbaniste ne sont pas deux personnes professionnelles distinctes mais des termes à travers lesquels deux itinéraires peuvent s’exprimer. Leur chemin dans l'histoire récente a été de plus en plus solitaire. La conséquence est que l'on a souvent affaire aujourd'hui à des projets impossibles et à des plans improbables.

La maison de Witgenstein

  • 0185.02.0012/09
  • Pièce
  • 4 décembre 1985
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jacques BOUVERESSE, philosophe, professeur à l'Université de Paris I et de Genève.
Après avoir été pendant six ans instituteur dans différents villages de Basse-Autriche de 1920 à 1926, le philosophe Ludwig Witttgenstein s’est consacré pendant deux ans, en collaboration avec l'architecte Paul Engelmann qui avait été élève de Loos, à la construction d'une maison pour sa sœur, Margaret Stonborough, dans la Kundmanngasse à Vienne.
On ne possède pas d'indications sur les intentions exactes que Wittgenstein a essayé de réaliser dans cette œuvre en un certain sens typiquement « moderne » et, en un autre, tout à fait classique. Les idées architecturales de Wittgenstein sont certainement en rapport avec les conceptions qu’il avait développées dans son premier ouvrage philosophique, le Tractatus logico-philosophicus (1921). Mais il est difficile de déterminer en quoi consiste la position de Wittgenstein par rapport aux mouvements artistiques, en particulier architecturaux contemporains. On se demandera dans quelle mesure il existe une « architecture de Wittgenstein » et si elle entretient ou non des relations significatives avec sa philosophie (J. B.).

Perret et l'école du classicisme structurel ; 1910-1960 Histoire théorique d'une tendance

  • 0185.02.0013/05
  • Pièce
  • 12 février 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Les premiers élèves de Perret 1923-1930 : la génération de l'atelier du Palais de Bois : Goldfinger,Luyckx. Forestier, Nitzchke, Nelson, Ledonne, Brelet, Guilbet, Honneger, Sardnal, Lambert, Vetter par Joseph ABRAM, architecte, assistant à l'Ecole d'architecture de Nancy.
Dans les années 1910 apparaît en France une ligne architecturale nouvelle : le classicisme structurel. Cette ligne puise ses principes dans la théorie rationaliste du « Monument Parfait » (Viollet-le-Duc, 1863) et trouve, après une série d'expérimentations stylistiques avec le béton armé, sa première traduction accomplie dans la construction du Théâtre des Champs-Elysées. Elle atteint en 1923, avec l'église du Raincy, son manifeste radical. A partir de cette date se développe, en grande partie grâce à l'enseignement d'Auguste Perret, une école architecturale cohérente et stable qui étendra son cycle sur plus de cinq décennies.

Conserver = Transformer

  • 0185.02.0013/06
  • Pièce
  • 24 avril 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Aurelio GALFETTI, architecte, Bellinzona.
« Je n’ai pas l'intention de parler de la restauration en général mais plutôt du travail que j’ai fait et suis en train de faire à Castelgrande. J’aimerais parler de cette expérience particulière mais surtout décrire la condition commune à beaucoup d'architectes qui participent à la tâche de la restauration : la contribution de l'architecte est étouffée par trop de commissions qui lui attribuent le seul rôle de conseiller technique et contestent sa fonction créatrice.
J’aimerais aussi contester ces mythes usés jusqu’à la corde :

  • Tout ce qui est ancien doit être conservé
  • Le rapport dialectique entre l'ancien et le nouveau : tout se résout par l'opposition.
  • La solution naît du monument : le monument ignore le contenu. »

Le projet d'architecture et son enseignement

  • 0185.02.0013/09
  • Pièce
  • 20 juin 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

20 juin 1986 Exposition accompagnées des conférences suivantes :
4 juin 1986 : Conférence de Pierre VON MEISS et Jean-Marc LAMUNIERE, professeurs au Département d'architecture de l'EPFL : Eléments du projet : l'enseignement de base l'habitation.
Les performances fabuleuses de la construction moderne ont ouvert la voie vers un énorme pluralisme de formes au risque de confondre leurs significations premières et de laisser cours à l'arbitraire. Il appartient alors à la formation de base d'affiner les sens, de fournir les principales références architecturales et de poser les jalons d'une grammaire et d'une démarche plutôt que d'un langage architectural. Pénétrer les premiers « secrets » de notre discipline se compare à la mise en oeuvre patiente des pierres d'angle d'un édifice. (PvM)
Les travaux pratiques concernant les programmes d'habitation posent une série de problèmes délicats liés à la conception même de l'enseignement du projet d'architecture au niveau universitaire. l'habitation individuelle est prise comme thème d'un exercice destiné à révéler à l'étudiant l'organisation spatiale et constructive de certaines fonctions, à la fois élémentaires et complexes, déjà vécues par l'étudiant. Il permet d'étudier les conditions d'implantation dans un lieu, d'approcher les modes de composition et de construction, de rechercher des manières d'exprimer la forme architecturale. Des programmes d'habitation collective abordent certes les mêmes problèmes mais ils explorent des domaines d'investigation plus larges : le rapport au lieu et particulièrement à la ville, les conditions économiques, sociales et culturelles, les caractères distributifs, dimensionnels et constructifs des logements et de leurs systèmes de groupement, leurs éventuelles manières de faire participer l'usager, etc.
Ces travaux ne prétendent pas approfondir de façon rigoureuse la question du logement telle qu’elle peut se poser dans la pratique professionnelle, mais ils permettent de se familiariser avec les problèmes auxquels il sera confronté et de le rendre davantage conscient de la possibilité d'y apporter des réponses claires. La dimension très étendue d'une réflexion sérieuse sur le logement collectif doit disposer des apports nécessaires sur le plan historique et théorique qui ne peuvent être fourni que par un éventuel troisième cycle dont la matière des cours serait alimentée par des recherches. (J.-L)
11 juin 1986; Mario BEVILACQUA et Alain TSCHUMI, professeurs au DA de l'EPFL : Projet et/ou imaginaire : la construction considérée comme un des fondements du projet d'architecture et de son enseignement.
Le projet d'architecture peut être défini comme l'interprétation d'une réalité supposée ou encore comme l'expression d'un désir de matérialité. Il est représentation et communication : il est image, c’est-à-dire figure, de figura = forme (Robert). Image induit imagination et imaginaire connotant fantaisie, fantastique, fiction, fantasme : la négation de la réalité.
Mais, dans une réconciliation de ces extrêmes, ne pourrait-on pas, des abysses oniriques et des fantasmagories de la mémoire, faire émerger l'image et par le dessin, merveilleux forceps, la tirer à la lumière, la muter en métaphore et de là en figure; c’est-à-dire en forme ? l'enseignement doit-il ignorer cette voie royale conduisant au projet ? (M. B.)
La construction est parfois considérée comme un mal nécessaire par l'architecte, l'enseignant, l'étudiant. Vue comme l'intendance d'une politique dont de Gaulle disait qu’elle avait à la suivre, elle est au mieux, selon Viollet-le-Duc, le moyen dont l'architecture serait le but. La construction peut toutefois prendre une valeur accrue, devenir un des fondements sur lesquels se bâtit le projet d'architecture. En effet, la décomposition possible du bâti : vu comme une structure dans le sens structuraliste du terme : en différents systèmes (système porteur d'enveloppe, d'ouverture, de circulation, non porteur, etc.) implique autant la phase encore immatérielle du projet (1:500 : 1:100) que la phase dite de matérialisation (1:50 - 1:1). La nécessaire cohérence des deux phases exige une influence réciproque des idées dites de « projet » et de « construction ». d'autre part, les problèmes d'identification au lieu donnent au matériau, à son choix et à sa mise en oeuvre une valeur de premier plan dont l'influence sur le projet d'architecture s’exerce dès les premières réflexions de l'architecte. Si ce que faisait dire Paul Valery à Eupalinos est vrai : « Il n’y a pas de détails », alors la construction, le choix des matériaux, leur mise en oeuvre, les dessins des détails sont partie intégrante et fructifiante du projet d'architecture (A. T.).
18 juin 1986 : Luigi SNOZZI et Léopold VEUVE, professeurs au DA de l'EPFL : Architecture et territoire : organiser l'environnement urbain.
« Je crains que, sans une ouverture à la raison morale, il n’y ait pas de prochain siècle. Un appel à l'espoir est aujourd'hui un appel à la résistance » (Max Frisch, 1986).
Architecture et territoire, deux termes inséparables, l'un agissant nécessairement sur l'autre. Fondamentalement, le territoire que transforme l'architecture est limité. Il s’agit de la biosphère dans laquelle toute intervention touche à notre principe vital même. C’est dire la mesure de notre responsabilité d'architecte. Une école d'architecture ne peut se satisfaire d'être le lieu de transmission des spécificités disciplinaires scientifiques et théoriques au moment où les théories et les sciences échappent de plus en plus au contrôle moral des intellectuels. Sa tâche principale est de préparer l'étudiant à l'activité critique qui lui permettra d'exercer ce que Kenneth Frampton ou Max Frisch ont appelé l'activité de résistance (L. S.).
Quel sens accorder à la notion d'environnement urbain ? Ne serait-il pas préférable de parler d'environnement construit, la notion d'urbain se diluant rapidement en direction de la périphérie ? Et pourquoi parler « d'organiser » et non pas de projet ou de dessin ? Ces questions conduisent à examiner comment le Département d'Architecture évolue dans son enseignement à travers les thèmes abordés ces dix dernières années, quelles sont les problématiques développées et celles qui sont négligées. En regard des problèmes actuels, quelles sont les références pertinentes ? (L. V.)

