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BIANCHI Edith Pièce
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Les jeux de simulation - Moyens didactiques

29 mai 1974 – Conférence de John TAYLOR, directeur du centre de recherche sur l’environnement et professeur à l’Université de Sheffield
Les jeux de simulation en architecture et en urbanisme sont encore peu connus dans les pays francophones. Ils ont été développés surtout en Angleterre, aux USA et au Canada et y trouvent une large application dans certaines phases de l’enseignement

Gérard Blachere

11 juin 1974 – Conférence-Débat, Gérard BLACHERE, directeur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment à Paris, auteur de « Savoir bâtir » et « Vers un urbanisme raisonné » (1969), invité à la demande du Professeur G. van Bogaert
La méthode scientifique dans la conception des bâtiments : définition des exigences psychologiques et sociologiques, le processus de la conception architecturale, la programmation de la recherche dans le bâtiment.

La question du logement

12 décembre 1974 – Film de Hans et Nina STURM
Conditions du logement de masse à Berlin.

Terre à vendre

Projection film.
Tourné à la demande de l'Initiative pour l'Aménagement équitable du sol vaudois, ce film pose le problème de l'achat des terrains des paysans pour la construction d'immeubles ou de l'autoroute mettant ceux-ci dans l'impossibilité d'exploiter un domaine.

Passé et futur de Rolle

Exposition Passé et futur de Rolle vu par les étudiants du département d'architecture de l'EPFL.

Superstudio

Conférence inaugurale de l'exposition par J.-P. FICCI et A. NATALINI, architectes, Superstudio.
Créé en 1966, le bureau d'architecture florentin Superstudio développera son activité dans la recherche théorique de l'architecture et dans le design. Superstudio produit des films et des projets de divulgation sur des thèmes fondamentaux qui sont des tentatives critiques de détermination de nouvelles bases théoriques et anthropologiques de l'architecture. En développant à l'extrême une tendance architecturale ou urbanistique, leurs projets, parfois utopiques, servent d'avertissements.

Victor Horta

Conférence de Francis STRAUVEN, professeur à l'Ecole d'Architecture d'Anvers et de Hasselt, rédacteur de la revue hollandaise TABK.
Réagissant contre l'architecture et le décor académiques, Victor Horta (1861-1947) fut avec Van de Velde le principal créateur du style Art Nouveau. Les caractéristiques de son style résident dans l'emploi du fer, du verre et des matériaux colorés, les structures apparentes, le goût de la dissymétrie, des formes incurvées et la création d'un décor exubérant et onduleux aux formes dites « en coup de fouet ».

Pays Dogon

Conférence inaugurale de l'exposition Pays dogon par
Claude LEFEBVRE, auteur de l'exposition.
Les Dogons habitent une région de steppe située au sud-ouest de la boucle du Niger à Tombouctou et constituent quelque sept cents petites communautés qui s’alignent le long de la falaise de Bandiagara. Par leurs conditions de vie fondamentales, les Dogons ne diffèrent pas en apparence de leurs voisins immédiats. Cependant, ils ont mis au point un mode de vie qui les distingue de tous les autres peuples d'Afrique. Ils se sont livrés à une méditation approfondie de tous les phénomènes de l'existence et leurs créations : en particulier l'architecture : sont animées d'un symbolisme minutieux qui trouve sa source dans la conception même de l'univers.

« Learning from Walt Disney » : Donaldville, Los Angeles et la métropole post-urbaine

Conférence de Giovanni BRINO, professeur au Politecnico de Turin.
Donaldville, la ville qui, dans les aventures de Donald Duck, joue le rôle de toile de fond n’est pas seulement la ville symbole de la société américaine. A travers l'analyse de ses composantes topographique et culturelle, Giovanni Brino établit l'analogie : à défaut d'identification : entre Donaldville et Los Angeles, modèle de la métropole post-urbaine.

Inigo Jones

Conférence inaugurale de l'exposition Inigo Jones par :

  • C.-A. BEERLI, professeur à l'EPFL et à l'EAUG.
  • J. GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
    Inigo Jones (1573-1652) introduisit l'architecture palladienne en Grande Bretagne et traça la voie à Wren, Howsmoor , Adam et aux maîtres de l'architecture géorgienne. Son style, sobre et classique, va transformer l'habitation en Grande Bretagne. Son principe de construction est caractérisé par le cube ou le double cube qu’il multipliera ou divisera selon ses besoins.

De l’air pour vivre

Film de Peter STIERLIN.
Ce film traite de la pollution de l'air. En partant de trois exemples aux USA et en Angleterre, il envisage les différentes mesures à prendre avant qu’il ne soit trop tard.

Claude-Nicolas Ledoux

Film.
Personnalité imaginative, C.-N. Ledoux (1726-1808) fait évoluer le style Louis XVI dans le sens de la grandeur monumentaliste. Il marque une prédilection pour les volumes simples, les murs nus, les effets de masse. Son plan radio-concentrique pour Arc-et-Senans dénonce un sens du grandiose et un goût prononcé pour les formes symboliques, la destination spécifique de chaque édifice.

Magritte ou la leçon de choses

Film.
Peintre et dessinateur belge, Magritte (1895-1967) recourt à une facture impersonnelle pour représenter des motifs hétéroclites qui, déplacés de leurs contextes, sont invertis dans leurs fonctions et permutés dans leurs attributs. Il recherche par le biais de l'humour et de l'absurde à démonter les mécanismes de la représentation.

Perception et expression plastique, travaux d’étudiants de l’unité pédagogique d’architecture de Lyon

Conférence inaugurale de l'exposition Perception et expression plastique par Marc GRUAIS, plasticien, à l'initiative du Professeur G. van Bogaert.
Parmi les dispositions prises en 1968 par le ministère des Affaires culturelles concernant la réforme de l'enseignement de l'architecture, l'une intéressait la mise en place du champ disciplinaire « Perception et expression plastique ». Marc Gruais présente ici le résultat de cette période d'investigation, résultat qui témoigne de l'intérêt porté par les étudiants à une approche globale du phénomène plastique.

Nationalisme suisse et architecture

Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours au Département d'architecture de l'EPFL.
Le Village Suisse de la deuxième Exposition Nationale (Genève, 1896) cristallise le modèle culturel du nationalisme helvétique. Comment l' « image » de la patrie a été coulée au moule du style suisse d'architecture ? Comment le bucolisme, le rejet de la technique et l'esthétique du pittoresque ont-ils cheminé à travers les canaux d'information de la société industrielle (presse, photo, cinéma, expositions, architecture) ?

Aspect social et construction dans l’expression architecturale

Conférence d'Angelo MANGIAROTTI, architecte, Milan, professeur invité au DA.
A. Mangiarotti donnera une conférence sur le thème « Aspect social et construction dans l'expression architecturale » reflétant les travaux d'environ 20 années de sa pratique architecturale et en discutant le rôle de l'architecte contemporain, la prise de conscience du « signifié » de son travail, les rapports entre architecture industrialisée et industrial design.

Johannes Duiker

Conférence inaugurale de l'exposition par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
J. Duiker (1890-1935) est avec Rietveld le représentant le plus marquant de l'époque héroïque de l'architecture moderne en Hollande. Pendant cette période de bouleversements de la sociéé et de l'esprit, la croyance au progrès scientifique et technique influence artistes et architectes. J. Duiker fut l'un des architectes capables d'appliquer une partie des intentions théoriques de son époque à ses principales constructions : le sanatorium Sonnenstrahl à Hilversum, l'école en plein air à Amsterdam, le Cineac d'Amsterdam et l'Hôtel Gooiland à Hilversum.

Le Corbusier, bâtisseur

Présentation audiovisuelle de l'oeuvre du Corbusier par :

  • Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL
  • Tita CARLONI, chargé de cours à l'EAUG
  • Jean-Marc LAMUNIERE, professeur à l'EPFL
    suivi d'un spectacle donné au Théâtre de Vidy par le Théâtre populaire romand (TPR).

Les Carmathes du Sud-Yemen

Film de Claude DEFARGE.
Communistes depuis plusieurs siècles, les Carmathes forment une ethnie qui vit repliée dans les montagnes à l'écart des influences du monde islamique. Leurs maisons remarquables, construites en pierre sèches, sont l'exemple des gratte-ciels d'Arabie du Sud.

Home

Film de John STEVENS.
Pendant que la caméra montre les paysages des terres indiennes : ce qu’elles étaient et ce qu’elles sont devenues : le commentaire reprend le très beau discours d'un chef indien Seattle adressé au grand Chef de Washington qui désire acheter les terres des Indiens. Un témoignage du temps où les Indiens croyaient que leurs terres et leur destin étaient inséparables. l'évidence de la destruction de notre environnement.

Bologne aller et retour

Film-vidéo de Dominique GILLIARD.
La Municipalité de Bologne a pris en charge depuis plusieurs années le contrôle de la croissance de la ville et tente de rendre le centre aux habitants. Elle fait preuve d'un respect de la ville ancienne et d'un dynamisme probablement unique en Europe. Le film établit un parallèle entre Bologne et Lausanne en insistant plus particulièrement sur les processus décisionnaires. Présentation de Dominique Gilliard.

