Les croquis d'intention, esquisses pour la transformation d'un appartement.
Ils ne sont pas signés, mais indiquent "la Sauvagère" comme nom de propriété, alors que le kraft d'emballage porte l'intitulé "Bemberg-Paris".
Certaines variantes, assez lisses, sont à verser au dossier "moderniste" de Jack Cornaz.
Le dossier comporte en outre la liste manuelle des travaux et des prix (devis estimatif), deux ensembles de relevés avec au dos, notamment, des dessins à main levée du bâtiment formant square à grande cour centrale (voir dossier 0024.04.0111 et maquette), ce qui permet de situer ce dossier vers 1933-1934.

Objet : Il s'agit probablement de la transformation d'un appartement. Les croquis d'intention, esquisses ne sont pas signés mais indiquent "la Sauvagère" comme nom de propriété, alors que le kraft d'emballage porte l'intitulé "Bemberg-Paris".

Héliographies de 2 variantes d'un même projet.
Plans des niveaux et perspectives.
Aucun élément n'indique si l'une ou l'autre fut réalisée.

Objet : Deux variantes (A et B) d'un même projet. A : 2 étages sur rez-de-chaussée. Toiture-terrasse. Plan compact. Traitement du jardin comme "extensif" du bâtiment. Les sentiers dallés surlignent les contours du volume. S'inscrit dans un registre moderniste B : 1 étage sur rez-de-chaussée. Toit à un pan. Manière de réinterprétation moderno-provençale de l'habitation.

Lettres (M. et Mme de Sayn-Wittgenstein->Jack Cornaz, Jack Cornaz->M. et Mme de Sayn-Wittgenstein), études pour l'aménagement d'une salle de bain, pour un escalier, et pour des peintures murales (avec variantes).

Objet : Selon une lettre de Jack Cornaz au Prince de Sayn-Wittgenstein et les esquisses qui l'accompagnent (0024.01.012), il s'agirait d'un projet de décoration intérieure. W. de Sayn-Wittgenstein demande à Jack Cornaz d'intervenir pour l'aménagement d'une salle de bain, à la suite d'un différent d'ordre esthétique avec l'architecte Schiffer, mandaté précédemment. Jack Cornaz esquisse également un projet de décorations murales encadrées, avec variantes, représentant deux scènes de ruines classiques (romaines), avec obélisques et statues. Dans sa réponse au Prince Sayn-Wittgenstein, Jack Cornaz précise «Je tâche toujours d'avoir une légère différence de valeur entre le plafond et les murs.» (23.9.1938), dans celle qu'il adresse à la Princesse Sayn-Wittgenstein concernant une salle de bain, il dit «vous avez raison de ne pas faire monter le revêtement aussi haut que cela est indiqué sur le plan de M. Schiffer [chef de chantier local à qui sont confiés les travaux, ndl'a], car une division à moitié (...) ne fait jamais bon effet.» (23.4.1938) Dans ce travail, Jack Cornaz intervient apparemment comme consultant.