Rudolph M. Schindler : Space Architecture and the tradition of the Moderne

  • 0185.02.0014/11
  • Pièce
  • 20 mai 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition R.-M. Schindler (1887-1953) par le Dr August SARNITZ, Vienne.
Schindler fut l'un des architectes les plus marquants du Mouvement Moderne aux Etats-Unis. Né à Vienne, il fit ses études sous la direction d'Otto Wagner à l'Académie des Beaux Arts, sous celle d'Adolf Loos à la Bauschule et de Frank Lloyd Wright en travaillant dans son bureau à Oak Park et à Taliesin. Envoyé par Wright en Californie superviser la construction de la Barnsdall House, Schindler y trouve la situation idéale pour imaginer des variations sur le thème de la maison individuelle qui va constituer la majeure préoccupation de sa carrière. Dans la Lovell Beach House de 1926, souvent considérée comme son chef d'oeuvre, il expérimente les espaces intérieurs fluides, les vérandas, l'utilisation du béton et du verre.
Le dessin architectural de Schindler reflète l'influence de ses professeurs mais il marque aussi durablement l'architecture moderne aux Etats-Unis. Bien que n'enseignant que très peu dans les écoles d'architecture, ses articles et ses oruvres furent publiés en Europe et aux Etats-Unis. Ses réflexions personnelles sont tout à fait particulières car il fut élevé en Autriche mais passa le reste de sa vie aux Etats-Unis sans jamais revenir en Europe. Il la quitta juste avant la première guerre mondiale et ne maintint pas de relations directes avec les architectes et les artistes du Constructivisme russe, du Cubisme hollandais, du Bauhaus allemand ou du Futurisme italien. La plupart des architectes qui quittèrent l'Allemagne ou l'Autriche le firent pendant la période fasciste dont Schindler n'eut pas à subir les contraintes. Il fut ainsi très isolé tout au long de sa vie du style international et le résultat en fut une interprétation très personnelle de l'architecture.

Architectures à Porto

Conférence inaugurale de l'exposition « Architectures à Porto par Alvaro SIZA, architecte, professeur à l'Ecole d'Architecture de Porto.

Ma vie d'architecte

  • 0185.02.0015/12
  • Pièce
  • 23 novembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Livio Vacchini, 7 projets 1970-1987 » par Livio VACCHINI, architecte, Locarno.

El Lissitzky et l'espace moderne

  • 0185.02.0015/16
  • Pièce
  • 14 décembre 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Yves-Alain BOIS, historien de l'art, professeur à la John Hopkins University, Baltimore.

Behnisch & Partners

  • 0185.02.0016/05
  • Pièce
  • 15 février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Günther BEHNISCH, architecte, Stuttgart.

Profils, joints, finissages

  • 0185.02.0016/06
  • Pièce
  • 22 février 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Atelier Cube/Patrick Devanthery & Inès Lamunière/Bernard Gachet & Patrick Mestelan » par Jacques GUBLER, professeur au DA de l'EPFL.

Hespérides

  • 0185.02.0016/13
  • Pièce
  • 8 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon inaugurale du professeur Patrick MESTELAN.

Modernité et classicisme dans l'œuvre d'Adalberto Libera

  • 0185.02.0016/17
  • Pièce
  • 6 décembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giorgio CIUCCI, professeur à l'Ecole d'Architecture de Venise.
Libera (1903/1963) fut l'un des architectes importants de l'entre-deux-guerres. Après avoir étudié l'architecture à l'Université de Rome, il rejoignit le Gruppo 7, le groupe originel des rationalistes italiens fondé à Milan et dont le Manifeste parut en 1926 dans Rassegna Italiana. En 1928, Libera fut un des co-rédacteurs du catalogue de l'exposition de l'Architecture Rationaliste à Rome, la seconde exposition étant inaugurée en 1931 par Mussolini. Bâtiments les plus marquants : le Palais postal sur l'Aventin en 1933 avec de Renzi, lePalais des Congrès à l'EUR (1937-38), la Villa Malaparte à Capri (1938-40).

