Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Architecte, professeur EPFL. Né en 1921 à Soleure, Franz Füeg fait un apprentissage de dessinateur chez Hans Bracher, puis travaille chez Robert Winkler à Zurich avant de passer 2 années à Rotterdam chez les frères Kraayvanger (1947-49). De retour en Suisse, il est engagé chez Stuber et Stäubli à Soleure. Il ouvre son propre bureau en 1953 dans la même ville. En 1975, il s'installe professionnellement à Zurich et collabore dès les années 80 avec Melchior Wyss.
Il a en outre été rédacteur de "Bauen und Wohnen" de 1958 à 1961 et a enseigné dans diverses écoles à l'étranger. Il a été professeur à l'EPFL de 1971 à 1987. Dès les années 1950, Franz Füeg fréquente le cercle des architectes soleurois Hans Zaugg, Alphons Barth, Fritz Haller et Max Schlup. Il est très inspiré par le mouvement hollandais De Stijl, par Auguste Perret, Marcel Breuer, Ludwig Mies van der Rohe et les architectes californiens.
Il construit avec un motif architectonique particulier, la "Räumliche Durchdringung", c'est à dire un espace courant libre non seulement à l'horizontale mais aussi à la verticale, dégageant ainsi une diagonale comme c'est le cas dans le projet du musée d'Aleppo (1965). Sa première réalisation est le Dornacherhof de Soleure (1945-51), imprégné de l'expérience hollandaise. Suivent notamment l'atelier de construction métallique Dreier à Kleinlützel (1958) puis son œuvre la plus importante: l'église catholique de Meggen près de Lucerne (1960-66). Il s'agit un cube dont les parois sont formées par une couche de marbre qui laisse transparaître la lumière: de jour, la lumière de l'extérieur éclaire l'intérieur, de nuit c'est la lumière intérieure qui est visible de l'extérieur.
Füeg s'est également intéressé à une quantité d'autres domaines: mobilier, musique, sciences naturelles, arts plastiques