Problèmes de la sémiologie dans l’architecture

Conférence de Robert MAXWELL, architecte et professeur.
Aujourd'hui, plus personne ne croit au fonctionnalisme pur dans l'architecture. Depuis la naissance de l'Esprit Nouveau, après 40 ans de production, on constate que la forme des bâtiments dérive autant des exemples précédents que d'analyses objectives des fonctions. Il existe en effet une tradition de l'art moderne, une persistance de la forme d'un exemple à l'autre. Le fonctionnalisme n’a pas libéré l'architecture de la rhétorique.
Peut-on parler d'un langage architectural ? La conférence examinera plusieurs tentatives d'établir une sémiologie de l'architecture et quelques problèmes qui en découlent.

Cinq projets du prix Europrefab

: Conférence inaugurale de l'exposition Europrefab par :

  • E. MUGGLIN, assistant à l'EPFL qui présentera les projets de P. Kamm et H. Kündig : habitations et bureaux à Zoug.
  • W. WEBER, lauréat du 1er prix, qui présentera le film réalisé sur la construction des ponts de l'Hongrin.

Sociologie en Suisse

Conférence inaugurale de l'exposition par :

  • Jean-Claude THOENIG, professeur de sociologie à l'EPFL
  • Jean-Pierre FRAGNIERE, secrétaire de la Société suisse de Sociologie.

Design as a « typological collage »

Conférence de O. M. UNGERS, professeur, Cornell University, Ithaca, USA.
Présentation des travaux de O. M. Ungers des 10 dernières années.

Nouvelles tendances de l’architecture au Tessin

  • 0185.02.0003/03
  • Pièce
  • 22 janvier 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Introduction à l'exposition Nouvelles tendances de l'architecture au Tessin par Martin STEINMANN, GTA, EPFZ, suivie de la conférence de Bruno REICHLIN, Un projet de restauration : Castel Grade à Bellinzona.
27 janvier 1976 : Conférence de Mario BOTTA, Le projet architectural : un point de vue
4 février 1976 : Conférence de Gian-Carlo DURISH, Le parti architectural.

Le volume bleu et jaune – Conférence de Robert MARCHAND, architecte et urbaniste

  • 0185.02.0003/04
  • Pièce
  • 5 février 197
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Robert MARCHAND, architecte et urbaniste
5 février 197.
Le « Volume bleu et jaune » est un atelier d'artiste à la Villa Médicis à Rome dans lequel de 1972 à 1974 la prise en considération de l'espace et de la lumière naturelle a été réalisée par des marquages colorés (à dominante bleu et jaune) sur le plancher, les murs et le plafond. Ces marquages ont permis d'élaborer des dessins qui ont constitué une banque de données pour l'exécution de 2 images de synthèse à 190° d'ouverture horizontale et 180° verticale, l'une en direction du Nord, l'autre en direction du Sud, avec pour chacune sur l'autre un recouvrement de 10°. A partir de ces deux images a été élaborée une image unique en direction du Nord avec une ouverture horizontale de 362° (2° de recouvrement) et 180° verticale. Cette image à partir du même lieu d'origine que les deux précédentes regroupe toutes les informations qui ont été enregistrées (voir l'ouvrage « Volume bleu et jaune, Rome, 1972-74).
Un langage plastique découle de ces travaux, il donne accès à des méthodes et à des techniques, transposables et transmissibles, pour l'étude et la mise en forme de l'espace architectural et urbanistique. Les documents de référence sont vérifiables et à l'origine de l'élaboration d'images compréhensibles par les non-spécialistes : elles pourront constituer un modèle, plus particulièrement pour l'élaboration de documents qui traitent de l'organisation de l'espace public.

Urbanisation et pouvoir local

  • 0185.02.0003/05
  • Pièce
  • 12 février 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Michel BASSAND, professeur de sociologie au DA et à l'EAUG.
Pour la plupart des spécialistes, l'urbanisation est un des aspects les plus étonnants de la mutation qui s’empare des sociétés industrielles. Quelles sont les principales dimensions de l'urbanisation ? Quels en sont les facteurs ? Comment l'urbanisation se développe-t-elle en Suisse ? Quelles en sont les conséquences sur le système politique local de la Suisse ?

James Stirling : Research and Development of an architectural vocabulary

  • 0185.02.0003/06
  • Pièce
  • 19 février 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition James Stirling par James STIRLING, architecte, Londres.
Né à Glasgow en 1926, formé de 1945 à 1950 à la Faculté d'Architecture de l'Université de Liverpool, trouvant de précieuses références surtout dans l'oeuvre de Le Corbusier mais également chez Terragni, Wittkower, Rowe, etc.. James Stirling réagit contre les limitations formelles qu’impose le « style international » de l'architecture moderne, Son travail fait preuve d'un grand respect de l'histoire, d'un don exceptionnel pour la composition géométrique des surfaces et des volumes et d'un degré d'imagination et d'invention remarquable dans l'emploi des matériaux traditionnels. James Stirling compte parmi les plus grands architectes contemporains.
Citons parmi ses oeuvres réalisées les plus importantes : les logements de Ham Common (1955), Leicester University Engineering Building (1959), la Faculté d'Histoire de Cambridge University (1964), les logements des étudiants à l'Université de St Andrews (1964), Queen’s College à Oxford (1966), des logements à Runcom New Town (1967).

Le patrimoine caché (Buvo Orökseg)

  • 0185.02.0003/07
  • Pièce
  • 4 mars 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Miklos SZIJJ.
Très beau court-métrage en 35 mm sur le patrimoine architectural de la Hongrie et le résultat de la conservation des monuments historiques et de l'architecture populaire. Ce film a reçu la médaille d'or du Festival international de l'Union internationale des Architectes à Madrid en mai 1975.

Vers une architecture évolutive : quelques projets et réalisations basés sur systèmes cumulatifs ouverts

Quelques projets et réalisations basés sur systèmes cumulatifs ouverts.
5 mai 1976 : Conférence de A.-L. MANSFELD, architecte et professeur à l'Israël Institute of Technology, Haifa
Le quoi et le comment : Permanence et mutabilité : l'antithèse : système contre composition : Définition des systèmes : systèmes de conception, systèmes cumulatifs ouverts : Interaction entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes et trames : Interrelation entre systèmes de conception et systèmes de construction : Le processus de conception, création, structuration : signes et hypersignes : Comparaison de systèmes évolutifs : Le Corbusier, Candilis, van Eyck, Herzberger : Système cumulatif réalisé : le Musée d'Israël à Jérusalem : Aperçu : emploi de systèmes cumulatifs en urbanisme et habitation.

Architectures marginales aux USA

  • 0185.02.0003/09
  • Pièce
  • 6 au 14 mai 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Montage audiovisuel.
L'objet du montage est de présenter les architectures réalisées par des communautés ou des personnes qui, à des titres divers, sont marginales dans la société américaine contemporaine. On peut y déceler l'apparition d'un mode de vie différent, l'émergence d'un comportement nouveau vis-à-vis de la société de production, du travail et du plaisir, la naissance de rapports nouveaux des individus avec la nature, l'éclosion d'un nouveau langage architectural. On peut surtout y dénoter l'apparition de pratiques nouvelles par lesquelles les habitants tentent de maîtriser eux-mêmes, sans intermédiaire, leur cadre de vie quotidien et de se protéger des méfaits aliénants, répressifs et dépersonnalisants de notre environnement moderne.

Antoine Pompe ou l’architecture du sentiment

  • 0185.02.0003/10
  • Pièce
  • 19 mai 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Antoine Pompe par Maurice CULOT, administrateur des Archives de la Construction Moderne à Bruxelles.
Il peut paraître étrange que nous nous attachions à attirer l'attention sur un architecte qui ne semble pas avoir joué un rôle de pionnier à l'échelle internationale et qui paraît même occuper une position marginale par rapport au mouvement des idées du temps où il élaborait l'essentiel de son oeuvre. Antoine Pompe (1938-) s’est tenu volontairement à l'écart des lieux où se constituaient les signes culturels de la bourgeoisie, où se tramait la stratégie esthétique fonctionnelle, où l'architecture recherchait de nouvelles formes pour habiter, travailler, « cultiver le corps et l'esprit » en vue d'accompagner la révolution sociale. Antoine Pompe a opposé aux idées régnantes (priorité à la géométrie, promotion de la forme pure, la fonction engendre la forme) une architecture du sentiment et de la raison : attitude qui devait le conduire à récuser l'esthétique moralisante pratiquée par les fonctionnalistes au profit d'une architecture ouverte à toutes les rugosités humaines, donc une architecture en « marge » face à celle identifiée comme le « style international ». La position d'Antoine Pompe peut apparaître pour les jeunes générations plus riche, plus humaine et en définitive plus sentimentale et plus sociale que celle qui accorde la priorité au geste architectural. (R.Delevoy).