La métropole imaginaire : un atlas de Paris

  • 0185.02.0017/03
  • Pièce
  • 24 janvier 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bruno FORTIER, IFA, architecte, Paris.
d'où vient qu’un site puisse naître et évoquer en prenant un jour un visage arrêté et une forme définitive ? A quoi bon explorer ? Revenir sur ce qui existe ? A quoi bon cette plongée dans l'histoire s’il ne s’agit, parti d'hier, que de suivre jusqu’à aujourd'hui des formes de création que même les plus rêveurs ne songent plus à reproduire ? Il nous semble que les villes sont assez belles, assez énigmatiques aussi pour que l'on puisse tenter de les analyser plus et mieux qu’on ne le faisait jusqu’ici. Il nous a semblé aussi que sous leurs paysages, malgré les déchirures et les accidents qu’elles offraient, la manière dont les villes se formaient, pouvait, elle aussi, faire l'objet d'une approche plus précise.

Atelier de pédagogie du projet d'architecture

  • 0185.02.0017/14
  • Pièce
  • 13 août-15 septembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Professeurs Pierre VON MEISS « l'apprentissage de l'espace », Luigi SNOZZI « Architecture, ville et territoire » et Mario Bevilacqua « La créativité ».

Karljosef Schattner : Eichstaett

  • 0185.02.0017/15
  • Pièce
  • 31 octobre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Karljosef SCHATTNER, architecte, professeur invité à l'EPFZ.
Karljosef Schattner travaille depuis près de trente ans comme architecte de la ville d'Eichstaett, petite ville de l'Allemagne du Sud, siège du Prince-Evèque de Bavière, caractérisée par son architecture baroque, relativement peu concernée par le développement industriel et commercial moderne et dont la population a à peine doublé depuis 1806 (10’500 habitants). Comme Giancarlo de Carlo à Urbino, il consacre ses efforts à la préservation de la ville, aux problèmes d'intégration du nouveau à l'ancien et aux reconversions d'anciens bâtiments. Peu d'architectes ont eu l'occasion d'intervenir si souvent dans une ville mais, cependant, sa signature n’est pas excessivement manifeste. Chaque cas est considéré comme un cas unique qui dérive individuellement des conditions locales plutôt qu’imposé par un concept préétabli. Connaissant parfaitement l'histoire de sa ville et travaillant avec un maître de l'ouvrage qu’il connaît, il consacre toute son attention à l'exécution de l'architecture et s’attache à une précision dans les détails pour laquelle il est devenu célèbre en Allemagne.

La parole d'avant le langage

  • 0185.02.0017/18
  • Pièce
  • 21 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bruno QUEYSANNE, philosophe et sociologue, professeur à l'Ecole d'Architecture de Grenoble.
Je me demanderai comment l'architecture par elle-même est un objet de communication et comment je pense qu’elle est, par excellence, le grand livre de l'humanité en m’appuyant sur des auteurs littéraires tels que Victor Hugo avec Notre Dame de Paris, Swift et Gulliver et Merleau-Ponty qui est ma grande référence en philosophie pour « essayer de penser notre rapport au monde ».

Henry-Jacques Le Même ou l'invention de l'architecture des stations de sports d'hiver en France

  • 0185.02.0018/01
  • Pièce
  • 16 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

: Conférence de Françoise VERY, architecte, Morzine, professeur à l'Ecole d'architecture de Grenoble.
Si la Baronne Maurice de Rothschild crée la station de sports d'hiver de Megève, Henry Jacques Le Même en invente l'architecture. Respectueuse des richesses locales, en particulier du bois, cette architecture les transforme d'artisanat en métier d'art. Le Même en élabore les techniques et l'esprit. Esprit moderne qui se manifeste sans détour dans sa propre maison construite en 1929. Son oeuvre nous enseigne comment l'amour d'un lieu peut, avec un esprit nouveau, créer une architecture qui semble lui correspondre depuis toujours. Comment cela fut-il possible ? Quel métier peut mettre cela en oeuvre ? Pierre Patout, Henri Sauvage sont des grands patrons aux travaux desquels collabora de 1918 à 1928 Le Même, alors élève de l'atelier Pascal-Recoura, puis Pontremoli. Son activité chez Ruhlmann, décorateur, créateur de meubles d'un raffinement extrême, lui apporta cette différence qu’il eut le talent de faire fructifier.

Hans Brechbühler 1907-1989

  • 0185.02.0018/15
  • Pièce
  • 30 octobre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Hans Brechbühler 1907-1989 par Ueli ZBINDEN, architecte, Zurich.
l'Ecole technique de Berne est indissolublement liée au nom de Hans Brechbüler, un architecte qui a été un représentant typique de la deuxième génération de l'Architecture Moderne. Ce projet plein d'invention pourrait cependant porter ombre à une oeuvre dont la caractéristique principale réside dans le non-spectaculaire et dans une recherche tenace des possibilités spatiales conceptuelles.

Parler peinture

  • 0185.02.0018/19
  • Pièce
  • 27 novembre 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Olivier MOSSET, peintre, New York.
Les cercles d'Olivier Mosset sont entrés dans l'histoire de la peinture contemporaine en tant que proposition de l'association BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni) dans les années 60 bien qu’ils aient survécu à la dissolution du groupe. A New York depuis 1967, Olivier Mosset se consacre à l'abstraction et aux monochromes. Il représente la Suisse à la Biennale de Venise de 1990 et Jean Baudrillard écrira à cette occasion : l'abstraction de notre monde est acquise désormais, depuis longtemps, toutes les formes d'art d'un monde indifférent portent les mêmes stigmates de l'indifférence. Ceci n’est ni une dénégation, ni une dépréciation, c’est l'état des choses : une peinture authentique actuelle doit être aussi indifférente à elle-même que le monde l'est devenu.

