Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 1.1884 (Creation)
Niveau de description
Étendue matérielle et support
Article : photocopie
Zone du contexte
Nom du producteur
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Copie en 2 exemplaires.
"..nous ne pouvons oublier que nous sommes ici à Zurich dans une contrée où les fleurs et les plantes sont cultivées avec un soin tout particulier, où chaque petite maisonnette a son parterre tout fleuri bien soigné, bien entretenu. Qui dit Zurich en langage horticole, dit jolis jardinets bien propres, charmantes et coquettes campagnes garnies de joyeux massifs bien corrects et symétriquement arrangés, gais salons noyés dans la verdure exotique et riches vérandahs tenant lieu de jardins d'hiver. On ne peut visiter Zurcih sans être frappé de l'importance qupon attache là-bas à la culture des fleurs et à leur entretien. Il n'est pas de petite gare, d'infime baraque de gardevoie qui n'ait son jardinet bien garni de fleurs, son parterre verdoyant à côté duquel s'étale régulièrement, pour les besoins plus prosaïques du ménage, un petit jardin potager proprement entretenu.
Déception des présentations horticoles, un seul représentant de la Suisse romande.
"Les plantes alpines étaient pauvrement représentées; pourquoi donc n'a-t-on pas entouré la construction rustique du Club alpin, d'une vaste ceinture de rochers décorés et animés par la flore de nos montagnes ?" (20)
HC développe la différence de mentalité qui fait que la CH allemande développe les plantes pour l'intérieur alors que les romands s'intéressent davantage aux jardins.
"Nous autres qui passons la plus grande partie de notre année soit à la campagne soit à la montagne, qui avons l'esprit plus indépendant, pour qui la nature offre un plus grand atrait, nous cherchons à accumuler tous les tésors végétaux dans nos jardins. Nous nous faisons des rochers, nous établissons des "coins sauvages" nous plantons de grands arbres dont nous aimons à rechercher l'ombre, en un mot, nous semblons participer davantage de la nature méridionale.
Nos villes, nos plus petites campagnes renferment des espèces variées auxquelles nous tenons davantage qu'à l'effet qu'elles peuvent produire. Les massifs sont, eput-être, un peu moins riches, moins réguoliprement arrangés, symétriquement alignés, mais ils n'en sont ni moins beaux, ni moins brillants. Nous laissons la nature agir davantage et nous jouissons de la tournure sauvage et pittoresque que prennent certains arbres alors que nos amis de la Suisse allemande les auraient depuis longtemps redressés, taillés et régularisés. Nous aimons l'impromptu, l'imprévu naturel, le romantique. Un lierre qui garnit un tronc d'arbre n'a rien qui nous offusque et nous aimons à voir certaines plantes murales […] envahir de vieux murs que nous leur abandonnons très volontiers. Tout cela est inconnu là-bas car on y aime trop l'ordre, la régularité, la propreté, pour permettre de pareilles monstruosités." (22).
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d'accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Zone des notes
Note
'Bulletin de la Société d'Horticulture de Genève', 30me année, 1re livraison, janvier 1884, pp. 19-23.
Langue: Français. No pièce: 7
Note
Intervenant(s) : Correvon Henry