Le Corbusier : Villa Savoye

  • 0185.02.0003/11
  • Pièce
  • 3 juin 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Tim BENTON.
La villa Savoye du Corbusier construite à Poissy près de Paris de 1929 à 1931 est une des réalisations les plus étonnantes du style international.
« l'architecture arabe nous donne un enseignement précieux. Elle s’apprécie à la marche avec le pied ; c’est en marchant, en se déplaçant que l'on voit se développer les ordonnances de l'architecture. C’est un principe contraire à l'architecture baroque qui est conçue sur le papier autour d'un point fixe théorique. Je préfère l'enseignement de l'architecture arabe. Dans cette maison-ci, il s’agit d'une véritable promenade architecturale, offrant des aspects constamment variés, inattendus, parfois étonnants. Il est intéressant d'obtenir tant de diversité quand on a, par exemple, admis au point de vue constructif, un schéma de poteaux et de poutres d'une rigueur absolue. » (LC)

Alessandro Antonelli : architecte, ingénieur civil et urbaniste (1798-1888)

  • 0185.02.0003/12
  • Pièce
  • 8 juin 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Franco ROSSO, architecte et professeur-assistant au Politecnico de Turin.
La conférence aura pour objet l'oeuvre de l'architecte piémontais Alessandro Antonelli, non pas tant sur la base de ses oeuvres les plus connues, la Mole Antonelliani de Turin et la coupole de S. Godenzio de Novarre mais sur la base de l'entité de son activité : passablement méconnue : d'architecte civil et d'urbaniste. Le problème de la maison d'habitation fut certainement un des problèmes centraux de la recherche architectonique d'Antonelli qui a élaboré et réalisé des propositions tout aussi nouvelles que ce qui se faisait en Europe ou en Amérique et il a travaillé aussi longtemps et avec beaucoup d'incidence sur l'urbanisme des villes de Turin et de Novarre.
La conférence sera donc orientée sur ces deux points afin de dégager Antonelli des idées conventionnelles qui en font une sorte de constructeur bizarre et génial mais égaré dans des problèmes étrangers à la culture architectonique la plus vivante du XIXe siècle et de le réintégrer dans cette position de premier plan qui lui revient parmi les expériences de pointe de l'architecture du siècle dernier. (FR)

Remarques critiques d’un urbaniste à propos de la protection des monuments

  • 0185.02.0003/13
  • Pièce
  • 3 novembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Pas d'avenir sans passé par Ueli LAMEY, architecte-urbaniste au Planungsverband Äusserer Wirtschaftsraum, Munich.
Cette exposition : réalisée par le Werkbund de Bavière en collaboration avec le Service de protection des Monuments historiques à l'occasion de l'année du patrimoine architectural : se propose d'observer et d'analyser lucidement le processus de transformation qui a modifié notre environnement ces dernières décennies.
Ce n’est pas une exposition d'art mais plutôt une série d'images à but didactique. l'exposition tente de rendre le public attentif au déclin continuel de la diversité de la vie et de sa richesse visuelle. Elle demande au visiteur de ne pas se résigner en démontrant que l'Etat et son administration ne sont pas seuls responsables de la conservation du patrimoine culturel.

Films ethnographiques

  • 0185.02.0003/14
  • Pièce
  • 17 novembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

  • La grande case bamiléké : Film de William HAMON.
    Reportage documentaire sur la reconstruction de la Grande Case en pays Bamiléké, « acte de foi » collectif et merveille d'architecture artisanale. Prix du meilleur film documentaire (St Cast, 1966).
  • Cases : Film réalisé par un groupe d'architectes
    Exposé de la technique de construction de divers types de cases de populations du Nord Cameroun.

Recherche méthodique pour la conception architecturale et urbanistique à Burano

  • 0185.02.0003/15
  • Pièce
  • 1er décembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre FEDDERSEN, architecte EPFZ et assistant à l'EPFL.
Cette recherche méthodique consiste en une application concrète et marginale de la méthode du Pattern Language de Christopher Alexander en tant qu’instrument d'analyse, d'aménagement et de projetation.
Elle a pour but d'observer, d'étudier et de comprendre le rapport entre le comportement humain et l'environnement construit d'une architecture et d'un urbanisme populaire et pour objet une petite île de pêcheurs de la lagune vénitienne : Burano.
Les deux auteurs, Marie-José Dozio et Pierre Feddersen, ont travaillé pendant deux ans à cette recherche dans le cadre de l'EPFZ, en grande partie sur le terrain, en étroite collaboration avec la population de l'île, avec le concours des autorités locales, de l'Office d'urbanisme de Venise et de l'Unesco.

Projet pour l’hôpital de Venise de Le Corbusier

  • 0185.02.0003/17
  • Pièce
  • 9 décembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition par Mario BOTTA, architecte.
« On ne peut pas bâtir haut, il faudrait pouvoir bâtir sans bâtir et puis il faut trouver l'échelle ». (LC) Avec ce projet se terminait en 1965 la longue et patiente recherche créatrice du maître, aboutissement de nombreuses années de travail et expression d'un riche répertoire formel et idéologique. Il s’agit d'une œuvre nouvelle par la diversité de ses aspects, différente de toute sa production architectonique précédente. Elle donne une ouverture nouvelle à sa recherche et est particulièrement émouvante par son humilité et son exceptionnel contenu artistique.

Réflexions sur la fable du calife, des dix architectes et du philosophe

  • 0185.02.0003/18
  • Pièce
  • 15 décembre 1976
  • Fait partie de BIANCHI Edith

: Conférence de Jean-Pierre PROTZEN, professeur à l'Université de Californie à Berkeley.
Comment l'architecte (l'urbaniste, l'aménagiste du territoire, etc..) peut-il juger de la qualité de ses plans ? Sur quels principes ces jugements sont-ils basés ? Le public affecté par le travail de l'architecte doit-il se fier à ces jugements ? Les problèmes d'architecture (d'urbanisme, d'aménagement du territoire, etc.) sont des problèmes éminemment politiques. Le choix du « meilleur » plan ne doit pas être délégué aux experts : ne devrait-on pas soumettre des variantes au vote populaire ? Un bon plan ne peut émerger que d'un effort politique commun : ou contradictoire : conduit selon des règles à instaurer.

Le familistère de Godin

  • 0185.02.0005/01
  • Pièce
  • 11-25 janvier 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition du centre Georges Pompidou : centre de création industriel à Paris et de l'office des Archives de l'architecture moderne à Bruxelles.

Metropolis

  • 0185.02.0005/02
  • Pièce
  • 16 janvier 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Fritz LANG

Christo : Running Fence

  • 0185.02.0005/03
  • Pièce
  • 1er février 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de MAYSLES et ZWERIN, commentaire et débat par CHRISTO. 
Le projet Running Fence, œuvre d'art temporaire, mise en œuvre par Christo, consiste en 2050 panneaux de nylon blanc dont chacun fait 18 pieds de large, supportés par des perches d'acier et des câbles ancrés dans la terre. La clôture ondule à travers un terrain plus ou moins mouvementé et se jette dans la mer après avoir parcouru une distance de 24 miles. l'œuvre d'art, achevée le 10 septembre 1976, restera visible pendant 15 jours et sera complètement démontée le 31 octobre. Frais de construction : 2 millions de dollars.
Tout ce que Christo a présenté ces dernières années à un public chaque fois plus interloqué, sceptique et finalement conquis, exige des superlatifs toujours plus forts. Le Running Fence subsiste aujourd'hui : comme tout autre projet de Christo : uniquement comme souvenir et comme documentation. Christo travaille sur deux paramètres : la monumentalité et la fuite du temps. Il apparaît comme un promoteur de souvenirs. « Je recherche l'involontaire beauté de l'éphémère ».


Alberto Sartoris et l'autoformation permanente à l'architecture

  • 0185.02.0005/10
  • Pièce
  • 2 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Alberto Sartoris par Jacques GUBLER, chargé de cours l'EPFL
.
Né à Turin en 1901, élevé à Genève où il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts, transalpin au sens où son activité se déploie à la fois à Turin, Côme, Genève et dans les cantons de Vaud et du Valais, Alberto Sartoris est connu dans l'histoire du « Mouvement Moderne » pour avoir participé au premier CIAM de la Sarraz en 1928 et publié, dès les années trente, de véritables encyclopédies visuelles de l'architecture moderne. 
l'œuvre de Sartoris se présente comme un cas extrême, dans la mesure où l'architecte divinise le graphisme de la perspective, se faisant une spécialité de l'axonométrie. A l'instar de Ledoux, Sartoris réélabore ses dessins en vue de leur exposition et de leur publication. La tentative de placer la construction au-dessus des contraintes, accidents, contingences de la réalisation, confère à l'image de l'architecture la valeur d'un manifeste. Les dessins de Sartoris nous interrogent sur le rapport entre le travail du projet et la pratique de chantier. Réduite à la perfection d'une image, l'architecture se place-t-elle avant ou après le travail du projet et laisse-t-elle à d'autres le souci, la compétence et la spécialité de « faire l'architecture » ?


Alberto Giacometti

  • 0185.02.0005/11
  • Pièce
  • 9 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Deux courts-métrages d'Ernst SCHEIDEGGER et Peter MUNSER, 1964, et de Michael GILL, 1967


Antonio Sant’Elia

  • 0185.02.0005/12
  • Pièce
  • 16 novembre 1978
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luciano MIOTTO-MURET, architecte, professeur à Paris VIII
Trois cents dessins, deux écrits (Messagio et Manifesto dell Architettura futurista), pratiquement pas de réalisations : Sant’Elia n’a travaillé que six ans, y compris le temps de ses études. Pourtant il reste le plus prestigieux représentant de la culture architectonique italienne d'avant la première guerre : son ambiguïté entre ses origines Liberty (ou sécessionnistes) et l'avant-garde futuriste traduit les désaccords, les tensions sociales et culturelles de l'Italie de 1909-1915. En même temps, ses projets utopiques de la Cita Nuova soulignent les désaccords du « modernisme mécanique » préconisé par les futuristes. 