39 idées pour un jardin : Espaces, arbres et images de C. Th. Sorensen

  • 0185.02.0018/20
  • Pièce
  • 6 au 20 février 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par la Kunstakademie de Copenhague et le Département d'Architecture de l'EPFL sur une proposition de Luigi Snozzi.
Né en 1893, C. Th. Sorensen commence très vite à projeter des jardins. Son nom est devenu populaire au Danemark lorsqu'il inventa les terrains de jeux Robinson qui répondent totalement aux besoins des enfants.
Cette exposition propose 39 possibilités d'organiser et de soigner un jardin prévu sur une parcelle de 675 m2. Sorensen insiste sur la simplicité et la retenue qui devraient présider à l'organisation d'un jardin et sur la nécessité de faire des choix. Il qualifie le jardin non pas de nature mais d'oeuvre humaine.

l'architecte en tant qu’intellectuel

  • 0185.02.0006/04
  • Pièce
  • 5 et 6 février 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé par quelques étudiants et enseignants de l'EPFL et de l'EAUG avec Manfredo TAFURI
. Pourquoi inviter Manfredo Tafuri ? Il y a tout d'abord ce premier désir : inviter Manfredo Tafuri à la discussion large de ses théories les plus actuelles. Il fallait tenter, pour cela, de révéler l'importance de son travail théorique, justifiant ainsi l'organisation d'un séminaire qui se caractérise d'abord par sa programmation partagée. Cette invitation s’inscrit à la suite d'un important travail préparatoire qui a rassemblé quelques étudiants et enseignants de Lausanne et Genève, travail dont le produit se présente sous la forme d'un dossier de textes que nous proposons comme premier cadre théorique au débat. 
Manfredo Tafuri, né à Rome en 1935, obtient son diplôme d'architecture en 1960. Dès 1962, après une brève activité de projet, il se consacre exclusivement à l'histoire de l'architecture. Il devient en 1968 titulaire de la chaire d'Histoire de l'architecture et fonde l'Istituto Universitario d'Architettura di Venezia qu’il dirige depuis lors. En tant que membre du conseil de rédaction de la revue italienne Casabella, il participe à la redéfinition du nouveau programme rédactionnel de celle-ci, depuis sa dernière restructuration en 1976. En Suisse, la personnalité et les travaux de Manfredo Tafuri son reconnus dès la publication d'articles dans la revue Werk puis la revue Archithèse. Sa première contribution, dans laquelle il discute la pertinence de l'apport de la sémiologie à l'architecture, remonte à 1971.
Depuis 1970, Manfredo Tafuri se consacre en particulier à la formulation d'une nouvelle historiographie de l'architecture qui se définit selon une double fonction : elle doit être en premier lieu un chapitre particulier d'une histoire générale du travail intellectuel ; en second lieu, elle doit s’intégrer dans l'histoire des structures et des rapports de production. Tafuri met l'accent sur le fait que l'architecture est une forme particulière de travail intellectuel et que le travail intellectuel de l'architecte s’articule sur une gamme d'activités directement productives.
Ce projet radical ne saurait être discuté dans son ensemble : nous ne proposons ici que trois questions qui seront développées par Manfredo Tafuri. Elles définissent l'entame d'un débat : 
- la remise en question du rôle actif de l'idéologie dans l'architecture et la crise des avant-gardes
- la transformation du rôle productif du travail intellectuel de l'architecte dans la division sociale du travail et le passage du travail concret (l'architecte comme artisan) au travail abstrait (le bureau comme fabrique) 
- l'expérimentation et les nouvelles pratiques possibles dans un nouveau rôle du technicien producteur.
l'invitation de Manfredo Tafuri est donc l'amorce d'un débat qui doit encore se dégager en Suisse. Ces questions, bien sur, dépassent le cadre spécifique que leur assigne l'espace du séminaire, mais elles constituent sans doute quelques arguments suffisants pour commencer à questionner publiquement le statut social de l'architecte en Suisse. (Pierre-Alain Croset, étudiant au DA, Diego Peverelli, EAUG)


l'architecture est-elle un texte ? Lecture structuraliste

  • 0185.02.0006/05
  • Pièce
  • 1er mars 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Gonsalv K. MAINBERGER, docteur en philosophie, invité à l'initiative du Professeur Franz Füeg
1. Le structuralisme, les sciences humaines et le monde technique
2. La science des signes et l'interprétation des symboles : a/données historiques et économiques de l'architecture. b/ le concours des représentations mentales
3. Essai d'une lecture intégrale des œuvres architecturales
G.K. Mainberger : né en 1924 à St Gall. Etudes théologiques et philosophiques à Fribourg. Promotion sur Platon et Aristote. Enseignement en Afrique et en Belgique. Etudes supplémentaires à Marburg, Tubingen et Cologne. Spécialisations : la philosophie française et le structuralisme. Nombreuses publications sur le symbolisme en philosophie et dans les sciences humaines.


Alvaro Siza


  • 0185.02.0007/15
  • Pièce
  • 26 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Alvaro Siza par Alvaro SIZA, architecte, Porto. 
Portugais, Alvaro Siza est né en 1933 près de Porto. Après avoir travaillé avec Fernando Tavora, son professeur, il réalise, dès l'âge de 25 ans, une série de petites maisons privées et deux piscines publiques à Matosinhos et à Leça mais il sera toujours écarté des grandes commandes publiques par le régime de Salazar. Après le 25 avril, il s’engage avec son équipe dans les programmes SAAL à Porto. Siza est très peu connu hors du Portugal et des petits cercles d'architectes italiens et espagnols et pourtant cet homme effacé est certainement l'un des plus « grands » architectes de la nouvelle génération européenne. Dans son œuvre confidentielle, de dimension extrêmement modeste, il s’efforce de coller étroitement à la pauvreté des moyens économiques portugais sans jamais abdiquer une culture raffinée et une poétique spatiale dont aucune photographie ne peut rendre compte (B. Huet).


Kazuo Shinohara : l'espace à l'état brut

  • 0185.02.0008/01
  • Pièce
  • 14 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Paul DARBELLAY, architecte, Martigny, professeur invité au DA. 
Kazuo Shinohara le dit lui-même : ses maisons relèvent de l'art seul : chacune d'entre elles doit être appréciée comme une oeuvre d'art en soi. De ces oeuvres, il en a produit 33 à ce jour, uniquement des maisons individuelles.
Kazuo Shinohara est un cas dans l'architecture japonaise. Né en 1925, il s’est d'abord consacré aux mathématiques puis, une certaine fascination pour le patrimoine architectural japonais l'incite à délaisser les mathématiques pour l'architecture. Ses premières maisons montrent de nombreuses références à la vie traditionnelle japonaise. Ensuite, il évolue vers une architecture a-japonaise dont les formes et les structures rudes, voire agressives ont quelque chose de sauvage. Ces volumes intérieurs dépouillés à l'extrême, traités comme des sculptures en creux auxquelles l'homme doit s’adapter, ces portes ou fenêtres qui semblent plus répondre à la nécessité des proportions qu’à celles de la circulation de l'homme ou de la lumière, tout cela transcende le fonctionnel et le rationnel et ne peut être compris que par rapport à un référent unique : Shinohara lui-même, exclusivement préoccupé par la quête d'un purisme architectural lié à son propre monde intérieur.


