Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 1967 (Production)
Niveau de description
Étendue matérielle et support
1 dossier (rouleaux)
Zone du contexte
Nom du producteur
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Plans (1/50), coupes.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d'accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Zone des notes
Note
Le chalet du docteur Martin est construit sur une pente parsemée de conifères et de rochers, environnement auquel la construction s'intègre par une palette de matériaux d'origine locale une mise en œuvre régionale: soubassement en en opus incertum de granit, superstructure en madriers de bois, toiture recouverte d'ardoise. L'empilement décalé des madriers permet un dévers des façades qui correspond à l'angle inverse du fruit des maçonneries de soubassement. Ce dispositif engendre une géométrie complexe aux éléments situés à la rencontre des deux matériaux: la porte d'entrée, par exemple, est un parallélogramme à pivot. Ces façades à dévers ne sont pas sans évoquer la maison Pauson à Phoenix élevée par Frank Lloyd Wright en 1939 . Les lignes horizontales affirmées des façades et de la toiture, la distribution organique des espaces intérieurs de même que le caractère dramatique du balcon en porte-à-faux ou du chemin d'accès traversant au niveau inférieur le volume d'habitation, tout confirme la référence wrightienne quelque peu paradoxale pour un chalet alpin. Cette même référence adaptée aux chalets est également présente dans le projet non-réalisé pour Monsieur A.-J. Villars. Sur la parcelle voisine du docteur Martin, Daniel girardet a conçu le chalet de Madame et Monsieur Hardouin dont les masses réparties en cascades entre deux rochers affleurant épousent la dénivellation.
En 1983, l'architecte expérimentera encore le programme des chalets de vacances avec un projet comprenant deux habitations séparées par un passage mais qui se donnent à lire comme un seul volume. Le toit est une surface réglée, géométire récurente dans l'oeuvre de l'architecte. Deux ans plus tard, il étudiera encore un projet de "chalet collectif" en contrebas du chalet du Docteur Martin, opération motivée par la rentabilité non dépourvue, toutefois, de qualités spatiales et de souci d'intégration par l'emploi de matériaux locaux en façade.
La villa de l'amiral Johnston est un projet proche des chalets de Zermatt, bien que prévu au bord du lac Léman, par sa typologie de villégiature et sa conception organique. L'image extérieure évoque ici l'architecture navale: ponts, haubans, garde-fous, terrasse en surplomb des eaux. Un plan d'étage courant d'un immeuble-tour de logement découvert par hasard dans ce dossier d'archives, bien que sans rapport avec les chalets, atteste d'ailleurs dutravail d'interprétation opéré par l'architecte à partir d'un modèle connu. Le plan de tour reproduit ici évoque le concept construcif mis au point par Frank Lloyd Wright pour l'immeuble Price à Bartlesville en Oklahoma.
Note
Adresse : En Eïstje, Zermatt
Note
Année d0execution : 1959