Vers une statique esthétique


  • 0185.02.0006/01
  • Pièce
  • 10 janvier 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre ZOELLY, architecte. 
« l'engineering d'un bâtiment est la base de toute mon inspiration. Le squelette brut m’inspire, la boîte terminée m’ennuie. Je la termine quand même pour que les gens puissent l'employer. En somme, je pratique le culte de la ruine » (PZ)


Bologne : une ville ancienne pour une société nouvelle

  • 0185.02.0006/02
  • Pièce
  • 17 janvier 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Luc DURAND de l'Office national du film du Canada relatant le bilan de la ville de Bologne qui, depuis trois décennies à peine, a posé le postulat : arrêter la croissance quantitative et y substituer la croissance qualitative. Le plan de croissance préserve entièrement le centre historique et contrôle aussi sévèrement les développements périphériques en protégeant de grandes zones vertes et publiques. La ville consacre 40% de son budget aux affaires sociales. Les transports sont gratuits. Les écoliers reçoivent des repas gratuits. 75% des petits enfants sont accueillis dans des maternelles de la ville. On supprime les orphelinats en regroupant les enfants par cinq avec des moniteurs qui fonctionnent comme des parents. Les vieillards sont soignés à domicile par les services de la ville.


l'architecte en tant qu’intellectuel

  • 0185.02.0006/04
  • Pièce
  • 5 et 6 février 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé par quelques étudiants et enseignants de l'EPFL et de l'EAUG avec Manfredo TAFURI
. Pourquoi inviter Manfredo Tafuri ? Il y a tout d'abord ce premier désir : inviter Manfredo Tafuri à la discussion large de ses théories les plus actuelles. Il fallait tenter, pour cela, de révéler l'importance de son travail théorique, justifiant ainsi l'organisation d'un séminaire qui se caractérise d'abord par sa programmation partagée. Cette invitation s’inscrit à la suite d'un important travail préparatoire qui a rassemblé quelques étudiants et enseignants de Lausanne et Genève, travail dont le produit se présente sous la forme d'un dossier de textes que nous proposons comme premier cadre théorique au débat. 
Manfredo Tafuri, né à Rome en 1935, obtient son diplôme d'architecture en 1960. Dès 1962, après une brève activité de projet, il se consacre exclusivement à l'histoire de l'architecture. Il devient en 1968 titulaire de la chaire d'Histoire de l'architecture et fonde l'Istituto Universitario d'Architettura di Venezia qu’il dirige depuis lors. En tant que membre du conseil de rédaction de la revue italienne Casabella, il participe à la redéfinition du nouveau programme rédactionnel de celle-ci, depuis sa dernière restructuration en 1976. En Suisse, la personnalité et les travaux de Manfredo Tafuri son reconnus dès la publication d'articles dans la revue Werk puis la revue Archithèse. Sa première contribution, dans laquelle il discute la pertinence de l'apport de la sémiologie à l'architecture, remonte à 1971.
Depuis 1970, Manfredo Tafuri se consacre en particulier à la formulation d'une nouvelle historiographie de l'architecture qui se définit selon une double fonction : elle doit être en premier lieu un chapitre particulier d'une histoire générale du travail intellectuel ; en second lieu, elle doit s’intégrer dans l'histoire des structures et des rapports de production. Tafuri met l'accent sur le fait que l'architecture est une forme particulière de travail intellectuel et que le travail intellectuel de l'architecte s’articule sur une gamme d'activités directement productives.
Ce projet radical ne saurait être discuté dans son ensemble : nous ne proposons ici que trois questions qui seront développées par Manfredo Tafuri. Elles définissent l'entame d'un débat : 
- la remise en question du rôle actif de l'idéologie dans l'architecture et la crise des avant-gardes
- la transformation du rôle productif du travail intellectuel de l'architecte dans la division sociale du travail et le passage du travail concret (l'architecte comme artisan) au travail abstrait (le bureau comme fabrique) 
- l'expérimentation et les nouvelles pratiques possibles dans un nouveau rôle du technicien producteur.
l'invitation de Manfredo Tafuri est donc l'amorce d'un débat qui doit encore se dégager en Suisse. Ces questions, bien sur, dépassent le cadre spécifique que leur assigne l'espace du séminaire, mais elles constituent sans doute quelques arguments suffisants pour commencer à questionner publiquement le statut social de l'architecte en Suisse. (Pierre-Alain Croset, étudiant au DA, Diego Peverelli, EAUG)


l'architecture est-elle un texte ? Lecture structuraliste

  • 0185.02.0006/05
  • Pièce
  • 1er mars 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Gonsalv K. MAINBERGER, docteur en philosophie, invité à l'initiative du Professeur Franz Füeg
1. Le structuralisme, les sciences humaines et le monde technique
2. La science des signes et l'interprétation des symboles : a/données historiques et économiques de l'architecture. b/ le concours des représentations mentales
3. Essai d'une lecture intégrale des œuvres architecturales
G.K. Mainberger : né en 1924 à St Gall. Etudes théologiques et philosophiques à Fribourg. Promotion sur Platon et Aristote. Enseignement en Afrique et en Belgique. Etudes supplémentaires à Marburg, Tubingen et Cologne. Spécialisations : la philosophie française et le structuralisme. Nombreuses publications sur le symbolisme en philosophie et dans les sciences humaines.


Les inhibitions de l'architecture moderne

  • 0185.02.0006/06
  • Pièce
  • 16 mai 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Paolo Portoghesi, par Paolo PORTOGHESI architecte, historien de l'art et directeur de la Biennale de Venise, invité à l'initiative du Professeur Jean-Marc Lamunière
Né à Rome en 1931. Diplôme d'architecture de l'Université de Rome en 1957. Exerce depuis 1958 en tant qu’architecte et urbaniste aussi bien en Italie qu’à l'étranger. S’associe en 1964 avec l'ingénieur Vittorio Gigliotti pour la création du Studio de Porta Pinciana. Assistant à l'Université de Rome de 1958 -1966. Professeur d'histoire de l'architecture à l'Ecole polytechnique de Milan dont il préside la Faculté d'architecture depuis 1968. Prix national de l'Institut italien d'architecture en 1963. Directeur de la revue Controspazio depuis 1969 et de l‘Encyclopédie d'architecture et d'urbanisme.


Le plan directeur de Livourne : de l'histoire à la participation

  • 0185.02.0006/07
  • Pièce
  • 29 mai 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Italo INSOLERA, docteur en urbanisme, professeur à l'EAUG
Le 28 mars 1577, le Grand Duc de Toscane, Francesco Premier, confia à Bernardo Buontalenti l'élaboration du plan directeur d'une ville nouvelle, Livourne, sur la côte toscane, port du grand duché. La ville sera planifiée pendant 350 ans, y compris la construction de quartiers sur les fortifications qui furent démolies à la fin du XIXe siècle et l'implantation du port et de la zone industrielle dans les années 20. Puis soudain, c’est la dégradation : les interventions fascistes « à la Hausmann », bombardements, reconstruction spéculative… Pendant les années 70, les citoyens s’interrogent : comment redonner à ces espaces anonymes construits depuis 30 ans leur valeur humaine ? Comment retrouver la qualité de la vue urbaine ? Le plan directeur : établi par Italo Insolera de 1974 à 1977 - s’insère dans cette problématique et se propose d'être un instrument dans une politique d'auto-gestion des citoyens participant aux structures de quartier.

Barcelone/Madrid : confrontation de deux approches culturelles de l'architecture 
Ibérique 


  • 0185.02.0006/08
  • Pièce
  • 6 et 7 juin 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférences inaugurales de l'exposition Oriol Bohigas et Rafael Moneo par Oriol BOHIGAS, Barcelone et Rafael MONEO, Madrid
.
La fin de la tendance organique à Madrid et celle du réalisme catalan à Barcelone : deux aboutissements des remous culturels de protestation contre l'architecture triomphaliste de l'après guerre espagnole : ont profondément changé les acteurs de la première et la façon de concevoir de la seconde. l'exposition présente deux architectes de deux générations différentes qui, en ce moment, représentent les deux pôles de la culture espagnole. Bohigas et Monéo symbolisent la tradition méditerranéenne de l'architecte comme intellectuel : professeurs à l'Ecole d'architecture de Barcelone, tous deux membres du conseil de rédaction très actif d'Arquitectura Bis, ayant publié plusieurs articles et, dans le cas de Bohigas, plusieurs livres, sur l'histoire et la théorie de l'architecture. Mais, comme on le voit souvent dans le contexte espagnol, ce sont des architectes qui se sentent dans l'obligation de donner substance vérifiable à leurs pensées. Rafael Moneo et Oriol Bohigas (avec ses partenaires Josep Martorell et David Mackay) sont avant tout des constructeurs.