L'architecture italienne des années soixante : vue rétrospective

Soutenance publique de la thèse de Pietro FONTANA, assistant au DA. 
L'histoire de l'architecture italienne des années 1960 se caractérise par la multiplicité des tendances, par l'antagonisme des différentes écoles, par une sorte de rumeur polémique et cacophonique.
Mais on pourrait dire que chaque période de l'histoire de l'art présente des mouvements antagonistes, des recherches divergentes, des conflits violents sous la bannière rassurante et unificatrice de certaines étiquettes, notamment stylistiques : le gothique, la renaissance ou le baroque.
La prise de conscience de la confusion peut entraîner un effort de clarification et de mise sur table de propositions alternatives. Ce qui vaut pour l'architecture italienne des années 60 vaut aussi pour cette recherche : cette ambiguïté « babélique » peut s’interpréter soit comme une certaine complaisance, soit comme un effort visant à surmonter la crise des langages pour proposer une langue utilitaire. Cette recherche ne s’appuie pas seulement sur le texte écrit mais aussi sur l'image comme moyen de communication personnel.


Viennese Atmosphere

  • 0185.02.0009/08
  • Pièce
  • 27 mai 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Tendances nouvelles de l'architecture autrichienne par Adolf KRISCHANITZ, professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne et co-fondateur du bureau Missing Link. 
Krischanitz parlera de la situation générale de l'architecture et des architectes à Vienne où les prises de position actuelles de jeunes architectes tels Appelt, Kneissel, Prochazka, Czech, Tesar, Kapfinger et Krischanitz sont issues d'un dialogue constant avec la réflexion historique. Il montrera comment les approches architecturales spécifiques qui sont présentées dans l'exposition sont en relation avec les différentes interprétations de la tradition viennoise (Kornhäusler, Semper, Wagner, Loos, Frank, etc.) et que les processus artistiques et intellectuels qui suscitent une libération du fonctionnalisme pur et du matérialisme sont une réalité historique particulièrement ressentie à Vienne.

Bruno Taut : construire le présent avec la nostalgie de l'avenir

  • 0185.02.0009/10
  • Pièce
  • 9 juin 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Bruno Taut 1880-1938 par
Gérard CLADEL, professeur, Paris. 
Après quelques hésitations, il ne semble pas que l'on peut présenter Bruno Taut sans éviter d'aborder l'apparente contradiction qui sous-tend une partie de son oeuvre avec d'une part les projets utopiques que l'on voit apparaître dès 1910 à Berlin : premier pavillon d'exposition Träger-Verkaufs-Kontors : et qui, gagnant peu à peu en lyrisme et en dimension visionnaire, rejoindront les projets les plus irréels de l'après-guerre, et, d'autre part, des réalisations souvent modestes sur le plan architectural, pragmatiques et singulièrement soucieuses des contraintes économiques et sociales de leur temps. Pour cela, j’envisage d'analyser les projets, essentiellement des lotissement : réalisés entre 1910 et la fin des années 20 : et de montrer comment la pensée utopique vient s’y inscrire et en renouvellera les thématiques, sans pour cela jamais tomber dans les travers de privilégier la doctrine aux dépens de la réalité.


Un socle pour Giacometti

  • 0185.02.0009/13
  • Pièce
  • 3 novembre 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Livio VACCHINI, architecte, Locarno.
« Je parle du processus de mon travail : à quoi est-ce que je pense lorsque je commence un travail ? d'où vient le plaisir que j’en retire ? J’ai choisi le plus petit projet pour commencer à en parler. Un client m’avait demandé de dessiner un socle pour une sculpture de Giacometti qu’il avait achetée, mais ce projet n’est qu’une excuse pour parler d'architecture et de mon travail d'architecte ».

Les revues d'architecture

  • 0185.02.0010/04
  • Pièce
  • 23 février 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire avec la collaboration de :

  • Werner OESCHLIN, Daidalos, Berlin : Les loisirs des architectes et les fatigues des intellectuels : incohérence et espoir
  • Pier-Luigi NICOLIN, directeur de la revue Lotus, Milan : La revue d'architecture en tant qu’instrument de recherche
  • Jacques BLUMER, Werk, Zurich : La revue d'architecture et la pratique
  • Bernard HUET, professeur invité au DA, ancien rédacteur en chef de l'Architecture d'aujourd'hui : La manipulation des projets pour les rendre consommables
  • Frantz FÜEG, professeur au DA : Le rôle de la revue dans l'enseignement
  • Jacques GUBLER, historien, professeur au DA : Fenêtre sur les revues suisses
  • Kaj NOSCHIS, Architecture et Comportement, assistant au DA : Sciences sociales et architecture
  • Pierre-Alain CROSET, Casabella, Milan
  • Rodolphe Lüscher, Werk, chargé de cours au DA.

D'une géométrie baroque : licence ou règle ?

  • 0185.02.0010/10
  • Pièce
  • 9 décembre 1983
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Inès LAMUNIERE et Patrick DEVANTHERY, architectes EPFL.
La recherche d'une règle de la géométrie dans le processus d'élaboration du projet architectural nous interroge sur les phénomènes liés à l'histoire de l'architecture et à sa théorie. La question d'une spécificité de la discipline architecturale s’exprime aujourd'hui par un retour sur son histoire, non seulement comme un répertoire de formes architecturales aptes à la citation mais aussi comme un ensemble de formes qu’il s’agit de repérer dans les dessins du projet.
Dans la courte période de cette révolution sur l'espace qu’est le baroque romain, la géométrie a-t-elle des significations intrinsèques, que substitue-t-elle, qu’abstrait-t-elle dans le dessin et lors du passage à la matérialisation spatiale ?
A Santa Maria della Pace, Pietro di Cortona fragmente les figures géométriques, il déconstruit l'unicité de l'espace ; quelles règles met-il en place ? Par des opérations de transformation géométrique, l'usage de référence à des objets archétypiques est transgressé dans le projet en cours d'élaboration ; quel ordre ces transformations appellent-t-elles ? Cortona, avec Borromini et Bernini, assigne, par des règles de perception, un rôle à la géométrie dont les licences nous éclaboussent encore (I. L.+ P. D).

Les concours d'architecture

  • 0185.02.0011/06
  • Pièce
  • 16 mai 1984
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire inaugural de l'exposition Les concours d'architecture en Suisse romande avec la collaboration de :

  • Mario BEVILACQUA, Vincent MANGEAT, Alain G.TSCHUMI : Le rôle des enseignants dans les jurys et dans la pratique des concours :
  • Luigi SNOZZI : Les concours dans l'architecture tessinoise : mes expériences
  • Bernard ATTINGER : Le maître de l'ouvrage et les concours : expérience valaisanne
  • Richard QUINCEROT : Le rôle des concours dans la pratique sociale de l'architecte
  • Bernard HUET : Le concours de l'Opéra de Paris.

La nouvelle génération des coques minces

  • 0185.02.0013/03
  • Pièce
  • 22 janvier 1986
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Heinz ISLER, ingénieur, Burgdorf.
Heinz Isler est un spécialiste au niveau suisse et international des voiles minces en béton et est l'auteur de plusieurs dizaines de constructions. Il a su innover dans les formes de ce type de structures et mène actuellement de nombreuses recherches sur leur comportement dans le temps.

La maison du rêve

  • 0185.02.0014/02
  • Pièce
  • 14 janvier 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Kaj NOSCHIS, docteur en psychanalyse, chargé de cours au DA de l'EPFL.
« Dès le début, la tour (de Bollingen) fut pour moi un lieu de maturation. Elle me donnait l'impression que je renaissais dans la pierre. On pourrait dire que je l'ai construite dans une sorte de rêve » (C. G. Jung, Ma vie). Jung parle ici d'une maison qu’il a construite de ses propres mains en marge de son activité de psychiatre et de psychologue analyste.
Les deux rêves que Jung considère lui-même comme les plus importants de sa vie sont des rêves de maison/atmosphères d'intérieurs et parcours d'une chambre à l'autre. En construisant la tour de Bollingen, l'activité consciente de Jung a pris le relais de son activité onirique. Nous avons tous fait des rêves de maison. Nous avons ainsi pu nous sentir touchés par les images de nos maisons « nocturnes ». Notre maison diurne, celle où nous habitons, nous interpelle sans cesse. Dès lors, comment pouvons-nous, architectes ou profanes, envisager la transition de la maison nocturne à la maison diurne ?

Le Corbusier et la Suisse

Conférence inaugurale de l'exposition Le Corbusier et la Suisse par Werner OESCHLIN, professeur à l'EPFZ.

Les filiations de l'architecture contemporaine à Paris

  • 0185.02.0014/13
  • Pièce
  • 10 juin 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Georges MAURIOS, professeur à Paris-la Défense
Les architectes disposent à Paris d'un patrimoine culturel reconnu comme base de l'architecture urbaine parisienne. Les filiations communes à plusieurs projets conduisent à la définition d'un style, voire d'un mouvement parisien, fût-il limité à quelques auteurs.
La concordance des réponses est issue des références communes trouvées dans le patrimoine parisien de l'architecture moderne. Ces références engendrent des règles morphologiques : dans un premier rapport, on trouve le travail de la façade, la reconnaissance des angles, les raccordements et soudures, la hiérarchie rue/intérieur d'îlot, le traitement des cours, la conformité géométrique avec le site : tendance contextualiste. Le deuxième rapport est celui du détail architectural : proportion des ouvertures, encadrements, soubassements, matériaux de façade, couronnements, garde-corps, etc., continuité d'un langage enrichi d'évocations nouvelles.

A la recherche de l'espace sensible

  • 0185.02.0014/14
  • Pièce
  • 4 novembre 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giles BARBEY, professeur invité au DA de l'EPFL.
l'interrogation itérative et souvent tâtonnante sur les propriétés de l'espace se poursuit depuis une trentaine d'années. Dans quelle mesure l'architecture influence-t-elle de manière décisive les comportements humains ? Il n’y a pas de réponse simple à cette question mais seulement quelques indications apportées par les sciences sociales pour élargir l'horizon de nos références. Au-delà de l'enquête sociologique permettant la prise en compte des modes de vie dans la création architecturale se situerait tout un travail laborieux qui consiste à étudier la relation affective entretenue avec les espaces fréquentés dans la vie quotidienne, en particulier ceux du logis. Cette voie emprunte le détour de considérations objectives et de l'analyse phénoménologique. Elle ne peut être exposée ici que de manière allusive.

Saint-Simoniens, Fourriéristes et architecture

  • 0185.02.0014/15
  • Pièce
  • 11 novembre 1987
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Bernard MARREY, historien, Paris.
La révolution de 1798 a fait éclater les carcans corporatifs qui entravent l'essor industriel et commercial. Un vent de liberté souffle sur la France. Sans sous-estimer ses bienfaits, la déréglementation inquiète certains esprits qui réfléchissent à une nouvelle organisation sociale. Parmi eux, Fourier, dont la pensée est proche de ceux qu’on appellera les socialistes, et Saint-Simon, dont la pensée plus technicienne est assez proche d'un capitalisme d'Etat, ont une influence très forte sur le milieu intellectuel français et aussi bien sur les architectes et les ingénieurs entre 1820 et 1860.

Les fonctionnalistes de Brno

  • 0185.02.0015/01
  • Pièce
  • 18 janvier 1988
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Introduction à l'exposition « Les fonctionnalistes de Brno »par Vladimir SLAPETA, directeur des Archives d'architecture du Musée technique national de Prague et conférence inaugurale de Ruggero TROPEANO, assistant à l'ETHZ.

Buenos Aires

  • 0185.02.0016/01
  • Pièce
  • 11 janvier 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Juan-Manuel BORTHAGARAY, doyen de la Faculté d'Architecture de l'Université de Buenos Aires, professeur invité au DA de l'EPFL.

Deconstructivist Architecture

  • 0185.02.0016/02
  • Pièce
  • 25 janvier 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Mark WIGLEY, historien d'art, New York, commissaire avec Philip Johnson de l'exposition « Deconstructivist Architectur »e au MOMA.

Emilio Battisti

  • 0185.02.0016/12
  • Pièce
  • 7 juin 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Emilio BATTISTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.

Patrimoine et invention

  • 0185.02.0016/15
  • Pièce
  • 22 novembre 1989
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'André SCOBELTZINE, professeur à l'Ecole d'Architecture de Grenoble.
l'étude du patrimoine peut-elle être de nouveau une source d'invention ? Pour répondre à cette question, nous observerons les relations qui ont pu se tisser entre patrimoine et invention en Grèce ancienne, dans le monde féodal et, enfin, dans l'art et l'architecture moderne où ces deux termes sont devenus presque antithétiques. Puis nous nous efforcerons de dégager quelques éléments d'un dialogue possible aujourd'hui entre l'étude du patrimoine et des processus de sa création et un art qui serait soucieux de se renouveler en modifiant, parfois, les règles de son jeu.