Habitat et modèles culturels

  • 0185.02.0006/09
  • Pièce
  • 14 juin 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Nicole HAUMONT, sociologue, Institut de sociologie urbaine de Paris, invitée à l'initiative du Professeur Michel Bassand
. Dans le champ de l'analyse sociologique appliquée à l'habitat, un problème particulier est celui de la pratique du logement par les habitants, Nous exposerons les résultats des recherches effectuées par l'Institut de Sociologie Urbaine des différents types de logement urbain en France (individuels, collectifs, en propriété et en co-propriété). Ces recherches ont montré l'importance des modèles culturels (sociabilité, « élevage des enfants, rôle masculin, féminin, sexualité) dans l'organisation des espaces du logement.


Edifices astronomiques : Calendriers et astronomie des mayas

  • 0185.02.0006/10
  • Pièce
  • 31 octobre 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Edifices astronomique : anciens instruments astronomiques géants de l'Inde, du Mexique et du Pérou par Avram HAYLI, professeur à l'Université Claude Bernard de Lyon. 
Dans les années 1730, un maharaja hindou, Jai Singh II, fasciné par le ciel, avait imaginé de faire de son jardin un observatoire du ciel. Il y avait bien à cette époque des instruments de laiton mais ils manquaient de précision. Jai Singh II fit alors construire des instruments géants, cent fois plus grands que les cadrans et les échelles que l'on connaissait, pour obtenir des mesures cent fois plus exactes. Il fit ainsi construire des observatoires à Bénarès, Delhi et Jaipur.
Au Mexique, les connaissances mathématiques des Mayas trouvent leur première application dans l'établissement d'un calendrier aussi précis que possible. Comme dans toute civilisation de type agraire, c’est en effet de la détermination des saisons que dépend la prospérité. Ces connaissances leur ont permis de développer une astronomie d'une valeur et d'une précision remarquables et n’ont pas été sans influer profondément sur l'architecture et même sur certaines formes d'urbanisme.
« Gnomons » et « astrolabes », cadrans solaires et autres instruments composent ainsi l'ordonnance secrète de ces constructions fascinantes par la beauté sculpturale de leurs formes : l'architecture considérée comme le temps mis en forme, comme une charnière entre l'espace et le temps.


What is urban design ? Le rôle de l'urbaniste dans la revitalisation 
de Philadelphie 


  • 0185.02.0006/11
  • Pièce
  • 14 novembre 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Wilhelm VON MOLKTE, professeur d'urbanisme émérite à l'Université de Harvard, ancien chef de la division d'urbanisme de la Philadelphia Planning Commission
Cette conférence a pour sujet la renaissance du centre urbain de Philadelphie qui se manifeste par l'accroissement de la population de 15%. Dans les autres villes américaines au contraire, les noyaux historiques connaissent une diminution du nombre d'habitants.
Dans sa conférence, W. von Molkte traitera du premier projet-clé Penn-Center, du renouvellement de Society Hill (réhabilitation de 500 bâtiments) qui est mondialement reconnu comme modèle pour la réhabilitation créative et la réanimation d'un quartier historique, du développement des rives de la Delaware (Riverfront Development) ainsi que du projet Market East, le développement intégré d'un ensemble comportant des immeubles de commerce, de bureaux, de loisir et un centre de transports destiné à des trains de banlieue, au métro et à des autobus intervilles avec un garage public de 5'000 voitures, le tout lié directement à un réseau d'autoroutes urbaines.

L'oeuvre de Mies van der Rohe

  • 0185.02.0006/12
  • Pièce
  • 21 novembre 1979
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Dessins de Mies van der Rohe par Franz FUEG, professeur au DA de l'EPFL
. L'architecture post-moderne nie l'architecture moderne mais se base essentiellement, avant comme après, sur les concepts d'espaces et de formes développés par les architectes « modernes ».
Sans une connaissance exacte de l'architecture du passé récent des cent dernières années, une analyse critique de l'architecture moderne ne peut se faire. La conférence faite à l'occasion de l'exposition des dessins réalisés par Ludwig Mies van der Rohe tente de restituer une des évolutions les plus importantes de cette architecture.

Rimini


  • 0185.02.0007/01
  • Pièce
  • 14 janvier 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giancarlo DE CARLO, architecte, Milan.

Peter Behrens. Industrial Architecture : AEG et Fagus factories

  • 0185.02.0007/010
  • Pièce
  • 29 octobre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Film de Tim BENTON. 
Peter Behrens (1888-1940) et Walter Gropius (1883-1969) sont parmi les premiers architectes du XXe siècle à maîtriser une pensée architecturale répondant aux postulats de la civilisation industrielle et à développer un type d'activité répondant aujourd'hui au nom d'esthétique industrielle.
En 1907, Muthesius fonda AEG (Allgmeine Elektrizität Gesellschaft) et charge Behrens de la conception globale de l'architecture, de la production et de la publicité. En 1911, Gropius construit en collaboration avec A. Meyer l'usine Fagus qui restera une étape importante de l'utilisation du verre et de l'acier dans l'histoire de l'architecture. Le film fait une comparaison entre les deux oeuvres.


Les châteaux de l'industrie

  • 0185.02.0007/02
  • Pièce
  • 14 février 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Les Châteaux de l'industrie par Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL. 
Cette exposition de photographies illustre l'architecture des années 1830 à 1930 dans le bassin industriel de Lille-Roubaix-Tourcoing. Les matériaux présentés ont été réunis à l'occasion d'un travail d'inventaire confié par la Direction des Archives de l'Architecture moderne de Bruxelles. l'exposition s’articule en deux volets : « le siècle de l'éclectisme » et « les châteaux de l'industrie ».
A partir de la spécificité locale et historique de l'échantillon présenté, il devient possible de s’interroger sur le phénomène global de la construction de la ville industrielle. Rejeté en bloc par les avant-gardes des années 1910 et 20, le XIXe siècle nous interpelle aujourd'hui dans la qualité et la quantité de son architecture, dans son aptitude à structurer de nouveaux espaces urbains. Si typologie architecturale et morphologie urbaine ne sont qu’une, l'inventaire de la ville industrielle sera une opération nécessaire non seulement à la sauvegarde de son patrimoine urbain, mais au projet lui-même, compris comme engagement critique sur la ville.

Du théâtre à l'architecture

Conférence de Gae AULENTI, architecte, Milan. 
Les lois d'apparition de l'architecture sont aujourd'hui mises en question de différentes manières mais pour échapper à des questions dualistiques (continuité ou non du mouvement moderne), il faut travailler à la recherche de matériaux dotés d'articulations très différenciées.
Une expérience dans le théâtre peut faire découvrir que les éléments constitutifs de l'architecture sont des figures rhétoriques à refonder : le Lieu et ses modifications, la Construction et sa réalité ou son apparence, les Objets comme générateurs d'actions antérieures à l'évènement architectonique. 


La notion de quartier et les échelons de vie sociale

  • 0185.02.0007/04
  • Pièce
  • 21 mai 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Paul CHOMBART DE LAUWE, maître de recherches au CNRS, Paris. 
Sera examinée la notion de quartier dans les diverses perspectives des sciences humaines ainsi que dans les rapports avec les multiples niveaux de la vie sociale.

Dix ans d'architecture : rapports entre théorie et pratique

  • 0185.02.0007/05
  • Pièce
  • 28 mai 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Vittorio Gregotti par Vittorio GREGOTTI, architecte, Milan. 
« J’ai toujours cherché à maintenir cohérente la relation entre la théorie et le travail de projétation ». « J’ai cherché, par exemple, à comprendre ce que l'on pouvait tirer d'une réflexion sur l'idée même de paysage et de la nature comme ensemble de toutes choses, comme représentation symbolique, comme souvenir de la configuration antérieure ».
« Je me suis spécialement occupé des milieux de la grande industrie de distribution et de l'université, ce qui m’a mis en face de la possibilité de contrôler à quel point les principes et les méthodes résistaient aux confrontations avec la réalité productive ».


l'architecture en bois

  • 0185.02.0007/06
  • Pièce
  • 4 juin 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence du Professeur Bengt LUNDSTEN, Helsinki. 
Dans tous les pays nordiques, la construction en bois a été l'objet d'une tradition qui s’est poursuivie sans interruption jusqu’à nos jours, Il est manifeste que mains éléments de l'architecture en bois sont inspirés des styles architecturaux méditerranéens de l'Antiquité. l'isolement des pays nordiques et les problèmes que posent un matériau de construction différent ont cependant tellement modifié l'architecture en bois que seul un œil exercé peut déceler l'origine des formes. Par ailleurs, le savoir-faire des artisans et le progrès technique ont développé l'expression architecturale plus que nous ne le croyons en général. l'on essaiera de montrer comment les caractéristiques des formes et l'opposition du matériau ouvrent la voie à la compréhension de l'évolution architecturale.