Projets récents, projets en cours

  • 0185.02.0017/01
  • Pièce
  • 10 janvier 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Yves LION, architecte, Paris.
Yves Lion appartient à la génération qui a réclamé à cor et à cri le « retour à la ville » à l'occasion des concours de Marne-la Vallée et de la Roquette à Paris en 1973-74. Trois thèmes caractérisent ses projets les plus importants : la double nécessité de l'intégration et de la confrontation au site, le goût de faire simple et le souci de travailler avec la lumière naturelle qui joue un rôle important dans la stratégie formelle de ses projets.

Michael Alder

Conférence de Michael ALDER, architecte, Bâle.

Partituren und Bilder

  • 0185.02.0017/11
  • Pièce
  • 16 mai 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition « Partituren und Bilder » par Peter ZUMTHOR, architecte, Haldenstein/Coire.
Lorsque Peter Zumthor expose ses dessins, il nous montre de quoi la réalité de ses constructions est « faite ». Ils sont l'illustration de la « techne » qui associe chez Aristote les beaux-arts et l'artisanat. Ils attirent l'attention sur la poésie du travail qui les apparente aux tendances de l'art actuel : leur thème est le travail qui les a produits. Ce qui caractérise son travail, c’est que ses ouuvres-dessins montrent une sensibilité pour le matériau et exactement pour le matériau ordinaire qui donne à ses constructions une forte présence. Le dépouillement qui s’en dégage est une des conséquences du fait qu’elles se composent de corps simples : ainsi l'intérêt peut-il se porter sur les surfaces qui les composent » (MS)

Johannes Voggenhuber : Salzburg

  • 0185.02.0017/17
  • Pièce
  • 14 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Johannes VOGGENHUBER, directeur de l'urbanisme de la ville de Salzburg.
Courtier en assurances, opposant politique salzbourgeois, J. Voggenhuber a été élu conseiller municipal et se charge de la planification de la construction, de la conservation du centre historique, de la circulation et de la protection de l'environnement. Il est probable que le sens de ces termes a échappé à ses adversaires politiques car, de 1982 à 1987, Johann Voggenhuber aura l'occasion de démontrer l'ampleur des résultats politiques et architecturaux qu’une action architecturale résolue peut produire. Il fera preuve de la plus grande fermeté dans l'exécution de son mandat : pour lui, démocratie n’est en aucun cas signe d'immobilisme et la charge reçue du souverain populaire implique d'agir plutôt que d'administrer.
Outre les trois domaines cités plus haut, le projet de Salzburg est une tentative de reformulation de la ville ou la réforme de l'architecture a un poids déterminant : les projets sont évalués par quatre groupes d'experts indépendants et font l'objet d'un examen de planification où toutes les phases du projet sont discutées. Un Conseil qui s’occupe des questions formelles et architectoniques est créé en 1983 qui élabore de nouvelles formes de concours pour les nouvelles constructions et les bâtiments importants où la participation internationale est importante.

Le geste graphique

  • 0185.02.0017/20
  • Pièce
  • 28 novembre 1990
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon inaugurale du Professeur Gérard DUTRY.

Giuseppe Terragni : trois œuvres à Côme

  • 0185.02.0018/02
  • Pièce
  • 23 janvier 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Giuseppe Terragni : trois oeuvres à Côme par Enrico MANTERO, professeur l'Ecole polytechnique de Milan.

L'intervention dans l'architecture existante à l'âge classique

  • 0185.02.0018/12
  • Pièce
  • 16 mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ignasi DE SOLA-MORALES, professeur à l'Ecole d'architecture de Barcelone.
Le nouveau langage créé par l'humanisme en imitant un souvenir idéalisé du monde antique se confronte très souvent à des édifices et à des villes déjà existants. Apparemment, il existe une opposition totale entre l'une et l'autre des réalités. La valorisation de l'architecture du Moyen Age semble être totalement négative pour les architectes de la Renaissance. Une analyse plus poussée nous montre une situation relativement plus complexe et subtile. d'Alberti à Palladio en passant par Léonard, Raphaël, Serlio, le rapport entre antiquité, passé proche et présent tisse un système de relations à l'intérieur desquelles l'architecture nouvelle n’est ni indifférente à l'architecture existante, ni ne se conçoit comme un simple prolongement de l'architecture du passé. Le débat théorique apporte quelque lumière sur la notion d'intervention architectonique dans laquelle la prise de conscience de l'historicité est fondamentale. l'inauguration d'un langage nouveau est en réalité le résultat d'une réflexion historique sur l'architecture et la ville.

Ueli Zbinden

  • 0185.02.0018/13
  • Pièce
  • 22 mai 1991
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ueli ZBINDEN, architecte, Zürich, professeur invité au DA de l'EPFL.

La question du logement

12 décembre 1974 – Film de Hans et Nina STURM
Conditions du logement de masse à Berlin.

« Learning from Walt Disney » : Donaldville, Los Angeles et la métropole post-urbaine

Conférence de Giovanni BRINO, professeur au Politecnico de Turin.
Donaldville, la ville qui, dans les aventures de Donald Duck, joue le rôle de toile de fond n’est pas seulement la ville symbole de la société américaine. A travers l'analyse de ses composantes topographique et culturelle, Giovanni Brino établit l'analogie : à défaut d'identification : entre Donaldville et Los Angeles, modèle de la métropole post-urbaine.

Perception et expression plastique, travaux d’étudiants de l’unité pédagogique d’architecture de Lyon

Conférence inaugurale de l'exposition Perception et expression plastique par Marc GRUAIS, plasticien, à l'initiative du Professeur G. van Bogaert.
Parmi les dispositions prises en 1968 par le ministère des Affaires culturelles concernant la réforme de l'enseignement de l'architecture, l'une intéressait la mise en place du champ disciplinaire « Perception et expression plastique ». Marc Gruais présente ici le résultat de cette période d'investigation, résultat qui témoigne de l'intérêt porté par les étudiants à une approche globale du phénomène plastique.

Le Corbusier, bâtisseur

Présentation audiovisuelle de l'oeuvre du Corbusier par :

  • Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL
  • Tita CARLONI, chargé de cours à l'EAUG
  • Jean-Marc LAMUNIERE, professeur à l'EPFL
    suivi d'un spectacle donné au Théâtre de Vidy par le Théâtre populaire romand (TPR).

Home

Film de John STEVENS.
Pendant que la caméra montre les paysages des terres indiennes : ce qu’elles étaient et ce qu’elles sont devenues : le commentaire reprend le très beau discours d'un chef indien Seattle adressé au grand Chef de Washington qui désire acheter les terres des Indiens. Un témoignage du temps où les Indiens croyaient que leurs terres et leur destin étaient inséparables. l'évidence de la destruction de notre environnement.