Fumihiko Maki

  • 0185.02.0007/07
  • Pièce
  • 10 juin 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Fumihiko Maki par Fumihiko MAKI, doyen de l'Ecole d'Architecture de Tokyo. 
Considéré comme un des leaders de l'architecture japonaise, Maki, disciple de Tange et de Sert, subira encore l'influence de l'Amérique. Ce rôle d'intermédiaire ne met nullement en cause l'originalité de son œuvre, la culture japonaise n’est-elle pas caractérisée par sa faculté d'absorption ?
Maki enseigne pendant dix ans aux Etats-Unis pendant lesquels il se consacra au développement de sa théorie de la conception de la forme collective. A partir de 1972, Maki recherche un langage formel individuel avec le centre sportif d'Osaka dans le domaine des superstructures et en 1974, dans le bâtiment central de l'Université de Tsukuba, avec deux formes caractéristiques : le T inversé et l'idée des interstices spatiaux. l'un des thèmes dominants de l'architecture de Maki est l'oku : espace intérieur ou centre dissimulé. Il ne suit aucune méthodologie dans ses projets et se laisse toujours inspirer par l'environnement. Il commence par une foule d'idées individuelles qui seront intégrées de « haut en bas ».

l'architecture passive

  • 0185.02.0007/09
  • Pièce
  • 17 juin 1980 et 18 juin 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférences de David WRIGHT, architecte, Nevada City : l'état de l'art dans l'architecture bioclimatique (système solaire passif) et Estimation des performance et dimensionnement d'un bâtiment solaire passif.


Projets pour la ville

  • 0185.02.0007/11
  • Pièce
  • 5 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Mario Botta, Architecture et projets des années 70 par Mario BOTTA, architecte, Lugano. 
Tessinois, né en 1943, dessinateur chez Tita Carloni à 17 ans, première œuvre à 18 ans, reprend des études à Milan à 19 ans, élève de Carlo Scarpa à Venise à 21 ans. Travaille 6 mois chez Le Corbusier sur le projet de l'hôpital de Venise et, en 1969, avec Kahn à Paris sur le projet du Palais des Congrès. Puis commence son activité professionnelle à Lugano. 
Voilà pour la biographie, maintenant quelques thèmes liés à la personnalité de Mario Botta : 
- Attachement respectueux et actif à l'histoire
- Intérêt déterminant pour la problématique urbaine
- Référence consciente et désinvolte au vernaculaire alpestre et tessinois
- Pertinence du choix des matériaux
- Subtile mise en situation des rapports dialectiques entre l'effet architectonique et l'effet pictural (J.P. Rayon).


Piranèse, visionnaire et théoricien

  • 0185.02.0007/13
  • Pièce
  • 12 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Ulya VOGT-GOEKNIL, docteur en philosophie, Zurich, invitée à l'initiative du Professeur Franz Füeg. 
Bien qu’architecte de formation, Piranèse ne réalise que peu de constructions et son activité principale a consisté en dessins de bâtiments historiques, principalement des ruines romaines, d'édifices de la Renaissance et du baroque, se limitant ainsi à des « copies » d'originaux existants. Mais Piranèse, qui était tenu par ses contemporains comme un investigateur et un glorificateur de l'architecture romaine, se révèle un visionnaire dans ses propres créations que sont les visions de cachots et, pour cela, il s’éloigne complètement des principes de l'architecture ancienne. Ses dessins fantastiques inventent la forme la plus radicale de la captivité par la répétition d'éléments formels architectoniques, tels l'arc et le pont, coupant ainsi toute possibilité d'espoir.

Le mythe de l'usine verte : Bat’a et le Corbusier

  • 0185.02.0007/14
  • Pièce
  • 18 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Louis COHEN, architecte, professeur à l'Unité pédagogique no 1 et à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées, Paris. 
La rencontre du client idéal, de l'industriel moderne à la fois puissant et éclairé, a hanté Le Corbusier dans tout l'entre-deux guerres et au-delà. Bat’a, « le roi de la chaussure » tchécoslovaque, artisan d'une des plus complètes applications du taylorisme en Europe fut l'un de ceux qui entendirent l' « appel aux industriels » lancé par Le Corbusier. Fasciné par la modernité et le paternalisme de Bat’a, ce dernier fit ses projets pour l'aménagement de Zlin en Moravie, et d'Hellocourt - la Bataville française - un hymne à la rationalisation de l'espace du travail : parallèlement, les projets de Le Corbusier pour les boutiques Bat’a et pour le pavillon de l'industriel à l'exposition universelle de Paris en 1937 exaltent d'une part les valeurs du négoce, de la vente et celles de la direction d'entreprise, des chefs. Infructueuse au total, la rencontre entre Le Corbusier et Bat’a permet de mesurer la dimension magique de l'invocation du machinisme à l'oeuvre dans tant de secteurs de ce qu’il est convenu d'appeler le « Mouvement moderne »
.

Alvaro Siza


  • 0185.02.0007/15
  • Pièce
  • 26 novembre 1980
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Alvaro Siza par Alvaro SIZA, architecte, Porto. 
Portugais, Alvaro Siza est né en 1933 près de Porto. Après avoir travaillé avec Fernando Tavora, son professeur, il réalise, dès l'âge de 25 ans, une série de petites maisons privées et deux piscines publiques à Matosinhos et à Leça mais il sera toujours écarté des grandes commandes publiques par le régime de Salazar. Après le 25 avril, il s’engage avec son équipe dans les programmes SAAL à Porto. Siza est très peu connu hors du Portugal et des petits cercles d'architectes italiens et espagnols et pourtant cet homme effacé est certainement l'un des plus « grands » architectes de la nouvelle génération européenne. Dans son œuvre confidentielle, de dimension extrêmement modeste, il s’efforce de coller étroitement à la pauvreté des moyens économiques portugais sans jamais abdiquer une culture raffinée et une poétique spatiale dont aucune photographie ne peut rendre compte (B. Huet).


Kazuo Shinohara : l'espace à l'état brut

  • 0185.02.0008/01
  • Pièce
  • 14 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jean-Paul DARBELLAY, architecte, Martigny, professeur invité au DA. 
Kazuo Shinohara le dit lui-même : ses maisons relèvent de l'art seul : chacune d'entre elles doit être appréciée comme une oeuvre d'art en soi. De ces oeuvres, il en a produit 33 à ce jour, uniquement des maisons individuelles.
Kazuo Shinohara est un cas dans l'architecture japonaise. Né en 1925, il s’est d'abord consacré aux mathématiques puis, une certaine fascination pour le patrimoine architectural japonais l'incite à délaisser les mathématiques pour l'architecture. Ses premières maisons montrent de nombreuses références à la vie traditionnelle japonaise. Ensuite, il évolue vers une architecture a-japonaise dont les formes et les structures rudes, voire agressives ont quelque chose de sauvage. Ces volumes intérieurs dépouillés à l'extrême, traités comme des sculptures en creux auxquelles l'homme doit s’adapter, ces portes ou fenêtres qui semblent plus répondre à la nécessité des proportions qu’à celles de la circulation de l'homme ou de la lumière, tout cela transcende le fonctionnel et le rationnel et ne peut être compris que par rapport à un référent unique : Shinohara lui-même, exclusivement préoccupé par la quête d'un purisme architectural lié à son propre monde intérieur.


Représentation de l'espace et espace de la représentation en architecture : de la perspective centrale à l'axonométrie 


  • 0185.02.0008/02
  • Pièce
  • 21 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Giorgio CIUCCI, professeur à l'Institut Universitaire d'Architecture de Venise. 
Le thème de la représentation en architecture de la perspective centrale à l'axonométrie est l'expression d'une recherche sur la transformation qui est arrivée dans la refiguration de l'espace comme conséquence d'une mutation du concept de l'espace entre le 15e et le 17e siècle.
Depuis la Renaissance, à partir de Brunelleschi et à travers la représentation en perspective, il est possible d'observer la nature et de comprendre ses lois harmoniques les plus intimes, jusqu’à la création d'une seconde nature qui est l'architecture : la ville idéale est la création d'un espace artificiel qui se confronte avec l'espace naturel.
Avec la naissance de la science moderne, l'art et en particulier l'architecture n’expliquent plus les lois de la nature, les proportions ne règlent plus l'harmonie de l'espace, la géométrie n’est plus un absolu : on arrive à la compréhension et à la possession de l'espace à travers l'application d'une méthode rationnelle rigoureuse. La perspective devient un langage pour une communication technique, utile pour la « description » des objets : elle fait partie au 17e siècle de la géométrie prospective. 
A la fin du 18e, la géométrie descriptive de Gaspard Monge permet de dessiner scientifiquement l'objet dans l'espace : la reproduction technique devient le système de communication entre ceux qui projettent et ceux qui sont chargés de l'exécution. Quelques dizaines d'années plus tard, l'invention de l'axonométrie permet de représenter et de mesurer d'une manière très simple et détachée un objet qui maintenant flotte dans un espace rationnel.


Le réalisme académique en France de 1750 à 1850

  • 0185.02.0008/03
  • Pièce
  • 28 janvier 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Pierre SADDY, architecte, enseignant à l'UPA No 8, Paris. 
Les traités d'architecture, les discours de l'Académie construisent des systèmes qui se veulent « rationnels » : le « beau » est joint au « vrai » et à « l'utile » ; la beauté géométrique, « l'addition des richesses » renvoient aux mathématiques ; l'optique et la physique dictent des règles du goût ; philosophie et psychologie sont présentes avec les conseils de « décence », « convenance », « vraisemblance », « raison », « naturel »; Dans les discours contemporains sur l'architecture, ces termes, aujourd'hui désuets, ont fait place à d'autres mots, plus modernes, mais qui expriment sous des dehors rationalistes, techniques, économiques et sociologiques, le même désir d'une rationalité esthétique, d'un beau absolu.