Le Corbusier : Villa Savoye

  • 0185.02.0003/11
  • Pièce
  • 3 juin 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Tim BENTON.
La villa Savoye du Corbusier construite à Poissy près de Paris de 1929 à 1931 est une des réalisations les plus étonnantes du style international.
« l'architecture arabe nous donne un enseignement précieux. Elle s’apprécie à la marche avec le pied ; c’est en marchant, en se déplaçant que l'on voit se développer les ordonnances de l'architecture. C’est un principe contraire à l'architecture baroque qui est conçue sur le papier autour d'un point fixe théorique. Je préfère l'enseignement de l'architecture arabe. Dans cette maison-ci, il s’agit d'une véritable promenade architecturale, offrant des aspects constamment variés, inattendus, parfois étonnants. Il est intéressant d'obtenir tant de diversité quand on a, par exemple, admis au point de vue constructif, un schéma de poteaux et de poutres d'une rigueur absolue. » (LC)

Le volume bleu et jaune – Conférence de Robert MARCHAND, architecte et urbaniste

  • 0185.02.0003/04
  • Pièce
  • 5 février 197
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Robert MARCHAND, architecte et urbaniste
5 février 197.
Le « Volume bleu et jaune » est un atelier d'artiste à la Villa Médicis à Rome dans lequel de 1972 à 1974 la prise en considération de l'espace et de la lumière naturelle a été réalisée par des marquages colorés (à dominante bleu et jaune) sur le plancher, les murs et le plafond. Ces marquages ont permis d'élaborer des dessins qui ont constitué une banque de données pour l'exécution de 2 images de synthèse à 190° d'ouverture horizontale et 180° verticale, l'une en direction du Nord, l'autre en direction du Sud, avec pour chacune sur l'autre un recouvrement de 10°. A partir de ces deux images a été élaborée une image unique en direction du Nord avec une ouverture horizontale de 362° (2° de recouvrement) et 180° verticale. Cette image à partir du même lieu d'origine que les deux précédentes regroupe toutes les informations qui ont été enregistrées (voir l'ouvrage « Volume bleu et jaune, Rome, 1972-74).
Un langage plastique découle de ces travaux, il donne accès à des méthodes et à des techniques, transposables et transmissibles, pour l'étude et la mise en forme de l'espace architectural et urbanistique. Les documents de référence sont vérifiables et à l'origine de l'élaboration d'images compréhensibles par les non-spécialistes : elles pourront constituer un modèle, plus particulièrement pour l'élaboration de documents qui traitent de l'organisation de l'espace public.

Antoine Pompe ou l’architecture du sentiment

  • 0185.02.0003/10
  • Pièce
  • 19 mai 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Antoine Pompe par Maurice CULOT, administrateur des Archives de la Construction Moderne à Bruxelles.
Il peut paraître étrange que nous nous attachions à attirer l'attention sur un architecte qui ne semble pas avoir joué un rôle de pionnier à l'échelle internationale et qui paraît même occuper une position marginale par rapport au mouvement des idées du temps où il élaborait l'essentiel de son oeuvre. Antoine Pompe (1938-) s’est tenu volontairement à l'écart des lieux où se constituaient les signes culturels de la bourgeoisie, où se tramait la stratégie esthétique fonctionnelle, où l'architecture recherchait de nouvelles formes pour habiter, travailler, « cultiver le corps et l'esprit » en vue d'accompagner la révolution sociale. Antoine Pompe a opposé aux idées régnantes (priorité à la géométrie, promotion de la forme pure, la fonction engendre la forme) une architecture du sentiment et de la raison : attitude qui devait le conduire à récuser l'esthétique moralisante pratiquée par les fonctionnalistes au profit d'une architecture ouverte à toutes les rugosités humaines, donc une architecture en « marge » face à celle identifiée comme le « style international ». La position d'Antoine Pompe peut apparaître pour les jeunes générations plus riche, plus humaine et en définitive plus sentimentale et plus sociale que celle qui accorde la priorité au geste architectural. (R.Delevoy).

Vers une architecture évolutive : quelques projets et réalisations basés sur systèmes cumulatifs ouverts

Quelques projets et réalisations basés sur systèmes cumulatifs ouverts.
5 mai 1976 : Conférence de A.-L. MANSFELD, architecte et professeur à l'Israël Institute of Technology, Haifa
Le quoi et le comment : Permanence et mutabilité : l'antithèse : système contre composition : Définition des systèmes : systèmes de conception, systèmes cumulatifs ouverts : Interaction entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes de conception et systèmes de construction : Le processus de conception, création, structuration : signes et hypersignes : Comparaison de systèmes évolutifs : Le Corbusier, Candilis, van Eyck, Herzberger : Système cumulatif réalisé : le Musée d'Israël à Jérusalem : Aperçu : emploi de systèmes cumulatifs en urbanisme et habitation.

Remarques critiques d’un urbaniste à propos de la protection des monuments

  • 0185.02.0003/13
  • Pièce
  • 3 novembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Pas d'avenir sans passé par Ueli LAMEY, architecte-urbaniste au Planungsverband Äusserer Wirtschaftsraum, Munich.
Cette exposition : réalisée par le Werkbund de Bavière en collaboration avec le Service de protection des Monuments historiques à l'occasion de l'année du patrimoine architectural : se propose d'observer et d'analyser lucidement le processus de transformation qui a modifié notre environnement ces dernières décennies.
Ce n’est pas une exposition d'art mais plutôt une série d'images à but didactique. l'exposition tente de rendre le public attentif au déclin continuel de la diversité de la vie et de sa richesse visuelle. Elle demande au visiteur de ne pas se résigner en démontrant que l'Etat et son administration ne sont pas seuls responsables de la conservation du patrimoine culturel.

Christo : Running Fence

  • 0185.02.0005/03
  • Pièce
  • 1er février 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de MAYSLES et ZWERIN, commentaire et débat par CHRISTO. 
Le projet Running Fence, œuvre d'art temporaire, mise en œuvre par Christo, consiste en 2050 panneaux de nylon blanc dont chacun fait 18 pieds de large, supportés par des perches d'acier et des câbles ancrés dans la terre. La clôture ondule à travers un terrain plus ou moins mouvementé et se jette dans la mer après avoir parcouru une distance de 24 miles. l'œuvre d'art, achevée le 10 septembre 1976, restera visible pendant 15 jours et sera complètement démontée le 31 octobre. Frais de construction : 2 millions de dollars.
Tout ce que Christo a présenté ces dernières années à un public chaque fois plus interloqué, sceptique et finalement conquis, exige des superlatifs toujours plus forts. Le Running Fence subsiste aujourd'hui : comme tout autre projet de Christo : uniquement comme souvenir et comme documentation. Christo travaille sur deux paramètres : la monumentalité et la fuite du temps. Il apparaît comme un promoteur de souvenirs. « Je recherche l'involontaire beauté de l'éphémère ».


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