Restaurer les restaurations ? Le cas de Saint Sernin de Toulouse


  • 0185.02.0008/04
  • Pièce
  • 18 février 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Yves BOIRET, architecte en chef des Monuments historiques, Paris, président de la section française de l'ICOMOS, invité à l'initiative du Professeur Pierre Margot. 
L'abbaye de Saint Sernin de Toulouse a été construite au XIIe siècle. Viollet-le-Duc, au siècle dernier, avait fait subir à St Sernin une restauration que certains qualifient de violente. Cent ans après, l'état de l'édifice exige une reprise générale. Les Monuments historiques adoptent en 1979 le projet d'Yves Boiret qui devrait aboutir à la « dérestauration » des parties « repensées » par Viollet-le-Duc. C’est cette décision qui est en cause et qui cristallise la position de deux écoles : celle des archéologues respectueux de chaque phase historique et celle des architectes soucieux de retrouver le projet initial. Bien que les travaux ne concernent actuellement que les transepts, le parti choisi conditionnera non seulement la suite de la restauration de St-Sernin mais constituera un précédent doctrinal. C’est dire quelle est la gravité de l'enjeu.


Continuité historique et architecture actuelle

  • 0185.02.0008/05
  • Pièce
  • 25 février 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Luigi SNOZZI, architecte FAS, Locarno. 
En s’appuyant sur la propre expérience projectuelle, à travers la présentation d'une série de projets qui se rapportent à la ville, on cherchera à mettre en évidence quelques motivations fondamentales qui les sous-entendent. Ce type d'approche au projet vise à la recherche d'une continuité historique de l'architecture actuelle par une longue critique de la ville, conçue comme expression formelle de l'histoire, et par la reproposition de certaines valeurs géographiques, typologiques, morphologiques - aujourd'hui aliénées - dans une confrontation dialectique avec l'existant.


L'architecture italienne des années soixante : vue rétrospective

Soutenance publique de la thèse de Pietro FONTANA, assistant au DA. 
L'histoire de l'architecture italienne des années 1960 se caractérise par la multiplicité des tendances, par l'antagonisme des différentes écoles, par une sorte de rumeur polémique et cacophonique.
Mais on pourrait dire que chaque période de l'histoire de l'art présente des mouvements antagonistes, des recherches divergentes, des conflits violents sous la bannière rassurante et unificatrice de certaines étiquettes, notamment stylistiques : le gothique, la renaissance ou le baroque.
La prise de conscience de la confusion peut entraîner un effort de clarification et de mise sur table de propositions alternatives. Ce qui vaut pour l'architecture italienne des années 60 vaut aussi pour cette recherche : cette ambiguïté « babélique » peut s’interpréter soit comme une certaine complaisance, soit comme un effort visant à surmonter la crise des langages pour proposer une langue utilitaire. Cette recherche ne s’appuie pas seulement sur le texte écrit mais aussi sur l'image comme moyen de communication personnel.


L'actualité de Palladio dans l'architecture moderne et ses raisons historiques

Conférence de Werner OESCHLIN, professeur à Bonn et à Berlin.
L'histoire est à la mode, depuis que le post-modernisme, soutenu par un marketing expansif, a déclaré le « anything goes ». Mais il y a bien d'autres raisons que celles de la mode pour analyser les rapports de l'architecture avec sa dimension historique. Quant à Palladio, déjà Wotton (1612) a bien su séparer le côté historique (limité à son propre contexte) du côté « logique » et générique. Et nous trouvons chez Palladio lui-même les fondements réels d'une telle définition a-historique : la déclaration de « règles universelles », la postulation d'une science de l'architecture et d'une méthode de créer les projets, la description de typologies architecturales. Si nous parcourons l'histoire de la critique de Palladio de Wotton à Quatremère de Quincy, de Colin Rowe à la Casa Tonini de Reichlin/Reinhart de 1972-74, la question se dirige donc vers une vérification des fondements réels d'une imitation : si elle s’oriente plutôt vers la phénoménologie des formes ou bien si elle est capable de retracer les « règles universelles » qui sont celles de l'architecture d'hier et d'aujourd'hui.

Venturi et le mouvement moderne ; Venturi et le rapport à l'histoire ; Venturi et le rapport au vernaculaire ; Venturi et Louis Kahn


  • 0185.02.0008/08
  • Pièce
  • 13 mai 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférences inaugurales de l'exposition Venturi & Rauch par
Stanislaus VON MOOS, professeur à l'Ecole polytechnique de Delft, Jean-Marc LAMUNIERE, professeur au DA, Pierre CAGNA, Norman CUCCIO, Bernard GINDRE, Stéphane DE MONTMOLLIN, étudiants au DA et Patrick MESTELAN, professeur au DA.

Du temps et de la durée en architecture

  • 0185.02.0008/09
  • Pièce
  • 18 mai 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Leçon terminale du Professeur Conrad-André BEERLI, présidée par le président de l'EPFL, Bernard VITTOZ. 
« Quand nous construisons, disons-nous que nous construisons à tout jamais ? Que ce ne soit pas pour l'unique joie de l'heure présente, pour la seule utilité de l'heure présente. Que ce soit un travail dont nous remercions nos descendants. » « La plus grande gloire d'un édifice; est dans son âge » John Ruskin, 1848 (Les sept lampes de l'architecture).
« l'éphémère, c’est l'impression de « provisoire » dans laquelle baigne notre vie quotidienne. Nous sommes tous, en fait, citoyens de l'Age de l'Ephémère. » Alvin Toffler, 1970 (Le choc du futur).
De la juxtaposition de ces deux citations extrêmes, séparées par plus d'un siècle, découle une réflexion sur deux plans : sur l'idée du déroulement du temps dans les concepts des architectes (temps irréversible ? : Viollet-le-Duc le pensait réversible) d'autre part, sur la notion de durée de l'architecture « éternelle » (Giedion) ou au contraire éphémère, adaptée au rythme d'une civilisation mécanisée, habituée à une consommation rapide. Déjà la cadence de la rénovation urbaine est à ce point accélérée qu’un architecte d'aujourd'hui a de fortes chances, s’il jouit d'une bonne santé, de voir démolir son ouvrage de son vivant;

Jacques Favre 1921-1973

  • 0185.02.0008/10
  • Pièce
  • 10 juin 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Jacques Favre par
Pierre FORETAY, professeur au DA. 
Architecte, diplômé de l'Ecole polytechnique universitaire de Lausanne en 1950, Jacques Favre a laissé une oeuvre certes rare mais dont le langage architectural très personnel constitue une idée de probité intellectuelle et artistique, une passion cachée pour les choses de l'architecture, en même temps qu’une inquiétude à son égard. 
Professeur au département d'architecture pendant 10 ans, il y a tenu les premiers rôles. La sensibilité de ses analyses et de ses critiques s’exprimait en une sorte de rationalisme poétique. Pour lui, enseigner était une manière indirecte de pratiquer l'architecture. 
Dès 1956, il ouvre son atelier d'architecture. C’est à cette époque qu’il réalise le Framar, maison de vacances qui révèle la maîtrise de l'architecte par la manière dont les espaces intérieurs se développent, par la magie du détail et le jeu des matériaux naturels, par la rigueur du système structurel et constructif qui sous-tendent l'ouvrage et lui donnent sa force et sa cohésion. 
Décédé en 1973, Jacques Favre nous a laissé peu de réalisations qui ont suffi néanmoins à mesurer la distance qui le sépare de ses contemporains. Actuellement, avec la démolition sauvage du Framar en 1979, il ne reste presque plus rien de l'oeuvre de Jacques Favre et c’est ce qui a déterminé le département d'architecture de l'EPFL à lui consacrer une exposition et à réaliser un catalogue de son oeuvre. 


Les passages en milieu urbain : le centre musical d'Utrecht

  • 0185.02.0008/11
  • Pièce
  • 17 juin 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Herman HERTZBERGER, architecte, Amsterdam. 
Le Centre de musique d'Utrecht peut être considéré comme une transition entre le centre historique de la ville et le nouveau quartier commercial. Le bâtiment, dans son ensemble, est composé d'un certain nombre de sections séparées les unes des autres, comme si elles étaient des blocs dans la ville, par des arcades commerciales recouvertes de verrières. Celles-ci sont à la même échelle que les rues du centre et reliées à la zone centrale du centre commercial.
Ce centre de musique est une tentative de création d'un espace moins solennel et plus accessible, d'un espace formel qui permet aussi des spectacles musicaux de toutes sortes.

Thomas Jefferson et l'architecture parlante

  • 0185.02.0008/12
  • Pièce
  • 24 juin 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Gérard LE COAT, sociologue de la culture, président de la Société pour l'étude des Arts comparés à l'Université de Montréal. 
C’est au milieu du XIXe siècle que le qualificatif « architecture parlante » a été utilisé pour la première fois en France pour caractériser l'oeuvre projeté ou réalisé des architectes de la seconde moitié du XVIIIe que nous nommons aujourd'hui « visionnaires » : Boullée, Ledoux, Lequeux.. l'objectif de l'exposé est double : 1.Montrer que Jefferson a lui aussi recours à une architecture que l'on est en droit de qualifier de parlante, et 2. Montrer que les architectes visionnaires français ont influencé dans une certaine mesure les projets et réalisations jeffersoniens, l'influence s’étendant d'ailleurs aux théoriciens français en général des décennies pré-révolutionnaires ou révolutionnaires : sans oublier les idéologues de l'ère impériale. La décision d'entreprendre une nouvelle lecture critique de l'oeuvre architectural de Jefferson se justifie par le fait que les spécialistes américains insistent quasi unanimement et quasi exclusivement sur l'intention fonctionnaliste de celui que l'histoire américaine a baptisé le « père du pragmatisme américain ». Dans cette perspective, seul le lien avec le classicisme romain transmis par Palladio, Desgodets, Fréart de Chambray et alia est souligné. Il est temps de préciser et d'expliquer le rôle de référents idéationnels liés à un programme d'action socio-politique et socio-culturelle en général qui est le coeur de la pensée jeffersonienne bien avant la Déclaration d'indépendance et les années de la présidence.


Oscar Tusquets : quelques oeuvres

  • 0185.02.0008/13
  • Pièce
  • 11 novembre 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence d'Oscar TUSQUETS, architecte, Barcelone. 
Né à Barcelone en 1941, O, Tusquets suit des études d'architecture à l'Ecole technique supérieure de Barcelone de 1958 à 1965. Très vite, il reçoit plusieurs prix pour ses constructions et participe à plusieurs expositions. Dès 1973, certains de ses ouvrages sont publiés dans différentes revues d'architecture, notamment dans Werk-Archithèse et Lotus International.


Eileen Gray : un autre chemin pour la modernité

  • 0185.02.0008/15
  • Pièce
  • 25 novembre 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Brigitte LOYE, chargée de recherches au CORDA, Paris. 
Une idée chorégraphique; une constante pour Eileen Gray depuis ses premières laques jusqu’à sa production architecturale. En appliquant les cinq points de l'architecture moderne, en particulier pour sa maison de Roquebrune, elle recherche avant tout à faciliter un certain type de geste, afin de permettre à l'homme des années trente de devenir un autre. A tous les stades de sa production, elle hésite devant la théorisation, l'abstraction, cherchant à comprendre comment évolue le geste et à mettre en scène l'homme dans son espace. « Une recherche patiente » en laquelle réside l'originalité d'Eileen Gray et qui la différencie de Le Corbusier et du De Stijl, ses contemporains et amis.


Robert Mallet-Stevens

  • 0185.02.0008/17
  • Pièce
  • 10 décembre 1981
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de montage audiovisuel sur Robert Mallet-Stevens par Maurice CULOT, Archives de la Construction Moderne, Bruxelles. 
Robert Mallet-Stevens (1886-1945) fut l'un des architectes les plus doués de l'entre-deux guerres et l'un des protagonistes du style international en France. Dans la première partie de sa vie d'architecte, il dessine des projets pour la « cité moderne », recueil de dessins publié en 1922, dans lequel apparaît sa conception de la ville et se dessine son style : il conçoit chaque édifice depuis la maison ouvrière jusqu’à la mairie, l'arrêt d'autobus..., il montre la particularité de chaque bâtiment plutôt qu’une vision urbanistique globale. Pour lui, l'image de la ville passe par l'architecture et pourtant tous les édifices ont un trait commun et forment un ensemble : chaque élément est constitué de combinaisons de cubes, cylindres, angles aigus ou arrondis, courbes élégantes s’opposant des formes rectangulaires. Mallet-Stevens traite un bâtiment comme une sculpture. En 1923, il réalise pour Marcel l'Herbier les décors du film l'inhumaine, expérience capitale pour lui. Dès 1924, il construit ses principales réalisations : la villa du comte de Noailles à Hyères, celle de Paul Poiret à Mézy-sur-Oise, le Pavillon du Tourisme et le hall de l'Ambassade française à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris, en collaboration avec Robert Delaunay et Fernand Léger, plusieurs bâtiments rue Mallet-Stevens dont sa propre maison, le casino de Saint Jean de Luz, etc.
Injustement oublié pendant de nombreuses années, il fut pourtant avec Pierre Chareau, Gabriel Guévrékian et André Lurçat, l'un des rares représentants de ces architectes qui luttaient pour l'air, la lumière, le confort, l'universalité d'un style architectural en opposition au régionalisme.

Architectures pour Rome

  • 0185.02.0009/01
  • Pièce
  • 13 janvier 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition Architectures pour Rome par Paolo ANGELETTI, architecte, Rome. 
Réalisée sous le patronat de la Commission culturelle de la ville de Rome, cette exposition organisée par Giuseppe Vallifuoco est une réponse à la question : la Rome contemporaine peut-elle encore, comme elle le pût un certain temps, susciter des projets d'architecture ? Quelques jeunes architectes romains ont été invités à présenter des projets pour Rome ou à propos de Rome. Ces architectures sont nées autant d'un travail de recherche que des occasions offertes par des concours ou commandes publiques. Après une première impression d'hétérogénéité, les projets se rejoignent dans la mesure où, se confrontant avec Rome, ils sont à l'image de la crise et du désarroi de la cité et de l'architecture. 


Reportage sur le travail de Venise - Possibilités de recherches futures

  • 0185.02.0009/03
  • Pièce
  • 27 janvier 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence inaugurale de l'exposition 10 images pour Venise par Bernard HOESLI, professeur à l'EPFZ. 
« Je vais raconter comment nous avons fait notre travail pour Cannareggio : Je vais parler des recherches et d'un travail d'un étudiant de 4e année 1981 sur le terrain de Cannareggio » (BH).


Machine et architecture : métaphore ou poétique productiviste ?

  • 0185.02.0009/04
  • Pièce
  • 3 février 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Jacques GUBLER, chargé de cours à l'EPFL.
Lorsque, vers 1900, les architectes ont inscrit au Dictionnaire des idées reçues la condamnation à mort du XIX siècle, il leur a fallu proposer de « nouveaux » modèles, par exemple le monde organique ou l'architecture des ingénieurs. Mais c’est peut-être la machine qui deviendra leur référence essentielle. Provisoirement, nous pourrions admettre que la machine existerait sous deux espèces dans la théorie architecturale du XXe siècle. Il y aurait d'une part une machine lyrique, essentiellement métaphorique et hédoniste. Il y aurait ensuite une machine réaliste, fonctionnant en contiguïté, essentiellement productiviste. A travers le fonctionnalisme, la machine offrirait un acquis important, à la fois réformiste, pédagogique et poétique.


Jean-Jacques Lequeu

  • 0185.02.0009/05
  • Pièce
  • 10 février 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Conférence de Philippe DUBOY, architecte, Nantes. 
Né à Rouen en 1757, mort vert 1825, Jean-Jacques Lequeu peut être classé avec Ledoux et Boullée parmi les architectes visionnaires de la fin du XVIIIe siècle. Toutefois, il ne construisit pratiquement rien et ses projets d'architecture zoomorphe semblent être plus inspirés par les goûts rousseauistes de l'époque que par la prémonition d'un monde futur (Dictionnaire des architectes, Oudin).


Richard Meier

  • 0185.02.0009/06
  • Pièce
  • 10 février au 3 mars 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Exposition réalisée par la Harvard University
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Logement et participation

  • 0185.02.0009/07
  • Pièce
  • 12 mai 1982
  • Fait partie de BIANCHI Edith

Séminaire organisé par le professeur Léopold VEUVE, introduction par Urs ZUPPINGER
. Description succincte et déroulement des opérations et des rôles des acteurs dans la production courante par Alain DECOPEPT, professeur à l'EPFL. 
Aspiration des habitants : Expérience du bureau Metron par Mme MEYRAT
Présentation de 3 expériences de réalisation de logements avec la participation des habitants :

- Siedlung Die Bleiche, Worb par le professeur Franz OSWALD, architecte, Berne

- Ensemble d'habitations Windish III, Metron, Brugg par M. VAUCHER

- Quartier Les Pugessies, Groupe Y, Yverdon par MM. MICHEL, MOREL, DUPASQUIER.

Les expériences relatives à la participation des usagers dans la production du logement se multiplient. Ces expériences constituent-elles une réponse à l'insatisfaction du client vis-à-vis du produit ? De nombreux opérateurs interviennent pour le réaliser et se fondent, pour décider des choix, sur des critères financiers, techniques, juridiques. Le produit est conforme aux normes d'une valeur marchande mais l'usager, comme son nom l'indique, se place dans l'optique d'une valeur d'usage qui ne recouvre pas la précédente. 
En Suisse et ailleurs, on a recherché ces dernières années des formes de participation accrue des habitants à l'élaboration de leur logement. l'éventail des expériences est large et pose à l'architecte et aux autres acteurs impliqués dans la production de logements des problèmes nouveaux. En particulier, l'architecte doit redéfinir son rôle et développer une approche nouvelle permettant de prendre en compte la question des besoins des usagers. 
Le séminaire veut contribuer au débat lancé à ce sujet dans les milieux intéressés. La question a été volontairement limitée au cas où des habitants participeraient eux-mêmes à l'élaboration de leur habitat. Les trois cas dont la présentation sert d'introduction à une table ronde, se distinguent par des approches très différentes tant en ce qui concerne les méthodes de travail, la structure architecturale choisie, qu’en ce qui concerne les modalités de la participation des habitants. Ils révèlent ainsi d'emblée la diversité des problèmes soulevés par un même thème.


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